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| Sujet: Nothing else matters ∞Metalica Sam 10 Aoû - 0:18 | |
| La musique egrainait ses notes lentement, comme si quelqu'un avait cherché à les distancier de la vérité. Dans l'ombre de la lune, elle pleurait. Jamais elle n'avait connu une si grande peine. Ceux qu'elle aimait lui avait été violement arrachés, et petit à petit, sa peau comme son coeur sombrait. Le mal contaminai son esprit, la transformant en la chose que son peuple haisait le plus. Son fils lui manquait, son aimé lui manquait, son passé, tout, les bons comme les horribles moments. Mais rien ne pouvait être peur que ce qu'elle vivait aux Enfers. Chacune de ses fautes lui étaient plus douloureuse que la précédente, et pire que tout, c'était l'être qu'elle sentait grandir en elle qui la répugnait. Jamais elfe n'avait autant hait son enfant. Mais la belle savait que le petit serait un monstre, à l'instar de son père. La honte rougisait ses joues d'être si faible face à un hybride. Mais rien ne pouvait lui faire oublier la honte d'avoir été conquise contre sa volonté, d'avoir été forcée à epouser un être qu'elle haisait de toute ses forces. Où était les siens maintenant qu'elle souffrait plus que quiconque ? Qui était là pour l'aider ? Elle attendait les siens, mais personne, et jours après jours, alors que le monstre grandissait dans le creux de son ventre, elle priait Gaïa de la sortir de là. Et elle rêvait de connaître ce secret qui faisait naître son les lèvres du second un sourire qui lui glaçait le sang. Son monde s'ecroulait, on lui avait arraché Liriel et Amarok. Et rien ne pouvait consoler les larmes de son coeur. †***************************† Je me réveillais en sursaut, surprise dans mes rêves par le bruit des ailes d'un corbeau qui me fixait de ses prunnelles de jais. Je me levais d'un bon, fermant ma fenêtre avec fracas. Ma source de chaleur venait de partir. Et sur mon visage, je sentais encore les traces de larmes. Je passais une main rapide sur mon ventre, m'assurant de la présence de mon fils. Je venais de faire l'un de mes premiers rêves prémonitoires. Et mon futur était bien noir. Nothing else matters chantait en une douce berceuse dans ma chambre, sans doute mise par Amarok avant qu'il ne parte. Et, bien malgré moi, pliant pour la première fois devant ma peur de sa mort et devant le poids qui pessait sur mes fines épaules, j'éclatai en sanglot. |
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