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 La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]

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MessageSujet: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyLun 22 Avr - 19:59

Je descends de l'avion, la respiration hachée, mais bien vivante. Je crains moins les avions que juste après la mort de papa et maman, mais tout de même... Accroché à mon bras, Naïan mâchouille l'oreille de son doudou. Il est trop mignon, avec ses yeux encore gonflés de sommeil, son lapin des les bras et sa petite valise... Ooh, je l'adore ! Je lui pince une joue, ma bouche brillante de rouge à lèvre carmin tout frais esquissant une moue rigolote et il sourit. Mes yeux bleus comme l'eau prisonnière du ciel se plissent sous mes éclats de rire joints aux siens, ourlés de mascara sombre, de crayon bleu cobalt et fardés de blanc cassé. Une jeune fille s'approche de nous, et je reconnais en elle ma correspondante de collège, élève de l'école de danse d'une petite ville proche de la grande muraille. Nous sommes à Beijing, et nous allons prendre le train jusqu'à Yintchouan. Mon frère se déride peu à peu, toujours mutique, mais il regarde partout autour de nous en route vers la gare. Maï Ling l'observe et se marre de ses mimiques et grimaces, et nous discutons allègrement de tout ce qui s'est passé durant nos cinq années de séparation. Je suis ravie d'apprendre qu'elle a un petit ami, et qu'il est très correct avec elle. Ce n'est pas toujours ça avec les chinois... Mais il a passé, me dit-elle, trois ans en Australie, ceci explique cela... Elle me demande ce qu'il en est de mon côté, et je lui parle évasivement d'Amarok, de notre rupture mouvementée et du fait que j'ai désormais décidé d'être méchante avec les hommes, et que je n'épouserais que celui qui voudras bien me passer mes caprices. Un traumatisé des femmes, quoi. Elle explose de rire, et nous montons dans le train en nous tenant le ventre, Naïan sur les talons, l'air exaspéré. Ce petit me fait trop fondre...
Dans le train, le paysage défile vite. Mon frangin saute sur place en tapant dans ses mains, et je ma rappelle avec un pincement au cœur qu'il n'a, en effet, jamais prit le train de toute sa petite vie débordante de problèmes et de cahots. Pas facile de vivre la mort de ses parents à trois ans, de perdre le luxe qu'on était accoutumé à avoir, et de voir sa grande sœur si "zolie" devenir une traînée pour payer les cahiers et le loyer. Surtout les cahiers, et l'école réputée, pour lui promettre un avenir. Je rejette ma lourde chevelure d'or derrière mes épaules, attirant le regard des autres passagers, et entreprends de les tresser quand il m'appelle, hurlant mon prénom en boucle, ravi. Surprise de le voir parler alors qu'il y a tant de monde autour de nous, je regarde ce qu'il me désigne et découvre... La grande muraille ! Nous sommes en train de la longer, elle se dresse à 300 mètres de nous, imposante et inquiétante. Je fait un bisou à mon petit ange blond, et retourne m'asseoir près de mon amie. Elle devise gaiement des rizières, de la soupe que nous allons manger ce soir et d'une robe qu'elle achetée pour moi. Je lui réponds qu'il ne fallait pas, mais j'ai moi même une robe Gucci rouge dans ma valise à son intention. Je me suis vendue corps et âme, et c'est le cas de le dire, pour finir par la lui payer. Elle m'a toujours dit qu'elle aimait tellement cette marque...

Nous arrivons chez elle, une belle maison traditionnelledont la cour me charme immédiatement. Je me sens tout de suite chez moi, alors que sa mère me fait la bise et soulève un Naïan fou de joie dans ses bras de petite femme usée par les rizières et assagie par le temps. Elle reste très belle, avec ses boucles d'oreilles de verre et ses cheveux noirs brillants coiffés en un chignon serré. Son père est très chaleureux, plaisante à tout va, me permettant de constater que mon chinois s'est perfectionné : je comprends ce qu'il dit. Meï Ling me traîne à sa chambre, et me pousse derrière un magnifique paravent pour me mettre la robe dans les mains. Je rit et file vers mes bagages pour y fouiller et lui met le paquet dans les mains. Elle me lance un regard rempli de questions, et me suit pour se changer aussi. Elle ouvre et se met à pousser de grands cris ravis, et me saute au cou. Nous rions, chahutons, puis finissons par sortir. Cette robe est magnifique. Courte, bleu nuit parsemée de fleurs d'argent. Elle plairaît à Môssieur Matthew, vu comme elle moule ma poitrine trop grosse pour une robe chinoise. Mais n'y pensons pas. Ici, je vais me reposer. Je me demande si les gens de Milwaukee aimeraient la Chine ?


Dernière édition par Plume Squall le Mar 23 Avr - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyLun 22 Avr - 23:52

-Mathieu mon chéri. Sourit s'il te plait.

C'est avec force que mes lèvres se déridèrent, passant d'une ligne mince et sans aucune chaleur a un sourire qui illuminai mon visage. Ma mère me fit un signe de tête approbateur, c'était mieux ainsi que semblait vouloir me dire ses yeux. Elle me prit la main et la sera fortement, j'étais là pour la réconforter et servir de modèle pour la marque qu'elle avait créer. Le mannequinat l'avait épuisé, elle se reconvertissai. Elle n'avait aucun soucis à se faire pourtant. Elle était plus belle que jamais dans sa robe aussi verte que ses yeux, avec la ligne d'angoisse qui lui barait le front. Elle parlait toujours avec l'accent chantant qu'était le sien, elle était toujours égale à elle même. Je l'adorai pour cela cette femme qui elle seule avait sut conquérir et garder le coeur de mon père et de celui des Thompson. Cette splendide femme qu'était ma mère, celle qui avait toujours été à mes côtés et qui semblait aujourd'hui si frêle dans l'angoisse qu'était la sienne. Elle avait profiter de la fete du tourisme des voitures et des autos pour présenter sa nouvelle collection. En Chine, à Yintchouan pour être exacte.

Le jet nous déposa devant le palais des congrès, et ma mère mourrait d'angoisse. Mon soulier verni Gucci touche le sol en premier et c'est une main aimante que je tendis vers ma mère pour l'aider à descendre sans encombre. La suite royale nous fut donnée, et j'embrassai la joue de ma mère avant de suivre les couturières qui ne mirent pas longtemps avant de me vêtir de pied en cape de la nouvelle marque. Le A flamboyait en lettre d'or sur la poitrine de la veste qui à mes yeux était semblable à n'importe quelle autres vestes de costard. Enfin je ne connaissais rien dans le domaine de la mode moi.... Bref, ne s'attardons pas sur le sujet, je devais faire ce que je faisais le mieux, être beau et séduire mon public. Rencontrer de nouvelles personnes et faire de la pub pour maman qui brillera quand à elle dans le carré d'honneur. Elle comme moi parlait parfaitement le chinois, et surtout connaissait les us et coutumes de la plus puissante dictature du monde. On ne regarde pas les gens dans les yeux (ce qui pour nous est de la franchise est pour eux une preuve de non respect), on garde un temps de silence entre les réponses et on s'incline bien droit devant ceux qui nous sont supérieurs. Je ne faisais pas un bac à répercussion économique pour rien. En temps que futur dirigeant d'une des plus grandes boîtes mondiales, je me devais de maîtriser parfaitement chacune des plus puissantes cultures. Et cet aprem midi de gala grandira parfaitement mon réseau social.

La musique se fait brusquement plus forte. Il y a ici tout le gratin de la société mais aussi les plus petites gens. Les chinoises me regardent avec des yeux ronds, fixant avec inconvenance mes yeux aussi bleus qu'un ciel d'été et mes cheveux couleur or. Je brille dans mon costume de soirée qu'a créé ma mère pour ma petite personne, mais je me sens mal à l'aise ici. Je tiens une heure, puis deux, mais j'ai besoin d'une cigarette et m'accorde une pause sur la gigantesque terrasse du palais des congrès. M'accoudant contre la balustrade en fer forgee, je laisse la nicotine m'apporter ma dose quotidienne. Je ne suis décidément qu'un sale camé. Sortit de la drogue, je n'ai rien. Je déboutone ma chemise, renvoyant des reflets corbeau un peu partout autour de moi. La clarté du cartier de lune levante se reflète dans ma chevelure blonde et je tire une longue late sur ma cigarette, faisant étinceller le bout d'un rouge carmin. Je ferme les yeux avant d'inspirer profondément, emplissant mes poumons de l'air pur de la Chine. Qui aurait crut que je ne serai en paix qu'ici ?
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMar 23 Avr - 22:43

Ce pays est splendide ! Meï Ling m'a tirée dehors malgré l'heure tardive, ne pouvant éviter que mon frère vienne se coller à ma jambe en babillant, et nous sommes tous les trois dans les rues désormais. La lune, qui commence à darder sa lumière argentée sur la ville, semble nous sourire. Nous continuons à plaisanter, joyeuses, et lui apprend à jouer à action ou vérité. L'astre nocturne illumine l'eau des rizières, c'est absolument magnifique. J'entonne Shine Your Way, cette chanson que j'ai apprise il y a peu, d'Owl City et Yuna. Elle est tirée du nouveau dessin animé de Dreamworks, qui a tant plu à Naïan. C'est d'ailleurs pour ça que je l'ai apprise. Ma voix rebondi sur les murs des maisons. Les habitants rient avec nous, ceux qui connaissent l'air l'entonnent, et je me sens devenir belle sous cette lumière pâle, la main droite dans celle de mon amie et la gauche dans celle de mon frère, mon trésor, ma joie. Le temps s'est arrêté. Mes ballerines noires me semblent légères, et je lève les bras vers les étoiles scintillantes qu'on ne voit jamais dans la grande Milwaukee. Mes pensées volent vers mes amies, et vers ma si jolie petite sœur que je ne peux pas approcher. Je t'aime, petite chérie. Pardonne moi. Mes cheveux tirés en chignon, piqués de barrettes et de décorations diverses, me font mal à la nuque mais qu'importe ? Je suis heureuse. Alors ?
Nous arrivons au Sud de la petite agglomération, et le Palais des Congrès se dresses devant nous. A la terrasse, un superbe jeune occidental fume une cigarette. Je crois l'avoir déjà vu, mais il est trop loin, enfin, trop haut... Meï Ling me donne un coup de coude et me le désigne en ricanant.

