Le soleil se couchait juste sur le palais de ma mère. Je poussai un profond soupire, je m’ennuyai déjà. Je regardai autour de moi, les gardes n’étaient pas là, oupiiii, j’allais pouvoir me tirer sans les idiots ! Je sourie au miroir de mon immense chambre, j’aime qui j’étais sur Ludtyvia. J’attachai ma trop longue chevelure en une tresse africaine pendant sur le côté et mis ma tenue de cuir, celle que je prenais toujours pour chasser. J’avais envie de ramener des animaux. Non pas que j’avais faim mais pour le plaisir de tuer. Je récupérai mon flingue, le chargeant et supprimant la sécurité. Une petite action sur la gâchette et pam, plus de lapin. Trop cool ! Je pouvais toujours tuer, même si j’étais devenue humaine, je pouvais toujours être sanglante et sanguinaire. Je regardai à droite puis à gauche et sautai par la fenêtre, glissant sur le feu. Je me récupérai au sol semi accroupie, un immense sourire sur les lèvres. Presque tout de suite je me mis à courir, attrapant très vite une vitesse impressionnante. Maman merci de m’entrainer depuis que je sais marcher ! Et puis je n’avais aucuns amis ici alors sortir était normal. Sortir sans suite, je ne voulais pas que l’on me suive. J’en avais marre des gardes qui me traquaient dans l’ombre et croyaient que je ne les entendais pas. Je voulais être libre moi ! La flamme rouge n’avait aucune barrière ! Même si elle était maintenant humaine. Mon visage avait bien changé depuis ce temps. Mes cheveux avaient poussés, mes yeux avaient prit cette magnifique couleur bleu qu’ils avaient maintenant. Mon corps était moins sec, moins glacial et pourtant brûlant. Je n’étais pas du feu pour rien, ma température corporelle était digne des démons. J’étais devenue une jeune femme. Pfuuu foutaise ! J’aurai préféré rester celle que j’étais, ne pas éprouver de sentiments comme maintenant ! Mathieu me rendait chaque jour qui passe plus humaine et donc plus fragile ! Pitoyable !

Bon je me mets en chasse. Suivant mon ouïe poussée au maximum, mes prunelles devinrent rouge braise. Comme à chaque fois que je chassai. Un bruit me parvient, un craquement de brindille. La respiration d’un petit animal, un animal qui n’allait pas faire long feu. Je me retournai et tirai. La détonation retentit, me faisant mal aux oreilles. Dure pour mon ouïe ultra sensible, poussée au maximum durant ma chasse. L’odeur du sang arriva jusqu’à mon nez, mmmmmh, tendre et amical. J’aime l’odeur du sang ! Désolé ! Je me redressai et récupérai mon lapin. Pile entre les deux yeux alors que je ne voyais pas ma proie, je faisais des progrès de jour en jour. Un sourire s’épanouit sur mes lèvres, mais un bruit me fit me retourner une fois de plus. Mon visage se ferma et je braquai mon arme sur le visage de celui qui arrivait. Je débloquai la sécurité, un TIC nerveux agitait mes lèvres.

-Tu fais quoi sur le territoire de la famille du feu ! Envoyé par les fées je suppose !

Mon arme était braquée droit sur son visage, un geste et tu meurs. Répons à ma question avant de mourir, je n’ai aucune pitié coco !

Je parcours la forêt à la recherche de purple, il a disparu depuis que cette Lydia a tué Skyn. Je courrai dans la forêt quand soudain une fillette attira mon attention, Kate. Je partageais l’affiche d’ennemi public numéro 1 avant qu’elle fut contaminée par l’humanité. Je l’appréciais avant qu’elle ne change subitement, c’était une fille géniale. Mais bon apparemment ce n’est pas réciproque :

-Tu fais quoi sur le territoire de la famille du feu ! Envoyé par les fées je suppose !

-Kate, non, ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu parler de toi. T’inquiète je travaille plus avec les fées depuis que je me suis mis à dos la sœur de la princesse.

Son arme est braquée sur moi, prête à tirer. Toujours la même cette Kate, prudente, rapide et agile. Tout ce que j'aime.

-Kate, non, ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu parler de toi. T’inquiète je travaille plus avec les fées depuis que je me suis mis à dos la sœur de la princesse.

-Karasu....

Son prénom m'avait échappé en un murmure. Je savais que lorsque j’étais la flamme rouge nous étions en course pour devenir l'ennemis public numéro 1. Et que j'étais plus puissante que lui. A l'époque. J'avais perdu beaucoup de ma puissance en devenant humaine. En découvrant ce qu'était la pitié, lorsque mon instinct maternel c'était éveillé. Je ne pouvais plus tuer d'enfant maintenant, et tuer de sang froid m'était beaucoup plus dure. Oui j'aimai encore la mort, j'aimai encore torturer mais... Moins qu'avant. Ça craint ! Mes prunelles toujours écarlates fixées sur lui, je baissai mon arme. Il n'était pas un danger, il pouvait même devenir un allier en temps voulu. Rangeant mon flingue je le détaillai. Blond, il me dépassait, bien plus grand que moi malgré les 8 centimètres de talon de mes bottes noires comme le reste de ma tenue de cuir. Sexy m'enfin je m'égard là.


-Que viens - tu faire ici ennemis public ? Le territoire de ma famille n'est pas un endroit pour toi tu sais ce qu'ils te feront s'ils te trouvent ici. Alors ne t'attarde pas tu es en danger ici. Sauf à souhaiter mourir, on ne vient pas, surtout lorsque l'on a un jour pactisé avec les fées.

