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 The child catcher.[-16]

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AuteurMessage
Sylvain

Keiràn Ikrà
Keiràn Ikrà


PROFIL► AVATAR : Cameron Monaghan
► VOTRE AGE : 25
►PORTRAIT : The child catcher.[-16] Tumblr_inline_n8cshksNm11ssoiqt
► CIITATION : Never let them see you weak
► CREDIT : Me, tumblr
► ARRIVÉ LE : 04/04/2012
RPG
And about you ?
► AGE DU PERSO: 17 ans
►TITRE(s):
► LIENS:

The child catcher.[-16] Empty
MessageSujet: The child catcher.[-16]   The child catcher.[-16] EmptyMer 25 Déc - 3:23

Je cours dans les grands couloirs vides de l'immense batiment hospitalier, terrorisé, le sang battant à mes tempes. Je pleure, je hurle, mais personne ne répond, personne ne vient. Normal, nous sommes dans l'aile des cellules de confinement, et personne ne peut m'entendre. Je m'arrête, des bleus partout à force de m'être cogné contre les murs et les portes, les mains posées sur les genoux, écoutant le sang qui goutte à mes pieds. J'ai la poitrine en feu, la gorge sèche, et je pleure de plus en plus, parce que je sais, je le sais, je peux courir tant que je veux, mais je n'échapperai pas à ce monstre. Une main saisi fermement mon épaule, et je hurle ma terreur et ma souffrance au plafond, dans ce couloir glacé où seul l'écho est audible. Je sens qu'on me tire, je résiste en criant et en me débattant de toutes mes forces mais je sais que c'est vain, que je ne fais que m'épuiser pour rien. J'ai encore une once de fierté qui me pousse à lutter, mais pour combien de temps ? Ma tête rencontre une tête de lit metallique avec une extrême violence, et je gifle de toute la force que je peux l'homme qui abuse de moi depuis quatre ans déjà quand il m'arrache mes vêtements. Le coup que je reçois en réponse me réduit au silence, mais je tente malgré tout de l'empêcher de me faire allonger à plat ventre sur le matelas. Je vois des flammes, je lutte pour respirer dans l'oreiller, à moitié étouffé. Je sens le sexe de l'dulte forcer mon corps, et jette la tête en arrière pour hurler au monde ma peur et ma souffrance, un appel au secours qui n'obtiendra jamais de réponse. Les larmes ravagent mon visage, mes cris se muent en hurlement de rage et je me débat de plus en plus. Je déchire les draps de mes dents et mes ongles, je perce la peau du poignet appuyé près de ma bouche, indifférent à la prise douloureuse sur mes cheveux dans l'espoir que je lâche sa chair. Pour la énième fois, je pense à ce garçon qui est resté là bas, dans ma ville natale, et qui a supporté et supporte peut être encore les coups de son père. Je ne pensais pas que les adultes pouvaient être si cruels avec des enfants sans défense. J'imagine sa peur, son petit corps recroquevillé dans un angle de sa chambre alors que les pas de son père se rapprochent, son beau visage ravagé de larmes et un cri plus fort encore résonne dans la pièce. Je reçoit une gifle, et mord l'oreiller pour noyer les râles d'agonie qui s'échappent de ma gorge. Je sens l'homme salir une fois de plus mon corps, j'entends son soupir ravi, et son corps quitter physiquement le mien. J'ai froid, je repousse le soit disant médecin loin de moi, griffe son torse et tobe violemment contre le carrelage, les jambes molles. Le sang et le sperme qui souillent ma peau me donnent envie de vomir. J'ai du mal à respirer, je me sens mal, et les coups commencent à pleuvoir. Les coups de pieds dans mon abdomen, mon menton. Je me protège comme je peux de mes bras, mais ce n'est pas très concluant. J'ai la haine, mais j'ai tellement mal que je ne peux pas me défendre vraiment. Et puis il me traine par le bras, sur le sol, vers ma cellule. Il m'y enferme après avoir écrasé ses lèvres immondes sur les miennes, comme s'il croyait que j'allais penser qu'il m'aime, prendre ça pour de l'amour. Je découpe les matelassures à l'aide d'un petit canif que mon frère m'a offert lors de sa dernière visite, et je découpe des motifs dans ma chair, à l'aveuglette, pour endormir un peu la souffrance qui brule entre mes reins. Je ne tranche pas mes veines principales, je joue simplement à me faire mal ailleurs pour ne plus sentir celle de mon coeur et de mes hanches ou des plaies profondes se sont formées. Je voudrais mourir, mais je ne lui ferais pas ce plaisir. Nul n'échappe à l'attrapeur d'enfants, et la mort n'est pas la solution.

