Lettre et reflexion

PROFIL RPG

Lydia... Je te l'ai jamais dit, je sais. Mais voilà, depuis le temps, depuis toujours en fait je crois... Je t'aime. En fait... Je ne sais plus ce que je dis, je ne sais plus où j'en suis depuis que tu es partie. J'ai l'impression que le soleil à disparu, que mon monde s'est écroulé. Pourquoi tu m'as fais ça ? Pourquoi tu es partie ? Je sais que tu ne répondras pas, que sans aucun doute tu ne répondras jamais. Que maintenant, je ne suis plus rien. Rien de plus que le quaterback de ces abrutis de footballeurs comme tu le dis si bien. Mais... Je... J'ai toujours eu trop de fierté pour te le dire vraiment. Pour mettre de côté tout. Mais maintenant je te le dis : je t'aime, et tu es la seule. L'unique. Je te jure que je serai près à tout. Je n'irai plus voir ailleurs, jamais. Tu feras ce que tu veux, mais je t'en supplie. Garde moi. Je sais que je ne peux t'offrir ce qu'il t'offre. Des bagues, des bijoux, des robes, ça je peux. Mais lui, il a fait quoi de plus que moi. Je t'aime Lydia. Je t'aime comme un fou, j'en suis malade ! Tu es la seule femme qui compte a mes yeux ! Je veux que tu sois ma femme, la mère de mes enfants, qu'importe ce qu'ils en pensent. Nous deux, loin de leur idées. Nous deux et les chérubins qui courront autour de nous. Tu le sais, je serais près à tout pour toi. Tout tes caprices, je les exaucerai. Je ferai tout, demandes moi n'importe quoi mais je t'en supplie ! Reste ! Reste avec moi, reste ! Je t'aime ! Je t'aime tellement que s'en devient un supplice journalier. Je pars en vrille sans toi ! Je fais n'importe quoi ! J'ai besoin de toi Lydia ! Je t'aime !!!

Je ne sais si je dois lui envoyer. Mes doigts ont tracé ce sms avant que je ne parte vraiment en vrille. Enregistré dans les brouillons, le message me rappelle le texto que j'ai resus hier. Lydia m'a quittée. Elle est partie. Elle va se marier Tarek m'a dit. Et elle est enceinte. Je ne peux y croire. Elle ne peut m'avoir fait cela. Je lui interdis. C'est anormal ! Je suis l'homme qui lui convient ! Personne d'autre ! 6 ans ! 6 ans de ma vie ! Je l'aime à en crever, j'ai jamais eu besoin décrire sur un ordi mes idées pour y voir claire... Et puis... Là, je me sens con. Tellement con. J'ai besoin de voir mes gamins ce soir. Mais Kathleen ne m'en laissera jamais l'autorisation. Surtout depuis que son frère m'a dit adieu. Je ne suis qu'un con...