PROFIL► AVATAR : Cameron Monaghan ► VOTRE AGE : 25 ►PORTRAIT : ► CIITATION : Never let them see you weak ► CREDIT : Me, tumblr ► ARRIVÉ LE : 04/04/2012
RPG And about you ? ► AGE DU PERSO: 17 ans ►TITRE(s): ► LIENS:
Sujet: The Flower that shattered the Stone Sam 14 Déc - 0:42
Un rayon de soleil chatouilla mon nez, et j'ouvris un œil paresseux. Le loup se redressa en me voyant réveillé, et je regardai à côté de moi. A ma grande surprise, le môme était encore là. Il me regardait calmement, silencieux, pensif. J'étais encore couvert du sang des siens, de sa famille sans doute, mais il restait là. "Tu as tué tout le monde tout seul." Je sursautai à la voix fraiche et sans animosité de l'enfant, qui avait ouvert la bouche alors que je retirais ma chemise de lin pleine de sang séché. Il tendit sa main vers mon ventre, et je sentis mes muscles se contracter à son contact alors qu'il retraçait les contours de mon tatouage. Et je remarquai alors les marques sur ses poignets, des marques de fers. "Qui es tu ? Qu'est-ce que tu faisais avec ces gens ?" "Tu sais ce que je suis. Je l'ai vu dans tes yeux hier." "Un humain. Génial. Et bah... Je dois pas tourner rond de t'avoir laissé vivre hein. Enfin bon, tant pis, aller viens on va aller chercher de quoi manger." Aussitôt, le gosse se mit à crier de joie et sauter sur place puis en rond, complètement possédé. J'ouvris des yeux ronds, stupéfait, et soupirai profondément. Mais qu'est-ce qui m'a prit encore ?!
Évidemment, il ne sait pas chasser. Et bien entendu, après deux heures de marche, monsieur à mal aux pieds et chouine. Résigné, je concentre donc ma magie et focalise sur l'image d'un joli poney connemara gris. Oui, si je choisis un cheval il est bien capable de me sortir que c'est trop grand pour lui. Déjà, je supporte ses cris émerveillés alors on va pas trop en demander hein, oh ! Bref, il monte sur mon dos, et j'entreprends de le mener avec moi au cœur de la vallée de l'ancien royaume sylvain. Ses "oh" et ses "ah" stupéfaits me tapent un peu sur le système mais je dois avouer qu'il est attendrissant. Surtout le petit cri qu'il pousse quand je prends doucement le galop dans la plaine au fond de la cuvette. Des milliers d'oiseaux et de papillons s'envolent sur notre passage au milieu des fleurs multicolores qui nous couvrent de pollen, et son visage prend une expression extraordinaire de béatitude et de bonheur. Et au fond, je crois que je suis fier d'être à l'origine de sa joie. Il n'a pas dû vivre des heures bien folichonnes avec ces brutes de contrebandiers... Je m'arrête au bord de la rivière qui traverse notre cité, originaire d'une cascade tumultueuse à une extrémité des murailles rocheuses de la vallée perdue. L'enfant descend, et je reprends ma véritable apparence. Je noue mes poignards jumeaux à ma ceinture, et tire une flèche de mon carquois. Il me regarde, sagement assis dans l'herbe, en prendre deux autres, viser soigneusement, et tirer sur trois grosses truites qui s’ébattaient paisiblement entre les rochers. Il ouvre des yeux ronds, attrape mes armes sans demander et se poste près de l'eau avec la langue pointant entre ses dents. Et trois minutes plus tard il me ramène deux autres poissons. Sirpris, je lui fait un signe de tête approbateur. Ce petit est drôle, après tout. "Dis moi... Comment tu t'appelles gamin ?" "Lachlan. Je viens des plaines de Gi. J'ai entendu parler de toi, tu es le prince Sylvain Elis, dit Diwel parce que tu es aussi vif et silencieux que le vent." J'haussai un sourcil, surpris, et continuai à m'affairer autour du petit feu que j'avais fait naitre de quelques branches et herbes séchées. C'était presque risible de voir à quel point les gens montaient des légendes autour de moi ces derniers temps. Savaient-ils que j'avais déserté ma nation et été déclaré traitre ? Non, pas encore... "Bon alors écoutes Lachlan. Je ne suis pas un dieu, encore moins quelqu'un de bien. Je suis sanguinaire, et je me suis enfui de chez moi parce que j'en avais assez d'être traité comme une arme de guerre. Si tu veux rester avec moi, il va falloir apprendre à te battre, chasser, faire du feu et des abris, monter à cheval et disparaitre quand il faut. Ce n'est pas une vie de faste que je peux t'offrir mais celle d'un paria. Tu es libre de rentrer chez toi." "Je reste. Je n'ai nulle part où aller et puis je n'ai rien contre la vie de vagabondage... Ni contre les chevaux. J'aime les alezans. Et s'il le faut, je peux tuer. J'ai tué un bandit quand ils ont attaqué mon village. Je peux le refaire." Je considérai l'enfant un instant, perplexe. Puis je soupirai, et lui tendis son poisson grillé. "Très bien. Tu peux rester." Je lui fit signe de venir manger, et il vint s'asseoir en tailleur près de moi, fourragea dans l'épaisse fourrure du loup, et regarda mon frison qui broutait non loin. Un sourire éclaira son visage, et je sentis une bouffée de joie gonfler ma poitrine. Cet enfant est peut être là pour quelque chose, après tout. Je ne sais pas quoi, mais il y a quelque chose en lui qui m'a touché en tout cas.
The Flower that shattered the Stone
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