J'ai treize ans cet été. Je suis à ma visite de controle médical semi annuelle aujourd'hui. Et j'avais, avant de venir, décidé que ça ne se passerais pas comme avant. Finalement, faible comme je suis, je n'ai pas réussi à lutter. J'ai subi, encore, et plus férocement que jamais. Je suis pourtant habitué maintenant, j'ai plus mal. J'ai seulement envie de vomir, et je me tais. Je ne change pas de souffle, je ne geins pas, je ne crie pas, je ne pleure pas. J'ai seulement l'impression d'avoir de la glace dans le corps. C'est froid, c'est désagréable, c'est répugnant. Ses doigts, même maintenant, épousent parfaitement les cicatrices qu'ils m'ont laissées. Il se libère, tout seul dans son plaisir, et tire mon pantalon sur mes reins lui même. Avec le sentiment formel d'être bafoué, je quitte son bureau, et traverse les couloirs. Mais en passant, j'exhibe les marques, je murmure son nom aux parents inquiets, aux enfants hospitalisés. Je veux qu'ils sachent, je veux qu'il soit marqué à vie lui aussi par l'étiquette de monstre pédophile. Que notre douleur devienne notre meilleure arme.

Je suis à plat ventre, attaché aux barreaux d'une prison haute sécurité. Mon cousin, chargé de me retrouver après que j'ai saccagé une partie de l'arène et manqué de tuer de pauvres citoyens innocents, est maintenant dans son rôle de geôlier et bourreau. Je n'ai jamais aimé Jim. Je ne pardonnerais jamais au roi, qui connait mon passé, de lui avoir dit qu'il pouvait choisir mon châtiment. Le foeut cingle mon dos, déchirant ma peau et ma chair. Son sexe me fait plus souffrir encore, surtout qu'il ne sait pas s'y prendre et ne cherche pas à le faire. Il est comme les autres, à me chuchoter que j'aime ça, mais non, non, je voudrais hurler NON !! Non, je n'aime pas ça ! Je vous en supplie laissez moi, ne me touchez pas, ne m'approchez pas par pitié laissez moi... Mais je n'ose pas, parce que je refuse de parler de ma souffrance, celle qui me bouffe. Je veux qu'il croient que je suis une sale trainée, pour qu'on ne vienne pas me demander sans arrêt "Est-ce que ça va ?" ou "Racontes moi, il faut que tu en parle." Ils ne comprennent pas. Ils ne peuvent pas comprendre que je suis toujours coincé sous le poids de ce monstre, que je le serais toujours, et qu'en parler c'est raviver la sensation de ses coups de reins en moi aussi sûrement qu'une brulure se réveille prè d'une flamme. Jimmy fait des bruits bizarres, et je pleure. Pour une fois, je pleure. Il m retroune pour m'attacher sur le dos, les jambes écartées, et je croise le regard de son meilleur ami, un grand type brun qui m'a toujours donné des frissons. Une sueur glacée dévale ma colonne vertébrale, et un murmure de négation passe mes lèvres. Non... Pas ça. Pas lui. Pitié. Mon cousin rigole, et je supplie, je le supplie de ma laisser, j'ai peur, je ne veux pas avoir mal, je refuse, par pitié ils ne peuvent pas imaginer à quel point j'ai mal, à quel point j'ai froid où que je sois quoi que je fasse, je suis prisonnier de l'attrapeur d'enfants. Je hurle alors qu'ils me profanent encore et encore, jusqu'à ce que je saigne au point que je m'évanouisse presque. Je pose alors une question, une simple question, juste pour leur faire comprendre à quel point ils viennent de me faire mal.
"Dites moi... Comment est-ce que vous vous sentiriez si je vous attachais, et que je vous ravageait comme vous venez de me violer ? Restriez vous muets alors qu'impuissants, vous me regardiez détacher la boucle de ma ceinture ?"
Et je sais que la flèche à atteint son but au regard horrifiés qu'ils posent sur mon corps désarticulé. Ah, oui... Ça fait mal hein ?



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The child catcher.[-16]

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