-Dis ! Tu crois que tu peux aller le chercher ?

J'éclate de rire, et lui lance un regard malicieux. Si moi, je peux aller chercher un beau garçon ? Haha, elle ne crois pas si bien dire ! Je lui laisse entendre que je suis une sainte ou quoi ? Ravie de ce petit défi, je prends la main de mon petit frère, ajuste la position de mon sac à main sur mon épaule et me dirige vers le bâtiment. Personne ne m'empêche d'entrer, et les jeunes chinoises me dévisagent alors que je traverse la salle de bal, mes cheveux blonds platine brillants dans la lueur de l'éclairage artificiel. Mes pas sont légers, dignes de ce qu'on appelle une véritable danseuse classique. A l'honneur, une femme aux yeux verts, très belle, à l'air tout content mais un peu stressé attire tous les regards. Elle aussi me dit quelque chose, mais je ne saurais dire pourquoi.
La terrasse est un peu en retrait, du côté Est. De dos, le garçon que nous avons vu en bas m'apparaît clairement baraqué, et je distingue encore mieux le halo lumineux que forment ses cheveux coupés courts. Il porte un magnifique costume, taillé à la dernière mode mais avec une touche inédite. Tiens tiens... Modèle ?
Je me pose sur la balustrade, les yeux dans le vague, un sourire calme sur mes lèvres pulpeuses et appuie ma tête sur ma paume. Naïan se cache derrière mes mollets fins, et je détaille le profil de jeune homme quand je reconnait ces traits parfaits. Mathieu Alaric !!! Bon sang, mais qu'est-ce qu'il fait là ?! Je suis surprise, mais mon éducation anglaise ressort et je dissimule habilement mon choc. Je le salue poliment, à l'asiatique, avant d'engager la conversation. Pourvu qu'il m'envoie pas bouler...

-Bonsoir. Dis moi, je ne m'attendais pas à te trouver dans un endroit aussi perdu, Matthew... C'est étonnant. Le même week-end que moi, en plus. Puis-je m'enquérir de la raison de ta présence ici sans j'espère t'offenser ?

Je suis la ligne de son profil plusieurs fois, étonnée. Je ne le percevais pas si bel homme. Mais ma foi, il n'est pas si banal finalement. Hm, à voir mais je me le tirerais bien dans mes draps une fois de retour aux Etats-Unis. Voyons... Me pensais tu si bien élevée, Mathieu, ou vas tu te laisser surprendre , Je sais que je ressemble à son ex petite amie, on va voir ce que ça donne. Il est beau, quand même. Merci du défi, Meï Ling.
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMar 23 Avr - 23:35

-Dis ! Tu crois que tu peux aller le chercher ?

Les paroles d'une jeune asiatique me font sortir de ma torpeur. Elle est loin, tout en bas, je ne peux discerner ses traits, mais comme d'habitude j'entends. Les bruits de la ville aussi. Au loin, une mésange bleue prend son envol, faisant vibrer l'air sous ses ailes. J'aimerai être un oiseau quelque fois. Ne plus avoir rien à penser d'autre qu'à mon nid qui m'attends. Les animaux ont une belle vie, ils ne souffrent pas eux contrairement à nous. Je cherche à retrouver la voix de la jeune chinoise qui a parlé mais laisse rapidement tomber. Anciennement, je serais descendu la voir et j'aurai draguer jusqu'au petit jour. Mais ce soir, je ne m'en sens pas la force. Je suis vidé, et je ne suis pas venu en Chine pour me faire des filles mais pour accompagner ma mère qui meurt de trouille. Je devrais d'ailleurs avoir déjà fait demi tour, l'avoir déjà retrouver, être déjà aller sourire à ses cotes. Mais au lieu de cela, comme l'être faible que je suis, j'allume une nouvelle cigarette et pose un regard glacial sur mes mains. Elles ne me font pas défaut et ne tremblent pas, ce dont je leur suis on ne peut plus reconnaissant.

-Bonsoir. Dis moi, je ne m'attendais pas à te trouver dans un endroit aussi perdu, Matthew... C'est étonnant. Le même week-end que moi, en plus. Puis-je m'enquérir de la raison de ta présence ici sans j'espère t'offenser ?

Je crois que pour la première fois, je me suis laissé surprendre. Je sursaute, avant de ronchonner un :

-C'est Mathieu pas Matthew.

Et de replonger dans mes pensées et dans ma cigarette. J'en avais plus que marre que l'on écorche mon prénom à longueur de temps. Il se prononçais à la française, et les gens allaient me faire le plaisir de le prononcer correctement. Je ne sais même pas qui vient de me parler enfaite. Je détourne lentement le visage vers elle et sa beauté me laisse coït. Plume... Oui, Plume Squall, ex petite amie de cette enflure d'Amarok. Plume et ses deux arguments convainquant auxquels je ne daigne même pas jeter un coup d'oeil. Je ne suis pas libre honey, il faudra que les damoiselles de Milwaukee s'en rendent compte. J'avais déjà bien asser souffert pour qu'une autre jeune femme y face son nid. Je restais les yeux droits dans les siens jusqu'à l'obliger à baisser le regard. Qu'est ce que tu fais là ? Et depuis quand tu parles si bien ?

-Ma mère se lance dans le stylisme et elle présente sa nouvelle collection ici. Moi, je l'accompagne, point.

Je crois que je n'ai jamais été aussi glacial avec un fille de toute ma vie. Mais au moins j'ai repondu à sa question, c'est déjà beaucoup. Je termine ma seconde cigarette et la jete loin devant moi avant d'inspirer profondément. Mes doigts prennent automatiquement la direction du médaillon qui ceint mon cou et je commence à jouer avec. À la lumière de la lune, les deux lapis-lazuli des yeux du pégase cabré brillent de milles feux. Je ferme les yeux, laissant l'air jouer avec mes cheveux qui commencent à être trop long à mon goût. M'accoudant à la balustrade, je laisse mon visage reposé sur mes paumes, les biceps gonflés sous l'inclinaison de mon bras. Je m'ennuie....
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMer 24 Avr - 14:52

Il s'allume une nouvelle cigarette, les yeux dans le vague. Ça n'a pas l'air d'aller fort. Il na m'a d'abord pas remarquée. Je m'en rends compte à son léger sursaut, et il me répond d'un ton maussade.

-C'est Mathieu pas Matthew.

Charmant. Super, je m'adresse à un mur de béton armé. Je sais comment il s'appelle, je n'arrive pas à le prononcer c'est tout. C'est pas de ma faute, quand même. M'enfin, je vais essayer de faire un effort. Après tout, j'arrive à dire mon nom correctement alors le français ne doit pas être si compliqué que ça. Il tourne la tête vers moi, l'air blasé, et je vois passer dans ses yeux qui ressemblent un peu aux miens une lueur d'étonnement. Puis il me répond d'un ton glacial.

-Ma mère se lance dans le stylisme et elle présente sa nouvelle collection ici. Moi, je l'accompagne, point.

Pff, vraiment, quel charmant garçon. Et moi qui croyait que les fondateurs étaient bien élevés et se devaient d'être courtois... La bonne blague, oui. Je tire sur les barrettes qui retiennent mes longs cheveux platine, qui cascadent dans mon dos en boucles régulières, et soulève Naïan qui me tends ses petits bras depuis un petit moment déjà, avant de poser sur le grand blond un regard agacé. Je n'aime pas qu'on soit si froid avec moi quand je n'ai rien fait pour.

-Dis donc, quand l'amabilité sera en solde, cours t'en acheter. Parce que là, ce n'est pas brillant. Je sais que Lydia t'a fais beaucoup de mal en te quittant, mais ce n'et pas une raison d'agresser les gens. Je ne t'ai rien fais moi. Ta réaction est assez humaine, ceci dit. Seulement, elle ne t'autorise pas à parler de cette façon.

