J'avais invité tout le lycée chez moi, pour une pure soirée qui ne se finirai sans doute pas tout de suite. La nuit ne suffirait pas, j'en étais sur. J'avais largement copié Stifler d'Americian Pie, si ce mec avait été beau j'aurai été exactement comme lui. Bref, ce soir, tenue bien habillée obligatoire, je veux du costard et de la robe de cocktail au décolleter très avantageux. J'avais envie d'avoir de la meuf en feu à mes côtés ! Danser collé serré. Nouant ma cravate, je tirai sur ma veste, bien qu'elle soit faite en sur mesure, elle était encore trop courte au niveau des épaules et du torse. Menerve ça ! Bon, je sortis de chez moi, prenant la Porche. Fallait que j'aille acheter à boire, je ne voulais pas que les footballeurs et moi ne tombions en panne, et si Lydia n'avait pas ses deux bouteilles de vodka elle était invivable. Le supermarché le plus proche m'accueillit à bras ouvert, à chaque fois je leur laissai des sommes astronomiques, normal... Soupirant, je récupérai deux packs de trente bières chacun, plus les bouteilles. Comment j'arrivai à porter tout ça ? Entrainez vous tout les jours avec des altères de 20 kilo minimum des deux côtés et vous verrez. Mes biceps sortaient pas de nul par. La caissière me fit de l’œil, lorsqu'elle me vit arriver elle se baissa légèrement histoire de me faire profiter de son décolleter. J'eus un petit sourire charmeur, elle était nouvelle la petite blonde. Et jolie. Je lui proposai de venir se soir, ce à quoi elle répondit presque tout de suite oui, payai mon alcool et rentrai, après avoir fait rugir le moteur. Normal que je passe à la caisse, j'avais toujours fais plus vieux, et en plus en costard on me voyait bien directeur d'une grande entreprise. Ce que je ferai sans doute, PDG d'une multinational...  Où et dans quoi ? Dieu seul le dira.
La route n'était pas très longue et Margarita avait tout bien préparer. La rouquine aux yeux plus vert que possible est me fit un petit sourire respectueux, que je ne lui rendis pas. Quand même, Mathieu Alaric ne va pas s'abaisser à saluer ses domestiques ! Bon, j'étais fin prêt !
Deux heures plus tard, nous étions déjà un petit paquet, tout le monde n'était pas arrivé, il n'était que 23H. Et ma Lydia n'était toujours pas là ! Assit au bar avec mon équipe de foot, une bière dans une main, un clope dans l'autre, je regardai les filles dansé. Mignonne les poulettes. Mais j’attendrai Lydia pour que la fête commence vraiment. Surtout que les trois quarts des Cheerleader étaient chez elle pour se préparer, ce qui faisait que mes très chères belles gosses n'étaient pas arrivées ! Allez Lydia, on se bouge le cul !


Ordre de post :

Mathieu Alaric
Shiroki
Aeryn Ahonni
Haley Carlett
Lydia Johanson
Tarek Thompson
Nicky Stewart
Loki Imanami
Kate Peer
William Pierce
Conyers Hall
Edgard Still
Nokomis
Anukigidim
Matt Smith
Loane Teskaïa
Plume Squall
Amarok Ragna

J'allais aller en cours quand je remarqua sur le mur du couloir une pancarte. Elle n'était pas très petites et nous ne pouvions pas dire qu'elle n'attirait pas le regard. Je lis, c'est une invitation pour tout le lycée à venir à la fête organisée chez Mathieu Alaric. C'est le "beau gosse" du lycée d'après ce que j'ai entendu dire, mais malgré que je sois ici depuis l'an dernier, je ne l'ai toujours pas vu. IL serait peut-être enfin temps que j'aille à un match de football américain car si j'ai bien compris, il est le capitaine de l'équipe du lycée. Quoique, si je ne l'ais toujours pas vue, c'est surement parce que je ne suis jamais à l'extérieur quand il le faut et inversement. Si cela continu ainsi, cela fera comme avec Lydia. Non, je ne connais aucun Mathieu donc, c'est impossible. Il invite donc ce soir tout le lycée à venir chez lui. C'est intéressant, où pas, je ne pense pas que j'irais. Je pari que c'est le genre d'endroit où la musique est nullissime.
J'allais repartir avant d'être encore en retard quand je vis qu'il y avait une tenue obligatoire : robe de soirée pour les filles, et costard pour les garçon. C'est tout de suite plus intéressant, je vais enfin pouvoir exhiber ma magnifique robe. Et maintenant que j'y pense, Mathieu Alaric est un fils de riche, il y a donc certainement une piscine chez lui. Je vais finalement y aller.
Le soir venu, je ressors ma robe du placard. Cela faisait tellement longtemps que je l'ai volé, je ne me souvenais presque plus de son aspect. Elle est bleu foncé, en parfait accord avec mes yeux, et, nous ne pouvions y échapper, il y a de la dentelle noire étalée un peu partout sur le tissus. C'est une robe prévue pour l'été, avec un décolleté qui devrait plaire aux mecs, et de fines bretelles dentelée. J'ai hâte de me montrer ainsi.
Je l'enfile rapidement et me dirige chez mon hôte. Sous ma robe, je n'ai pas pu résister à mettre un maillot de bain. Je me demande quelle taille fait la piscine.
Mais j'y pense, je devrais surement y voir Lydia, à cette fête, elle n'est pas du genre à en rater une seule. Je me demande si Tarek viendra. Bo, nous verrons bien.
J'arrive chez le capitaine de l'équipe de football, c'est immense chez lui. Mais, j'ai déjà volé dans ce genre d'habitat, cela ne m'impressionne pas. Par contre, j'ai vraiment envie de voir la piscine, cela me décide à entrer vite fait bien fait.
La cherchant, je vois la montagne de boisson alcoolisée et... Mon dieu, qu'est-ce qu'il fait là, je ne m'y attendait vraiment pas. Il y a déjà un peu de monde mais j'arrive tout de même à l'apercevoir. Je ne savais pas que les fêtes étaient le style de Shiroki. Je pensais plutôt qu'il serait chez lui à s'occuper de pleins de papier inutile, très important pour lui. Par contre, j'aime bien comment il est vêtu, ça change un peu, même si nous ne sommes pas au japon à ma connaissance.
Je m'éloigne, n'ayant pas le moindre envie de lui parler et je m'écrase contre quelqu'un. Oups !

Spoiler:

Ce matin, en passant dans l'entrée du lycée, j'aperçois une petite affiche. D'habitude, je regarde jamais ce genre de trucs, car c'est que des vieilles annonces pourries pour des jobs d'été, et dieu sait que j'ai pas besoin de ça. Mais là, je ne pouvais pas passer devant sans m'arrêter : FÊTE. Ce mot magnifique qui m'a tellement manqué depuis que je suis arrivée a Milwaukee. Le deuxième mot magique, c'est MATHIEU ALARIC <3... En gros, c'était. L'ENDROIT à être en ce moment. Le soir même j'ouvre mon dressing pour choisir ma future tenue. J'ai le choix entre 23 robes de soirée et 30 paires de chaussures à talons, mais ce n'est pas assez pour moi. Je démarre alors mon IPad personnalisé sur mesure, cette fête sera l'occasion d'inaugurer une nouvelle robe, au prix se rapprochant du salaire annuel de la femme de ménage qui récure les toilettes du lycée. Je vais sur le site de Stella McCartney j'y trouve toujours les robes de soirée les plus sexy. Après avoir hésité un petit moment, j'opte pour une ultra courte (je déteste faire les choses à moitié ) rouge et blanche toute en subtilité. Ces formes audacieuses vont faire de moi la reine de la soirée, je déteste être classique, car ça signifie toujours... se fondre dans la masse. Je la reçoit le lendemain. Le jour de la fête arrive vite, et faut surtout pas que je sois en retard. Enfin, c'est surtout qu'il faut que j'arrive avant cette peste de Lydia. Pour qu'elle voit qu'une invitée VIP ne se fait jamais attendre. Perchée sur 15cm de talons, je sors en toute beauté de mon Audi conçue sur mesure (avec ces vieilles routes de province je préfère pas prendre de risques avec une voiture trop chère ). Quelques boloss inconnus sont déjà là, mais pas de Lydia alors j'ai réussi ce que je voulais. Je demande à mon chauffeur de klaxonner pour que Mathieu vienne m'accueillir. On fait pas attendre les VIP bon sang! !!

