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 Largo e pianissimo sempre, Antonio Vivaldi[Scènes sanglantes pouvant choquer]

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PROFIL
RPG

Largo e pianissimo sempre, Antonio Vivaldi[Scènes sanglantes pouvant choquer] Empty
MessageSujet: Largo e pianissimo sempre, Antonio Vivaldi[Scènes sanglantes pouvant choquer]   Largo e pianissimo sempre, Antonio Vivaldi[Scènes sanglantes pouvant choquer] EmptyDim 21 Avr - 22:02

Dimanche 3 Février 2013

Aujourd'hui, de lourds flocons de neiges viennent battre la vitre glaciale de ma chambre. Il ne fait pas beau, le vent souffle sans interruption, et la neige tome encore, couvrant les arbres et les rues d'un blanc immaculé, faisant taire chaque son. Les animaux sont recroquevillés dans leur coin, et les dogues allemands de mon pète font piètre figure, la truffe barbouillée de blanc. Leur pelage taché de noir tranche fortement au milieu de la couche de poudreuse qui a envahie mon jardin. Les branches des arbres ploient sous la couche de neige qui leur impose un poids bien trop important. Couché dans mon lit, l'écran de la télévision devant moi me revoit des images que certain jugeraient choquantes. Moi je ne trouve pas, il ne s'agit que d'une série et non pas d'un film pornographique.

«She loves him, I'm afraid and that wales an ame. Who's compare to him ? He's just so... Good.»

Les paroles de Litthlefinger font place dans mon coeur, dans mon âme, dans tout ce que je suis. Les visages des deux femmes collés l'un contre l'autre, de même que leur corps me font frémir, et je sens l'excitation monter en moi. Aussi roi que je suis, je ne suis qu'un homme. En jai envie de Lydia. Je sais très bien qu'aucune filles ne pourraient combler ce manque que je ressens. Je vois son visage quand je couche avec elles, même avec Tarek c'est le visage de Lydia qui m'apparaît. Je ne suis qu'un con. J'éteins l'écran et récupère le DVD de Games of Thrones que je range avec application dans son coffret. Je détaille ma chambre, le lit à baldaquin qui trône sur le côté droit, les posters de football au mur, le gigantesque bureau de chêne blanc sur lequel mon Mac illumine ma chambre d'une couleur d'un blanc pur. La troisième partie du concerto en E major du printemps d'Antonio Vivaldi égrènent ses notes dans ma chambre, semblant retracer mon humeur et mes pensées. Je peux presque sentir l'archet dans ma main créer ses notes sur le violon qui repose sur l'épaule gauche de mon enfance. Les notes sont mélancoliques, sombres et claires à la fois, accélérant d'un seul mouvement leur rythme. Je promène mon regard sur le bureau, et les photos reposant sur la surface blanche nouent mon estomac. Dans leur cadre, les protagonistes me renvoient des sourires d'une époque heureuse. Lydia m'embrassant tendrement, l'équipe de foot au grand complet, encore Lydia, dans mes bras cette fois, sa longue chevelure caressant mon épaule et tombant à l'époque en une cascade de boucles blondes jusqu'à ses côtes. Elle avait eu l'envie de se faire faire une permanente, et je me souviens encore du rire moqueur d'Aèl. La photo d'après nous montre d'ailleurs tout deux, nous tenant par l'épaule, un immense sourire sur les lèvres. Mon regard d'azur se pose sur la suivante, et elle me renvoie à des souvenirs lointains. Selena sur les genous de mon meilleur ami, embrassant tendrement sa jouée tandis que le brun caresse le bas de son dos, Lydia sur les miens. C'est Lucas qui a prit cette photo si mes souvenirs sont exactes. Je stoppe la contemplation des images, elles ramènent à moi trop de souvenirs douloureux. Mon reflet dans le miroir qui se trouve à ma gauche me renvoie un visage plein de larmes. Je ne m'étais même pas rendu conte que je pleurais. L'image perdue au coin de la gigantesque glace me fait tomber à genou. Lydia est seule dans ma chambre, sur mon lit, et m'envoie un baiser de sa paume tendue. Ses yeux d'un bleu vert transparent brillent d'amour et le sourire sur ses lèvres la fait sembler presque innocente. Les formes voluptueuses de son corps sont cachées par son short et sa veste en fourrures, mais je peux les imaginer d'un seul mouvement. Elle me manque, je ne pensais pas que je réagirais de la sorte si elle me quittait. Je voyais pourtant tellement de chose pour nous, j'avais déjà fais tellement de projet. Je la voyais, splendide dans sa robe de mariée, plus belle que jamais, les joues rougies par l'excitation, m'attendant au bras de son père. Je sautais sur mon lit, des larmes pleins les yeux, et étouffa mes sanglots dans mon oreiller.

