Dans la périphérie de Milwaukee se trouve une magnifique maison accessible au choix par une rivière et donc avec un canot ou par la forêt avec une bicyclette. La maison est grande et plutôt vieille d'aspect du moins, elle a été entièrement rénové pour l'occasion, elle est en bois pour l'aspect naturel, sans électricité pour le côté rural et le chauffage est au bois pour un petit plus écologique. Un petit chemin de terre mène à une allée de galet blanc cassé et ocre entourée de gazon allant du vert pomme au vert sapin. Une fois passé la porte d'entrée en bois d'érable nous tombons dans un salon chaleureux avec deux canapés, un fauteuil et une petite table basse en verre. Si l'on continu tout droit on remarque une grande baie vitrée qui donne sur l'arrière cours, dans cette cours on peut trouver 3 parties : un jardin, un poulailler et un ponton qui donne sur la rivière. La cuisine est équipé d'un four à bois, d'eau courante et de quelques poêles pour faire le dîner. Les chambres sont basique avec un lit une table de chevet et une armoire pour ranger leurs affaires. La salle de bain est commune avec une douche, un évier et un seul WC. Des caméras sont installées dans toute la maison mais restent très discrètes pour conserver l'intimité de l'endroit. Je suis dans une tenue plutôt décontractée, avec un pull noir et un jeans, pour accompagner cela des chaussures de randonnée et une coupe normale, pas trop travaillée. Je m'installe devant la maison et un caméra-man me filme. Je commence mon discourt d'introduction avec le sourire ravie d'être ici :

-Bonjours et bienvenue dans cette nouvelle émission : Wild Story, cette émission qui vous fait part de la vie de trois personnes et qui est un moment conviviale et sans nouvelle technologie. Pour cette première édition moi, Jane Vindi, je recevrai une belle et charmante blonde, apparemment cousine avec la star internationale nommé Edgar Still. En parlant d'Edgar Still nous recevrons aussi son pianiste et petit copain Tom Lanson. Nous recevrons aussi Luis de Barnardi, Un des plus grands hommes d'affaire mondiaux. Et oui aujourd'hui nous recevrons trois personne connu mais ce ne sera pas toujours le cas. Nos invités vont vous parler de leurs vie, leur premier amour... Nous vous montrerons des photos et des vidéo inédite, que vous n'avez jamais vu. Alors installez vous tranquillement devant votre télé et passer un bon moment avec nous.

Je m'installe sur le ponton dans un fauteuil à bascule et attend l'arrivée de nos trois invités. J'ai le sourire aux lèvres et me réjouis d'avance du bon moment que je vais passer avec ces trois la.

Ce matin, après un coup de fil de la télé daté d'hier soir, je prends ma douche vitesse grand V. Deux jours sans téléphone portable. Mon Dieu, quelle paix je vais avoir. Et puis, passer dans une émission de télé réalité, même si ça fait pitié, ça peut être marrant. Il y aura le petit ami de mon cousin, et puis apparemment, un homme d'affaire... Celui là par contre il ne me dit rien qui vaille. Alors que Tom, ça va, je l'ai croisé récemment et même si je lui ai parlé comme à un chien, je l'aime bien. Je ne lui ai pas parlé depuis mon déménagement, au collège. Alors je vais en apprendre, des choses, moi je vous le dit !
Je dépose Naïan chez son meilleur ami à six heure et demi, tout endormi, et repars à la maison me préparer comme il faut. Une bonne douche, un peu de crème hydratante sur le visage et je m'occupe de mes cheveux. Je les noue en une tresse volumineuse, qui retombe dans mon dos jusqu'en dessous de mes fesses. Un coup d’œil au miroir ? Parfaite. Je file jusqu'en bas de la maison, et détache le seul véhicule que j'ai en ma possession : un vélo. Et ça tombe très bien, d'après ce que j'ai compris. J'ai enfilé un mini short en jean ultra sexy, et un débardeur jaune citron au décolleté avantageux. J'enfourche donc mon vélo, une brise tiède secoue mes cheveux, et je me lance en direction de la résidence de l'émission, en périphérie au sud de la ville. Owl city et Yuna me donnent du courage, mon portable branche à mes oreilles, et je respire l'odeur de la campagne qui prend le pas sur la ville. Rapidement, je trouve le chemin de terre beige claire qui descend vers l'endroit. C'est magnifique. Je serpente à travers les champs, et aperçoit bientôt la maison, alors que la bande de terre commence à longer la rivière scintillante. J'arrive, et la présence des caméras à laquelle je me suis pourtant préparée m'agace immédiatement. J'accroche cependant un sourire resplendissant à mes lèvres, et descends de ma modeste monture en agitant gentiment la main à l'intention des camera-men. Il y en a un qui est sacrément mignon, avec des dreadlocks, un bandana et des écarteurs aux oreilles. Hmm, miam. Je lui filerai mon numéro à celui là en partant. J'entre alors dans une maison ultra écolo, et je salue chaleureusement la présentatrice qui va nous tenir compagnie durant ces 48h. Elle à l'air cool.

-Hey ! Je me présente vite fait pour l'instant, je suis Plume Squall ! Si on vous a dit que j'étais de la famille d'Eddy, et bien, c'est vrai ! Et si on ne vous a pas dit que j'étais une amie d'Harry Windsor, et bien, c'est vrai aussi maintenant vous le savez ! Pour le reste, on verra ensuite, je ne suis pas passionnante comme fille mais je suis très contente d'être ici !

Je ne mens pas. Et je suis ravie de constater que je suis la première à arriver ! Aah, j'adore être première. Et puis je suis la seule fille !!! Ouais !!!! A moi le beau camera man... Trop biiiieeen.

La télévision terrienne n'a décidément rien d'autre à faire que d'empêcher le monde de tourner rond. J'ai reçu un coup de fil de leur par hier, m'apprenant que j'étais convié à une nouvelle émission de télé réalité, et je suis obligé d'être durant quarante huit heures sans rien, perdu dans une pauvre maison en plein milieu de nul par. J'ai donc du délégué deux jours de travail à mon second, qui est à mes yeux bien trop tendre. Il hésite à tuer, ce qu'il ne devrait pas faire. Les hommes ne nous manque pas, en éliminé certains n'est pas du plus grave. Ils m'ont présenté comme l'un des plus grand homme d'affaire de cette pauvre planète et je vais jouer ma couverture à la perfection. Pour tous, je ne suis qu'un simple et innocent patron et non le chef de la mafia et... De toute les mafias surtout. Un sourire étire mes lèvres lorsque je récupère ma veste en cuir. Sur mon tee shirt blanc, le noir ressort et me fait paraître bien plus jeune que je ne le suis réellement, même aux yeux de la loi. Sur mon jean Lévi's, avec les lunettes de soleil sur mon visage parfait, je suis juste aussi beau qu'un loup ce doit d'être. Mes prunnelles d'or pures brillent avec violence, presque douloureusement. Il me suffit de me concentrer pour qu'elles prennent une magnifique couleur digne des yeux du vent.