Je le regardai droit dans les yeux, comme d'habitude. Mes prunelles rouges sang, mes cheveux aussi rouge, mes dents longue, j'avais tout d'un vampire. J'allais mordre s'il ne jouait pas carte sur table, lapinou qui était tombé par terre pouvait lui dire. Ah non merde il était mort. D'ailleurs il embaumait tout le quartier avec son sang. Je fais peur, même dans mes pensées, ça craint non ? Pour en revenir à ce que je disais, il était en danger car ma mère ne voulait en aucun cas qu'il devienne mon allier. J’étais trop puissante, une bombe à retardement qui pouvait mettre le pays à feu et à sang entre de mauvaises mains. Et les mauvaises mains en question, lesquelles étaient mieux placées que celle de l'ennemis public numéro 1 ? Au combien il me coûtait de ne plus être la flamme rouge ! Capable de détruire cet avorton et de me faire les ongles.

Elle s’inquiète pour moi. C’est touchant. Je m’approche d’elle et pose une main sur son épaule, ma bouche s’approche de la sienne.

-Chut. Ne t’inquiète pas pour moi jolie demoiselle je suis la, à la recherche de ma pire ennemie, j’hésite un moment avant de dire,Leïya.

Mon visage prend une expression terrifiante, la capuche de ma cape tombe sur mes yeux et les cache, je fais peur moi aussi. Je dois dire que je ne suis pas insensible à son charme, sa mère m’a payé pour que je m’éloigne d’elle mais j’ai refusé, elle sera à moi. Je l’embrasse, un petit sourire apparaît sur mon visage

-Chut. Ne t’inquiète pas pour moi jolie demoiselle je suis la, à la recherche de ma pire ennemie, Leïya.

J’aurai du m’en douter lorsqu’il s’est approché de moi. J’aurai du ! En plus je ne sais même pas qui est cette Leïya. Jamais entendu parler. J’ouvre la bouche pour lui répondre lorsqu’il m’embrasse. Il n’aurait jamais du faire ça ! J.A.M.A.I.S ! Je sais je devrai réfléchir, je pourrai me servir de lui sur Terre mais une fois de plus mon instinct va plus vite que mon cerveau et je le gifle violemment, ma main laissant une marque de brûlure sur sa joue. Il me prend pour qui lui !!!! Je m’éloigne brusquement, une véritable lionne. Je feule dans sa direction, des flammes courent le long de mes bras, ma chevelure devient un véritable feu vivant. Il m’a ÉNERVÉE !!

- Tu te prends pour qui espèce de con ! Tu oses poser tes sales pattes sur moi ! Je suis pas une pute pauvre imbécile ! Tu m’as énervée et tu n’aurais pas du ! TU M’AS MISE EN COLÈRE !!

Je fais flipper là. Vraiment. Je tente vainement de me calmer, impossible… Il m’a mise dans un état de rage rarement égalé. Le feu qui court sur mon corps enflamme l’un des rares arbres qui a réussit à survivre à la chaleur des incendies que je déclenche trop souvent. Je le regarde et gronde. Un grondement sauvage, animal. Je ne me suis pas liée avec une lionne pour rien, je suis comme elle. Le feu prend très rapidement, je me mets en position d’attaque, montrant les crocs et feulant. Je vais le réduire en charpie ! Je vais le tuer ! Il a osé m’embrasser le con !

Elle s’énerve. Un sourire encore plus grand apparaît sur mes lèvres, j'aime les femmes de caractère. Sa gifle me laisse une trace de brûlure, elle est chaude comme la braise, j’adore ça. Kate est un vrai bâton de dynamite : une étincelle et tout explose. Un vrai félin aussi, et je suis d’humeur joueur aujourd’hui. J’enlève ma cape et brandit mes grappins faucheurs.

-L’Amour, comme c’est compliqué, dis-je avec un grand sourire aux lèvres.

Il quitte sa cape, sort ses armes. Pfuuu, il rêve s'il croit pouvoir me battre. Je suis bien plus puissante que lui, et là, il a eu le malheur de m'énerver. Mes prunelles sont devenues aussi rouges que deux braises vivantes, ma chevelure de flamme court dans mon dos. Heureusement que ma tenue de cuir ne craint pas le feu, ma mère à eu raison. Elle me connait trop bien, sait que je m'énerve très vite. Le sang emplit ma bouche et je me rends compte que je me suis violemment mordue la joue. Je crache du sang au sol avant de planter mes prunelles glaciales sur l’ennemi public numéro 1.

-L’Amour, comme c’est compliqué

Je vais lui faire ravaler son sourire à ce crétin. Évitant ses armes je sors mon flingue avec un sourire de tueuse planté sur les lèvres.

-Adieu !

Je tire, mais sans que je ne comprenne pourquoi il arrive à bouger. Ma balle ne le touche donc pas en plein cœur mais dans l'épaule. Bras droit en moins, pas de chance pour toi chouchou ! Mon sourire dangereux est toujours planté sur mes lèvres, je vais gagné. L'arme toujours en main, je le vise une nouvelle fois, il va mourir ! IL VA CREVER ! Et j'aurai débarrasser Ludtyvia d'un ennemi bien dangereux, je pourrai redorer le blason de ma famille et partir d'Odin pour retourner sur Freya ! Retrouver le chaud continent d'où je viens ! Et d'où ses salopes de fées on chassé ma famille !