Une soirée de plus chez Mathieu. Mon petit ami m’avait bien entendue arriver, et j’étais passée avec morgue devant les dizaines de losers qui s’agglutinaient devant la pancarte verte qu’il avait affiché. Qu’il arrête avec cette couleur non de dieu je n’en pouvais plus…. Pourtant même si Mathieu m’énervai, j’allais y aller, et bien accompagnée.

»Rdv chez moi trois heures avant la fête de Mathieu, nous irons toutes ensemble, l’entrée fracassante des Cheerleaders.

Message transféré à toutes les filles populaires du groupe. Regardant la date affichée, je pris de nouveau mon I-phone. Les soirées chez mon petit ami étaient l’occasion d’acheter de nouvelles robes, même si je n’en avais pas besoin, mon dressing faisait la taille d’une petite maison. Immense. Et remplit. Et même si pour moi les vêtements portés ne serait-ce que juste une fois étaient bon pour la poubelle, quelque soit leur marque, j’en voulais de nouveaux, et surtout une robe de grand couturier. J’avais déjà certain numéro, si je voulais je pouvais totalement m’en offrir une sur mesure. Et c’est ce que j’allais faire, je voyais déjà la tête de cette garce d’Haley lorsqu’elle verrait que je portai une robe de je ne sais quel couturier, une pièce unique par-dessus le marcher. Ma mère était mannequin, je l’étais aussi, nous étions une des familles les plus riches des Etats-Unis et même du monde, et c’était surtout les Johanson, ainsi que les Alaric et les Thompson qui avaient fondés cette ville. Je me demandai d’ailleurs comment les deux derniers avaient fait pour s’entendre, alors qu’ils s’étaient toujours haït, et que même les nouveaux membres, Mathieu et Tarek ne contraient pas la tradition familiale.

Bon très bien, j’optai pour du James Holt. C’est con ma petite Haley, j’ai dans mes contacts le numéro d’un des plus grand couturier du monde, ça vaut le coup de parler couramment français, et sans le moindre accent si je le voulais. Quinze minutes plus tard, j’avais la confirmation de ma magnifique tenue, robe de cocktail, rouge, cashmere, mousseline et soie la plus fine. Bustier plus sombre que la robe, incrusté de Swarovsky. Bref, ne me restait plus que les escarpins. Milwaukee possédait des kilos de magasins de luxe, et je voulais une nouvelle paire de chaussure. Blanche, elles iraient parfaitement avec ma tenue. Hummm…. Prada ? Ma marque fétiche ? Non, je préférai les bottes de cette marque. Je sais ! Chanel ! Mes sandales à talons aiguilles me furent offertes, pas besoin de payer, vu vos relations et votre famille mademoiselle Johanson, nous sommes fière de vous avoir parmi nous, le charabia habituel quoi. Ma mère était en poster sur l’un des murs, un petit sourire s’épanouit sur mes lèvres. Elle était une de leur plus grande top, et maintenant ne travaillait plus. Haley regarde les affiches lorsque tu vas dans les magasins de mode. Car chez les trois quart ma mère a travaillé, et si tu te rends chez Dolce & Gabanna, se sera mon visage que tu verras ! Mathieu était mien et le serai toujours, une bombe reine du lycée avec le Quaterback, normal ! Tu ne l’auras jamais !

Le soir était enfin arrivé. Les filles étaient chez moi, et avaient soupiré d’envie lorsque ma robe était arrivée. Ce n’est pas tout les jours que James Holt accordai des pièces uniques, mais…. J’étais membre de l’illustre famille Johanson. Sachant que Kate serai chez MON Mathieu ce soir, mon collier en diamant qu’il m’avait offert se posa sur mon cou. Vous allez morfler, I’m THE best ! Les filles me regardaient comme une apparition, elles étaient joyeuses. Heureuses d’avoir l’honneur d’être avec moi bien sur. Pourtant elles devraient le savoir, c’était Nicky et Mathilde qui avaient les places d’honneur.

La fête bâtait son plein lorsque la limousine arriva. Je descendis en première, robe rouge au milieu des robes moins flashe. C’était obligatoire, je devais être celle que tout le monde remarquerai et ça mes Cheerleaders le savaient ! Haley était dehors, elle attendait Mathieu ? Qu’elle ne rêve pas. Je passai à côté d’elle la tète haute. Mon petit ami vient me chercher. Je m’appuyai sur son torse et l’embrassai. Ma voix se perdit jusqu’aux oreilles de l’idiote non loin.

-Bonjour mon amour. Comment vas-tu aujourd’hui ?

Je l’embrassai de nouveau avant qu’il ne me réponde, mes mains fines posées sur son torse de rêve. Ce chef d’œuvre était pour moi…. Officiellement j’étais la seule. Et c’est tous ce qui m’importait. Les Cheerleaders arrivèrent derrière moi, descendant toutes de la limousine blanche de mes parents. Non pas louer que croyez vous ! Nous avions les moyens d’en posséder une, et puis il fallait bien remplir le garage. Limousine, voitures de luxe, où milieu de cela, trois étaient à moi. Je ne voulais pas plus, personnellement, je m’en foutai.

Spoiler:

Les Hespérides, 13h30.

Pourquoi ? Pourquoi ai je accepté d'aller à cette **** soirée ?? Ah oui, c'est vrai, pour ma soeur... Décidément, être le grand frère ce n'est pas drôle tout les jours... En ce moment c'est même un cauchemar. Si seulement je n'avais pas de soeur au lycée, je n'aurai jamais su qu'il y avait cette fête, et je n'y serai pas allé. Argument en béton : je n'ai pas vu l'affiche ! Et oui, même de la taille d'un building, je ne l'aurai pas vue ! Même fluo ! Ça a ses avantages, d'être aveugle. Si si, je vous jure. Mais passons.
Cette -maudite- fête, c'est aujourd'hui. Et pour mon plus grand malheur, ma mère était au courant. Elle a donc décidé de s'occuper de nos vêtements, à Kathleen et à moi, sans nous demander la permission. Ma frangine ça l'enchante, parce que notre mère était une grande styliste avant de décider de venir jouer le "paysanne" à Milwaukee avec mon père. Quelle idiote, si vous permettez ! Moi, je n'aurais pas fais ça. ... Bon, peut être que si. Entre la ville et les champs, j'aurais préféré les champs, c'est certain. Mais, je n'aurais pas arrêté mon travail, surtout qu'elle avait -et a toujours d'ailleurs, reconnaissons le- beaucoup de talent. C'est d'elle que je tiens mon talent pour le dessin. Je me retrouve donc en costard, et je dois dire que c'est passablement déplaisant et humiliant. Bravo, maman, Kathy, grâce à vous je vais encore m'en prendre plein la tête. Et devant tout le lycée en plus. Merci, vraiment. Grrr...

Tarek !! Viens coiffer ta soeur, tu veux !
Argh ! Maman, non... Pitié !
Pas d'objections ! Aller !