La Rolls avec chauffeur me dépose devant la maison qui nous est donnée. Je regarde la présentatrice, plutôt mignone, avant de voir la blonde à ses côtés. Je reconnais l'une des prostituées qui travaille pour moi, Plume si mes souvenirs sont exacts. Un sourire étire mes lèvres fines, elle va s'en aucun d'autre me reconnaître, je l'ai plus ou moins violée, et je doute qu'elle m'apprécie. Dans tout les cas, je pense que je vais rire. Je suis le deuxieme, et il reste une unique personne. Plume, moi, et l'inconnu. On va s'amuser tient... Je n'ai absolument pas compris le principe de leur jeu stupide en plus alors bon..

-Bonjour chers téléspectateurs. Je me présente, Luis de Barnardi, direction de Lunion Art cor pour ceux qui connaissent. J'espère que tout ce passera bien, mais je dois vous avouez que je n'ai absolument rien comprit au principe du jeu. Mes hommages en passant mesdemoiselles.

Je suis un mec de la haute moi, vous croyez quoi. J'ai de l'éducation moi. Lol.

Je suis en retard, de peu mais en retard quand même, Edgar devait déposer Bill à son cour de piano donc ça nous a fait perdre du temps. Si seulement aussi notre nuit avait était moins agitée. A 4h du matin, oui on s'est coucher à 4h du matin!!! Dans la voiture je ne cesse de crier:

-Allez plus vite, plus vite!
-Euh Tom c'est ce que tu crie quand on est au lit...
-Tais-toi et roule!

Certes je n'allais ni le voir ni lui parler pendant deux jours mais je déteste être en retard. Nous arrivons au lieu de rendez vous... Ou il y a une barque et pas de maison. Ils se foutent de ma gueule! Je fais un rapide bisou à mon chéri et saute dans la barque. Au bout de 5 ou 6 minute j'arrive enfin au ponton où tous les autres sont arrivés, je suis le dernier et merde! Je monte sur le ponton et manque de faire tomber mon chapeau à l'eau, une fois sur la terre ferme je m'aperçois que mon jeans est trempé. Heureusement mon tee-shirt orange n'a rien, et j'ai toujours mes lunettes, qui ne servent à rien d'ailleurs puisque elles n'ont pas de correction, je les porte juste pour le côté esthétique. Je fais comme si de rien était et souris à la caméra.

-J'ai pas choisis la solution la plus rapide apparemment. Bonjours, Vous le savez certainement mais moi c'est Tom. J'espère qu'on s'amusera bien tous ensemble.

Je regardai les autres et vis Plume, dans une tenue plutôt sexy et qui la mettez vraiment très bien en valeur, ainsi qu'un homme un peu bizarre et surtout très mystérieux. La présentatrice elle, parait jeune et sûre d'elle, je pense qu'elle n'aura aucun mal à nous mettre dans le bain. Je décide donc de m'assoir à côté de Plume, ce sera plus sympa. Avant de m'assoir, je jette un coup d’œil à la maison, elle est parfaite. Ce sera un week-end plutôt sympa je pense.

Parfait! Plume est arrivée en première dans tenue plus que sexy, je me demande d'ailleurs si son tee-shirt n'est pas un peu trop petit. Luis arrive peu après et nous explique qu'il n'a pas vraiment compris le principe de l'émission, et pour finir Tom légèrement transpirant et essoufflé en s'excuse du retard qu'il n'a pas. Je souris et m'adresse à eux d'une voix magnifiquement mielleuse:

-Maintenant que tout le monde est là, nous pouvons commencer. Le principe est assez simple: durant ce week end vous allez nous raconter votre vie, votre enfance, vos premiers amours... Bref tout ce qui fait ce que vous êtes aujourd'hui. Pour commencer je vais vous demander de me suivre dans le grenier ou vous allez trouver des objets qui vont, j'en suis sûre, faire remonter pas mal de souvenir.

Je monte donc dans le grenier, pour cela nous traversons le salon silencieux et arrivons au premiers étage avec les chambres spacieuses et la salle de bain confortable, nous montons encore d'un étage et arrivons dans une vaste pièce éclairée par quelques bougies et une petite lampe qui donne une lumière tamisée qui donne un effet vraiment chaleureux. Quelques babioles traînent comme un vieux tourne disque, des petits jouets datant des années 80 aux années 90. Je m'assis sur un pouf prés d'un grand écran blanc qui nous permettra un tout petit peu plus tard de regarder des photos de l'enfance de nos invités. Je me sens vraiment bien et je les laisse découvrir les jouets de cette pièce, pour chacun il y à deux objets qui fond référence à un moment précis de leur vie. Je me tourne finalement vers Plume et lui demande:

-Alors Plume reconnaît tu un objet familier?

On verra comment elle réagira à la vue de cet objet. Va-t-elle rire ou ce mettre à pleurer?

Le premier truc que j'ai pensé en voyant débarquer la masse de muscles à cheveux blonds à été : waah. La seconde,c'était plutôt du genre "Noooon !!! Pourquoi moooiii ??" Sérieusement, qu'est-ce que ce co***rd de parrain fou là ?! C'est dangereux, hé, il risque de nous trucider pendant la nuit pour faire joujou !!! Si, mais si !! Ce type est un grand malade manipulateur et vil, et en plus il est beau cet abruti !! C'est un crime d'état !!! Et moi qui pourrait être tranquillement en train de regarder cette fichue émission avec mon frère en riant de la situation périlleuse des participants... Pourquoi ??? Le monde est trop cruel.
Je fixe sur l’idiot de service psychopathe trancheur-de-têtes un regard venimeux, et détourne la tête, les bras croisés sur ma poitrine avantageuse. Oui, je boude. Na. Et çui qu'est pas content tant pis. Voilà. Et pis en plus Tom m'énerve déjà. Je sais j'avais promis d'être cool avec lui, de faire preuve d'esprit familial mais... En fait il est trop agaçant. Entre lui et mon cousin, je suis pas très bien entourée... J'aime pas les stars. Et pis j'aime pas la présentatrice non plus. Elle m'agace avec son sourire faux et trop large. J'crois que si elle continue j'vais la claquer. Non mais, genre vraiment.
Le grenier... C'est une blague ??!! Ah non !! Non non et non !!! Je monte pas là haut moi, c'est plein de toiles d'araignées, d'araignées elles même et de poussière !! Aah ! Non ! C'est non, c'est mort, je refuse. Mais ils y vont tous, ces cons. Si j'y vais pas, ils vont me trouver quiche. Bon. Respire Plume. Tout ira bien. Les araignées vont pas me grimper dessus, après tout. N'est-ce pas ? Bon.
Dans le grenier, il y a effectivement pas mal de poussière. Mais surtout beaucoup de jouets. La présentatrice me dit quelque chose, mais je ne l'écoute qu'à moitié. Au milieu des objets en plastique ou en bois qui traînent, il y a une petite poupée de tissu, avec des boutons bruns à la place des yeux et une bouche de fil rouge mal cousue. Sa robe bleue est rapiécée, usée par ses aventures entre les doigts des enfants. Je connais cette poupée. Je l'ai faite il y a des années, maladroitement, pour la naissance de ma sœur. Elle n'a jamais eu l'occasion de jouer longtemps avec. Elle la tenait dans sa petite main le jour où elle est sortie du jardin que je devais surveiller, et c'est la seule chose qui restait sur la chaussée après son enlèvement. D'ailleurs, elle porte encore la marque du pneu.
Perturbée, je me penche et ramasse la poupée d'une main tremblante. Je m'entends rire avec elle, sa petite voix suraiguë qui s'élance quand je lui raconte des histoires. Je n'aime pas ça. Furieuse, je fusille la présentatrice du regard, repose la poupée et commence à grommeler dans mon coin.