Il est tout de même très acide, comme type. Son seul point fort, c'est de me regarder dans les yeux. Fait très rare chez les garçons. La rupture l'aurait-elle rendu moins coureur de jupons ? Si c'est le cas, je respecterais son choix mais, il me semble que c'est un peu tard pour ce genre de réaction... Elle est partie, elle ne reviendra plus cette fois. Mais elle a été très cruelle avec lui, et elle reste froide quand elle parle de lui. Ils ont pourtant partagé beaucoup de choses, elle devrait lui en être reconnaissante. Il a même risqué sa peau pour lui faire plaisir, en allant empêcher l'autre Thompson de se foutre en l'air alors si ça, ce n'est pas de l'amour...
Je fixe sur lui un regard mélancolique, quand mes yeux tombent sur le collier qu'il fait glisser entre ses doigts. Je distingue le dessin petit à petit, et mon cœur loupe un battement. Nooon.... C'est pas vrai... Je ne peux retenir l'exclamation de surprise qui me vient, et m'écrie brutalement :

-Où as tu eu ça ???!
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMer 24 Avr - 18:14

-Dis donc, quand l'amabilité sera en solde, cours t'en acheter. Parce que là, ce n'est pas brillant. Je sais que Lydia t'a fais beaucoup de mal en te quittant, mais ce n'et pas une raison d'agresser les gens. Je ne t'ai rien fais moi.Ta réaction est assez humaine, cecidit. Seulement, elle ne t'autorise pasà parler de cette façon.

Je sentis le poivre me monter au nez, et mes poings se serrer lorsqu'elle parla de Lydia. Elle ne savait rien de ce qui s'était passé, elle ne pouvait rien dire de mes réactions. Il était normal que je réagisse de la sorte. J'aimais Lydia et cette petite pute ne pouvait pas savoir à quel point. J'inspirais profondément, continuant de triturer mon pendentif aux armoiries de ma famille. Je ne voulais voir personne, je voulais être seul avec ma tristesse et voilà qu'elle était là. Les gens du lycée avaient toujours été les centres de mon monde, et voilà que même ici ils étaient présent. Je n'en pouvais plus de faire celui que rien ne touche. J'allais craquer, je le sentais, mais je n'en avais pas le droit. Je devais rester fort en tout circonstance. Mais je devais me calmer, où était passée mon éducation de Fondateur ? J'étais un noble moi, et je devais me comporter comme tel.

- Désolé... Je me suis laissé emporter par mes humeurs.

Elle ne me laissa pas le temps de continuer qu'elle me coupait.

-Où as tu eu ça ???!

Je me retournais vivement, et vis qu'elle fixait mon médaillon sur lequel la lune faisait briller les deux lapins lazulis d'un éclat inoubliable pour quiconque l'avait vu une seule fois. Mes sourcils se froncèrent, interrogatif et je lui demandais :

-Mon médaillon ? Je l'ai depuis toujours, il est gravé aux armoiries de ma famille. Pourquoi ? C'est le pégases qui te fait peur ?

J'avais dit la fin de ma phrase avec une ironie grandissante, un immense sourire sur les lèvres. C'est à ce moment que je vis le môme qui l'accompagnait et qu'un sourire cent pour cent crétin apparu sur mon visage. Oui, c'est bon, j'adore les gamins et je suis complètement gaga quand je les vois. On va pas en faire toute une montagne d'accord ? Je n'ai pas eu d'enfance moi, alors quand je vois des enfants, j'ai envie de leur offrir tout l'amour qu'il m'a manqué. Espérant de tout coeur que Sqall n'avait pas vu mes regards, je jetais ma cigarette qui partit se perdre dans l'immensité de la nuit emplie d'etoile de la Chine. Le vent jouait toujours avec mes cheveux, replaçant sans fin mon épis au mauvais endroit. Me concentrant, je le fis arrêter net sa course, et un nouveau sourire ébloui mon visage, de contentement cette fois.
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMer 24 Avr - 20:36

- Désolé... Je me suis laissé emporter par mes humeurs.

Mon nez et mes lèvres affichent une moue réprobatrice, et j'ajuste la position de mon frère dans mes bras. Je commence à fatiguer, mais si je le pose il va s'écrouler. Ses paupières papillonnent, et il a porté son doudou à sa bouche pour lui sucer l'oreille, habitude qu'il a depuis toujours et que je n'ose pas corriger tellement il est mignon comme ça. Je souris au Fondateur, ravie qu'il s'excuse et l'encourage du regard à continuer. Il regarde son médaillon d'un coup, surpris peut être, et son visage prends un air interrogatif et narquois aussi, un peu.

-Mon médaillon ? Je l'ai depuis toujours, il est gravé aux armoiries de ma famille. Pourquoi ? C'est le pégases qui te fait peur ?

Grr... J'aimerais qu'il cesse de me prendre pour la bécasse finie que je laisse transparaître au lycée ! Ça m'agace ! On m'a dit qu'il était intelligent, ben pour l'instant ça reste à prouver hein... Naïan pèse de plus en plus lourd dans mes bras, et je grimace un peu avant de lui répondre, froide comme la bise de l'hiver d'Aéras.

-Excuses acceptées, milord... Tu peux me parler normalement, tu sais, je ne suis pas aussi demeurée que j'essaie de le faire croire. Quant à ton médaillon... La famille royale de mon pays natal a les même armoiries. Mais, ils ont disparu il y a fort longtemps... Depuis, nous sommes livrés à nous même et rêvons à des jours plus cléments dans l'espoir qu'un jour, un Roi nous revienne.

Ma voix meurt dans ma gorge, et je me tais essoufflée, passant outre le sourire béat du jeune homme sur mon frère qui m'épuise. Je passe mes doigts dans mes cheveux pour les remettre derrière mon oreille, et reprends de suite la jambe du petit garçon. ses boucles blondes me chatouillent le nez, et ses longs cils touchent mes joues quand je parle. Je vais devoir aller le coucher si je ne veux pas me briser le dos. Il est déjà à moitié endormi, le pauvre petit. Le vent cesse alors d'un seul coup, et je me tourne vers le grand blond. Un sourire fier illumine ses jolis traits, et je reste coite. Ce serait lui, alors ? Mathieu Alaric, mon Roi ? Mon espoir ? La petite promesse d'une paix, et d'un ordre politique avec des lois ? J'en suis sciée. Je le dévisage avec des yeux ronds, et tourne les talons en état de choc.

-Rejoins moi devant le temple ouest, dans une heure, s'il te plait. Je voudrais te parler. Si tu ne viens pas, je ne t'attendrais pas. Bonne soirée, Mathieu.

Je continue mon chemin, ressors du Palais des Congrès et rejoins Meï Ling qui joue avec l'eau d'une fontaine en discutant avec des amis. Je lui explique que je n'ai pas pu faire descendre le jeune homme, parce que mon frère est bien trop épuisé par le voyage, le décalage horaire et son jeune âge. Elle sourit et dit qu'elle comprend très bien, nous saluons ses amis et repartons. J'espère que tu viendras, Alaric.
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMer 24 Avr - 21:10

-Excuses acceptées, milord... Tu peux me parler normalement, tu sais, je ne suis pas aussi demeurée que j'essaie de le faire croire. Quant à ton médaillon... La famille royale de mon pays natal a les même armoiries. Mais, ils ont disparu il y a fort longtemps... Depuis, nous sommes livrés à nous même et rêvons à des jours plus cléments dans l'espoir qu'un jour, un Roi nous revienne.


Non, mais par contre, tu es aussi jolie que ce que tu fais croire. Je ne suis qu'un homme hein. Je me dois de regarder une jolie fille. Et puis, je suis célibataire alors bon, je peux me le permettre. Ses longs cheveux forment une cascade de boucles d'un blond presque blanc sur ses épaules, venant caresser le creux de ses reins en un soupir. Les rayons de lumière de la lune semblent vouloir jouer avec sa longue chevelure, et forment des fils d'argent entre les mèches de blés mûres. Elle a de magnifiques yeux aussi. Bleus claires, ils sont ourlés de cils longs souligné par du mascara. Le kol qui souligne le cobalt des mes prunnelles est presque identique au sien. Oui, bon, on ne va pas épiloguer sur le fait que ma mère m'a forcé à être maquiller. Mes yeux sont encore plus beaux comme ça paraît-il. Mais bien sur.... J'écoute attentivement les paroles de la blonde, et me souffle se bloque dans ma poitrine. Une famille royale ? Mais d'ou vient-elle ? Qui est-elle ? Et qui suis-je ? Les questions s'additionnent dans ma tête, mais elle ne me laisse nullement le temps de finir qu'elle enchaîne déjà.

-Rejoins moi devant le temple ouest, dans une heure, s'il te plait. Je voudrais te parler. Si tu ne viens pas, je ne t'attendrais pas. Bonne soirée, Mathieu.

Ne t'inquiète pas, je viendrai. Elle ne me laisse pas le temps de répondre qu'elle est déjà partit, telle une ombre, loin de moi, son petit frère toujours dans les bras. Je serai dans une heure là bas Plume, je te le jure. Surtout après le choc de t'avoir entendu prononcer mon prénom avec l'intonation parfaite.

Je rejoins ma mère à l'intérieur, et elle me présente à tous avec d'immenses sourires et un profond soupir de soulagement. Dans un chinois parfait, metrisant les us et coutumes du pays du soleil levant à la perfection, je jete d'innombrables fleurs à ma mère et lui conclu bon nombres de contrat juteux. Je m'amuse tellement à discuter de la sorte que je ne vois pas le temps passer et suis obligé de m'excuser en vitesse lorsque je regarde ma montre. Je n'ai pas le temps de quitter mon costard, et me met à courir, fier quaterback.

