Milwaukee. Je crois que cette ville me plait définitivement. Le chant des oiseaux, la lumière du soleil, tout cela créerait un joyeux carfanaeum qui emplissait ma tête, presque à la limite de faire apparaître un mal de tête qui ne disparaîtrait que difficilement. Je détestais les piafs. Vraiment. Ils m'horripilaient et je n'avais qu'une envie, manger des boulettes de poulets. Saloperies d'oiseaux de malheur. Même pas des corbeaux en plus. Au moins des corbacs étaient signes de vampires souvent. Et vampire... Ça c'était vraiment cool.

Je sortais du lit d'une fille, morte soit dit en passant actuellement, et j'étais de très bonne humeur. Je pris la direction du cimetière, cherchant une tombe. J'avais quelque connaissance de l'ancien temps, et parfois, je m'étais des fleurs sur les tombes de mes anciennes conquêtes. Oui, sa fait gros romantique, et en plus elles sont mortes depuis environ cinq cents ans, avant même que n'arrive les Fondateurs. Un bouquet d'iris rouge à la main, je le depossais sur le marbre blanc de la demeure éternelle d'Anita d'Anjon, la femme qui m'a résisté le plus longtemps et au charme impressionnant. Je m'assis donc sur la tombe, sourire aux lèvres, des souvenirs pleins là tête

Perdu dans mes pensées, je crois que j'étais légèrement ailleurs. Presque cinq cents ans plus tøt, je l'a revoyais dans sa robe bleu et blanc, le sourire qui vibrait sur son visage et ses yeux d'un vert d'eau, mutin. Elle était d'une beauté hors du commun pour une humaine, perdue derrière son ombrelle. Elle était française à la peau blanche, mais elle m'avait plus. Elle n'aurai pas dut, l'amour qu'elle me porta par la suite la tua. Comme toute les femmes qui m'ont aimée. Certes sa mort ne m'avait pas détruite comme l'avait fait Julia, mais je n'avais pas envie de la perdre de sitøt.

Les pensées découlant en d'autre, je repensais à la nuit prétendante. J'avais été convié aux Enfers bon grès mal grès. Et Kaèr m'avait réglé mon compte. Interdiction absolue de toucher à un autre humain que Tarek Thompson. En clair, je devais devenir un petit bisounourse. Je perdais toute crédibilité moi. Il ne se rendait pas contre le patron. J'allais déjà me faire tuer pour avoir tuer l'humaine avec qui j'avais couché. J'étais violant moi souvent. Et les humaines n'étaient vraiment pas résistantes. Un rien les tuait. Et puis maintenant... Je crois que je devenais un vieux enfaite. Je n'aimais plus les gamines de 16-17 ans. ça me faisait penser à la petite Sue sa. 14 ans et chaude comme la braise. Elle m'avait soulé soit dit en passant. J'en avais marre des putes de luxe maintenant moi... Je préférais des filles normales, sur lesquelles tous n'étaient pas passé. Et oui... Je devenais chiant.

Une fille se racla la gorge non loin de moi, ce qui eux pour effet de me faire sortir de mes pensées. Elle regardait une tombe, semblant chercher quelque chose. Je la fixai intensément, une brune aux jambes interminables. Nicky Stewart. Tient donc. Quand on parle des pures elles arrivent. Elle en faisait partit cette petit pouf de Nicky. Je ne comprenais pas, elle était seule... Intéressent. Penchant la téte sur le cøté, j'entendis alors le souffle du frère de la princesse. Tient tient. Finalement Lydia ne l'avait pas laissée seule, son frère était bien là pour protéger la meilleure amie de l'héritière. Inspirant profondément, je captais l'odeur de sa peur. Nas-t-on jamais dit que l'effluve du sentiment est la plus puissant des aphrodisiaques avec le sang. J'inspirais une nouvelle fois et un sourire de mauvaise augure apparue sur mon visage, pendant que mon nez se plisait comme celui d'un loup en colere. J'avais été lié avec un canin sauvage avant que je ne le tue. Et on ne se liait pas avec n'importe quel animal. Souvent il nous représentait...