-Non, aucun.

-Maintenant que tout le monde est là, nous pouvons commencer. Le principe est assez simple: durant ce week end vous allez nous raconter votre vie, votre enfance, vos premiers amours... Bref tout ce qui fait ce que vous êtes aujourd'hui. Pour commencer je vais vous demander de me suivre dans le grenier ou vous allez trouver des objets qui vont, j'en suis sûre, faire remonter pas mal de souvenir.

Mes prunelles si particulières se posent sur la présentatrice, et je lui adresse un magnifique sourire dont j'ai le secret. Mais je ne m'attarde pas sur cette humaine insignifiante. Car une autre proie bien plus coriace m'attend. Plume Squall, l'une de mes putes, mais aussi si mes sources sont exactes la "petite amie" officieuse de ce cher roi du vent, si important à nos yeux. Gaïa a dit pas touche pour Mathieu. Mais personne n'a dit qu'il était interdit de faire du mal à cette si pauvrette Plume.

L'émission nous fait monter dans les étages, part delà la maison elle-même, jusqu'au grenier, vieux et plein de poussière. Des jouets s'éparpillent sur le sol, et je sais qu'ils auront bien du mal à faire remonter en moi le moindre souvenir. Je suis parrain depuis très longtemps, et je n'ai pas eu d'enfance dans ce monde. C'est sur Ludtyvia que je fus louveteau, pas ici. Mais pourtant, j'ai bien été obligé de laisser des traces, fausses bien sur, de mon enfance. Des souvenirs. De vrais parfois.

-Alors Plume reconnaît tu un objet familier?

Perdu dans mes pensées, je vois la jolie blonde s'approcher d'une poupée, l'une de celle qui accompagnait Malika dans son enfance. Ou même l'une de mes filles. Je ne sais pas, je ne me souviens pas. Mais par contre, je sais ce qu'est cette poupée pour Plume. Je connais tout du passé de mes putains. Et la belle blonde a eu une petite soeur. Elle ne l'a pas gardé longtemps la pauvrette lui a été enlevée. Non, je ne suis pas coupable. Pour une fois, je le jure, je n'ai absolument rien à voir dans cette histoire. Mais elle se sent mal, et pour moi, ce n'est que bénéfique. Autant la déstabiliser.

-Non, aucun.
-C'est bizarre, j'aurais juré qu'elle appartenait à ta petite soeur...

Ma déclaration va faire l'effet d'une bombe, mais au moins je pourrai rire. Je lui fais un sourire splendide, mais mes yeux disent bien d'autres choses. Cette nuit ma chérie. Oui cette nuit. Tu vas apprendre à connaitre la signification du mot... douleur.

Un jouet en bois, taillé pour former un loup attire mon regard. Mes yeux suivent les nervures de l'arbre qui a servit à le créer, des traces de griffes d'un jeune chien. Comment... Comment ils ont eu cela ? La peste enferme Gaïa. Je suis sur qu'elle leur a fourni cette trainée ! L'espace d'un instant, je perds convenance, et laisse les souvenirs déferler en moi, détruisant le masque joueur sur mon visage. Mes sourcils se soulèvent, mes yeux brillent, mais je me reprends plus vite que faire ne se peut. J’espère de tout cœur que personne n'a vu mon regard où même les sentiments qui se sont montrés.

-Ça, je crois que c'est à moi. On va se prêter au jeu hein ? Un sourire pour les caméras et la présentatrice et on recommence. Pour ceux qui ont fait quelques recherches nous, je viens d'une famille d’artisans, mon père était menuisier, et ce fut mon premier jouet, je devais avoir quoi. Trois, quatre ans tout au plus.

La véritable histoire est bien différente. Ce jouet, je l'ai crée moi-même. Et mon frère l'ayant trouvé magnifique me l'avait volé. La griffure qui déchire le mufle de bois de l'animal prouve sa colère, et sa rage envers moi. Et une fois de plus, Père lui avait donné raison. Je n'avais pas à rire ou jouer. Je devais devenir un tueur, être le bras droit du roi. Pas un bouffon. Je le savais bien d'ailleurs, mais quel enfant n'a jamais voulu rire ? Et puis, je trouvais que le bois d'ébène avait exactement la même robe que dans les descriptions de Mère que faisait Père. Et cette louve si forte que je n'avais jamais connu, celle qui avait réussit à faire battre le cœur de pierre de mon géniteur, je l'avais représenté sur un morceau de bois, comme certain le ferait d'une poupée de chiffon.

Une poupée gis au sol, ses cheveux d'or, ses yeux en boutons noires et son sourire en fil rouge lui donne un aspect digne des films d'horreur. Plume s'en approche et la ramasse tel une mère ramasserait son bébé. Elle la porte au niveau de son visage, elle est perdue dans ses pensées, puis finit par la jeter au sol, oubliant tout le soin qu'elle avait pris pour cette poupée. Puis Luis ouvre la bouche et évoque la sœur de Plume... Attendez... Elle a une sœur Plume!!! Eddy n'en avait jamais fait allusion... Bizarre. Puis vient le tour de Luis, il remarque une jolie statuette en bois d’ébène (reconnaissable par sa couleur si particulière). Il s'en approche et le manipule lentement, on peut voir les veines du bois et les marques des outils utilisés pour fabriquer ce trésor. Après quelques minutes de silence et d'émotion il explique que cette statuette était son premier jouet et qu'il avait été taillé par son père.
Je décide donc de partir à la recherche de mon joujou. Après quelques minutes de recherche je trouve une chose qui ne peut que me concerner : le jouet le plus cher à mon cœur, le seul souvenir que j'ai de ma mère, un petit orang-outang en peluche. Je le porte a mon visage et respire son odeur, elle n'a pas changé : il sent toujours le biscuit. Je le sers contre ma poitrine et prends la parole:

"Cette peluche est un cadeau de ma mère biologique, elle me l'a offert lors de mon cinquième anniversaire. J'ai été enlevé à ma mère à 3 ans et elle a arrêté de venir me voir après m'avoir donné ce singe..."