C'est dans un dérapage non contrôlé que j'arrive devant le temple que m'a indiqué Plume. Deux minutes d'avance sur ce qui était prévu, je peux me féliciter mentalement. Mon médaillon rebondi sur ma poitrine essoufflée, et j'essuie le filet de sueur qui a coulé sur mon front. Il paraît que les filles trouvent sa sexy... Moi je trouve juste ça dégueulasse mais bon... Bon maintenant, trouver Plume. Le temple est grand, et je suis déjà paumé. Bravo Mathieu, t'es vraiment un boulet...


Dernière édition par Mathieu Alaric le Mar 14 Mai - 9:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMer 24 Avr - 21:44

Il est tard quand j'enfile sans bruit mes ballerines de polaire blanches, et que je me glisse dans le jardin de mes hôtes sans bruit. Naïan dort à poings fermés, bien douillet dans son lit, et Meï Ling couvre mon escapade. Je m'arrange pour que les sons soient étouffés par l'air avec mes petits moyens, et gagne la rue déserte. Je suis en nuisette bleue pâle, parce que je n'ai pas eu le temps de me changer et aussi parce qu'il fait très chaud, même de nuit. Je marche en silence dans les rues pavées, et me glisse dans le temple sous l’œil bienveillant du bouddha de pierre, alias Prince Siddhartha m'a appris Amarok il y a longtemps. Mes cheveux sont tréssés à la va vite, et la tresse en question pend mollement le long de ma poitrine, de mes hanches et de ma cuisse jusqu'au genou, à gauche. Je m'assieds à l'asiatique devant un autel, et brûle de l'encens à la fleur d'oranger en l'attendant. Le temps passe rapidement, et j'entends soudain un bruit de course et une respiration précipitée. Je sors la tête de la porte entrebâillée, vois le pauvre Mathieu encore en costume et l'interpelle.

-Psst, par ici Mathieu !

Je lui souris, et mes yeux se posent à nouveau sur son médaillon. Je n'arrive pas à y croire ! Il serait donc là depuis tout ce temps, ce grand Roi, caché à Milwaukee, sur Terre, ignorant même sont identité véritable ? Je n'ai pas beaucoup de mémoire de Ludtyvia, aussi ne vais-je pas beaucoup l'aider sans doute, mais je ferais au mieux. Le seul qui pourrait vraiment, c'est... Mais je ne peux pas lui dire d'aller le voir, non, ce serait cruel ! Il l'a fait souffrir au moins autant qu'il m'a faite souffrir aussi, mieux vaut il le laisser dans son coin poussiéreux. Je me lève et fais signe au jeune homme de venir me rejoindre, ravie qu'il soit venue. Je ne compte réellement pas me le faire, si telle est sa volonté, mais il est rare qu'un garçon accepte un rendez vous sans qu'il soit question de sexe. Ainsi, j'apprécie énormément. Peut être est il extrêmement gentil, en fait. Et sans doute monte t'il sa réputation sur un masque fragile, que sa rupture a lourdement fissuré. Elle est atroce avec lui, ça me semble plus évident au fur et à mesure que les minutes passent. On ne se comporte pas comme ça avec quelqu'un qui nous aime, on fait attention en tout cas. Elle est bien comme Amarok, tiens, ils font une belle paire ! Jalouse de moi parce qu'il m'a aimée, peuh ! Elle peut se le garder, son petit chéri au cœur de glace, elle n'est pas mieux cette garce ! Je m'en veux d'avoir parlé d'elle tout à l'heure, du coup. Je vais m'excuser, je sais que ça va jeter un froid mais c'est plus correct quand même. Mais quand il m'aura adressé la parole de lui même, parce que là, j'ai un peu l'impression d'être une abominable pot de colle...
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyMer 24 Avr - 22:35

-Psst, par ici Mathieu !

La voix de Plume rebondit dans l'immense temple, avant de finir dans le lointain en un écho de mon prénom dit à la française. Je lui fis un grand sourire avant de m'avancer jusqu'à elle. La jeune femme a brûlé de l'encens, et l'odeur de la fleur d'oranger chatouille joyeusement mes narines. J'ai l'impression d'entre un gosse dans cette piece bien trop grande. Et elle est si belle dans sa nuisette aux couleurs de la nuit. La chaleur gagne du terrain sur la pénombre qui règne ici en maîtresse, et je quitte ma veste sombre, laissant apparaître ma chemise entrouverte au col haut, avec gravé sur la poche droite, un A tout d'arabesques formé. Ma mère est décidément une grande styliste car le vêtement me va à merveille, faisant ressortir mon port altier de petit prince et ma peau doré. Je cligne des yeux, le kol commence à me brûler. Je n'en ai jamais porter, et les chatouillis qu'il créait commencent à être dérangeants et douloureux surtout. Mais il n'est pas l'heure de me morfondre sur mes petites douleurs passagères. J'ai l'impression d'etre dans un autre monde. J'ai même l'impression d'un romantisme inouï. Le temps en splendide, et Plume, baignée dans la lumière de la lune ne m'a jamais semblé aussi jolie. Elle pourrait ressembler à Lydia, mais ses traits sont moins fins, sa taille plus petites et ses lèvres moins pulpeuses. Son visage dans son ensemble n'est pas aussi symétrique, mais elle reste splendide. La perfection me glace maintenant. Je trouve charmant les quelques minuscules boutons normaux qui font face sur son front. Ils sont bénins, mais je ne peux que les voir. Après avoir été habitué à la perfection pendant tant d'année, je vois chaque détails du visage d'une femme. Mes yeux caressent les courbes de son corps, ne s'attardant ni sur sa poitrine parfaite ni son ses jambes au galbe de danseuse étoile. Je sens du désir monter en moi, mais je ne dois en aucun cas le montrer. Pourtant... Dieu qu'elle est belle...

-Pourquoi m'avoir fait venir ici Plume ?

Ma voix crève le silence parfait qui s'était formé et roulé comme le tonnerre dans l'air. Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir parler si fort. Mais dans le calme qui règne... Même la voix les grillons qui pourtant chantent à tus tête à l'extérieur ne parvient pas ici. Il n'y a rien d'autre que le silence qui retombe. Rien qu'elle et moi. Rien que nous deux, avec le charme de l'étranger et de l'interdit. Pourquoi mon corps réagit comme ça hein ? Je l'ai déjà vue des dizaines de fois au lycée Plume, pas plus habillée que ça ! Et pourtant... Je ne l'ai jamais désirée autant que ce soir. Avant c'était juste un stupide pari. Là, c'est bien plus que l'appel de la chaire. Sans doute est ce par ce que je n'ai pas couché avec une fille depuis longtemps... Oui, c'est ça, sans aucun doutes !
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyJeu 25 Avr - 10:39

Mathieu sourit, ce qui lui donne un air absolument charmant, et me rejoins. Mon téléphone portable diffuse de la musique presque en chuchotant, passant en boucle ce groupe nommé Deine Lakaien, en vérité la voix subjuguante de mon ex petit ami. As it is et son dérangeant "Winter is coming..." se tait brutalement sous la pression de mes doigts. Il me stresse. Je devrais supprimer toutes ces chansons, toutes ces images. Mais je n'en ai pas encore la force. Amarok a le chic pour se faire aimer, et garder une emprise sur les gens. Je le hais.
Il quitte sa veste, et dévoile une très belle chemise qui va bien à son teint. Je souris toujours, muette pour l'instant, et lui fait singe de s'asseoir. Le temple est désormais plongé dans le silence. Seuls les cigales et les grillons meublent le silence de leur crissements, et des milliers de lucioles virevoltent dans le jardin. Un moine fait sa prière au loin, et les élèves s'enfuient en courant, rigolant des plaisanteries du jour. C'est très calme ce pays, c'est harmonieux et on a peine à croire la douleur politique chinoise.

-Pourquoi m'avoir fait venir ici Plume ?

Perdue dans ma contemplation, je sursaute quand il parle. Honteuse, je sens mes joues s'enflammer et lisse le devant de ma nuisette de satin sur mes genoux d'un geste machinal. Je doute que Lydia avait des tics, elle. Il doit me trouver bien banale. Je me sens moche, tiens, avec l'ex petit ami de la plus belle fille que j'ai jamais vue comme compagnie. Mais peu importe, on est pas là pour faire des choses inavouables, mais pour parler.

-Et bien, ici personne ne fait attention à ce qu'il entends et puis c'est calme, ça me détends les nerfs. Je suis un peu stressée par nature, comme fille, alors voilà... Enfin bref, il faut que je te parle. Déjà, je m'excuse d'avoir parler de ton ex, j'ai bien vu que ça te fais du mal alors, je suis désolée. Voilà. Euh, ensuite... C'est un peu compliqué à vrai dire, dans mon pays d'origine en portant ce médaillon, tu serais Roi... Tu es vraiment sûr qu'il est dans ta famille depuis toujours ? Pas à partir d'une certaine époque, ou je ne sais pas... Parce qu'enfin c'est étrange, tu n'as rien des gens de mon pays... Tu es blond, mais il y a des blonds partout ! Remarque... Tes yeux sont...