-Tiens... Salut Nicky

Son prénom sonna comme une sommation. Je n'avais pas le droit de la toucher, mais ça, elle ne le savait pas. J'allais y aller au bluff, mais j'etais excellent joueur de poker.

Que c'était mignon. J'entendis le souffle derrière elle se tendre, et le coeur de celui qui la surveillait en secret battre à tout rompre. Bien sur, peut de gens pouvaient ce permettre d'entendre ou de sentir les odeurs des autres étres. Mais les démons descendaient des elfes et nos sens étaient aussi aiguisés que ceux des bouffeurs de verdure. Certes les elfes pouvaient ce venter d'étre sophistiqués, mais contre quel prix ? Leur hommes ressemblaient à une espèce en voit d'extinction de gay. M'enfin je disais ça je disais rien. Le frère de la princesse était le seul elfe un tant soit peut viril alors je ne pouvais pas me permette de dire cela devant lui.

"-Que fais tu donc ici ?"

L'atmosphère était électrique. Je respirais sa peur et m'en délectais. Plongeant mes splendides prunnelles noires dans les siennes. Je passais une main brune dans ma chevelure chocolat et lui adressa un magnifique sourire en coin. Alors ma belle ? Que vas tu faire ? Partir en courant ? J'ai bien vu, le portail était trop rouillé pour bouger face à tes petites mains fines d'humaine et le peut de force qui va avec

Elle stresse, et à de plus en plus peur. La pauvre, n'a-t-elle pas encore comprit que c'est l'odeur qui emmène d'elle qui me pousse à ne pas la lâcher ? Car certes, son corps le pourrait. Mais après ce que m'a fait subir mon maître, je ne touche pas aux humaines autre que cette chère Masha. Alors la Nicky, je la laisserai très facilement en paix. Elle est bien trop facile, et pas assez jolie. Je vais la vexer si je lui dis cela. Mais... Elle fait pâle figure à côté de petite demoiselle que je côtoie tout les jours. Comme les démones ou les elfes par exemple... M'enfin, il ne faut pas perdre ma crédibilité, j'ai fais la promesse de la foutre dans mon lit, et même si je n'en ai plus envie, je me devrais de le faire quand même.

-Et bien ma chère Nicky.... Que vais-je faire de toi hein ?

Je lui fis un sourire plein de dent, attendant sa réponse avec attention.

J'éclatai de rire. Ma petite pute avait reprit du courage. Kaèr ne m'avait pas interdit de m'énerver sur Nicky maintenant que j'y pensais. Et quoi que l'on dise, j'étais homme d'honneur moi. La brune ne me faisait certes pas autant d'effet qu'au premier soir, mais elle prenait la grosse tête. Qui était-elle pour parler de la sorte à un démon ? Elle n'était qu'une faible humaine, et elle aurait grand bien à s'en souvenir. Elle n'avait plus aussi peur qu'avant, je le sentais au plus profond de moi. Un sourire de mauvais augure illuminai mon visage, mes yeux noirs brillaient d'une joie qui pour moi en avait le nom, mais je doutais fort que la jeune femme pense la même chose.

Je m'approche d'elle, mon sourire toujours fiché sur mes lèvres, faisant apparaître de petites rires au coin de mes yeux. Je n'étais plus un enfant, j'avais 6000 ans de vie derrière moi. Elle risquai gros à agir de la sorte, surtout avec moi. Pour qui me prenait-elle ? Je n'étais pas aussi faible que tout les petits imbécils de son espèce. Je les voyais au lycée tout les jours, et plus le temps passait plus je les trouvais risible. Je pose une main brûlante sur sa joue, et la pousse légèrement, faisant apparaître sa gorge à mes yeux. Je vois avec un sourire le sang pulser dans sa jugulaire, et mes crocs de démons apparaissent aux yeux de la jeune femme. Je n'y vais pas par quatre chemins et la mort violemment. Le venin de mes crocs de reptile s'infiltre dans ses veines plus vite qu'il n'en faut pour le dire. Je suis pire qu'un serpent minute, et elle va mourir si elle ne boit pas mon sang.

-Il te faut mon sang ma belle, alors je te conseille de me supplier de toutes tes forces, tu n'as qu'une minute pour me convaincre et je doute que ton chevalier servent compte agir de suite, car il ne dépend que de mon bon vouloir ta vie ou ta mort.