Je ne finis pas ma phrase et commence à pleurer et sers un peu plus le jouet. Et ba dis donc ça commence fort !

Plume remarque la poupée de son enfance, les bouclettes blondes et le sourire rouge de la poupée font pourtant fortement pensée à la jeune fille. Elle la récupère et la décris des yeux et une fois parfaitement détaillé, le pauvre jouet se retrouve quelques mètres plus loin, abandonné, comme un souvenir qu'on cherche à oublier en le rangeant dans un coin bien profond de sa mémoire. Seulement, petite Plume, les souvenirs cachés, profondément enfouis, finissent toujours par refaire surface et cela ne devrait pas tarder pour toi.

-Non, aucun.

Et là c'est le moment que Luis choisit pour enfoncer un peu plus la pauvre fille déjà perturbée.

-C'est bizarre, j'aurais juré qu'elle appartenait à ta petite sœur...

Et oui, cette poupée appartenait bien à la sœur de Plume avant que la jeune fillette ne soit enlevée. Hey ! Vous vous étonné que je sois si renseignée mais je suis Gaïa, je connais tout de cette terre après tout c'est moi qui l'ai crée. Luis fait un sourire plus que charmeur, mais ses yeux montre la terreur qu'il incarne, je ne fais pas attention à lui pour rien... Cette nuit risque d'être mouvementée. Je sais que ce n’est en aucun cas mes affaires, après tout, elle lui appartient.

Mais le sourire du parrain disparaît bien vite à la vue de ce jouet en bois, taillé en forme de loup. Ses yeux observent les détails du bois qui a servit à la création du joujou, Strillé de plusieurs marques de griffes d'un jeune chien. Surpris Luis ? Tu ne t'y attendais pas hein ? J'ai personnellement recherché ce jouet car je savais que ce serait l'un des rares à te faire réagir. Je suis sûre qu'au fond de toi tu es paniqué. L'espace d'un instant, te savoir emplis par les souvenirs, détruisant ton masque de joueur m’arrache un sourire mental glacial. Oui, petit loup. Tu ne t’attendais pas à ce que je sois ici. A ce que je surveille moi-même tes actions. Mais mes Chasseresses ne te font plus assez peur pas vrai ? Ses yeux brillent, mais après de brève secondes il se reprend et fini par revêtir ce masque de commercial insensible.

-Ça, je crois que c'est à moi. On va se prêter au jeu hein ? Pour ceux qui ont fait quelques recherches nous, je viens d'une famille d’artisans, mon père était menuisier, et ce fut mon premier jouet, je devais avoir quoi. Trois, quatre ans tout au plus.

Menteur ! La vérité est tout autre. Ce jouet a été crée par Luis lui même. Puis volé par son frère. Mais l’histoire des loups garous, je l’a connais. Et je ne souhaite aucunement que le bon peuple humain apprenne la vérité. Ils sont mieux, perdus dans leur connaissance d’un monde, obnubilé par leur savoir, qui leur ouvre les portes de l’intelligence des dragons. Mais ce qu’ils ne sauront jamais, c’est que se sont mes hommes de mains les plus fideles, leur grands scientifiques en qui ils croient…

Ensuite Tom trouva le doudou de sa mère et se mis à pleurer avant même d'avoir pu finir sa phrase. Je le regardai avec un sourire doux mais néanmoins faux. L’histoire d’un simple puceron ne m’intéressait pas. Il n’était qu’un humain, et le peut de pouvoir qu’il possède le rend inintéressant

-Plume pourquoi mens-tu ? Nous ne sommes pas la pour te juger tu peux nous dire toutes la vérité. Luis, j'ai la sensation que tu nous cache quelques choses mais bon... Tom ne te fais pas de soucis je suis sure que ta mère nous regarde et est fière de toi. Bien passons à l'album photo: commençons par toi Plumes peux tu nous décrire cette photo s'il te plait et nous expliquer qui elle concerne.

Cette photo est en réalité un cliché des parents de plumes et de son petit frère Naïan peu avant le terrible accident.

Il y a des jours où j'aimerais être une meurtrière. Vraiment. Et je ne suis pas une gentille petite idiote, comme tout le monde semble le croire !

-C'est bizarre, j'aurais juré qu'elle appartenait à ta petite soeur...

Toi... Toi, toi, toi toi !!! Je vais le massacrer, le mutiler, je vous jure je vais l'attacher quelque part et le déchiqueter morceau par morceau !! Et puis je le boufferais !! Oui, parfaitement, mais avant je lui ferais manger ses bijoux de famille frits !! Raaah !!
Il repère un petit loup noir, abîmé mais très joli, et je crois voir passer une émotion dans ses yeux glacés mais c'est sans aucun doute possible mon imagination. Luis De Barnardi n'a rien d'humain, ce n'est qu'un putain de salaud hypocrite et je vais le massacrer !!!

-Ça, je crois que c'est à moi. On va se prêter au jeu hein ? Pour ceux qui ont fait quelques recherches sur nous, je viens d'une famille d’artisans, mon père était menuisier, et ce fut mon premier jouet, je devais avoir quoi. Trois, quatre ans tout au plus.

Rrrr, c'est ça, vas y, attendri nous avec tes bobards... Salaud !
Ensuite vient Tom, qui ramasse un singe tout moche et commence à pleurnicher. Et puis ça y est, c'est parti pour les super confessions... On s'en fiche de sa mère à cet ahuri ! Un peu de cran bordel, être homosexuel ne doit pas forcément vouloir dire être une tafiole ! C'est dingue ça ! Où y sont passés les vrais mecs ? Merde !


"Cette peluche est un cadeau de ma mère biologique, elle me l'a offert lors de mon cinquième anniversaire. J'ai été enlevé à ma mère à 3 ans et elle a arrêté de venir me voir après m'avoir donné ce singe..."

Et alors ? C'est sans doute pas par hasard, elle devait sans doute être conne et complètement irresponsable ! Non mais franchement... Un peu de cran !

-Plume pourquoi mens-tu??? Nous ne sommes pas la pour te juger tu peux nous dire toutes la vérité. Luis, j'ai la sensation que tu nous cache quelques choses mais bon... Tom ne te fais pas de soucis je suis sure que ta mère nous regarde et est fière de toi. Bien passons à l'album photo: commençons par toi Plumes peux tu nous décrire cette photo s'il te plait et nous expliquer qui elle concerne.