Rooh... C'est pas vrai, elles se sont toutes liguées contre moi ? Encore ?? Mais c'est pas juste, je mérite pas ça ! Pourquoi est-ce qu'elles me prennent pour un nounours bon dieu ??! Blasé, j'empoigne les lourds cheveux de ma soeur et entreprend de les rassembler en un chignon serré, mais qui laisse échapper des mèches bouclées. Ça à peut être l'air simple, mais avec la tignasse de ma soeur, c'est un calvaire.

15h30. Deux heures, c'est le temps qu'il m'a fallu pour enfin faire tenir sa coiffure. Mais aux pépiements incessants de ma mère et mes autres soeurs, je crois que j'ai réussi à faire quelque chose de passable. Je déteste cet endroit. J'en ai marre de tout faire, et d'être constamment surveillé par ma mère et les domestiques. Et je ne veux pas aller à cette soirée !! Ah, retenez moi d'étrangler toute la gente féminine de ma famille...

Tarek, viens là que je m'occupe de tes cheveux !

Quoi ? Quoi ? Ah non alors, pas cette fois ! Cette timbrée va encore vouloir me plaquer les cheveux en arrière... Elle voit pas que c'est moche ?? C'est bon, merci, je vais me débrouiller... Le problème, c'est ces perles... C'est joli, mais pas avec le blanc... Bon, que faire ? Embêté, je cherche dans mes tiroirs, et je fini par retrouver ces fichues perles blanches que j'avais portées au mariage de mon frère aîné. Au moins, je ne serai pas dépareillé.
Ma soeur a mis une robe blanche, pour cacher au mieux les formes que son ventre commence à prendre. Je ne doute pas une seconde qu'elle est très belle. Mais, il y a Lydia. Et aussi splendide soit elle, ma soeur ne peut rivaliser avec ma meilleure amie. Encore une raison pour laquelle je ne veux pas aller là bas, c'est que je ne veux pas être humilié devant elle. Je ne veux pas qu'elle ai à tenir son rôle à ce point. Ça ne fais jamais vraiment rien de me regarder m'en prendre plein la tronche, mais c'est comme ça et pas autrement. En public, nous nous haïssons. Point, à la ligne. Et d'ailleurs, je ne veux plus parler à Lydia. Kathleen, elle ne l'a pas fait seule cet enfant. Mais Lydia ne met jamais rien sur le dos d'Alaric. Et sur ce coup là, oui, je lui en veux pour de bon.

23h47. Je réajuste une dernière fois les lourdes mèches qui tombent sur le bout de mon nez et jure encore un peu à l'abri de la limousine que mes parents ont sortie pour le coup. J'entends le chauffeur qui se marre parce je fronce trop le nez, et il me lance que je ressemble à un renard en colère. Non mais de QUOI j'me mêle !!! Kathleen éclate de rire et sort que je fais plutôt écureuil ou cochon, et se prend une baffe. Et du coup, elle crie. Heureusement que les gens dehors ne peuvent ni nous voir, ni nous entendre parce que là, vraiment, quelle pitié... Puis elle se remet un coup de mascara, me chope le bras en m'appelant "porcinet" -grr, c'est bon, je sais que j'ai un nez légèrement retroussé mais quand même il y a des limites- et me tire à l'extérieur. Il parait évident que je ne voulais pas venir, et j'entends quelques personnes qui sont dehors s'arrêter de parler. Et quoi encore ??? Je sais, je fais plus vieux habillé comme ça, et c'est bizarre de me voir sans mon look cent pour cent littéraire, ET ALORS ????? La paix, merde !!
Il y en a un qui a sifflé ma soeur. Il a OSÉ siffler ma SOEUR ! Raah, pitié, Kathy, on fais demi tour ! Quoi, mais elle glousse en plus ? Elle est définitivement conne ou quoi ?! C'est pas vrai, dites moi que je suis en train de dormir et que je vais me réveiller... Non ? Vraiment pas ? Fait chiiieerrr... Mais attendez... Ça sent l'alcool, dites moi ! Chouette !! Une bonne nouvelle, je vais pouvoir me foutre de la gueule de tout le monde ! Oui, j'adore boire, parce que même si vous me faites boire un magasin d'alcool fort, et bien je ne suis pas bourré. Je tiens affreusement l'alcool, et ce malgré le fait que je sois petit. J'ignore pourquoi d'ailleurs. Bizarre, mais pratique. Je pense surpasser Alaric sur ce coup là. Oui c'est débile comme domaine où je suis supérieur mais m'en fous, suis supérieur quand même, mouahaha !!! Oui, bon, ça suffit. Ma soeur est en train de dire bonjour à toutes ses copines, et les deux classes de TL commencent déjà à me coller. Super... Il y a Lou, en plus, youhou, il va encore trouver drôle de me balancer dans une piscine je suppose ? Restons loin de la dite piscine, par conséquent. J'espère qu'Amarok va vite arriver, comme ça on fera les deux antis-eau dans notre coin. Là.

Salut, Tarek ! Tu veux boire quelque chose ?

Ah, pour une fois que Lou a une bonne idée... Elles vont arrêter de se pendre à moi ces idiotes de ma classe oui ??! Je suis pas un doudou putain de m**** !! Oui, je jure sans interruption, ça vous pose un problème ? Je suis vulgaire et je l'assume, d'ailleurs je suis pas plus vulgaire que cette grue d'Haley Carlett ! C'est physiquement qu'elle est vulgaire elle en plus. Et elle s'y croit ! Et elle essaye de piquer la vedette à ma meilleure amie ! Et je lui ai fais un sacré bleu à la tête il y a pas bien longtemps, et elle a pas compris le message. Idiote. Comme la plupart des filles. Lou me rapporte une vodka, sans que je lui ai répondu. Je crois que finalement, j'vais passer la soirée avec lui. Et tant mieux si demain quand je me réveille il est dans mon lit. Je sais, tout le monde dans la classe sais, que je lui plais. Mais bref, passons. J'espère que je vais quand même m'amuser. Je commence à jouer avec mes perles, et fais semblant d’écouter la blabla incessant du blondinet assis à côté de moi. Pourquoi avoir invité les "losers" ? Pourquoi, même si les moindres sont invités, ne pas me rayer de la liste ? C'est laisser l'ennemi se promener sur le territoire. A-t-il dit à ses vieux que deux des héritiers Thompson venaient ? J'en doute. Maah, j'adooore la vodka... Merci de m'avoir invité, en fait, Alaric ! Et vive toi, ce soir !

Spoiler:

J’avais entendu parler de Mathieu Alaric, c’est le chef de l’équipe de football et il est populaire.
Quand j’ai vu l’affiche, je ne savais pas quoi faire car si je n’y allais pas on me classerait comme asocial, mais en même temps si j’y allais j'allais surement m’ennuyer.
Je mets mon costume fait sur mesure, après tout puisque j’y vais autant faire les choses correctement.
J’espère juste qu’il y aura des personnes avec qui je m’entends bien.
Je monte dans ma Lamborghini murcielago et sort de chez moi.
J’arrive rapidement chez lui, sa maison est un peu plus grande que la mienne, mais en même temps, ce n’est pas ma maison principale.
J’ai amené des bouteilles de chez moi car je suis sûr qu’il n’aura pas ce que je veux, après tout peu de personnes aiment la verveine.
Il y a déjà pas mal de monde, j’ai d’ailleurs vu Shiroki, Aeryn et Lydia en me promenant, pourvu que Viper vienne ou au moins qu’on ait accès à la piscine car sinon je vais passer une mauvaise soirée.
J’ai comme un mauvais pressentiment car si même Shiroki est venu, alors Loane aussi va surement venir.

