La guerre. Si j'avais seulement pu espérer que jamais les elfes apprennent ce mot. Depuis toujours, les peuples sont nos alliers. Nous leur fournissons des troupes, notre race peut assouvir son envie guerrière et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais non. Ce serait bien trop facile. Gaïa la Grande soit rassurés, les familles ont retrouvé leur place. Mais j'ai un serpent dans mon entourage. Lorsqu'elle a apprit la mort de Mère, mais soeur est revenue au triple galop de ses montagnes où elle gardait les orcs hors de nos frontières. Oh bien sur, Gï jouit de la sureté des forêts, et ils ne s’aventurent que très peu aux alentours de notre muraille. Mais, les autres continents n’ont pas la même chance. Laëticia sait depuis toujours que je serais la futur reine, mais je sais devoir me méfier d’elle jusqu’à mon couronnement. Tant qu’il n’aura pas eu lieu, elle peut encore tenter d’atteindre à ma vie. Car, elle est la plus vieille fille de la famille, et derrière moi, l’héritière du trône tant que je n’ai pas d’enfant. Ma sœur a toujours voulu devenir reine. Aussi loin que remonte mes souvenirs, je sais très bien qu’elle m’a toujours haït. Mais après tout, je n’en ai que faire. Voilà plus de dix sept années que le diadème ceint mon front et non le sien. Elle est devenue conseillée de la reine, et donc de moi, mais… je ne peux me permettre de l’écouter. Bien que je sois obligée. Elle cherche à me donner les conseils de notre Mère. De faire en sorte que je déclare de nouveau la guerre au Sylvain. De retourner sur le continent de l’air et voler leur force et leur pouvoir. Je refuse. Je veux rester pur. Même si l’obscurité de mon fils est de plus en plus puissante dans mon cœur. Il me faut l’écrire. Le livre ne doit pas être brulé, alors même si je meurs, tous sauront la vérité. La guerre est un bien grand mot. Elle ne doit pas être prise à la légère. Et puis, en temps que grand de ce monde, je sais que la Grande nous a donné un ultimatum. Je serais de ceux qui feront tout pour la paix. Qu’importe les sacrifices. Même si elle m’enlèvera mon époux, mon peuple, ma couronne et la chaire de ma chaire, elle reste ma Déesse.