Sylvain Keiràn Ikrà
PROFIL► AVATAR : Cameron Monaghan ► VOTRE AGE : 25 ►PORTRAIT : ► CIITATION : Never let them see you weak ► CREDIT : Me, tumblr ► ARRIVÉ LE : 04/04/2012
| Sujet: Hoist the colors | Tarek Keiràn Thompson Lun 2 Nov - 20:34 | |
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Tarek K. Thompson "I'm the wrong side of Heaven, and the righteous side of Hell"Nom Ludtyvien ∞ Keiràn Ikrà ; Nom Terrien ∞ Tarek Keiràn Thompson ; âge, lieu de naissance ∞ 17 ans, Arabian Emirates; statut civil (celibataire, en couple, veuf, marié...) ∞ Célibataire ; race ∞ Sylvain ; familier (facultatif, préciser si le personnage n'en a pas) ∞ Riah, cheval araloosa ; métier ∞ Soldat, nouvellement lycéen ; orientation sexuelle (hétérosexuel, bisexuel, se cherche...) ∞ Homosexuel. ; élément ∞ Terre ;groupe (famille, mage ou non-mage) ∞ Mage crédit ∞ Me, tumblr, giphy ; avatar ∞ Cameron Monaghan ; CaractèreCalme, réfléchi, mesuré, ou fébrile, maussade. Tarek est timide, introverti, un brin lunatique quand les choses vont mal pour lui, toujours à éviter le contact avec ses pairs, complètement à l'inverse de son familier -les chevaux ont un besoin presque vital de fréquenter leurs semblables. Il a un sens des responsabilités aigu, voire obsessif, ce qui l'a poussé vers l'école militaire dès son plus jeune âge, jusqu'à West Point. Mais une fois abordé, il pourra aussi bien se montrer amical qu'hostile, prompt à dispenser sages conseils de soldat ou leçons physiques douloureuses. L'amusement fait peu partie de ses préoccupations, mais son esprit créatif l'éloigne parfois de ses devoirs. Cependant, si vous parvenez jusqu'à son cœur, il vous offrira la plus loyale et douce des amitiés. PhysiqueUn peu plus d'un mètre soixante dix, les cheveux roux tantôt frisés tantôt disciplinés par ses envies du moment. Souvent vêtu d'un treillis et de Rangers noires basiques, il est un peu laxiste sur ses choix de t-shirt. Groupes musicaux, imprimés branchés d'animaux, textes engagés. Il customise tout lui même. Le visage couvert de taches de rousseur, les yeux vairons -l'un bleu pâle, l'autre noisette. Le nez droit, une bouche fine, son visage agréable à regarder s'assorti à des épaules dignes d'un soldat. Taillé dans la pierre, il arbore un corps solide et travaillé. Un garçon classique au physique de sportif populaire, pour la mentalité d'un homme des années cinquante.Signe particulier (cheveux blanc, tatouage...) ∞ Un aigle pygargue tatoué au dessus de la hanche, sur le côté droit, avec un M16A4 entre les serres. Pouvoir et/ou ArmesD'un contact avec les animaux dès sa naissance, Tarek a appris à les faire obéir, sans savoir que ça ne lui vient pas d'un don humain. Prédateurs ou proies, il est capable d'obtenir ce qu'il désire des bêtes, juste en bougeant le membre adéquat. Un regard pour un tigre assis, un mouvement de poignet pour un ours couché à ses pieds. Fermé à la partie psychique de son don, il ne se rend pas compte que faire asseoir dix fauves sauvages ou poser une selle sur un pur sang élevé dans la nature, loi des hommes, relève de quelque chose de plus que dompter une bête dans un cirque. You, behind your computerprénom/pseudo ∞ Cherry ; âge ∞ 21 ans ; Comment es-tu arrivé là ? ∞ J'ai eu envie de revenir aux origines ; Et le code dans tout ça ? ∞ Valid by Gaïa; Un dernier truc à dire? ∞ Happy to be back ; This is my story "The army teaches boys to think like men. E. Presley" Musique I spoke to God today, and he said that he's ashamed. I spoke to the Devil today, and he swears he's not the one to blame. And I understood, 'cause I feel the same.Five Finger Death Punch. Musique | Né dans les montagnes de l'Arabie Saoudite d'un couple de journalistes enracinés là bas, Tarek connait les animaux, et par dessus tout les chevaux arabes depuis son plus jeune âge. Élevé dans les montagnes