Il y a déjà quelques jours que j’ai appris la grande nouvelle. Mon beau Mathieu organisait une soirée chez lui, une de celle où il invitait tout le monde et non uniquement les Populaires. Je devais trouver une robe, mais ma mère ne voulait pas dépenser trop d’argent. Comment faire ? Je ne voulais pas être la risée de tous en portant une tenue à moins de cent euro. Ils – plutôt elle- allaient m’en faire baver si j’arrivai comme cela. On trouvait de très beau fringue pour pas trop cher chez Jennifer et autre grandes enseignes. Mais ce moyen de retranchement m’était interdit. Je sais que j’essayai de copier les grandes, Lydia et co’, mais j’étais persuadée que c’était le seul moyen d’obtenir Mathieu, ressembler à sa petite amie officielle. Quoi qu’avec ma chevelure de feu, ça risquait d’être mission impossible. J’espérai très fortement que Plume y allait, mes autres amies avaient déclaré que cette fête serait nulle, et que de toutes manières puisqu’elle était déjà loseuses elles ne risquaient pas grand-chose à ne pas se joindre à la fête. En gros je me retrouvai toute seule.

Je suis désolée maman, mais c’est mon avenir sentimental qui se joue. Je lui avais piqué cinquante dollar, j’allais me faire détruire si elle s’en rendait contre, mais additionné avec les quarante cinq dollars qu’elle m’avait donné, je pouvais acheter une robe assez chère pour faire plaisir aux Populaires. A cause de ma chevelure, je ne pouvais me permettre énormément de couleur, le rouge était exclut si je ne voulais pas faire tomate. Vert, je n’aimai pas. Bleu ? Comme mes yeux ? Avec le rouge je ne suis pas sur que cela irait. Violet clair ? Non, j’ai trouvé ! Magenta. Après avoir fait tout les magasins d’internet, je finis par trouver la perle rare. 96.99 dollars. Mon dieu…. Mais j’avais craqué. Bon pour les chaussures, je suis dans la merde. Mon compte est vide… Direction Ludtyvia. Et deux heures plus tard, j’avais une paire d’escarpin blanc comme neige en cristal. Merci mes amis forgerons. Et ma famille est riche sur Ludtyvia. Je suis vraiment stupide ! J’aurai du me faire faire mes vêtement là bas au lieu de piquer de l’argent à ma mère. Tant pis !

Au volant de mon Audi –oui je ne sais pas ce qui était passé dans la tête de ma mère lorsqu’elle m’avait offert cette voiture plutôt chère- j’étais rapidement arrivée chez Mathieu. Je connaissais bien cette maison, j’étais déjà allée chez lui plusieurs fois… Il n’avait pas été le premier mais presque, et pour l’instant était le seul… J’offrais vraiment mon cœur à la personne la moins qualifiée pour en prendre soin. J’étais dans les premières, et eut droit à une bise de la part du quaterback. Mais il me chuchota à l’oreille qu’il voulait de mes nouvelles dans la soirée, que je lui avais manqué. Mais bien sur ! Il n’avait juste pas de proie pour se soir… Pourtant sa petite Lydia venait ! Mais je ne pouvais pas lui dire non, j’en étais strictement incapable. Attablée au bar, je vis l’arrivée des Cheerleaders. Mathieu était sorti accueillir sa petite amie, et j’avais le visage fermé, perdu dans mon verre d’alcool. Je tenais très bien l’alcool, personne n’avait jamais réussit à me coucher. Pour une fois, merci mes origines du feu ! Bien la première fois que je vous disais merci mes amies. Une des Cheerleaders, Nicky Stewart, une de celle que l’on oubli pas puisqu’elle est la meilleure amie de Lydia s’assit non loin de moi, et commença directement à discuter avec un footballeur aux splendides yeux bleus. Qu’elle le garde, il n’arrive pas à la cheville de Mathieu… Poufiasse ! Je finis mon verre d’une traite, rageuse. Surveillant quand même mon niveau d’énervement, pas envie que mes prunelles virent au rouge braise et que je face cramé la maison de l’élu de mon cœur. Il m’en voudra un peu je pense. Pourvu que Plume vienne.

La journée s'annonçait fort bien.
Je m'étais levé de bonne heure et de bonne humeur. Du bon pied, quoi 
Une fois mon petit déj' terminé, je me ruai vers la salle de bain. Qu'est-ce qui m'avait poussé à avoir un tel comportement ? Ce n'était pas du tout une habitude de me précipiter vers une salle de bain. En fait, au lycée, alors que je faisais ma ronde quasi quotidienne, j'avais vu une petite affiche qui parlait d'une soirée chez un certain Mathieu Alaric. Un collègue m'avait vite fait parlé des personnalités du lycée et il s'avérait que ce Mathieu en faisait partie. Tout le monde était invité, donc les pions aussi ! Nos collègues les plus âgés nous ont dit qu'ils ne souhaitaient pas s'y rendre. Bah, j'les comprends, ça devait leur paraître ennuyeux, les trucs de jeunes. Moi, je pensais en profiter ! Une soirée dans une grande villa et tout, ça me permettrait de faire connaissance avec certains élèves et de passer un bon moment.
Une pensée horrifique me traversa l'esprit au mot soirée...
Je n'y avais pas pensé ! L'alcool ! Oh non... D'après ce qu'on m'a dit, j'ai pas l'air fin saoul, on aurait dit un espèce de Dr. Jekyll et Mr. Hyde, et y paraît que je suis pas mal chiant. Apparemment, faut me donner à manger pour que ça passe.
Je tremblai un peu de peur. Je me disais que, finalement, ce n'était pas une tâche aussi difficile que d'éviter de toucher à l'alcool. Bah, que pouvait-il se passer de bien grave si j'y touchais ? Je serais juste chiant... Ou peut-être pas que ça.
Je préparai ma tenue. Je ressortais mon costard du placard avec enthousiasme. Il était nickel !Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas utilisé. La dernière fois, c'était il y a 2 ans, pour le mariage d'un ami.
Il me restait encore pas mal de temps pour le porter, il était à peine midi. J'avisai alors de passer l'après-midi à l'extérieur, voir ce que je pouvais trouver de bon pour la soirée. Au final, je n'avais rien trouvé d'intéressant.
Calé pour la soirée, je me préparai. J'étais tout fier !
Le transport ? Avec les collègues, nous avions fait du covoiturage. Je n'étais pas le seul pion à venir, et c'était réjouissant de le savoir. Nous arrivâmes tant bien que mal au lieu de festivité. Il y avait tellement de véhicules, on avait même du mal à voir la villa. La seule option était de sortir et de nous frayer un chemin. Une fois la villa en ligne de mire, je m'exclamais d'étonnement. Quelle magnifique maison ! Ca donnait bien envie d'en avoir une aussi. J'allais passer toute la nuit dans un tel endroit, c'est génial !
Je montais les marches, sourire aux lèvres, et observait les gens à l'intérieur de la villa. Mes collègues s'étaient déjà perdus dans cet environnement. Je trouvais une place de l'autre côté, sur la terrasse. Il n'y avait pas encore grand monde à cet endroit.
La soirée s'annonçait fort bien.

En me promenant dans les couloirs j'avais remarqué l'affiche annonçant une grande soirée chez Alaric. Je vois pas qui c'est mais c'est pas grave : qui dit soirée dit musique, qui dit musique dit moi. Je me préparais depuis un moment, je porte une chemise à carreau bleu accompagnée d'une cravate noire avec un pantalon de costard noir et de magnifiques converses assorties à ma chemise. Comme d'habitude j'ai mis trois heures à me coiffer mais je veux être beau pour mes fans.

Arrivé chez ce fameux Mathieu je constate que mes "peurs" s’avèrent réelles: la musique est pourrie. Je dois remédier à cela. Aussitôt je prends la guitare du guitariste et donne un exemplaire de mes partition au musicien. Je m’approche du micro et dis:

"Bonjour, vous devez certainement tous me connaitre. Je suis ici pour mettre l'ambiance car vu la musique vraiment pourris qu'on vous fait écouter l'ambiance ne sera jamais au rendez vous. Bon alors par quoi voulez vous que je commence ???