Je ne termine pas ma phrase, et tends sans même demander la permission ma main vers le médaillon. Il n'y a pas le moindre doute possible, il est authentique, ce n'est pas une copie. Je reconnais la joaillerie, le coup de main unique. Cette médaille vient d'Aéras. C'est certain. Mais comment est-ce possible ? Il ne devrait pas être ici !
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyJeu 25 Avr - 12:59

La musique qu'elle écoute fait courir un frisson dans mon dos. Plusieurs fois, la devise de la famille principale de ma série préférée est répéter, et je souris à la splendide jeune femme devant moi. Elle me semble si belle... Elle attise mon désirs sans même le faire exprès, sans même le vouloir sans aucun doute.

-Et bien, ici personne ne fait attention à ce qu'il entends et puis c'est calme, ça me détends les nerfs.Je suis un peu stressée par nature, comme fille, alors voilà...Enfin bref, il faut que je te parle.Déjà, je m'excuse d'avoir parler de ton ex, j'ai bien vu que ça te fais du mal alors, je suis désolée.Voilà.Euh, ensuite... C'est un peu compliqué à vraidire, dans mon pays d'origine en portant ce médaillon, tu serais Roi...Tu es vraiment sûr qu'il est dans ta famille depuis toujours? Pas à partir d'une certaine époque, ou je ne sais pas...Parce qu'enfin c'est étrange, tu n'as rien des gens de mon pays... Tu es blond, mais ily a des blonds partout ! Remarque...Tes yeux sont...

Oui mes yeux ? Elle ne finit pourtant pas sa phrase et prend son ma permission mon médaillon entre ses mains. Sous la lumière de la lune, les prunnelles de l'étalon semble brillées des milles couleurs du bleu. Je la laisse découvrir le médaillon er fremis lorsque sa main effleure sans le faire exprès mon torse de dieu vivant. Ses paroles s'imprègnent dans mon esprit, et les questions brûlent mes lèvres autant que le maquillage brûle mes yeux. Non, sérieusement, qu'elle idée ! Me maquiller ! Ma mère est folle. Bref, je n'ai pas à penser à cela.

-Il est dans ma famille depuis euh... Le 15ème siècles je crois. Ouais, c'est à peu près ça. Depuis que l'un de mes ancêtres a épousé une roturiere. Mais Plume, d'où vient tu ? Qu'est ce que c'est que cette histoire ?

Elle était belle dans la lueur de la nuit, mais j'avais trop de question sans réponses pour chercher à la draguer. Non... Je voulais savoir ce qu'était mon histoire...
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyJeu 25 Avr - 19:46

La lune peint des reflets d’argents sur les yeux du cheval ailé, et je soupire avant de lâcher le médaillon. Je ne me sens pas à l'aise dans cette tenue. Je n'aime pas ça, c'est trop intimiste, j'ai horreur qu'on me voit en pyjama. Je regrette de ne pas m'être changée. Mais bon, pas le temps, c'est pas le temps. Le ruban blanc qui noue mes cheveux chatouille ma clavicule, et je caresse le médaillon froid niché entre mes seins, clippé sur une photo de ma petite sœur et une de Naïan d'une main distraite. Mathieu est assez intimidant avec sa carrure de quaterback parfait, en fait. Et même si je suis agenouillée je vois bien que je fais plusieurs dizaines de centimètres de moins que lui.

-Il est dans ma famille depuis euh... Le 15ème siècle je crois. Ouais, c'est à peu près ça. Depuis que l'un de mes ancêtres a épousé une roturière. Mais Plume, d'où viens tu ? Qu'est ce que c'est que cette histoire ?

Je sens que je le déstabilise... Zut. Il est joli avec son maquillage... Ah ! Il est maquillé ?! Tiens. Oh, ce doit être à cause de la réception, il ne doit pas être habitué ! Je replace une mèche derrière mon oreille, et remarque que le noir lui fait très légèrement pleurer les yeux. Digne mercenaire pour les Walkyries, je soulève le coin droit de ma nuisette et dévoile des laçages qui retiennent un tout petit poignard assez effilé toutefois pour causer du dégât, une fiole de poison, et un minuscule kit beauté. Je ne l'ai que sur Terre. Bah oui, on est une fille ou pas, hein... Il y a là quelques cotons, un peu de démaquillant, du verni, du dissolvant, une pince à épiler et un miroir. Tous ri-kikis, sauf les cotons, je peux pas les rétrécir. Je pose le kit devant moi, il s'en sert s'il veut. Moi, je ne vais pas tout faire. Oui, je sais, j'ai du caractère et mauvais en plus. J'y peux rien, c'est dans mon sang d'anglaise bourgeoise. Je prends une inspiration avant de commencer à chercher mes mots. C'est si compliqué, et puis je sais si peux sur la famille royale...

-Euh... Bon. Alors, je suppose qu'il est bel et bien à ta famille. Enfin, à celle de cette femme qu'à épousé ton ancêtre, qui s'appelait sans doute Vetissa, la fille de Louwan. C'est le dernier nom que nous connaissons de nos grands Rois et Reines disparus. C'est compliqué, je ne sais pas beaucoup de choses. Et en fait, je viens... De loin, tu ne connais pas. Je... Ne suis pas née en ce monde. C'est compliqué, écoutes, tu me croirais pas. Je n'aurais pas du te faire venir perdre du temps ici.

Je mordille nerveusement ma lèvre inférieure, gênée, prenant conscience que sans doute, il ne sait pas pour Ludtyvia. Et merde ! Comment je fais marche arrière ? Stupide moi ! Stupide, stupide, stupide !
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyJeu 25 Avr - 22:02

Je ne peux empêcher mon regard de suivre sa main lorsqu'elle relève sa jupe et me tent un kit de maquillage comme portait Lydia dans son sac à main. La peau blanche de la magnifique jeune fille me fait frémir, de même que le galbe parfait de ses jambes. Elle doit faire de la dance ou de la gymnastique à niveau intensif pour avoir de si belles gambettes. J'inspire profondément avant de la remercier et de demaquiller mes yeux qui me brûlent. Ma mère à décidément des idées parfois tellement spécial. Le maquillage ne me va pas, je ne suis pas gay quand même ! La seule et unique fois où j'ai porté du kol c'est durant la photo de classe de seconde où notre thème était punk. J'étais venu habillé en gothique, une crête de coq sur la tête et les prunnelles barbouillées de noir. Je crois que les filles étaient hystériques ce jour là. Elles m'avait suivit dans les couloirs, glousant comme des poules derrière moi, devant aussi rouge que des tomates dès que mes yeux avaient le malheur de se poser sur l'unes d'entre elles. Je ne les regardais même pas en plus. Mais elles m'avaient juré que je devrais être gothique tellement mes fringues me mettaient en avant. Il est vrai que j'avais fier allure sur la photo avec ma guitare électrique, une jambe en avant dans la parfaite position du gagnant de guitar heros. Un sourire s'épanouit sur mon visage avec les souvenirs, mais il disparu rapidement. Ce n'était pas le moment de penser à ça.
Le contact du coton imbibé de demaquillant avec mes yeux me fit presque pousser un soupir de soulagement. Enfin... Je frottai énergiquement, et les dernieres traces de maquillage parties, j'écoutais ce que Plume avait à me dire.


-Euh... Bon. Alors, je suppose qu'il est bel et bien à ta famille. Enfin, à celle de cette femme qu'à épousé ton ancêtre, qui s'appelait sans doute Vetissa, la fille de Louwan. C'est le dernier nom que nous connaissons de nos grands Rois et Reines disparus. C'est compliqué, je ne sais pas beaucoup de choses. Et en fait, je viens... De loin, tu ne connais pas. Je... Ne suis pas née en ce monde. C'est compliqué, écoutes, tu me croirais pas. Je n'aurais pas du te faire venir perdre du temps ici.

Vetissa... Je savais mon arbre généalogique par coeur, mais je n'avais jamais vu ecrit ce prénom. De même que celui de Louwan. La roturière qui avait épousé mon ancêtre ce nommait j'en étais à cent pour cent sur Annita, décrite comme une allemande aux prunnelles bleues comme deux saphirs. Elle nous avait d'ailleurs transmit nos si beaux yeux. Je passais la main dans mes cheveux, perdu dans les questions que Plume faisaient naître en moi. J'étais donc un roi légitime, mais je ne savais d'où, et j'avais l'impression qu'elle ne voudrait guère m'en dire plus.

-Tu ne m'as pas fait perdre mon temps, et merci pour le demaquillant. Je ne servirai jamais plus de modèle, même pour ma mère. Je lui fis un grand sourire avant de continuer. Tu veux que je te raccompagne ? Histoire de profiter de ta compagnie quelques minutes de plus ?