Là, c'en est trop. Je fais trois petits pas fermes vers Luis qui me jauge du regard comme on regarde une friandise dans un rayon de supermarché, et ma main cingle sa joue avec une violence inouïe et surement surprenante vu mon physique, mais les muscles de la danse, ça à du potentiel figurez vous. Mes doigts laissent une légère marque rouge sur sa peau, et je fusille la présentatrice du regard.

-TAIS TOI SALAUD !! JE T'INTERDIS DE PARLER DE CA, T'ENTENDS ?! T'ES QU'UN PAUV' CONNARD ET SI TU ME CHERCHES, JE TE RENDS TES BIJOUX DE FAMILLE TAILLE RÉDUITE VERSION TROIS ANS OK ???

Furieuse,je me retourne vers la présentatrice. Et là, bizarrement, tout devient rouge autour de moi. Je vais la buter. Je reprends la parole, d'une voix froide comme le blizzard de Nero et contenant une colère sourde, palpable. Je n'aurais jamais dû venir. Jamais. Ils vont me le payer !

-Vous... Oui, je peux, bien sûr, c'était avant que je perde mes parents et que je sois forcée de me mettre à faire le tapin !!! Putain mais c'est quoi votre blême bordel ?! Vous voulez nous faire parler, mais vous pouvez pas vous renseigner sur ce qui nous fait mal ?! Parler de moi je veux bien mais vous dépassez les bornes ! Il y a des choses que personne n'a à savoir, ok ?! Maintenant foutez moi la paix avec vos photos et vos putains de jouets !! Vous les avez choisi exprès, juste ceux qui blessent ou quoi ?! Putain mais c'est dingue...

Et, folle de rage,je bouscule l'autre clampin de Tom et descends les escaliers du grenier. Merde à la fin, c'est vrai quoi ! Pourquoi pas mon doudou lapin de quand j'étais encore fille unique, et une photo de mon sacre de ballerine ?! Merde !!! Je frappe du poing sur un mur, et mon os émet un crac inquiétant. Je hurle,et éclate en sanglots. C'est un prétexte pour lâcher. Fais chier, fais chier fais chier... Mes larmes inondent mon débardeur jaune, révélant une absence de soutiens gorge -pas le temps ce matin- et je prie pour que l'autre saleté de parrain ne soit pas celui qui décidera de venir me récupérer. Et ben putain, ça commence bien...

Je sens Plume bouille, son sang ne faire qu'un tour dans ses veines et je lui adresse un sourire charmant, mais néanmoins plus dangereux que le poison. Plus la chose est splendide, plus elle est morte. Je suis pareil. Je suis un "monstre" de cruauté. Et le pire, enfin, le 'pire", c'est que j'aime ça. Faire le mal autour de moi. Plume est ma proie, et elle va souffrir.

L'autre imbécile que l'on nous a collé au train s'approche d'une petite peluche et les larmes emplissent ses yeux. Ma réaction n'est pas aussi visible que celle de Squall, mais intérieurement, je ris plus que possible ce peut. Il est tellement pitoyable. Je n'ai jamais vu ça, et pourtant, j'en ai vu passer durant ma vie d'immortel. Mais là... Wahou, on pourrait lui décerner la médaille des imbéciles. Et après on s’étonne que les gars comme lui soit traité de tapette. Moi aussi je me tape des mecs, que voulez vous l'éternité est longue et je ne suis pas aussi frigide que notre "chère" déesse mère, mais jamais je n'ai pleuré en public. Je l'ai fais, pourquoi mentir, je suis "humain" après tout, mais les seuls qui auraient pu être là pour en parler sont mort...

"Cette peluche est un cadeau de ma mère biologique, elle me l'a offert lors de mon cinquième anniversaire. J'ai été enlevé à ma mère à 3 ans et elle a arrêté de venir me voir après m'avoir donné ce singe..."

Comme c'est mignon. Non, sérieusement, je n'aurais jamais pu penser qu'il soit aussi chou. C'est triste. Apitoie toi sur ton sort, moi j'ai quelque chose à mettre au clair. Les yeux de la présentatrice sont bien trop bleu, et je crois que j'ai capté quelque chose que je ne devrais pas.

-Plume pourquoi mens-tu ? Nous ne sommes pas la pour te juger tu peux nous dire toutes la vérité. Luis, j'ai la sensation que tu nous cache quelques choses mais bon... Tom ne te fais pas de soucis je suis sure que ta mère nous regarde et est fière de toi. Bien passons à l'album photo: commençons par toi Plumes peux tu nous décrire cette photo s'il te plait et nous expliquer qui elle concerne.

Bigoo. J'avais vu juste. Elle n'est pas ce qu'elle fait croire. Je ne suis pas le seul à mentir ici salope ! Tu es qui hein ? L'une des envoyées de Gaïa ? Une Chasseresse sans doute. Tu veux juger mes actes ? Fait très attention à toi, je ne me laisserai pas faire comme il fut fait la dernière fois...

Alors que je m'y attendait le moins, je sens une main cinglé ma joue, et le CLAC retentit dans tout le grenier. Une marque rouge met tout juste quelques secondes à apparaitre, et je reste coït de stupeur lorsque je vois Plume me jeter le même regard que l'on jette à un détritus ou à une tache sur une chaussure. Je sens la rage monter en moi plus rapidement qu'il ne le faut, et je la regarde fixement après lui avoir fait les gros yeux. Là, elle vient de faire quelques choses de proscrit. Et cela risque de lui couter très très cher.

-TAIS TOI SALAUD !! JE T'INTERDIS DE PARLER DE CA, T'ENTENDS ?! T'ES QU'UN PAUV' CONNARD ET SI TU ME CHERCHES, JE TE RENDS TES BIJOUX DE FAMILLE TAILLE RÉDUITE VERSION TROIS ANS OK ???

QUOI !!!! Alors là, chérie, je te jure que c'est toi qui va mourir. Je masse ma joue endolorie et manque éclater. Une fille a osé me frapper ! Une fille, me frapper, moi. Elle veut vraiment comprendre mon grade dans la mafia ou quoi ? Si je suis le parrain, et le roi des loups, c'est parce que je suis le plus cruel et le plus manipulateur. Pas pour autres choses petite salope !