Là, dans un élan d'hystérie toute la foule me répond:

- UP ALL NIGHT.

Ils ont fait le bon choix: c'est justement celle que je voulais chanter. Tout le monde danse et chante, la bonne humeur règne dans la salle. Je suis enfin dans mon élément.


(Et fais gaffe aux accords xD
La police)

désolé la police *géné*

Je me faisais vraaaiiiment chier ce soir, je vadrouillais sur mon ordi sans conviction, enchaînant parties de MahJong et visite du site internet du MIT que je connaissais déjà par coeur. Je repensais à l'affichette que j'avais à peine regardée, celle qui parlait de la fête chez Mathieu Alaric. Pourquoi il gâche sa beauté en étant si con, lui ? Je suis plutôt du genre sauvage et agoraphobique, mais mon cerveau faisait une overdose de solitude et d'ennui, il fallait ABSOLUMENT que je m'occupe, et vite. Il était déjà 23h30, je savais pas à quelle heure commençait ce truc mais au pire j'arriverai soit avant tout le monde soit après tout le monde, on verra sur place. Je farfouillai mon armoire à la recherche d'une tenue potable, et choisis la robe vert sapin que j'ai portée au réveillon de l'an dernier. J'enfilai la seule paire d'escarpins que je possédais (noirs passe partout, un peu usés), attrapai un petit sac noir lui aussi dans lequel je fourrai une paire de ballerines, mon portable et mon portefeuille. Je serai sûrement dépareillée face à cette armée de robes griffées et stilettos de créateurs, ongles ultra manucurés manipulant un téléphone dernier cri, mais j'en avais rien à foutre, tout ce que je voulais c'était m'aérer la tête. J'attrapai les clés de la twingo de mon père, sachant pertinemment que 1)C'était la meilleure façon de me faire remarquer qu'arriver dans une voiture française destinée aux gens "normaux" (j'entend par là les gens qui ne sont pas blindés de tune et vont a SRHS grâce à un prêt et des bourses, dans l'unique but d'accéder aux universités prestigieuses), 2)Si mon père l'apprend il va me tuer, mais bon il dort, comme ma mère donc au pire.
En arrivant chez Mathieu, je garai ma petite voiture entre deux limousines garées comme des pieds, sous les regards effarés des couillons encore à l'entrée. Ma voiture est bleu turquoise, vieille de 8 ans, et sa marque ne finit pas par i (Audi/Ferrari/Lamborgini), ET ALORS ???? Je sortis précipitemment en leur faisant un regard de tueuse (et ils baissèrent les yeux, niark niark niark) et rentrait dans la maison. Il y avait déjà beaucoup de monde, et je repérai les personnes qu'il me faudrait éviter de croiser : Haley, Lydia et compagnie... La musique était à chier, mais là Edgard Still sort de nulle part, se met à chanter, et met fin au calvaire de tous les invités. Je ne suis pas une groupie de ce mec, loin de là, mais c'est toujours plus agréable à entendre que ce qu'il y avait avant.

A combien de reprises avais-je aperçu ces petites pancartes lors de mes promenades au sein de l'établissement scolaire ? Sans doute des milliers de fois. Vint un moment où la curiosité m'emporta.
Il s'agissait d'une soirée pour le jour-même. Tous ceux qui faisaient partie de l'établissement y étaient invités, donc moi y compris.
Je réfléchis longuement sur le sujet. Si j'allais à cette soirée, je serais entourée d'humains en tout genre, ce serait insoutenable. Mon mal se faisait déjà sentir lorsque je côtoyais ces humains dans les salles de cours, ainsi que dans les couloirs lors de la récréation. Je les laissais toujours sortir en premier pour pouvoir respirer un peu. Certains spécimens adultes se comportaient mieux que leur postérité, un rapport formel était beaucoup plus aisé à établir avec eux, ils ne me posaient pas spécialement de problèmes. Mais cette "soirée", cette réunion nocturne de tant de jeunes humains qui passeraient leur temps à socialiser, et pour certains individus, à se livrer, dans des coins isolés, à des actes particuliers à la reproduction ! Un sentiment de dégoût m’envahit. Cela me rappelait que de trop le devenir de mes congénères. Ils l'ont toujours été, matérialistes, mais au point de tomber dans l'addiction à la chair... Je voyais cependant le bon côté des choses : c'était une nouvelle occasion pour moi d'observer ces jeunes humains dans un contexte extrascolaire. La scène se passerait dans un lieu en apparence correct, une villa, et non dans une discothèque. J'assumai alors que tout le monde serait habillé correctement puisque le code vestimentaire était "costard et robe de soirée". Je réfutai cependant rapidement cette assomption, puisque "robe de soirée" pouvait signifier décolleté et poitrine bien en évidence. Le flirt serait au rendez-vous, sans aucun doute, et serait accompagné d'alcool. Je m'accordais le droit de me prêter à de nouvelles observations. J'étais, pour une fois, résolue à laisser une chance à n'importe quel humain qui se présenterait devant moi. Les quelques spectres autour de moi acquiescèrent.
An et Ki partirent en ville faire du "shopping". Deux robes de soirée furent ramenées de cette expédition. Cette dernière nous prit l'après-midi entière. Le goût des humains est particulier, et j'ai pu voir la mode changer au fil du temps. Je repensais au temps où je portais encore des robes de Sumer. Le temps passait si lentement à l'époque, le changement ne se faisait sentir qu'après un millénaire, tout au plus. De retour à la maison, je fis habiller mes jumelles, et les préparai. Elles étaient attrayantes au regard. An portait une robe noire, tandis que Ki en portait une de couleur claire. C'était un duo parfait.
A l'abri des regards, un passage fut ouvert pour transporter An et Ki chez l'organisateur de la soirée, celui qui accueillerait tous les humains du lycée. Il répondait au nom d'Alaric, Mathieu Alaric.
Arrivées non loin du lieu de rendez-vous, An et Ki se frayèrent un chemin entre les voitures et la foule d'invités toujours plus nombreux. Le stress était palpable. La musique ne faisait qu'amplifier celui-ci, trop aiguë pour mes sens. Les guitares électriques étaient des instruments que je redoutais. Les batteries entraient aussi dans cette catégorie. Tout ce qui faisait un bruit strident ou intense était à éviter à tout prix. De plus, certains humains avaient la terrible tendance de se parfumer à l'excès, et mon odorat développé ne m'aidait pas à profiter de ces senteurs puisque je sentais plus l'alcool contenu dans les parfums plutôt que leur tout. An et Ki étaient parfumées d'un apaisant mélange d'huiles essentielles de Santal et d'Encens, appliqué en sorte qu'il n'agresserait pas le nez. J'allais me réfugier de l'autre côté de l'habitation, près de graminées en pot et autres plantes touffues. Il faisait frais à l'extérieur. Un ou deux esprits furent attirés par mon aura, je les repoussai gentiment avant qu'ils ne me collent. Les âmes perdues s'attachent parfois aux gens, ce qui peut expliquer la pesanteur que certains manifestaient. J'étais cependant impressionnée que des esprits soient présents dans un lieu aussi bondé. Je sentis de mornes pensées, quelqu'un avait un mort dans l'inconscience, si je puis dire, un être très cher. C'est que qu'un des esprits m'affirma. Mon intuition me dit de ne point creuser plus loin. Les choses viendraient naturellement, un jour ou l'autre.

