[Je tiens à signaler que ce rp à lieu avant que Lena ne sorte avec Dingaan]
Le ciel se couchait sur les sombres rues de Milwaukee, cherchant un dernier souvenir du soleil qui avait éclairé la ville pendant des heures. L’été était bientôt de retour, mais je sentais partir les dernières brides de l’enfance. Enfin, enfant, je ne l’étais plus depuis bien longtemps. La journée était longue. Et, une fois de plus, je me retrouvais en boite, prête à danser pour toute une nuit. De toute manière, en tant que de vampire, je n’avais pas besoin de sommeil. J’avais juste besoin de sang. Je le savais, je vivais comme je pouvais avec, mais tant pis. Je n’étais pas à plaindre. J’étais belle, adulée, tous cherchait à faire de moi leur compagne, pour l’avenir et au-delà. L’un des miens avait été séduit avant même que je ne devienne une immortelle, alors…
Vêtue d’une robe blanche, moulant mon corps presque parfait, j’ondulais sur la piste comme un serpent, ne m’attardant pas à bras de la plus petite personne mais les alignant. Je n’avais rien à perdu après tout. Mathieu n’était pas là pour jouer le grand frère ultra protecteur que je n’avais pu depuis longtemps. J’étais libre comme l’air. Alors, ils se multipliaient sous mes baisers. Je comprenais totalement les vampires qui petaient des câbles et devenaient de véritable maitre. Il était plaisant de les voir s’allonger devant soit, devenir aussi faible que des moutons. La puissance de ma race était dangereuse, et bien trop mise de côté. Bien sur, face aux elfes ou autres démons, nous n’étions rien. Mais un simple échange de sang, et nous voilà lié à jamais à notre créateur. Quelqu’un qui cherche la puissance dans nos rangs peut très vite l’obtenir.
Et puis, dans la soirée, la soif se fait sentir. Je suis dans un des bars les plus réputés de Milwaukee, le rendez vous de la jeunesse dorée. Personne d’autre que nous ne peut se permettre de venir ici. Alors, parfois, nous avons l’honneur d’avoir à nos côtés des stars. Et les parents les plus cotés envoient leurs enfants ici. Car rien de mieux que de côtoyer l’excellence pour agrandir son réseau social. Ce soir encore, Edgard Still était présent. J’aimais sa musique, comme tout le monde, enfin, pour ma part, celle qui n’était pas dans l’extrêmes du commercial me plaisait bien plus, mais je la fermais devant mes collègues cheerleaders. Mais je n’allais pas aller lui sauter dessus comme toutes les filles de la boite. J’avais une réputation à tenir, j’étais la meilleure amie de Mathieu, et donc, je le haïssais autant que mon meilleur ami. Point final.