Je lui fis un clein d'oeil et un nouveau sourire, espérant de tout mon coeur qu'elle ne remarque pas que mon pantalon commençait légèrement à être tendu par le désir qu'elle faisait naître en moi. Help !! Pour la première fois de ma vie, j'avais presque honte des réactions physiques de mon corps. Mais Plume n'était ni ma petite amie ni un possible plan cul. Elle était bien trop coincée, peut être même vierge. Quoi que... Avec Amarok comme ex, j'en doutais fortement. Toujours est-il qu'elle ne devait pas être la déesse qu'était Lydia. Que dis-je.... Qu'est Lydia. Parler d'elle au passé ne ferait pas d'elle de nouveau ma petite amie. Il fallait bien que je me rende à l'évidence, je l'avais perdu pour un bon bout de temps, même pour toujours. Salope...
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyJeu 25 Avr - 23:16

Visiblement, il est content que j'ai du démaquillant sur moi. Ah là là, si j'avais su que ce kit servirait un jour à autre chose qu'à me stresser et à rendre le geste re-coiffage re-maquillage compulsif chez moi. Je n'aime pas être mal présentée, du coup je passe mon temps à vérifier mon visage pour rien. C'est un tic, je ne peux rien y faire. Je n'arrive pas à m'en défaire, parce que personne ne me dit jamais des choses comme "tu t'es faite belle, tiens", "tes cheveux sont beaux aujourd'hui" ou "j'aime tes yeux". Alors je fais tout pour qu'on me remarque, mais ça ne marche pas. Et là, ce doit être encore pire parce que je suis démaquillée, avec seulement de la crème hydratante donc invisible. Je suis au naturel, et donc je doit être atroce. Mais bon, laissons là mes tortures mentales quant à mon apparence physique. Il me fait rire à se frotter les yeux comme ça. Hihi, c'est trop chou.

-Tu ne m'as pas fait perdre mon temps, et merci pour le démaquillant. Je ne servirai jamais plus de modèle, même pour ma mère. Tu veux que je te raccompagne ? Histoire de profiter de ta compagnie quelques minutes de plus ?

Ah ! J'ai bien entendu ? Qu'est-ce qu'il est poli quand même, ça fait du bien. Amarok aussi était poli quand il voulait me plaire, même poète les mois où il s'évertuait à me séduire, sur cette muraille glacée du Palais désert et inapprochable que les Walkyries gardent toujours. Moui, bon. Je sens ma peau s'empourprer, et un rire nerveux retentit dans le temple vide. J'ai remarqué la réaction de son corps, mais je n'en dis rien par pure politesse, pensant que sans doute, il n'a pas envie de ça. Cependant, je ne retiens pas le déhanché langoureux qu'à mon corps habitué à la danse en me redressant.
Je me lève donc, gênée d'être si petite -baah, oui ! 1m53 à côté d'1m90 et plus, euh...- et rejoins la rue plongée dans la pénombre. L'éclairage public est éteint, il est tard donc. Je respire profondément l'air chargé de l'odeur des vergers, quand mon cœur se fige dans ma poitrine. Naïan est au beau milieu de la rue, dans son pyjama blanc orné d'oiseaux bleus, et essaie d'attraper une luciole. Je retiens un cri d'épouvante, et il se tourne vers moi avec un grand sourire, puis vient se blottir contre moi. Je sens les battements irréguliers se calmer, et il m'explique d'une petite voix qu'il a fait un cauchemar, et que du coup il est venu parce qu'il se souvenait que j'avais donné rendez vous ici au grand garçon de la fête. Quelle mémoire il a, ça me tue ! Je croyais qu'il dormait au moment où j'ai dit ça. Je le soulève dans mes bras, et ploie un peu sous son poids. Il est lourd, pour son âge... Je me tourne vers Mathieu, grimaçante sous le corps de mon adorable frangin casse pieds.

-Merci beaucoup, c'est très gentil de ta part. Je ne suis pas rassurée ici, alors c'est avec plaisir.
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyVen 26 Avr - 12:22

Elle rit, et le rouge lui monte aux jours, rendant son visage encore plus mignon qu'il était. Bordel, elle se fout de moi ? Elle a pas le droit d'être si jolie dans sa nuisette bleu nuit, sur laquelle se reflétait les milliards d'étoiles de la belle Chine. À Milwaukee, l'éclairage n'a jamais de fin et les étoiles nous sont cachées par la pollution visuelles. Milwaukee est belle, mais... Ici le calme est merveilleux.
Je lui emboîte le pas lorsqu'elle se lève, et un sourire stupide s'affiche sur mes lèvres. Plume ne marche pas, elle dance. Ses mouvements sont parfaitement maîtrisé, et ses pieds sont aériens. Elle est vraiment décidément parfaite... Je suis perdue dans sa contemplation lorsque je l'entends pousser un petit cri de stupeur. Le gamin qu'elle portait dans ses bras quelques minutes plus tôt est là, en plein milieu de la route. Ses immenses prunnelles bleues claires brillent encore de sommeil et de larmes, et cette pauvre Plume panique, bondit sur lui avant de le prendre dans ses bras. Elle ploid à moitié sous le poids du môme et se tourne vers moi avant de me dire de sa voix de cristal :

-Merci beaucoup, c'est très gentil de ta part. Je ne suis pas rassurée ici, alors c'est avec plaisir.

Je lui fis un immense sourire que je voulais rassurant avant de lui demander :

-Tu veux pas que je le porte Plume ? Va pas fatiguer tes jolis bras, je m'en voudrais quand même ?

Et puis, j'adore les gamins. Mais ça, je n'ai pas forcément envie qu'elle le sache. C'est la honte un peu pour un mec. Les autres gars sont pas comme ça, je sais pas ce que j'ai moi. J'dois vraiment être bizarre. Pas que ça déplaise aux filles, mais bon, je passe pour un con auprès de mes potes après.


Dernière édition par Mathieu Alaric le Mar 14 Mai - 9:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyVen 26 Avr - 14:41

-Tu veux pas que je le porte Plume ? Va pas fatiguer tes jolis bras, je m'en voudrais quand même ?

Je me tourne vers lui d'un mouvement fluide, réflexe, et lui lance un regard interrogateur. Depuis quand les hommes se proposent ils à aider les femmes avec les enfants ? Ce gars est vraiment un amour, Lydia doit avoir de la semoule à la place du cerveau ce n'est pas possible autrement. Parce qu'alors Amarok, ce n'est pas ça... Mais alors vraiment pas. Je reste donc coite un long moment, avant de percuter. Je regarde Naïan, qui dévisage le blond d'un air apeuré en mâchant son pouce. Il me lance un regard interloqué, l'air de dire "Non mais t'es folle ?! Hors de question !" Mais je lui souris, et le pose par terre.

-Euh... Je veux bien, oui. Il n'est pas bien grand, mais il pèse déjà son petit poids mine de rien. Enfin, tu es sûr ? Ne va pas te faire mal quand même...

Mon frère me lance alors un regard furieux, avant de revendiquer son opinion.

-J'suis pas si lourd ! Grande sœur t'es pas zentille ! Et pis z'le connais pas l'monsieur moi, j'veux pas !

Aww... Il est trop chou !! Mais je ne bouge pas d'un poil, mon visage toujours plissé par une légère sévérité. Je lui explique longuement que je suis fatiguée, qu'il fait déjà la moitié de ma taille, et que Mathieu ne lui fera pas le moindre mal. Il n'a pas l'air convaincu, mais il cesse de faire la moue et s'avance vers le footballeur, en lui tendant ses petits bras couverts de tissu, ses cheveux blonds capturant les rayons lunaires, qui jouent à cache cache dans les boucles épaisses. J'adore ce petit. Il est vraiment la matérialisation de tout ce que je fais de bien. C'est pour lui que je me prostitue, que je m'enlise dans tout ce que je hais. Je souris tendrement, et tourne les talons en direction de la maison de Meï Ling. Je décide de couper par un jardin en friche, pressée de retrouver mon lit douillet, mais l'initiative se révèle très mauvaise. En effet, l'épine d'un rosier surchargé de fleurs dont je me suis approchée pour en sentir le parfum accroche le satin de ma nuisette. Je ne le vois pas, et reprends ma marche mais, bien sûr, le tissu fragile lâche et se déchire jusqu'au col. Je me retrouve les seins à l'air, plaque mes mains sur ma poitrine par réflexe et prends la couleur des pivoines qui trônent à mes pieds en une fraction de seconde. Et merde... Heureusement que Naïan s'est déjà rendormi !
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyVen 26 Avr - 16:28

-Euh... Je veux bien, oui. Il n'est pas bien grand, mais il pèse déjà son petit poids mine de rien. Enfin, tu es sûr ? Ne va pas te faire mal quand même...


Je lui fais un immense sourire avant d'adresser le même à son petit frère. Ce dernier ne semble absolument pas d'accord de quitter les bras de sa soeur, mais la pauvre Plume n'en peux plus.

-J'suis pas si lourd ! Grande sœur t'es pas zentille ! Et pis z'le connais pas l'monsieur moi, j'veux pas !

T'inquiète pas gamin, je vais pas te manger. Plume lui explique que je ne suis pas un monstre et qu'elle fatigue. Et pendant se temps, moi, je reste planté comme un piquet, attendant qu'il s'approche de moi et ne pouvant détacher mes yeux de la trop jolie blonde. J'ai un problème avec les blondes, cette fois c'est sur. La seule fille que je n'ai jamais aimé à les cheveux de la couleur du miel de fleurs sauvages, et des yeux semblables aux lagons de l'île privée où nous sommes aller pour les premières vacances de notre année de terminal, quand nous etions encore un couple des plus charmant. Avant que cette enflure de Ragna vienne tout foutre en l'air et s'écrouler les fondations de ce qui m'était le plus cher. Maintenant, Lydia peut être appelée mon ex, elle va se marier avec cet amérindien sans aucune fortune et moi, je suis tout seul avec ma rancoeur.

