Je n'aime pas parler de ma vie. On peut dire que je ne sais pas comment je m'en suis sortie. Je suis né au Brésil, à Rio de Janeiro. Connu pour son carnaval et son Crist qui embrasse le monde, les bras tendus face à la mer. Moi, de toute ses beautés, je n'ai pas connu grand-chose. La pauvreté a été ma mère et mon père, et elle seule m'a apprit à grandir. Un orphelin comme il y en a tellement dans les rues brûlantes de l'immense ville. Mais je n'étais pas tout seul. J'avais ma petite soeur à mes côtés, une enfant que je chérissais plus que ma propre vie. J'ai tout fais pour elle. Je n'ai jamais compté les soirs où j'allais me coucher le ventre vide pour qu'elle puisse manger. J'ai tout fais pour qu'elle puisse espérer aller à l'école et ne pas devenir comme tout les enfants affamés qui peuplent les rues de Rio. Jusqu'à mes dix ans, je n'ai connu que la dureté de la vie, mais je parvenais tant bien que mal à survivre. Pourtant, un jour d'hiver, alors que les décorations de noël arrivaient, ma vie bascula. J'étais parti pour signer avec des gens loin d'être respectable, ma petite soeur accrochée au pan de la chemise trop grande qui me faisait comme une cape ridicule. Mes grands yeux noirs brillaient devant les sommes astronomiques que l'on me promettait, de l'argent qui me permettrait d'assurer l'avenir de cette gamine qui me suivait partout et à laquelle j'étais plus attaché que n'importe qui d'autre. Mais, je n'avais pas vu venir l'entourloupe. C'était après nos deux corps qu'ils en avaient. À commencer par celui de cette enfant de sept ans qu'était ma petite soeur. Je me souviens encore de ses cris. C'est ce jour là que j'ai découvert mes pouvoirs. Et pourquoi ma famille nous avait abandonné. Nous n'étions pas normaux. Pourtant, dans ma colere, je ne sus qui avait tué. Mais Maria gisait là, ses yeux candides ayant perdu toute leur joie de vivre et leur force. Un liquide vermeil tachait ses lèvres, et transperçait sa poitrine qui ne se soulevait plus. Elle baignait dans le sang et l'eau, et rien n'y personne ne savait qui avait porté le coup fatal. Je ne savais que faire, j'étais perdu dans ma douleur. Elle n'était plus là. Plus jamais elle n'éclairerait mon monde de son rire enfantin, plus jamais elle ne me retranscrirait ce qu'elle avait apprit dans la journée à l'école, ce qui ferait d'elle une adulte plus riche que les autres. Mes rêves disparaissaient. Elle était la seule personne à mes côtés, car dans la rue, c'est chacun pour soit. J'ai tellement pleuré que plus aucunes larmes ne peuvent transparaître sur mon visage maintenant.

Je pensais que ma vue était à jamais finie ce jour là. Je voulais laisser tomber. Personne ne s'intéressait à un enfant des rues qui gît avec les détritus sur le pavé. Chaque jour, je voyais passer les touristes fortunés, les enfants bien habillés qui riaient, une glace à la main. Mais ils n'étaient que des ombres. Dérangeant, mais ne m'inquiètant jamais. Personne ne voulait voir un enfant de la misère, une autre déjection de la nature, le symbole de la pauvreté mit à nu pour les yeux effrayés de la société. La haine emplissait mon coeur chaque jour un peu plus, mais je ne pouvais comprendre contre qui elle était dirigée. J'ai passé plusieurs années ainsi, devenant aussi sauvage qu'un animal. Même les chiens s'écartaient sur mon passage. Je n'étais plus humain. Je refusais mes pouvoirs, les repoussant. Ils n'étaient que l'un des nombreux synonymes de la mort à mes yeux. Durant cette période, j'ai grandis et forcis. Un véritable brésilien aux yeux aussi noir que des puits sans fond. C'est à la suite d'un combat de rue que je fis mes premières heures de garde à vue. Et cest aussi là que je la rencontrait. Elle était blonde comme les blés murs, quelque chose d'étrange pour moi, et ses yeux bleus avaient la couleur des perroquets colorés de la forêt. Je n'ai pas compris ce qu'il m'arrivait, mais elle a payé pour que je sorte et que je la suive. Avait-elle prit pitié ? Je ne le savais. Mais, du haut de mes treize ans, je ne pouvais comprendre son geste. Je l'ai suivis, je savais qu'elle seule pouvait m'assurer un avenir meilleur. Elle m'apprit qu'elle venait des États-Unis, un rassemblement d'États non loin d'ici. Je rentrais avec elle à Helena, une immense ville où elle entreprit de m'apprendre tout ce que j'avais raté de la vie. La lecture, l'écriture, les mathématiques, le respect. J'en voulais toujours plus, et je voulais comprendre ce qu'apprenait ma petite soeur dans le passé. Ma tutrice m'apprit la natation, et ma rencontre avec l'eau fut comme une renaissance. J'avais l'impression d'être chez moi. Je voulais apprendre encore et encore, et être le plus fort partout où j'allais. C'est dans cette optique que j'ai cherché à joindre un lycée réputé jusqu'à ma ville d'adoption. Milwaukee me tendait les bras, et, à ma grande surprise, m'accepta entre ses murs. J'avais franchis un cap. J'étais maintenant étudiant dans le meilleur lycée de mon nouveau pays, et j'allais réussir pour Maria.

À Milwaukee, sans que je comprenne pourquoi, je fus rapidement intégré. Devenant populaire, j'appris le football et, dans ma deuxieme année, rejoins l'équipe de Saint Roddigton. J'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. Même dans les plus fous, je n'aurais pu imaginer un jour être ici, à frôler du doigt l'excellence.

Et puis, il y a deux ans, par le plus grand des hasards, j'ai passé une porte. Je suis arrivé sur Ludtyvia, et j'ai appris que finalement, je ne suis pas un monstre. Mais j'ai compris d'où venait ma misère d'enfant. Mes parents m'avaient abandonné, nous avait abandonné, sous un prétexte que je n'ai pas compris. Dans tout les cas, j'ai vite mis en pratique ce que j'avais appris dans la rue et suis devenu en redoutable mercenaire. Aujourd'hui, les plus grands m'appelle et font de moi leur tueur. Qu'est ce que veut le monde ? Il a fait de moi un mauvais garçon...

Hello ! Derrière mon personnage qui ressemble à deux goûtes d'eau à Steven Strait , je suis en réalité une fille, j'ai 19 ans. Je m'appelle Anaïs mais on me nomme aussi Dilou/b] sur la toile. Ma présence sur le forum sera de [b]3/7. Je fais environs 15 de lignes. J'ai connue le forum grâce à une recherche d'avatar. Mon mot de la fin sera BANZAIIII. J'aimerai pour mon perso le rang de bad boy des bas quartiers. Enfin, le code du réglement est Validé par Gaïa.