Spoiler:

Et bien voilà, les Cheerleaders étaient enfin arrivées. Mais avant elle s’était Haley. Je ne l’avais pas vu et je n’étais pas aller la chercher. Mais Lydia était là elle aussi alors je sortis. Sans que ma petite amie ne le voie, je fis un petit clin d’œil à la nouvelle, en souvenir de cette aprèm dans ma voiture. Pas le temps d’aller jusqu’à la plage où je voulais l’emmener. Ma Porsche avait été utile, une fois de plus. Normalement cette voiture servait juste à emmener des potes faire du surf, mais elle était plus pratique que la Maserati ou la Ferrari pour faire ce que je voulais. Plus de place on va dire. Je récupérai ma petite amie, je sentais la jalousie qui emmenait d’elle. Juste énorme. Je ne la pensai pas comme ça ma belle Lydia :

-Bonjour mon amour. Comment vas-tu aujourd’hui ?

Elle m’embrassai avec sa fougue habituelle, trop mignon. Je lui fis un grand sourire, avant de l’embrasser à mon tour :

-Ça va très bien bébé. Jt’ai acheté de la vodka. Mais désolé Lydia, je dois te laisser j’ai un truc important à faire. On se voit taleur ok ?

Je lui fis un rapide baiser et la laissait. Oui, je sais, je ne suis pas cool mais Kathleen était arrivée. Et je voulais m’expliquer avec elle. Celle qui avait été un coup d’enfer était enceinte de moi. Je n’avais pas eu de père à proprement parler, et je refusai que mes enfants vivent la même chose. Kathleen faisait la belle, et je ne perdis pas une seconde. L’attrapant violement par le bras, ce que son frère vis (enfin entendit), je la montai jusqu’à une chambre. Fermant la porte derrière moi je plantai mes prunelles dans les siennes et lui dis :

-Putain Kathleen ! C’est quoi ce bordel !? T’es enceinte ?

Non Mathieu Alaric, tu ne dois pas t’énerver ! Non non, elle n’y est pour rien. Ça devait arriver de toute manière, je savais très bien que je devais me protéger, les filles ne prenaient pas toute la pilule. Mais je détestai ça les capotes. Je deviens plus tendre et la regardant j’ajoutai :

-Kathleen sache que je serais là. Je pense pas que je serai le meilleur des pères mais je te laisserai pas toute seule. J’aimerai qu’il ou elle porte mon nom, je serai à tes côtés. Je ne te laisserai pas tout seul, je suis pas un lâche j’assume ma connerie. Tu l’as pas faite toute seule ce gamin.

Je m’approchai d’elle, les prunelles inquiètes. Allez Kathleen, range ta fierté et écoute-moi. J’assumai ma connerie, je n’étais pas Max’ moi. Je foutais presque jamais les meufs enceintes, mais ça devait arriver. Manque de pot, c’était tombé sur une Thompson. Si mon père le savait j’allais me faire détruire, me faire découper en morceau. Je lui fis un petit sourire sincère, je voulais pas qu’elle souffre à cause de moi. Si tu veux le garder ce gosse, ce dont j’étais sur, je serai là. Je suis pas un connard moi, et puis j’ai envie qu’il porte mon nom ce gamin.

Quelle journée resplendissante, vraiment ! Si ce n'étais pas pour ma soeur ! Oh, quelle tendresse, tout les jours à m'agacer, c'est si touchant.
Sans elle, je n'aurais jamais eu l'idée de me pointer à cette soirée. J'avais déjà vu la pancarte, mais le "Mathieu Alaric" dessus, ça m'tentait pas bien. Par contre, y'avait les Cheerleaders qui venaient, et j'en faisais partie dorénavant. J'me disais... RHA ! POURQUOI J'EN FAISAIS PARTIE D'ABORD !? C'EST SI CHIANT ! C'EST SI... CONTRAIGNANT ! Tout était contraignant ! Je ne voulais pas rester à la maison parce que ma soeur y était et allait sûrement péter ma soirée en solo dans ma chambre, une de ses occupations favorites sans aucun doute. Puis, je devais ABSOLUMENT venir puisque toutes les Cheerleaders y allait, mais au moins pour faire plaisir et remercier Lydia d'une manière ou d'une autre.
Une chose était sûre, je n'allais pas les rejoindre. En effet, elles allaient toutes s'habiller ensemble. Et je suis pudique. Donc, ce n'est pas compatible. Hmm... QUOI ? A QUOI TU PENSES, TOI ? QUE J'ME CHERCHE DES EXCUSES, PEUT-ÊTRE !? J'T'INCAGUES !!
Je fouillais dans mon armoire, mais ne trouvai guère de vêtements de soirée. Je dus me résoudre à appeler ma soeur pour m'aider... J'acceptais ma petite défaite pour cette fois. Et puis, voyons le bon côté des choses, ma soeur avait BON goût. Toute la famille, d'ailleurs. Je n'avais juste pas la patience de faire toutes les armoires et tous les tiroirs à la recherche d'habits et d'accessoires de soirée, sincèrement, j'avais d'autres chats à fouetter.
Une fois habillée d'une petite robe noire magnifique et délicate, je ne sais comment elle l'avait trouvé celle-là, et parée de longues bottes noires tendances, je me pomponnais dans la salle de bain. Pas trop non plus. L'excès de maquillage rend les gens abominables, vraiment.
Prête à débarquer à la fête, j'appelais mon majordome à tout faire. Je montais tranquillement dans la Rolls Royce, voiture plutôt imposante... Surtout pour moi... BEN OUAIS, ET ALORS ? Au moins, j'me sentais en sécurité. J'indiquais la direction à prendre à mon chauffeur adoré et m'emmena en moins de deux à la villa du sieur Mathieu Alaric. C'était bondé. En même temps, tout le lycée était invité. En sortant, j'aperçus les Cheerleaders. Comme elles me détestaient un peu, j'allais plutôt chercher Lydia. Lâchée par son mec, le sieur Mathieu Alaric, pour des raisons obscures, sûrement, je passais devant et la saluais rapidement. Quelque chose avait éveillé ma curiosité, et mon petit doigt me disait que plus vite je rentrais, plus tôt j'allais voir un truc intéressant.
Et là... L'Horreur. En personne. Shiroki- Bon oké, c'était pas l'Horreur en personne, j'avoue, oui, j'avoue, il faisait chaud tout d'un coup, je ne sais absolument pas pourquoi, hein, c'était VRAIMENT bizarre. Vraiment.
Non mais aussi, quelle idée de se trimbaler en mode chintok dans une fête au code clair : costard et robe de soirée. C'est... C'est comme si un écossais se ramenait, là, avec son kilt. Non, mais franchement, hein... Quelle insulte.
Ah mais... Oui, je m'en souviens encore, quand j'ai visité son apart'. C'était cool. Je suppose qu'il manquait juste de moyens, et d'ailleurs, il allait me faire perdre MES moyens s'il restait comme ça !! Je devais trouver une solution sans paraître trop sotte, mais la situation était délicate.
Je m'avançais tranquillement, comme si de rien était, vers le lieu de prédilection. Je n'ai RIEN vu. RIEN !

Aujourd'hui, c'est la fête chez Alaric. Je ne veux pas vraiment y aller, pourtant toutes les filles "dans le moule" comme moi sont ravies. Je vais y aller, mais c'est seulement parce que ça tuera Amarok de me vois là bas. Mouahaha, on va rire chéri !
Toute guillerette, je sélectionne une longue robe bleue dans mon armoire minuscule, la seule robe de soirée que je possède. Mais... Non ! Il ya cette robe splendide que je me suis payée pour Noël dernier, celle qui m'a valu de bosser d'arrache pied pour l'avoir et qui m'a poussée à sautiller niaisement pendant des jours. Oui, elle sera très bien.
Je file dans la salle de bain de mon appart citadin très simple, applique une petite couche de fard à paupière bleu lagune sur mes yeux et du mascara. Pas besoin que j'en fasse des tonnes, je suis très bien comme ça. C'est presque une tenue de lycée, mais en bleu. Je suis plutôt sur le rose pastel en général. Je saisi les chaussures que je me suis achetées pour aller avec ma robe il y a un petit mois.
Je retourne dans le salon, où Naïan s'est endormi sur le canapé, son doudou serré dans la main, devant un épisode de Mon ami Flicka. Quelle honte, s'endormir devant une histoire si mignonne. Avec un sourire attendri, je laisse mes longues mèches d'un blond presque blanc taquiner le bout de son nez. Mon petit frère ouvre alors un oeil perplexe, le nez plié vers la gauche.