Le petit frère de la jolie blonde s'approche de moi et me tent les bras. Je le porte facilement, et il trouve tout de suite sa place, sa tête se pose dans mon cou pendant qu'il s'endort. Il est tellement mignon. Perdu dans la contemplation du gamin, je suis distraitement Plume, ne voyant pas ses faits et gestes. J'entends juste un craquement qui retentit comme un coup de canon dans le silence de la nuit et je vois sans le comprendre le visage de Plume s'empourprer. C'est lorsque je vois ses seins nus que je manque m'étrangler avec ma salive. Elle veut ma mort sérieusement ? Je pose le gosse par terre, quitte ma chemise, lui jete et dans un même moment récupére son petit frère. Je suis du regard le mouvement aérien de l'étoffe blanche brillant à la lueur de la lune jusqu'à sa destination. Elle doit sentir mon parfum à plein nez, le One Million qui ne me quitte jamais. Je n'ai toujours pas comprit pourquoi j'ai une telle fascination pour ce parfum. J'aurai largement les moyens de m'en payer des biens plus chers... Sans doute l'image de marque. Toujours est-il que son petit frère contre mon torse nu, je lève les yeux au ciel avant de lui souffle :

-Tu devrais faire attention sérieusement, tu vas te casser un truc un de ses quatre.

Je lui fais un joli sourire en coin, charmeur, avant de lui demander du regard la direction à prendre. Je vais ouvrir la marche, je crois que ce sera plus prudent. En tout cas, j'aime la Chine. Il fait suffisamment chaud pour se ballader torse nu sans risquer des tremblements très peu saillant. Que là, dans la lumière de la lune, mon torse musclé juste comme il le faut semble identique à celui des statues de marbres des anciens dieux romains. Enfin bon, je sais que je suis beau, pas la peine de me le dire.


Dernière édition par Mathieu Alaric le Mar 14 Mai - 9:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptyVen 26 Avr - 17:36

Dieu merci, il était plongé dans ses pensées. Il contemple Naïan, je crois. Mais je n'en mettrais pas ma main à couper, il reste un homme et ceux qui aiment vraiment les enfants se comptent sur les doigts de la main... Du coup, il relève la tête sans doute à cause du son du tissu déchiré. Je vois le choc passer dans ses yeux couleur firmament, et il pose mon frère pour me lancer sa chemise. Je la saisi au vol, la poitrine totalement découverte, et percute soudain que je vais être obligée d'enlever totalement les restes de ma nuisette pour mettre la chemise. Gênée, je retire le lambeau de tissu bleu pâle sans toutefois baisser les yeux, je ne suis pas une sainte nitouche, et enfile le vêtement dont l'odeur envahi doucement mon être. One Million. Je le reconnaîtrait entre mille, j'ai toujours dit que 'homme de es rêves devrait porter ce parfum. Je souris en coin, ravie, et fini de boutonner la chemise quinze fois trop grande pour moi.

-Tu devrais faire attention sérieusement, tu vas te casser un truc un de ses quatre.

Aah, il est trop beau... Non, Plume ! Je secoue un peu la tête, désigne la gauche du menton et lui emboîte le pas. C'est pas vrai, je dois avoir l'air de la fille la plus cruche du monde là. Je joue avec le bout de ma tresse, et rallume la musique de mon téléphone portable, très bas pour ne pas alerter tout le quartier. Le lac des Cygnes de Tchaikovsky égrène ses notes dans la nuit, et sans réfléchir, j'esquisse les pas du ballet que je connais par cœur. Mes cheveux me gênent, mais tant pis, j'aime bien faire quelques pas avant de dormir de toute façon. Evidemment, je ne tarde pas à me couper du monde, et je suis bientôt loin derrière le jeune fondateur. J'ai tendance, malheureusement, à m'enfermer dans ma bulle quand j'entends de la musique et surtout, mon rôle de cygne noir dans le Swan Lake m'est resté et du coup, je ne peux pas m'empêcher de danser sur ces notes. La musqiue se meurt, mais la Valse des Fleurs du même compositeur, tiré de Casse-Noisette. J'y peux rien, je vous jure, je peux pas m'en empêcher ! Les pas viennent tout seuls, et j'avance comme ça. Je suis danseuse classique, et je ne peux pas résister c'est comme ça ! Le problème, c'est que je vais me taper la honte si je continue. Je stoppe donc à grand peine mes mouvements, et me glisse sur les pas de Mathieu en sautillant sur pointe, comme une gazelle. Plume, arrête je t'en prie, c'est grave là. Au secours...
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptySam 27 Avr - 17:02

Elle me montre la gauche du regard, et je prends la direction de la maison de la fille qui était avec elle tout à l’heure. Son petit frère blotti dans mes bras ronfle légèrement, et je ne peux m’empêcher de sourire. J’ai l’impression qu’il me ressemble quelque peu. Les mêmes cheveux blonds (quoi que bien plus clair pour lui), les mêmes prunelles. Il est juste plus petit que moi au même âge. Enfin… Il est tellement mignon. Plume, je l’entends, esquisse des pas de dance classique dans mon dos, le frottement de ma chemise dans l’air pur de la Chine m’indique quel ballet lui inspire ses gestes. Le lac des cygnes, l’un de mes ballets fétiches. Ma cousine éloignée, Mathilde, fait elle aussi de la dance à très haut niveau. Elle est étoile d’ailleurs, même si du haut de ses 21 ans, elle est soit disant bien trop jeune. Mais la française n’a que faire de ce que disent les gens. Si mes souvenirs sont exacts, c’est la fille de la cousine de mon père. Et oui, nous ne sommes pas une famille nombreuse, mais notre arbre généalogique étant ses branches dans toute la bibliothèque, et petit, j’ai du l’apprendre par cœur. Il remonte jusqu’au XVème siècle, et les papiers du livre des Alaric remontent bien bien avant.

Je regarde Plume avec un immense sourire, elle est si belle dans la clarté de la lune, avec ses longs cheveux platines, et ma chemise qui se relève parfois sur ses cuises, dans chacun de ses mouvements. Le A brodé d’or brille sur sa poitrine, et je frémis. Alaric lui va si bien… Je passe une main gênée dans mes cheveux et avance. Je ne m’étais même pas rendu conte que je m’étais arrêté. Je croyais avoir continué à marcher loin de toutes tentations. Tarek avait raison. Je suis trop facilement damnable.
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptySam 27 Avr - 18:12

J'aime bien marcher dans les rues la nuit, quand je ne suis pas seule. Sur le pas de la porte, Meï Ling nous attend, son visage poupin plissé d'inquiétude. Je lui souris, et lui confie Naïan avant de me tourner vers Mathieu. Je n'en plus plus, je ne vais pas y arriver.

-Viens avec moi Mathieu s'il te plait.

Sans autre forme de politesse, je le prends par la main et le tire à ma suite. Il y a un parc pas loin, et il y a surtout un studio de danse qui appartient à Meï Ling, dont j'ai les clés. Elle me les a glissées il y a une minute, et elle sait pourquoi. Je le tire un peu fort, mais peu importe, pas moyen que je laisse filer cette occasion. Et puis, ça se voit qu'il a besoin d'amour ce pauvre garçon, il va nous faire une dépression si ça continue. Et j'ai un corps qu'il l'a beaucoup intéressé passé un temps, si je me souviens bien, alors maintenant qu'il a cessé de me le quémander je veux bien le lui accorder. Bien entendu, ça ne se reproduira pas, parce qu'il ne voudrais pas de moi au quotidien je vous assure, je suis bien trop chiante. Si si, vraiment. Je passe derrière lui, ouvre la porte en vitesse et le pousse dans le petit studio couvert de miroirs. Je referme, tourne la clé dans la serrure et le temps qu'il se retourne, je serais déjà loin. Je passe devant à nouveau, et défait lentement les boutons de la chemise avant de glisser ma main dans ses cheveux d'or. Il est magnifique là, dans le studio rempli de lumière lunaire, les rayons jouant à cache cache dans ses mèches. Je pose mes lèvres sur les siennes, doucement, et appuie un peu sur sa nuque. Je le veux. Et je ne tolérerai pas de refus après sa réaction physique au temple. Si jamais il me met un râteau, il peut être sûr et certain que jamais il ne me touchera.
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptySam 27 Avr - 18:31

Elle me mène jusqu'à une magnifique petite maison perdue au milieu des rizières, et donne son petit frère à une jeune asiatique à la peau pâle et à la chevelure aussi noire que les ailes d'un corbeau. Je lui tends le petit garçon, un sourire aux lèvres.

-Viens avec moi Mathieu s'il te plait.

Hein ? Euh. Oui. Pas de problème. Qu'est ce qu'elle veut Plume ? Je la suis dans les rues, sa fine main dans la mienne. Nous ne marchons pas longtemps, mais j'entends les animaux fuir sur notre passage, leur petits cœurs battre à tout rompre et leur respirations devenir saccadées. Ils ont peur de nous. Mais je ne m'attarde pas, et suis la très jolie miss Squall. Elle me mène jusqu'à un studio de danse, semblable à celui où apprend ma cousine et lorsque tous deux nous sommes arrivés, elle ouvre la porte avec les clefs qu'elle tenait dans sa main. D'accord. Je ne comprends pas tout mais tant pis. Elle est magnifique dans le studio emplit de la lumière de la lune qui s'infiltre à travers toutes les fenêtres et se reflètent sur les miroirs. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle me veut là, mais... moi je sais ce que je veux. Elle est d'une beauté à couper le souffle, avec sa petite taille si mignonne, ces yeux bleus et ces trop longs cheveux platines dans lesquels jouent les rayons du quartier de lune qui brille là haut, trop loin de nous pour espérer l’atteindre un jour.

