Dans le soleil couchant, attablé à un énorme bureau de bois d'arbre magique, le roi du vent semblait être entouré de lumiere. Les immenses vitres de cristal du palais du vent semblaient trembler devant les assauts de l'élément magique. Avec la lumière du couchant se reflétant.dans le diamant, Enlios Aèras semblait un mirage ou un songe, ce qu'il était pour son peuple qui l'avait attendu pendant tellement de temps. L'armure d'or faisait naître sur sa peau des reflets dorés, comme s'il était une statue. Plongé dans ses pensées, le jeune monarque écrivait avec ferveur, remplissant des pages et des pages de ce journal qu'il tenait depuis peu. Le retour de la famille royale devant d'être retranscrit pour les années à venir. Pour les futures générations. Enlios pensait à sa future femme, réfléchissant à la meilleure façon de lui avouer ce qu'il voulait, et de lui demander sa main. Il refusait que Plume doive faire chaque de ses gestes par manque d'argent. Qu'elle s'habille de la sorte. Jamais plus. Elle allait pouvoir retrouver les véritables marques de richesses propres à son rang. M.Alaric pourrait être heureux, son fils n'épousait pas une enfant de Fondateur et surtout, il obtenait des titres de noblesse. Car Enlios s'était renseigné. Et celle que lui avait promit Gaïa était de la noblesse anglaise. Pour l'instant, elle ne pouvait savoir que bientôt, son nom deviendrait synonyme de grandeur sur les deux planètes. Enlios pourrait l'aimer, il le savait. Pas comme Lydia, mais cette dernière lui avait volé son coeur pendant si longtemps qu'il n'arrivait même plus à s'en rapeller. Mais elle avait poignardé son coeur, tué les projets d'un rire et il avait cherché à tourner la page en acceptant sa couronne. Et les deux enfants de ennemis.

Vos Majesté. Votre messagère est revenue. Les Walikyrs vous attendent. Toute.

Le temps était venue. Les derniers accords avaient été signé. Demain, le roi serait couronné devant son peuple et prêterait serment. Demain serait la fin de la peur et le début d'une ère de paix et de prospérité pour les peuplades du vent. Demain, les gardiennes retrouveraient leur monture. Demain.