arides et le désert traître pendant huit ans, il a découvert que le cheval arabe pouvait être son parfait miroir très tôt, et ne cesse depuis de s'y référer. Vif et agile, rapide, insaisissable, hypnotique, il grandi en exemple, protégeant les étals des marchands et gambadant avec les troupeaux de chèvres à garder des voleurs. C'est l'âge d'or. * "Tarek, 'ayn tadhhab ? -'Ami laysat, baeida ! -Ahdharr ! -'Illa 'annani ma zilt ! -Tqulh." L'enfant bondit hors de la maison, et se rua dans la cour du palais du Cheikh où vivait sa famille depuis huit ans. Il connaissait l'endroit comme sa poche, ses chevaux, ses troupeaux, ses serviteurs et puis tous les habitants de la petite ville autour du bâtiment. Il s'extirpa agilement des murs beiges, et se fondit dans la foule comme une anguille, invisible, souple, jusqu'aux pâtures ou étaient laissés en liberté les chevaux arabes du Cheikh. Chahra, Gh'zala, Hayet, Ikram, Souhila, Tlidja la blanche et Zineb, étaient les juments royales, placées sous la responsabilité de son père. Bassim, Fahr, Hikmet, Nadir, Rayan, Saadi et Zoheir étaient les mâles, Fahr étant l'étalon du Cheik en personne, doré comme le guépard qui lui avait donné son nom. Les dizaines de poulains n'avaient pas encore de nom. Le jeune garçon s'avança au milieu du troupeau, pour y passer une journée de plus à passer des licols de corde ou d'herbes tressées autour du nez des jeunes arabes réputés chétifs, qu'il parvenait toujours à approcher et manipuler à sa guise, à la grande admiration des adultes et jalousie des plus jeunes. Mais les meilleures choses ont une fin. L'Arabie n'était pas le destin de Tarek. - Spoiler:
"Tarek, où vas tu ? -Pas loin, maman ! -Soit prudent ! -Je le suis toujours ! -Que tu dis."
Musique | A la veille de ses neufs ans, Tarek devait quitter le pays. Ses parents, partis pour un voyage de reporters au Japon, avaient été victimes d'un accident de voiture à Tokyo. Il avait fallu la semaine pour que la nouvelle arrive à leur fils, sous les traits de la voix de sa tante, domiciliée aux Etats Unis, Milwaukee. Sa marraine. Debout sur le port qui l’emmènerait dans un aéroport, Tarek reniflait discrètement à côté du fils du Cheikh qui avait tenu à l'accompagner jusqu'à la grande ville qu'il n'avait jamais vue. Sa main serrée sur la longe de Tahar le vertueux, un poulain de dix mois à la robe gris souris, il fixait le bateau qui allait l'éloigner à jamais de la seule vie qu'il connaissait. Son amie Samra enroula ses doigts sur la corde, et lui adressa un sourire triste quand il la lâcha pour suivre le prince jusqu'à la rampe d'embarquement. "Wadaeaan, Samraan... 'Awadd 'an 'aktab. 'Aedak. -Rihlat saeidat, Tariq. -Han alwaqt , saghira. -Nem ya, sydy." Le bateau était petit, traditionnel. Sur le quai, Tahar appela gentiment, capable de comprendre, à sa façon, ce qui arrivait à son amitié avec le jeune blanc. Alors que l'enfant essuyait une larme unique, Nabil vint se poster près de lui. "Tu as de la chance que tes parents t'aient toujours appris leur langue, petit. -Hm. -Tarek... Ce nom signifie le voyageur conquérant, dans ma langue. Il ne t'arrivera rien." Les yeux impairs se posèrent sur le cheval qui tirait sur sa longe dans la main de Samra, les yeux bruns de son amie, le désert qui n'était vu d'ici qu'une bande dorée hostile et mystérieuse. Tout ça lui manquerait cruellement. Il aurait tant aimé courir les courses locales, monter enfin sur le dos de ces magnifiques créatures légendaires qu'on ne trouvait nulle part ailleurs dans le monde, les plus beaux et les plus grands de tous les pur sang arabes... - Spoiler:
* "Au revoir, Samra... J'écrirais. Je te le promets. -Bon voyage, Tarek. -C'est l'heure, petit. -Oui, monsieur." Musique |Dear diary, Les Etats Unis sont étranges, immenses, remplis de villes et de gens qui courent après le temps au lieu de le laisser les emporter dans sa valse incessante. Les chevaux ne sont pas comme à Madinat Alhisan. Milwaukee, le nom de la Medina de tante Alice, est pleine de vitrines, de magasins avec des choses brillantes, et j'ai la sensation d'avoir atterri dans un autre monde, un monde de façades et de superficialité. Depuis quatre ans, les chevaux du Cheikh Al Sahirn n'ont pas quitté mon esprit. Je les vois en rêves, je vois leur formidable beauté, leur royauté. Alice dit qu'ils me préparent un présent pour mon entrée à la Michigan Military Academy. Douze ans, il parait que je suis l'un des plus jeunes. Mais je pense que j'y arriverais. J'ignore pourquoi cette envie de devenir soldat, pour un pays qui n'est pas vraiment le mien, mais ça gronde en moi, c'est comme un appel. Depuis quelques jours, en plus, je sens quelque chose bouger en moi, une douleur, quelque chose me manque, quelque chose qui se rapproche parce que j'ai moins mal aujourd'hui. On verra bien si la MMA résout le problème. Je ne veux plus aller au collège de toute façon. Les enfants de mon âge ne sont pas comme moi. Ils ignorent trop de choses. Musique | L'Académie militaire n'a rien d'un parc de jeu. Peu d'enfants sortent de ces écoles diplômés, encore moins entiers psychologiquement. Seuls les meilleurs tiennent le choc, et ceux là, deviennent des généraux avant même d'être légalement adultes. Envoyés sur quelques terrains, surentraînés, déjà capables de tuer un homme sans ciller, ces 'cadets' sont les chouchous du gouvernement. Et Tarek était l'un d'entre eux. Âgé désormais de dix sept ans, il sortait major de sa promotion, gradé en neuvième année académique deux ans en avance, avec un by pass pour l'Académie de West Point. Tarek avait commencé le jujitsu très tôt, dès son arrivée aux USA, avant de passer à ses trois enfants, le karaté, le judo, et l'aïkido. Le krav maga était venu à l'académie, et la hargne à West Point. Dix sept ans, c'était à peine permis par l'Etat pour intégrer la plus grande et la plus terrible des académies du pays, mais c'était aussi très prometteur. Il n'avait pas de pitié pour ses adversaires, aucune empathie, une stratégie d'une implacabilité inquiétante. Son efficacité avec les chiens était soufflante. En sept mois, il avait gagné le respect des cadets comme des enseignants fédéraux. Assidu, ordonné, intransigeant, réfléchi et impulsif à la fois, selon les situations, rien en semblait pourvoir se dresser sur son chemin. Un seul bémol, un gros problème avec le travail d'équipe. Tarek faisait souvent cavalier seul, ayant décrété que personne dans ce pays n'était à la hauteur pour lui, qu'ils étaient trop ignorants de "certaines arcanes de la vie". Les choses auraient pu aller selon les rêves du jeune homme, fier comme un paon dans son uniforme, lié tout de même à un autre garçon de son âge, sûrement trop lié d'ailleurs mais ce n'était pas les affaires des capitaines de West Point. Mais Alice sentait arriver quelque chose, quelque chose qu'elle ne voulait pas expliquer à son neveu. Elle signa une opposition tutorielle, condamnant le jeune soldat à revenir à la maison. N'étant pas majeur, sans l'autorisation de sa responsable légale, il ne pouvait plus aller nulle part dans l'armée de West Point. Il regagna donc Milwaukee en rage, dans un 4X4 tractant son cheval Riah âgé de presque six ans, présent du Cheikh Al Sahirn dont il ne pouvait plus se séparer sous peine d'atroces sensations de manque qu'il ne comprenait pas. Inscrit au lycée saint Roddington, il s'apprêtait à faire ses premiers pas dans un établissements non militaires depuis le même nombre d'années que son cheval avait de printemps. Et ce ne serait de repos pour personne.
Dernière édition par Tarek K. Thompson le Mar 3 Nov - 0:09, édité 1 fois |
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