La journée à été longue. La disparition d'Aeryn a été annoncée, et je ne sais que comprendre. Il a dut lui arriver quelque chose de grave, et sans doute sur Ludtyvia. Le lycée ne s'en ai même pas rendu conte. Non, j'exagère. Les filles ont pu baver devant les beaux muscles des policiers qui sont venus pour chercher des infos sur le profil de la victime. Et ils ont découvert que j'étais une amie de la gothique. Alors voilà comment je me suis retrouvée dans le bureau du commissariat, a répondre aux questions du flic qui est chargé de moi. Sauf que, mine de rien, je n'ai absolument pas le temps de m'occuper de leur affaire bigrement stupide, et puis, je n'aurais pas assez d'une vie pour leur expliquer Ludtyvia. Il y a peut, j'aurais utilisé mes pouvoirs. Mais voilà, depuis que je suis enceinte, ils sont comme qui dirait fluctuant. Alors, au risque de faire exploser un bâtiment public, on va éviter de faire toute idiotie. J'ai donc chargé un échappatoire rapide, net et surtout efficace. Je jure que je ne voulait pas faire ça. Mais je devais à tout prix sortir. Alors, utilisant mon plus beau sourire et laissant mon décolleté qui en a fait fléchir plus d'un agir, je leur adresse un regard en oeil de biche dont j'ai le secret. On est une elfe ou on ne l'ait pas. Certes, face aux autres représentants de ma race, je fais office de bébé. Mais je suis leur reine. Et j'ai le plus beau physique qui ait été donné de voir depuis ma grand mère. Et elle était la plus belle elfe de tous les temps, mon sosie parfait.
La police n'est plus ce qu'elle était. Celui s'occupant de mon cas ne fut pas long à charmer, et encore moi pour faire en sorte qu'il me laisse sortir. Je ne l'ai pas charmé, enfin, au sens magique du terme, seul mon corps à fait ce qu'il sait faire de mieux. Alors, voilà que je suis enfin sortie, mais mine de rien, les questions se bousculent dans ma petite cervelle. Où peut-elle bien être ? Quelle mouche l'a piqué lorsqu'elle est partit sans aucunes nouvelles. Je pourrais en savoir plus sur Ludtyvia, mais à l'heure où ma plume trace ses mots, il est trop tard dans la soirée pour passer une porte. Avec le décalage et compagnie... Demain sera un autre jour...