-Vous... Oui, je peux, bien sûr, c'était avant que je perde mes parents et que je sois forcée de me mettre à faire le tapin !!! Putain mais c'est quoi votre blême bordel ?! Vous voulez nous faire parler, mais vous pouvez pas vous renseigner sur ce qui nous fait mal ?! Parler de moi je veux bien mais vous dépassez les bornes ! Il y a des choses que personne n'a à savoir, ok ?! Maintenant foutez moi la paix avec vos photos et vos putains de jouets !! Vous les avez choisi exprès, juste ceux qui blessent ou quoi ?! Putain mais c'est dingue...
-Je vais la chercher m'dam

Aucune réaction et tant mieux. Car je crois qu'on a deux mots à se dire Plume et moi. Et que sérieusement, ça va chier pour elle. Je suis son patron, et voilà comment elle réagit ! Mes poing se crispent et les ongles s'enfoncent dans ma chaire avec violence. On t'a jamais apprit le respect petite salope ! Je la trouve assise par terre, des larmes coulant sur ses joues. Elle a le poing en sang, et son odeur attise mes papilles. Je la chope par la peau du cou, et faisant jouer mes muscles, la tire dehors, là où aucunes caméras ne pourras nous voir. Oh oui ma chérie, je te jure que tu vas hurler. Et pas de plaisir pour une fois.

-Ecoute moi bien la salope ! Tu me dois le respect, et je te jure que tu vas payer ton acte ! Comment as-tu osée ? Même mes filles ne se risquent pas à ton geste ! Tu n'es qu'une catin, et... et...

La rage m'emplit, et ma main part. Les initiales de la chevalière tracent en lettre de feu le "L" et le "D" qui ont marqués pendant si longtemps la joue de Malika. Cette fois, s'en est trop. Et elle va mourir ! Mes crocs poussent, et mes yeux brillent comme le font si bien ceux des loups. Elle a attisé mes nerfs, et à trop jouer avec le feu, on finit par se bruler...

-Je. Suis. Ton. Chef.

Chacun de mes mots attisés par un coup, qui la cueillent à des endroits autant divers que varier. Mais, je le jure sur Gaïa la puissante, elle va souffrir.

J'assiste à cette scène, impuissant, je vois la terrible blonde s'approcher de l'homme au regard ténébreux et au visage terrifiant. La main fine mais puissante de la danseuse se lève et finit par atterrir sur la joue de Luis. Elle est vraiment énervée, et cela se remarque. Et Luis qui est là, immobile encore surpris du geste de la blonde qui lui hurle au visage:

-TAIS TOI SALAUD !! JE T'INTERDIS DE PARLER DE CA, T'ENTENDS ?! T'ES QU'UN PAUV' CONNARD ET SI TU ME CHERCHES, JE TE RENDS TES BIJOUX DE FAMILLE TAILLE RÉDUITE VERSION TROIS ANS OK ???

Spectateur de la colère de ma belle cousine, je ne dis rien et attend de voir la tournure des évènement. Elle finit par se retourner vers la présentatrice et l’assassiner du regard. Elle s'avance vers elle est ses mots sont tranchant comme des couteaux, elle insiste vraiment sur tout ses mots. Et Luis quand à lui finit par passer sa main sur sa joue comme s'il vennait de remarquer le geste de Plume. je sens la colère qui monte en lui, cela va mal tourner je le sens. A vouloir connaitre trop de mauvais souvenir on finit par récolter toute la colère de la personne et toute sa haine.

-Vous... Oui, je peux, bien sûr, c'était avant que je perde mes parents et que je sois forcée de me mettre à faire le tapin!!! Putain mais c'est quoi votre blême bordel ?! Vous voulez nous faire parler, mais vous pouvez pas vous renseigner sur ce qui nous fait mal ?! Parler de moi je veux bien mais vous dépassez les bornes ! Il y a des choses que personne n'a à savoir, ok ?! Maintenant foutez moi la paix avec vos photos et vos putains de jouets !! Vous les avez choisi exprès, juste ceux qui blessent ou quoi ?! Putain mais c'est dingue...

La joli blonde coure hors du grenier et Luis s'empresse de rétorquer avant même que quelqu'un est le temps de réagir.

-Je vais la chercher m'dam

Il sort donc également du grenier à la poursuite de la danseuse. Je ne sais pas trop comment réagir alors j'attends un nouveau signe qui ne tarde pas d'arriver à mes oreilles. En effet un gros bruit résonne dans toutes la maison, comme si quelqu'un s'était cogné quelques part. Puis plus rien, je dessend donc en bas et remarque que personne n'est dans la maison. Je sors dehors et ne remarque rien, les deux autres ne sont plus là. Ils ont disparus, mais on peut au loin entendre des coups. Pourvu que ce ne soit pas eux, pourvu que ce ne soit pas eux!!!

-Ecoute moi bien la salope ! Tu me dois le respect, et je te jure que tu vas payer ton acte ! Comment as-tu osée ? Même mes filles ne se risquent pas à ton geste ! Tu n'es qu'une catin, et... et...

Raté c'est bien eux, mais où sont-ils??? Je ne sais pas, je fouille un peux partout mais ne les trouve pas . je panique et finit par entendre toujours au loin:

-Je. Suis. Ton. Chef.

Paniqué je finis par rentrer à l'interieur et cherche la présentatrice mais elle non plus je ne la trouve pas... que faire que faire??? Aaaaaaaaaaaah!!! Je suis seul au monde!!! Où êtes vous???

Alors voilà l'instant de vérité. Voilà que la petite fille des l'air laissent partir son éducation d'enfant sage et laisse apparaitre toute la rage contenue en elle. Sa main est aussi cinglante que sa voix, et aucune émotion n'en parvient. J'ai fais d'elle la futur femme du roi des vents, et elle lui devrait obéissance. Mais je ne l'ai pas choisi au hasard. Elle a un caractère suffisamment fort pour lui faire comprendre les droits qu'il possède sur le trône, et lui faire comprendre aussi que les pouvoirs que je lui avais offert. Je n'agissais jamais sur un coup de tête, et je savais que le jeune fondateur ferrait un bon roi, mais un roi lâche et faible s'il n'avait pas une épaule forte sur laquelle s'appuyer.

-TAIS TOI SALAUD !! JE T'INTERDIS DE PARLER DE CA, T'ENTENDS ?! T'ES QU'UN PAUV' CONNARD ET SI TU ME CHERCHES, JE TE RENDS TES BIJOUX DE FAMILLE TAILLE RÉDUITE VERSION TROIS ANS OK ???

Mentalement, je souris. Mais extérieurement, mes prunelles ourlées de khôl, faisant ressortir leur bleu naturel aussi pur que les océans à leur création.

-Vous... Oui, je peux, bien sûr, c'était avant que je perde mes parents et que je sois forcée de me mettre à faire le tapin!!! Putain mais c'est quoi votre blême bordel ?! Vous voulez nous faire parler, mais vous pouvez pas vous renseigner sur ce qui nous fait mal ?! Parler de moi je veux bien mais vous dépassez les bornes ! Il y a des choses que personne n'a à savoir, ok ?! Maintenant foutez moi la paix avec vos photos et vos putains de jouets !! Vous les avez choisi exprès, juste ceux qui blessent ou quoi ?! Putain mais c'est dingue...