Et tout cela avec toujours un sourire sur les lèvres. Ma pauvre Nicky... Tu dois souffrir plus que tu ne t'y attendais pas vrai ?

La peur grondait en elle, de plus en plus forte, de plus en plus drøle, telle une mer de tourmente et de passion. Elle n'avait qu'une minute devant elle cette pauvre enfant, et elle allait souffrir le martyr. Car si elle ne me suppliai pas, je ne lui donnerai pas mon sang. Je me fichait qu'elle vive ou meurt. Elle n'était rien pour Kaèr, il pourrait méme faire d'elle une presque succube. Alors, il ne m'en voudrait pas.

Elle s'approcha de moi avec une lenteur d'escargot, l'influence du venin sans aucun doute. Elle elle souffrait, et me j'étais repu de la voir de la sorte. On ne lui avait jamais dit qu'elle n'avait jamais été plus belle que dans l'approche de la mort. Ses yeux verts brillaient du violente envie de rester parmi nous, et lorsque ses lèvres touchèrent les miennes, je manquais éclater de rire. Je forçais le barrage de ses dents et caressais sa langue de la mienne sans aucune douceur. Je n'avais pas pour but de lui faire du bien, bien au contraire. Mon plaisir m'importait. Le sien un peu moins.

-Alec...sauve moi..

Mon sourire n'en fut qu'élargie par ses paroles pleines de vérité. Là, elle commençait à faire monter en moi mon sang espagnol. Qu'est ce que j'allais faire d'elle hein ? J'attendis le dernier moment, j'attendis que la douleur atteigne son paroxysme avant de glisser mon poignet ouvre dans sa bouche et de lui offrir mon sang. L'odeur arrivait jusqu'à mes narines avec plaisance et volupté. J'inspirais profondément, fermant les yeux devant temps de parfum alléchant. Alors Nicky, vais-je voir la couleur de tes tripes aujourd'hui ? Cela ne dépend que de toi ma belle. De toi et de personne d'autre. Tu as ta vie entre tes mains.

Je lui fis un sourire magnifique, digne des succubes. J'étais d'une beauté presque douloureuse, et c'était ma plus grande force. Et presque la seule d'ailleurs. Certes, face aux faibles humains j'avais un puissance musculaire largement supérieure à la leur. Mais face aux créatures de ma race, c'était ma vieillesse qui ne rendait puissant. J'étais le plus vieux démon, du moins l'un des plus vieux, encore en vie. Et je ne m'en portais pas plus mal. J'étais loin de trouver l'éternité longue moi.

- Qu est ce que tu attends de moi ? Pour me faire ça..tu dois bien avoir un objectif, non ?

J'éclatai de rire et caressais presque tendrement sa joue droite, un sourire plus magnifique que jamais sur les lèvres. Je caressai du regard le courbe de son corps, perdant la noirceur insondable de mes prunnelles d'onyx dans les siennes, d'un vert émeraude plus que charmant. Quoi qu'on en dise, elle avait de magnifiques yeux. Et pourtant, j'étais tel un félin j'aimais à jouer avec mes proies. Et pour le temps restant, Nicky était MA proie. Alors j'allais jouer. J'avais beau avoir été lié avec un loup, je tenais aussi du félin.

-Je vais te laisser enfaite Nicky. On se revoit une prochaine fois.

Un immense sourire sur les lèvres, je pris la direction de la sortie du cimetière, ouvrant sans aucun problème la grille de fer qui avait posée tellement de problème à la belle jeune fille. Oui, tu étais tranquille pour cette fois. J'allais faire ma place dans ton coeur, tu allais croire que je ne t'en voulais plus. Et la prochaine fois... Je ne viendrais pas seul. Non non non. Ton cher petit loup domestique, Math Smith. Celui que j'avais torturé devant les yeux horrifiés de son amant. Je me souvenais encore du goût du sang du loups-garou, on ne peut plus puissant et bien plus goûteux que celui d'un humain. Il était Alpha le beau gosse. Et cela se sentait. Allez Nicky, à la prochaine. Pleure pas trop en pensant à moi, je le sais que je suis un dieu. Et que je suis ton cauchemar