Oooh, tu boudes mon coeur ?
Mmoui.
Ha, ha ! Allez, c'est l'heure. Je t'emmène chez Tatie, d'accord ?
Chez Layla ?
Oui. Et tu joueras avec les jumelles comme ça, et puis Doll.
Non, pas avec Doll...

J'éclate de rire, ce petit bout de chou qui n'ouvre la bouche que seul avec moi est vraiment trop craquant !!
Je l'emmène donc chez Layla Thompson, qu'il appelle Tatie à mon grand damne. Mais je dois reconnaître qu'elle est très gentille. Et que si je n'aime pas son fils, c'est parce que je suis entêtée. Une fois ce "problème" réglé, je remonte dans le taxi et lui demande de m'emmener chez les Alaric. Il ricane, mais se dépêche.

Waw, y a du monde ! En entrant, j'ignore les populaires, et en me dirigeant vers Kate, je me fait percuter par une petite brune très jolie. Une gothique ! Yeeeeesssss !!!

Oh, désolée ! Très jolie ta robe ! Ton nom c'est...?

Je lui fait un grand sourire, et m'assoie pas loin d'elle, près de Kate. C'est une invitation à venir avec moi, brunette. Tu fais comme tu veux, mais moi j'aimerais bien te parler. Viens, steuplaaaîîîîîît.... Pas envie de voir Mathieu ou Amarok moi ! Vive les soirées où on rit, danse et se fait des amis, et que la déprime s'en aille. Bonne soirée à toi, Plume !

Spoiler:

Je reléve lentement les yeux et découvre que je suis rentrée dans une fille qui m'est encore inconnue. Elle est blonde avec de magnifiques yeux cyan. Sa robe ressemble plus à une de mes robes que je mets tout les jours, une robe gothique comme je les aime, noirs avec beaucoup de dentelles. Celle-ci à aussi beaucoup de bleu en plus, c'est très jolie. Il y a d'ailleurs plus que de bleu que de noir mais bon.

"Oh, désolée ! Très jolie ta robe ! Ton nom c'est...?

-Ahonni. Aeryn Ahonni. Et toi ? Ta robe est également sublime !"

Elle me sourit et s'assoie non loin, à côté d'une rousse. Je les rejoins rapidement, on ne peut pas dire que je connaisse grand monde et si ma meilleure amie sera là, ce n'est pas pour autant qu'elle pourra m'adresser la parole. C'est ça d'être amie avec une populaire quand on n'est une personne presque normale comme moi.
Je m'installe près des deux filles qui doivent certainement être amie et demande à la rousse :

"Salut ! Et toi, tu t'appelles comment ?"

Je regardais autour de moi... Quelques boloss en tenue gothique, non mais c'est la grande mode ici ou quoi ?? Et quelques paumées en robe discount, mais surtout des robes de créateurs. Je scrutais un peu plus attentivement la choucroute de robe de Lydia. Un enchevêtrement de satin de mauvais goût et de fanfreluches 10 ans d'âge. Mais quand même, ma connaissance de la mode était assez pointue pour reconnaître là un des meilleurs couturiers du pays, voir du monde : James Holt. Et la robe avait tout l'air d'avoir été faite sur mesure. Attendez deux secondes... SUR MESURE ??? Mais d'où elle a une robe sur mesure elle ??? Moi aussi j'en veux une *sanglote* !!! Bon Haley Carlett c'est pas le moment de perdre ta dignité. Mais la faire perdre aux autres... Pourquoi pas n_n
En l'absence du moindre cavalier (je leur fait peur ou quoi ces puceaux ??) j'avais déjà un peu forcé sur l'alcool pour un simple début de soirée et j'étais déjà joyeuse, ce qui signifie chez moi... Prête à me faire remarquer. J'entamai alors une danse effrénée sur le dance floor, et décidai de saisir ma chance au moment où ma chère amie Lydia passait par là. Je tendis brusquement mon talon vers sa robe, et il se prit alors dans les frous-frous moches qui se déchirèrent méchamment quand je rabattis mon pieds vers moi.

-Oups, j'ai pas fait exprès ! Oh c'est dommage, ta meringue à paillettes est déchirée... Comme c'est bête.

Niark, tu l'as bien mérité salope.

-Ça va très bien bébé. Jt’ai acheté de la vodka. Mais désolé Lydia, je dois te laisser j’ai un truc important à faire. On se voit taleur ok ?

Mathieu est partit ! J'ai ma dignité je ne vais pas le retenir en sanglot mais !!! Non de dieu, ce connard ! J'ai les nerfs, me dirige vers le bar et me siffle la bouteille de vodka en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Passablement éméchée je récupère un footballeur et me mets à danser avec lui. Jay. Je ne pouvais trouver mieux, le blond craque pour moi. Je lui fais un grand sourire, dance avec lui collé cerer puis l'embrasse. Passer la nuit avec, je fais la gueule à Mathieu ! Il m'a ennervée, et on n'ennerve pas la grande Lydia Johanson. Je dance bien avec mon footballeur, nous sommes meme sortit dehors pas tres loin de la piscine, je pense que j'irai y faire un tour.

De toute maniere en tant que petite amie officielle, je passe pas mal de nuit chez lui, et il n'est pas rare que j'oublie des choses chez lui. Une de mes tenues de soiree, mon maillot de bain et bien d'autre choses. Je roule une grosse galoche à mon Jay lorsque une fille marche sur ma robe, et la dechire. Je me retourne violament... HALEY ! Salope !

-Oups, j'ai pas fait exprès ! Oh c'est dommage, ta meringue à paillettes est déchirée... Comme c'est bête.

Je lache quelques secondes mon footballeur et la gifle violament. Elle a de la chance, je suis juste éméchée, je n'ai donc pas sortie le poignard et je ne l'ai pas attaqué.

-C'est quoi que tu as sur l'epaule Haley ? Un petit probleme avec le feu ? Quand a ma "meringue a paillettes" comme tu dis je suis bien désolé pour toi mais une piece unique de James Holt tu ne peux pas l'avoir. Il l'a cree uniquement pour moi, con hein ? Ne te crois pas importante Haley, tu ne seres a ri...

-Lydia s'il te plait !

-Jay ne t'en mele pas ! Elle pourai croire que tu as envie d'elle comme elle le crois avec Mathieu ! Un conseil petite pute ! Ce mec est mien ! Mathieu pas lui ! Alors touche encore à sa bite et tu ne finira pas l'annee entiere.

Et avec un dernier sourire sadique je la poussai dans la piscine qui se trouvait juste derriere elle. Bouffe sa ! C'est cool l'eau hein ? Fait gafe a ne pas me faire trop chier Haley ! Tu vas le payer sa. Ma robe non de dieu ! Je tournai les talons heureusement que j'etais tout le temps chez Mathieu je lui avais fais livrer une tenue. Je recuperai une robe Lagarfeld, encore une tenue limité, une tenue unique que m'avait offert monsieur blanc. Redesendant je fis un enorme sourire à la blonde et recuperant Jay me dirigea jusqu'à une chambre. La petite bouteille me rendait gaie, heuphorique et nympho. Tant mieux pour lui.

Je le récupérai donc, un dernier regard hypocrite à la blondasse, ma robe attirant l'oeil. Oh que oui ! J'eclatai de rire en passant devant trois filles attablées, Kate, Aeryn et Plume. Desoler Aeryn, sache que je ne le pense pas.