Je vous jure que je ne m'y attendais pas. Vraiment. Mais, lorsqu'elle quitte ma chemise, faisant apparaitre sa poitrine nue, ses seins au galbe parfait, que j'évalue d'un simple coup d'oeil à un bonnet D. Elle est vraiment magnifique, et lorsque ses mains se glissent dans mes mèches blondes, je souris. Mais pas un sourire de contentement, non, un sourire vraiment con qui n'a pas sa place sur mon visage. Ses lèvres touchent les miennes, et mes mains autour sa taille fine. Je suis torse nu, et elle en culotte. Je force quelque peu la barrière de ses dents, puis mes lèvres glissent dans son cou en un millier de baiser jusqu'à son oreille.

-T'es vraiment sur d'en avoir envie Plume ?

Et là, elle va me prendre pour un con. De réputation, je ne demande pas normalement. J'agis, et puis tant pis pour la nana. Si elle m'a cherché, elle se fait sauter. Mais Plume... C'est différent. Je ne suis pas comme je suis avec toutes les autres filles avec elle. Non.... Vraiment, elle m'a résisté longtemps, et je veux faire de cette nuit une nuit d’exception. Et puis... Elle est vraiment jolie. Et... je crois qu'Amarok aura des envies de meurtre s'il sait que je me tape son ex
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptySam 27 Avr - 19:14

Je frémis alors que ses bras effleurent ma peau en passant autour de mes hanches, et je suis prise d'une légère envie de pleurer en me rendant compte que pour répondre à son baiser, je suis forcée de me hisser sur pointes. Je suis vraiment si petite, c'est rageant ! Je découvre la gorge quand ses lèvres passent dessus, et laisse glisser mes mains sous son jean, sur le tissu de son boxer. Il est vraiment bien gaulé. Mais il est très imprévisible surtout...

-T'es vraiment sur d'en avoir envie Plume ?

Non mais... Quoi ? Mes yeux s'écarquillent, et pour toute réponse, je fais sauter sa ceinture. D'un seul mouvement. Je crois qu'il pense que je suis une gentille petite, qui n'a aucune expérience sexuelle voire ne l'a fait qu'une ou deux fois avec son graaand amour d'ex petit ami. Et bien mon vieux, crois moi, tu te fourres le doigts dans l’œil. Je glisse ma langue le long de sa clavicule, dans le creux de l'os que je sais sensible, et descends le long de son ventre en dessinant des arabesques compliquées, avant de remonter à son visage. La poitrine appuyée sur son torse de statue grecque, j'attrape sa nuque et me met mes épaules en arrière. Ainsi, il se retrouve avec le bas de mon ventre contre le sien, et une vue parfaite sur mes seins. Je suis gogo danseuse, je sais comment me positionner pour allumer un mec. J'ai été une gentille sainte nitouche, oui, mais ce temps est révolu de puis longtemps. Ma main blanche glisse le long de ses pectoraux et de ses abdominaux parfaits, et je chatouille le creux de ses reins, au dessus de ses fesses, pendant un petit instant. Un sourire confiant éclaire mon visage, et je lui lance une œillade des plus éloquentes. Vous voulez une image ? Vous avez vu La Belle et le Clochard, quand elle lui fait le coup du battement de cils ? Ben voilà. Sinon, tant pis pour vous. Oui, je sais, j'ai des exemples puérils, bah ça viens de mon frère que voulez vous ?

-Sûre et certaine, beau gosse. Et ne crois pas que je suis une novice, parce que tu risques d'avoir une surprise, mon roi.

Non, je ne suis pas provocatrice... J'ai juste envie de lui, et je veux qu'il comprenne que la fille qui sillonne les couloirs du lycée est à des années lumières de la véritable Plume-Cherry Squall
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptySam 27 Avr - 19:28

Je crois qu'elle est plus douée que je ne le pense. Sérieusement. par ce qu'autrement, comment elle connaitrai la partie sensible du corps d'un homme ? Et surtout, elle n'oserait pas glisser la main sous mon jean Levi's et mon boxer. Non, je doute qu'elle touche mon sexe. Mais alors pourquoi elle fait croire qu'elle est tellement une sainte nitouche si ce n'est pas le cas hein ? J'ai une vue parfaite sur sa poitrine... parfaite aussi enfaite, et je crois que je louche dedans sans me cacher. Elle m'allume putain !? Alors hein ! Je vais pas me gêner moi !

-Sûre et certaine, beau gosse. Et ne crois pas que je suis une novice, parce que tu risques d'avoir une surprise, mon roi.

Mon roi... Mon roi mon cul. Je ne suis pas plus roi qu'elle est reine d’Angleterre. Un sourie en coin apparait sur mes lèvres, et ses dernières se closent. Je ne parle plus, ok, c'est dit. Mais par contre, je vais faire bien d'autres choses. Je suis un dieu au pied, c'est bien une des rares choses dont je suis sur. Et je vais lui faire profiter de mon savoir faire. Je ne suis ptête pas aussi bien que son cheeer Amarok, mais je suis suffisamment beau pour lui faire passer le capitaine de l'équipe de baseball. Oui, je sais, je suis un connard, à penser vengeance alors qu'elle s'offre à moi, mais je veux le faire souffrir autant qu'il l'a fait de moi ! Je veux le voir pleurer toutes les larmes de son corps, je veux qu'il souffre ! Je me deteste de penser cela, mais il m'a fait mal. Lydia est une salope, et lui un enculé ! Ce couple va prendre cher, je peux vous le jurer !

Mais mes plans de vengeance attendront un peu. L'une d'entre elle vient pourtant de ce servir sur un plateau à ma petite personne. Il y a bien longtemps que je n'ai pas baisé. Et là, je n'ai pas vraiment pour but de la baisser comme je l'ai fais avec bon nombre de mes conquêtes. Non, je veux lui faire l'amour, je veux qu'elle y prenne gout et y revienne. Et puis... Elle est vraiment belle... Elle ressemble à Lydia par certain point. Oui. Mais tellement de différences les oppose. Elle est bien plus petite que la capitaine, ses cheveux sont beaucoup plus clairs, et surtout, ses yeux sont simplement bleus alors que ceux de Lydia brillent du bleu vert des lagons. Ta gueule Mathieu ! Arrête de penser à ton ex ! Mon jean glisse à mes pieds, et je quitte mes fringues dans leur entier avant de m'en prendre à la culotte de Plume. Je la fais descendre le long de ses jambes parfaites avant de lui enlever, laissant mes doigts exercer des pressions sur chaque points sensibles de son corps. Allez ma belle, montre moi de quoi tu es capable. Mais surtout pas de pipe. Je n'en ai vraiment, vraiment pas envie.
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MessageSujet: Re: La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu]   La blessure cicatrisée, on oublie la douleur. [Mathieu] EmptySam 27 Avr - 19:59

Mon dieu, mon dieu, qu'il est beau. Je crois que vraiment, je suis satisfaite d'être blonde. Parce qu'il semblerait qu'il ait une préférence. Je souris alors qu'il m'enlève le dernier morceau de tissu présent sur ma peau diaphane, et soupire alors que ses mains à l'évidence expertes explorent mon corps. Je l'aime bien, môssieur Alaric, finalement. Ceci dit, il a l'air un peu ailleurs. Son ex, sans doute, qui hante ses pensées. Le pauvre. Non, vraiment, je le plains. Je sais comment c'est de se faire plaquer du jour au lendemain, alors que tout allait bien dans le couple. Et je sais quelle désir domine par dessus tout. La vengeance. Amarok hait Mathieu. Bien, très bien. Moi, il me plaît. Alors pourquoi se priver ? Ce serait stupide non ? Bon.
Je lui retire son pantalon et son boxer, appréciant d'un seul coup d’œil les proportions plus que parfaites de son corps entier, maintenant je le sais. Je reviens chercher ses lèvres, et mes doigts se referment doucement sur son sexe déjà opérationnel. Je sens que peu à peu, l'adorable jeune homme avec qui j'ai parlé au temple s'endort et que le tombeur expert du sexe refait surface. Ce n'est pas pour me déplaire, de toute façon on ne discute pas beaucoup quand on baise. Pas moi en tout cas. Ma main navigue sur lui, habituée, et je cherche sa manière de faire. Je sais qu'il n'ont pas tous les mêmes habitudes de masturbation, alors pour lui, je fais l'effort de rechercher son rythme, et ses points personnels. Que, visiblement, je ne met pas très longtemps à trouver. Je lui aurais bien fait une fellation mais, à vrai dire, là je me suis lavé les dents alors... Mais non, je rigole ce n'est pas pour ça c'est simplement que là, ce soir... Non. C'est un acte vulgaire à mes yeux, qu'on exécute soit si on veut se débarrasser vite fait d'un reloud, soit si on veut faire plaisir au garçon qu'on aime, une fois de temps en temps seulement parce que c'est -je trouve- un geste très dégradant. Et comme Mathieu n'est ni l'un ni l'autre, la question est réglée. Allez, joli cœur, montre moi ce que tu sais vraiment faire. Je ne vais pas attendre jusqu'à la Saint Glinglin, non plus...
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