Mes sourcils se soulèvent imperceptiblement et je la regarde, l’interrogation brulant dans mes prunelles. Mademoiselle Squall, j'aimerais que vous vous exprimiez quelques peut... Mieux. Vous êtes en présence de votre déesse, et je n'apprécie pas particulièrement qu'elle me parle de la sorte. Mais elle ne sait qui je suis, et je ne peux lui ordonner le respect pour la simple humaine pour laquelle elle me prends.

-Je vais la chercher m'dam

Bien Luis. Fait ce que tu veux. Je suis ta déesse, mais les affaires que tu régleras avec cette humaine ne me concerne pas. Mathieu est intouchable, mais elle, je n'ai jamais dis que tu n'auras le droit de faire ce que tu veux. Après tout, elle t'appartient. Et bien que j'ai tous les pouvoirs, je refuse que de changer la moindre chose pour une personne. D'ici une centaine d'année, elle sera morte et rien ni personne ne changera le sens de la vie. Lui, il vit depuis des millénaires. Elle, non. Sans un regard pour ma personne, Tom sort en courant à la recherche de la danseuse, et un sourire étire mes lèvres lorsque je me tourne vers les caméras. Je fais un clin d’œil au public et lui déclare

-Et bien nous voila dans de beau bras, draps pardon, voilà que je me mets à faire des lapsus. Je crois que l'on va les laisser régler leur affaires ensemble. Rendez-vous dans deux heures et à bientôt pour la suite de.... WILD STORY.

Les caméras s'éteignent enfin, et l'image de celle dont je contrôlais le corps jusqu'à présent reprend son rôle. Elle a bien voulu partager son esprit avec le mien, me laisser prendre le contrôle, mais maintenant, je la laisse vivre de son côté, ne lui supprimant en rien les instants vécu en ma présence. De toute façon, je sais qu'elle va avoir un accident dans les jours à venir, une voiture la reversera dans la fameuse Madison Avenue. Je ne choisis pas mes hôtes au hasard, je ne laisse rien passer. On n'est jamais trop prudente lorsque l'on est reine.

-Ecoute moi bien la salope ! Tu me dois le respect, et je te jure que tu vas payer ton acte ! Comment as-tu osée ? Même mes filles ne se risquent pas à ton geste ! Tu n'es qu'une catin, et... et...-Je. Suis. Ton. Chef.

Ah oui. Eux deux. Je ne peux les laisser tout seul, ma simple présence détruira leurs pouvoirs personnels. Luis ne pourra devenir un loup, et Plume utiliser son contrôle sur le temps. Et puisque je ne veux qu'ils s'entretuent, je vais rester dans les parages. Je n'agirai pas, mais je ne veux pas d'effluve de sang aujourd'hui. Mais par contre, Luis doit assurer son autorité. C'est ainsi que va la vie. Et je n'ai jamais pris partit. J'ai juste fais quelque petite chose, mais point. Qu'il la frappe ou l’esclavagiste, mon problème n'est pas là. Par contre, il ne pourra la tuer. Car j'ai de grands projets pour cette petite blonde.

Je veux être tranquille. Qu’on ne vienne pas me chercher. Qu’on gomme mon nom, mon image, tout ce qui à un rapport de près ou de loin avec moi. Aussi ai-je envie de tout péter quand monsieur muscle à grande gueule descend les escaliers et plante sa face destestable sous mon nez. Je lui lance un regard plein de dégoût mais il me chope le poignet avec une force insoupçonnée et me tire à sa suite. Déroutée et furieuse, je lui hurle toutes les insanités qui me passent par la tête et me débat comme un folle mais il n’y a rien à faire. Il me serre tellement que j’en ai mal, je sens mes cartilages craquer, et j’ouvre la bouche pour l’insulter quand le premier coup part.
-Ecoute moi bien la salope ! Tu me dois le respect, et je te jure que tu vas payer ton acte ! Comment as-tu osée ? Même mes filles ne se risquent pas à ton geste ! Tu n'es qu'une catin, et... et...-Je. Suis. Ton. Chef.
Un cri de terreur me cueille en même temps que la douleur, et j’entends une de mes côtes craquer. Folle de rage, je griffe son bras avec hargne, mes longs ongles manucurés par mes soins déchiquètent sa chair et son sang me gicle au visage. Je pousse un rugissement de colère et de souffrance, et protège mon visage de mes deux bras. C’est bien la seule chose que je puisse faire, jusqu’à ce qu’il se calme un peu. J’entends l’autre tache de Tom nous appeler, et je suis prise d’un rire nerveux lutôt effrayant, que je ne parviens à répprimer que par le coup de pied qui rebondit dans mes abdominaux de danseuse. J’ai mal ; je saigne, et je suis prise d’une bruque envie de vomir. La tête me tourne, et je vois tout flou. Je sens l’hémoglobine glisser hors de mes lèvres, chaude et poisseuse sur ma langue et entre mes dents, et je me berce quand les coups se calment. Je crois qu’il ne va pas me tuer. Parce que sinon ce serait déjà fait. Je ne suis pas très solide face à de telles bourrades,moi. je ne suis qu’une jeune fille plus ou moins ordinaire, toute petite, menue comme une souris et dotée d’une grande gueule. Je ne résiste pas à la violence sans ma magie, et je ne peux pas m’en servir devant des caméras. Et puis, cette femme… Je ne sais pas pourquoi, mais l’aura qui s’est dégagéed’elle après ma tirade à son égardm’a fait froid dans le dos. Je devrais m’en méfier un peu plus. J’aimerais tellement avoir un petit ami à qui confier mes peines et mes joies, un garçon doux, gentil, attentionné et fort, qui me protègerait des dangers et des dingues qui peuplent mes jours et mes nuits. Un garçon qui s’occuperai de Naïan. Qui ne me jugerai et qui ne serait pas près de moi pour mon corps, mais pour tout ce que je suis de plus que ça. Mais ça n’existe pas, un comme ça, pas vrai Gaïa ? Pour l’amour du ciel, protégez moi, déesse mère. J’ai peur, il va me violer si ça continue…

Les coups pleuvent, et je sens ses os craquer entre mes points et mes pieds. Mais elle a commit une faute grave, et bien que je ne vais pas la tuer, je veux lui faire comprendre qu'on ne se joue pas comme ça du roi des loups. Qu'elle est entrée dans un engrenage vicieux d'où seul quelqu'un d'extrêmement pourrait la faire sortir. Elle n'est rien de plus qu'une brindille entre mes mains, un morceau de bois aussi brisable que le verre. L'odeur de son sang s'impose à moi, aussi puissante que le sexe, et je salive d'avance. Je ne sais que faire d'elle, mais je sais qui elle restera. Qu'elle ne pense pas pouvoir m'échapper. Elle n'est rien d'autre qu'un pion, un morceau d'échec de chair et de sang que je maîtrise d'un simple geste et que je méprise plus que quiconque. Elle n'est rien d'autre qu'une catin. Et seul les plus anciennes et puissantes peuvent se permettre d'avoir autre chose que mon mépris. Enfin. Seule Malika, mais il y avait autre chose entre nous. Elle était ma promise, et je... Je crois qu'il y avait quelque chose d'autre que la haine. Enfin, le moment n'est pas à mes souvenirs.