-Alors les loseuses on s'ammuse ? Kate t'a perdu ton pauvre petit Mathieu ?

J'éclatai de rire, un rire de populaire. J'aime tyraniser des loseuses. Jay a mes cotes me tient pars la taille, essaye de faire le petit ami officiel. Ce mec ressemble etrangement à l'acteur de Draco Malfoy, c'est ça qui me plait chez lui ! Je l'embrasse langoureusement, sensuellement.

La fête bat son plein, les gens dansent et s'amusent, et moi je m'ennuie. Je me suis déjà enfilé trois bouteilles de vodka, un peu aidé par Lou, qui commence à être passablement éméché. Bien même. Les filles de ma classe -hormis Haley, je ne digère toujours pas qu'elle soit dans ma classe, mais personne ne lui prête attention vu qu'elle pète plus haut que son cul-, sont collées à moi. Jane, une petite brune, s'amuse avec mes cheveux depuis une demi heure. Elle est un peu lourde. Mais bon, tant pis.
Alaric a chopé Kathleen, et il est hors de question que je rate le -presque- râteau qu'elle va lui mettre. Je me pose derrière la porte de la chambre. Il va y avoir du sport...

-Putain Kathleen ! C’est quoi ce bordel !? T’es enceinte ?

Hé, oh ! D'où il lui parle comme ça lui ??! Hein ?!

-Kathleen sache que je serais là. Je pense pas que je serai le meilleur des pères mais je te laisserai pas toute seule. J’aimerai qu’il ou elle porte mon nom, je serai à tes côtés. Je ne te laisserai pas tout seul, je suis pas un lâche j’assume ma connerie. Tu l’as pas faite toute seule ce gamin.

Ouuhh, il est malade ? Haha, trop fort, il va se faire rétamer... Mais rétamer... J'vous raconte même pas.

De quoi ? Toi ?! Ha ! Tu veux t'occuper d'eux ? Mais mon pauvre, tu arrives un peu tard... C'est vrai, je n'ai pas ces gosses toute seule -ce serai bien bizarre-, mais je les ai faits avec un enfoiré. Comme tu le vois mon frère a bien fait son travail dans mon esprit, et j'ai fini par voir ce que tu es. Bon c'est vrai, je ne te connaîtrais jamais vraiment, pas autant que lui en tout cas... Et je ne doute pas que tu ais souffert. Tu veux qu'ils portent ton nom ? Bien, ce sera les jumeaux Alaric-Thompson. Je ne cacherai pas au monde que ce sont la honte de nos parents respectifs, et la honte de Tarek. D'ailleurs, s'il y a un homme qui s'occupe d'eux, ce sera lui. Il en fera de bons enfants, aimables et doux comme lui. Et bien sûr... Des cavaliers. Au fait, leurs prénoms... Que tu soit au courant. Mathys et Maïwenn. Bonne soirée, et merci de nous avoir invités.

Je redescend rapidement avant que me soeur me voies, et reprend ma place avec les autres terminales L. C'était énorme, aah, j'adooore cette fille. Trop fort ! Et cette façon de bien insisté sur le fait que ce sont des faux jumeaux. Hahaa... Ah non, elle est géniale...
Lou se colle à moi, et fini par me défaire la moitié des boutons de ma chemise. Là, je crois qu'il est temps d'aller faire un tour au large de cette baraque. Je reviendrais dans une petite heure. J'embrasse furtivement Jane, parce que je l'aime bien, et prend la main du blond. Allez, à tout à l'heure Alaric, et essaie de ne pas trop perdre de ta superbe, ce n'est rien qu'un petit clash. Moi, en attendant, je vais faire un tour dans ma limousine avec mon cher ami Lou...

Spoiler:

Je m'ennuie profondément à ma table, comme toujours lorsque Plume arrive enfin. Je lui fais un grand sourire, elle est vraiment splendide dans sa robe bleue nuit, qui tranche sur sa peau pâle. Les Populaires n'ont qu'a bien ce tenir, niark niark ! Plume s'assoit vers moi, suivit bientôt d'une jeune fille que je connais pour l'avoir déjà croisé dans les couloirs, une gothique nommée si mes souvenirs sont exacte Aeryn. Oui ça doit être cela, une première L, une loseuse celons la LLLJ. Une pote probable alors. Si elle haïssait autant que moi ses poufs de populaire. En parlant d'elles, Haley marcha sur la robe de la Lydia dehors, bien jouer ! La création de James Holt, dead.

"Salut ! Et toi, tu t'appelles comment ?"

Je me retourna et vis que Aeryn me regardais. Merde ! J'avais pas vu, et ça faisait déjà quelques minutes qu'elle avait poser sa question. Mais j'étais bien trop occupée à regarder la Johanson pousser mademoiselle Haley dans l'eau et partir en compagnie de Jay. Niark !

-Salut moi c'est Ka....
-Alors les loseuses on s'ammuse ? Kate t'a perdu ton pauvre petit Mathieu ?


Oh non, pas elle ! Je reconnaitrai sa voix de garce entre mille. Je tourne mes prunelles étincellantes dans sa direction et réplique d'une voix dénué de toute chaleur, bizarre pour moi.

-Et toi tu l'as perdu aussi à ce que je vois ? Je l'ai vu partir avec Kathleen, apparemment il la préfère à toi. Contente toi de Jay, Mathieu ne te veux pas se soir.... C'est con ce qui t'arrive ma pauvre.

Je lui fis un grand sourire hypocrite, le feu dansa un centième de seconde sur ma paume, trop peux pour que quiconque le voit. Je me tournai alors vers Aeryn et avec un véritable sourire lui répondis assez fort pour que Lydia m'entende :

-Pupute l'a bien dit, je me nomme Kate, Kate Peer. Tu es Aeryn c'est ça ?

[Pas de problème Kate.
Désolé pour l'attente de ma réponse.]

J’étais tranquillement dans la piscine entrain de sirotait mon verre quand je vois une fille déchirer la robe de Lydia.

« Oups, j'ai pas fait exprès ! Oh c'est dommage, ta meringue à paillettes est déchirée... Comme c'est bête. »

Si j’étais elle je n’aurais pas fait ça, Lydia ne va pas aimer et elle est quand même la capitaine des cheerleaders. Elle va le regretter amèrement.

« C'est quoi que tu as sur l'épaule Haley ? Un petit problème avec le feu ? Quand à ma "meringue à paillettes" comme tu dis je suis bien désolé pour toi mais c’est une pièce unique de James Holt tu ne peux pas l'avoir. Il l'a créé uniquement pour moi, con hein ? Ne te crois pas importante Haley, tu ne serres a ri...

-Lydia s'il te plait !

-Jay ne t'en mêle pas ! Elle pourrai croire que tu as envie d'elle comme elle le croit avec Mathieu ! Un conseil petite pute ! Ce mec est mien ! Mathieu pas lui ! Alors touche encore à sa bite et tu ne finiras pas l'année entière. »

Et voilà, je disais quoi ? Lydia l’as envoyait se rafraîchir un peu.

Je n’ai même pas le temps de me plaindre à Lydia, pour avoir jeté l’autre sur moi qu’elle est déjà partie. Autant passer ses nerf sur celle à l’origine du problème.
Je sors de l’eau et me tourne vers la fille.

« Et toi arrête de chercher des problèmes à des personnes plus importante que toi, tu vas t'attirer des problèmes.
en plus par ta faute je ne peux plus être tranquille et mon verre est gâcher.
Et puis dépêche-toi de sortir de là et de te changer, on dirait que tu t’affiche pour trouver un mec. Es-tu si pitoyable que personne ne veut de toi ? »

Je vais visiter, peut être que je trouverais des personnes sympas comme Aeryn ou Viper, en espérant qu’ils soient venus. Sinon j’irais ma caler dans un coin et écouterais ma musique.