Ah, ma Déesse... Il y a tant et si peu à dire ! Je suis donc née sur le continent de l'air, d'une femme de l'eau et d'un riche seigneur qui l'avais achetée comme esclave. Il me recueillit avec bonté, malgré mon origine si modeste et honteuse. J'appris donc à lire, écrire, compter, monter à cheval et danser, chanter ou faire de la musique. Je n'étais pas très soigneuse, mais douée tout de même grâce à mes efforts. Je finis par devenir une jeune femme pleine de vie et assez jolie, aussi décida-t-il qu'il me fallait trouver un mari. Mais je refusai tout net, furieuse, déjà femme de caractère à dix neuf ans, et il me chassa de la maison.
Je quittai donc le château, folle de rage et de chagrin, et filai sur les routes boueuses et dangereuses avec mon cheval. Mais les routes n'étais déjà pas bien sûres, pour une fille comme moi. Je compris vite, après avoir échappé par la ruse et la chance seulement aux embuscades des bandits. Il me fallait une solution de sauvetage, qui pourrait me garantir la sécurité, un foyer, et pas de mariage. Ce ne fut pas très dur, en vérité. J'allai vers les remparts de la vallée royale quand un groupe de cavalières à l'air féroce, à demi nues et vêtues de cuir ou de plaques métalliques, montées sur de superbes chevaux ailés, me dépassèrent par les airs en riant. Elles étaient splendides, fières, et respectées vis-je lorsque je passai la muraille. Ma décision était prise. Mais on ne devient pas une demi déesse aussi facilement. Il fallait faire ses preuves. Nous étions nombreuses, seules les meilleures seraient choisies. Je n'oublierais jamais ma première rencontre avec la Déesse Mère. Mais cette histoire sera pour une fois, mes petits amis. Les épreuves consistaient à diverses choses compliquées dont, par contre, je n'ai pas grands souvenirs. Je sais juste que ce fut un véritable bain de sang, et que je failli perdre un bras et le sauvai d'un coup de hache dans le cou d'un animal étrange et terrifiant, un Kraa, d'après les six autres survivantes. Nous dûmes nous entraîner à toutes les armes, ensembles, unies, toujours, quoi qu'il se passe, durant plus de mille ans. Dehors, les gens que nous avions connus étaient morts sans nous depuis longtemps, et nous devenions peu à peu divines. Le temps, alors, nous semblait si clément, du haut de=u domaine de notre Mère à tous, à courir dans les prairies fleuries dont on pouvait croquer chaque végétal et en sentir le goût de sucre. Puis il nous fallu combattre, encore et encore, pour mater des rébellions insignifiantes. Et enfin, après deux milles années à gagner la confiance d'un jeune cheval ailé, tout d'abord. Car ces animaux, bien que ressemblants aux équidés, sont carnivores. Et si vous n'en trouvez pas un qui vous accepte comme cavalière...
Je me présentai donc au milieu des fières bêtes, hissées sur des pics rocheux, droite comme un I et prête à gérer les éventuelles attaques. J'avançai entre les chevaux ailés, pas franchement rassurée tout de même, quand un bruit d'ailes derrière me poussa à me retourner, en position de combat, "au taquet" comme ils disent aujourd'hui. Et elle était là. Elle s'appelait Lushiita, elle avait une robe bai brun splendide, luisante, et ses ailes battaient l'air avec force. Ses magnifiques yeux chocolats me fascinèrent d'entrée, et je tendis la main vers son chanfrein. Elle franchit le petit vide qui nous séparait, nos peaux entrèrent en contact, et un pâle éclair lumineux tomba sur le pic. Elle était ma jumelle, la jument née pour moi, immortelle, comme toute monture Walkyrie. Et c'était la plus impétueuse et agressive de tous. Plus même que les étalons. Je ne la quittai plus.
Mes milliers d'années à garder la vallée du Palais Suspendu furent calmes. Toujours instructives, les journées défilaient et nous étions heureuses, folles de joies, jamais désunies. Et ça n'arriva jamais. Seulement, il y a trois cent ans, des mercenaires et des Elfes s'emparèrent du pouvoir. La famille fuit notre monde, laissant le palais vide et inapprochable, et les demi déesses que nous étions en plan. Néanmoins, il ne fut jamais question de cesser de garder les Remparts, à grand renforts de mercenaires de notre côté. Ainsi si un jour le Roi revenait, s'il était vivant quelque part, nous serions là. Mais les Elfes, ces êtres immondes, raflèrent les chevaux ailés. Lushiita, mère, tenta de sauver son fils qu'ils emmenaient. Ils l'attrapèrent, la lièrent si bien qu'elle ne put plus bouger, et malgré mes efforts fut elle aussi emmenée. La fureur et la douleur étaient terrible, mais pire encore, la perte de Lushiita me retirait ma seule raison de vivre : notre titre de Walkyrie. Notre duo brisé, ni l'une ni l'autre ne pouvions plus revenir. Et elle resta prisonnière. Alors j'allai trouver notre Mère, sans verser une larme, et lui demandai la permission de quitter le corps d'élite le tant de retrouver Lushiita. Elle accepta.
Désormais, je vais la retrouver. Une Walkyrie sens la mort de sa monture, et ma moitié n'est pas morte. Quand les Elfes ramèneront nos bêtes, à présent que notre continent à retrouvé son héritier légitime, je la retrouverai ainsi que mon titre. Et le pardon pour tous mes agissements de Walkyrie à titre suspendu momentanément. Ceci dit... Rien ne dit que je n'arrêterai pas ce que je fais, et qui est consenti par notre Mère...

Hello ! Derrière mon personnage qui ressemble à deux goûtes d'eau à Liv Tyler, je suis en réalité un garçon, j'ai 19 ans bientôt. Je m'appelle Misaël mais on me nomme aussi Vaan sur la toile. Ma présence sur le forum sera de 3 à 4 jours/7. Je fais environs 25 lignes, minimum en tout cas... J'ai connue le forum grâce à une erreur de click en cherchant diverses choses sur le net.... Mon mot de la fin sera beware.... J'aimerai pour mon perso le rang de Walkyrie, menace immortelle. Enfin, le code du réglement est Code validé par Gaïa, et j'ai mis un petit moment à le trouver, quand même...