Je me penchais, m'assaillant sur mes genoux et la fixant de mes prunelles trop bleues dans lesquelles des billes d'or pur brillent de mille feux. Je la toisais, et prenant son visage en coupe pour la laisser respirer, je mordis mon poignet et lui posa avec violence sur les lèvres. Le sang coula dans sa gorge, mais je savais qu'il ne la contrôlera pas. Les êtres immortels sont sensibles au sang puissant des loups-garous, mais pas les humains. Elle n'avait pas grand chose à perdre au moins. Elle pouvait en être heureuse :

-Je te jure que tu n'as aucunement payé ton acte pour le moment. Que dirais-tu si ton petit frère disparaît quelques temps ? Soit sage Plume Squall. Soit très sage. Tu m'appartient plus que tu ne le pense.

Mon sang allait la guérir, mais pas entièrement. Elle risquait d'avoir mal un long moment, mais, il ne faut jamais énerver le feu si l'on n'est pas prêt à mourir. Elle sera fichtrement attirée par moi durant les prochains jours, enfin, plus qu'elle ne l'ait déjà. Je sais, mon âme est noire comme le charbon, mais je suis aussi lumineux qu'un ange. Enfin... Un "ange". Son petit frère à tellement besoin d'elle qu'elle ne peut se permettre de le laisser. Dommage, c'est une faiblesse de plus...

Tous ces événements me rappelait bizarrement l'époque où j'avais fait mon service militaire, je vivais de rapine (de vols pour les moins enrichit en vocabulaire) et j’accumulais les méfaits tel que la vente de drogue, les notes plutôt mauvaises, et la prostitutions, oui j'avais besoin de sous alors j'en trouvais comme je pouvais. Mes parent adoptifs m'avais donc obligé à faire mon service militaire, pensant certainement que cela me mettrai du plomb dans la cervelle. Dès le premier jour je m'étais attiré les foudres du caporal-chef qui m'en avais donc fait bavez tout le long de l'année pour une simple cigarette fumée en cachette. Il m'en voulait encore plus après que je l'ai surpris entrain de tabasser sa fille qui étais venu passer quelques jour au camps pour soit disant passer plus de temps avec son papounet adoré mais qui avais eu la très mauvaise idée d'embrasser un des soldats. Quand il avait remarquait que j'avais été témoin de toute sa violence il m'avait directement ordonné de réargenter toute l’argenterie, j'en avais eu pour toutes l’après-midi alors qu'on se sert jamais de l'argenterie chez les militaires. Cela m'avait servit de leçon et j'ai très vite supplié mes parents adoptifs de me faire revenir à la maison, que j'avais compris qu'il fallait que je sois plus gentils à l'avenir.

Bref je m'égare. Ne sachant que faire je décide de me poser sur le canapé, de sortir mon Ipod, de mettre mes écouteurs blanc dans mes oreilles et de finnir par mettre en route "Lego house" de Ed Sheeran. Quitte à être tout seul autant ne pas m'ennuyer. Au bout de quelques minutes et las d'être seul au monde, je m'endors seul sur le petit canapé en cuir rouge, enivrée par la chaleur que produit le feu de la cheminée. Il manque juste mon Ange adoré et j'aurais l'impression d'être au Paradis.

Le monde tourne lentement autour de moi, le ciel me paraît de plus en plus bleu. Je sens mes côtes plantées dans mon poumon gauche, et je peine à respirer. Mais alors que je sens mon cœur s'emballer, quelque chose se pose mes lèvres et un liquide chaud, âcre et à l'odeur fade de fer glisse dans ma gorge et mes veines. Un craquement étrange se fait entendre de ma cage thoracique, et je comprends que je viens d'avaler du sang. Le choc me fait me redresser violemment et mon estomac se contracte dans un spasme. Du sang ! Je tousse, dégoûtée, le cœur au bord des lèvres, et éponge mon visage en sueur. Quelle horreur...
Luis me toise froidement, fier de son coup et persuadé de sa supériorité. Écœurant. Je lui lance un regard de glace, aussi froid que son âme, et me redresse en chancelant.

-Je te jure que tu n'as aucunement payé ton acte pour le moment. Que dirais-tu si ton petit frère disparaît quelques temps ? Soit sage Plume Squall. Soit très sage. Tu m'appartient plus que tu ne le pense.

Hun ! Vraiment... Pauvre fou. Je préférerais tuer Naïan de ma propre dague et me transpercer le cœur ensuite plutôt que de te laisser poser tes sales pattes puantes de chien errant dessus ! Mais ça, je ne te le dirais pas. Rare sont les femmes capables d'une telle chose, je ne vais pas te laisser voir que je suis l'une d'entre elles et que derrière mon masque je hais le monde entier, de toute la force que la colère peut octroyer. Je brûlerais chaque ville, chaque village, chaque hameau et chaque maison du continent du feu pour me venger d'Amarok s'il le faut, et si je dois crier vengeance envers toi loup... Prends garde à toi. L'amour fait faire des folies, en bien comme en mal. Mais la haine, elle, ne fait que le mal, le sang, la folie, la désolation et les ténèbres. Si jamais il arrive quoi que ce soit à mon frère...

-Maudit sois tu... Maudits toi et tes frères, ton sang, la chair de ton sang et tout ce qui hurle à la nuit... Je te jure que si tu touches à un seul des cheveux de mon frère tu ne seras plus rien. Pas même un tas de cendres.

Pantelante, je lui tourne le dos, la tête tourbillonnant et du sang plein mon débardeur. Devant les caméras ça ne va pas. Je retire le petit t-shirt citron, dévoilant ma poitrine nue -bah oui, j'n'ai pas d'sou-tif j'pouvais pas d'viner c'qu'allait s'passer...- et franchit le seuil la tête haute. J'adresse mes excuses d'un sourire franc et éblouissant au pauvre Tom, et fouille dans mon sac à la recherche de mon petite robe couleur crème en tulle. Je l'enfile en plus d'une paire de talons compensés en liège blancs et d'un chapeau de paille, puis détache mes longs cheveux. Tant qu'on y est à afficher notre statut de prostitué grâce à ce cher "patron", puisqu'il faut l'appeler ainsi... Et bien autant y aller à fond. Messieurs, à vos paquets de mouchoirs...