**************************

Les enfants couraient devant moi. Je ne les avais jamais vus, et pourtant je savais leur nom, et qu'il était les êtres qui comptaient le plus à mes yeux. Ils étaient trois, un garçon et deux filles. Leur cheveux avaient la couleur de l'or pur, et leur yeux innocents et magnifiques brillaient d'une intense couleur bleue. Je riais derrière eux, les priant de m'attendre. Mais leurs visages rieux me semblaient de plus en plus lointains. Une femme d'une incomparable beauté s'approcha deux, et il se refugièrent contre ses jambes finement ourlées. Elle me regardait froidement, et commençait à partir lorsqu'un cri de ma part la fit stopper son départ. Elle rejetait son opulente chevelure blonde derrière ses épaules et ordonna aux enfants de continuer leur chemin. Je savais que je ne devais les laisser s'en aller, sans quoi je ne les reverais jamais plus. Mon coeur battait à tout rompre, semblant vouloir s'échapper de sa prison pour aller s'offrir en d'autres lieux, à des personnes qui ne seraient pas brisé. Je ne vis rien arriver, mais j'eus juste le temps de fermer les yeux je la femme était devant moi. Sa tenue avait changé, la veste et le short s'étant transformés en une robe de mariée d'un blanc immaculé. Du tulle était enroulé autour de sa poitrine, et les jupons trop nombreux lui faisaient comme un cercle de soie autour de ses hanches. Jades, émeraudes, rubis, diamants et saphirs formaient un cercle de pierres plus précieuses les unes que les autres autour de son cou de cygne, mettant en avant sa gorge dénudée qui se soulevait au rythme de sa respiration précipitée. Je deglutis de la voir si belle devant moi et elle tendit une main blanche, fine comme celles d'une pianiste devant elle pendant que ses joues rosissaient doucement. Ses lèvres s'entrouvrirent, mais aucun son ne parvenait à mes oreilles. Elle réitéra son geste, mais je n'entendais plus tien de ce qu'elle me disait. Son visage fin prit les marques de l'énervement, et elle appela les trois enfants qui vinrent se blottir contre elle dans un même geste. Je les vis, de plus en plus lointain, comme si je m'éloignai de plus en plus. Je fixai alors mes mains, et le liquide vermeil qui coulaient sur elles, formant une flaque de sang à mes pieds, salissant le smoking impeccable que je portais. La neige se mit à tomber, recouvrant les quatre personnes qui comptaient le plus à mes yeux. Les enfants criaient mon nom, hurlant papa et leur mère me jetait des regards empli de tristesse. Je tentais de faire un geste dans leur direction, mais j'avais de plus en plus froid. Mes jambes étaient gelées, le sang semblait frotter contre mes veines comme du papier de verre, et la douleur m'arrachait des cris muets. Je ne comprenais rien de ce qui m'arrivait. Les enfants s'étaient éloignés de leur mère, et la plus jeune d'entre eux hurlait mon prénom comme une litanie, implacablement prononcé, comme jamais personne ici n'y avait arrivé. Leur mere ne m'accordait pas un regard, ordonnant à ses enfants de revenir vers elle. Ses cheveux blonds formaient comme une cape de soie blanche sur sa robe de mariée qui se désintégrait petit à petit, comme les brides d'un rêve qui disparaissaient. Les longs fils d'agents qui la composaient s'éloignaient les uns des autres, faisant apparaître son corps nu. Je suivais des yeux le galbe de ses seins, le ventre plat et mon regard s'aventura jusqu'aux poils blonds de son sexe, ce sexe que je connaissais plus que celui de personne. Sa beauté était presque douloureuse, et je savais que je la connaissais sans arriver à mettre de nom sur ce visage et ce corps parfait. La neige tombait toujours sur sa peau blanche, mais elle ne semblait nullement souffrir de la morsure du froid. Les enfants à ses côtés me fixaient de leurs prunnelles si semblables aux miennes avant d'éclater de rire et de partir en courant tout en jouant au chat et à la sourie. La splendide blonde éclata alors d'un rire froid et s'approcha d'un gomme que j'avais jamais vu jusqu'à ce qu'elle le touche. Leurs lèvres se frolèrent avant de s'unir et la femme se cola à son corps sa peau blanche tranchant fortement sur celle sombre de l'homme. Il me fixait, goguenard, de ses prunnelles d'un vert émeraude avant d'éclater à son tour de rire. La neige qui tombait sur son corps semblait fondre, comme détruite par une chaleur infinie qui émanait de son corps nu. Il prit la blonde dans ses bras, avant de la coucher dans la neige sous mes yeux écarquillés. La femme laissa échapper un cri de plaisir brut lorsqu'il la pénétra, et ses gémissements allèrent crescendo. Il lui fit toucher les étoiles, et la blonde était d'une douceur infinie avec lui. Elle embrassait chaque morceau de sa peau qu'elle pouvait atteindre, ivre de plaisir et d'amour. Ses hurlements ne tardèrent pas à retentir, se mêlant aux miens. Je savais que je l'aimais, même si je ne savais qui elle était. Son dernier cri retentit en un prénom aux consonances amérindiennes. J'éclatai en sanglot, la douleur transperçant mon corps comme des milliers de lames chauffées à blanc. Je compris alors l'origine du sang présent sur mes mains. Je venais de planter un couteau dans mon corps, déchiquetant la chair, les os et les muscles. Mes entrailles gisaient éparpillées autour de moi. La neige avait fondue au contact du flux vital qui ne coulait plus dans mes veines, et pour les endroits où elle n'avait fondue, s'était couverte d'une teinte vermeil. Mon coeur émit un dernier soubresaut d'agonie, et mes lèvres couvertes de sang, entravées de mes hoquets de mort, du gargouillis qui s'échappa, retentit le prenom de Lydia.
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Largo e pianissimo sempre, Antonio Vivaldi[Scènes sanglantes pouvant choquer]

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