Une star était arrivée au lycée. Une star, vous vous rendez contre !? Il était en première L1, un an de moins que moi. Tant pis, les jeunots avaient moins d’expérience mais… il était une star. Perchée sur 15 centimètres de talons aiguilles, vêtue d’une robe minimaliste blanche, je marchai d’un pas tranquille, évitant mes fans attitrées. Il devait sans aucun doute être à son casier. J’avais ordonné à mes filles de ne pas me suivre, je voulais être seule avec le jeune homme. Tirant sur ma robe, ce qui rendait mon décolleté encore plus intéressant, je regardai les différents casiers qui se situaient devant moi de mes yeux de chats. J’étais une bombe et le savais parfaitement. Edgard Still était devant moi, entouré d’un groupe de minette en chaleur. C’est Mathieu qui allait pas être content.

-Dégagez les chéris ! Je veux lui parler, et votre côte de popularité est… infinitivement plus basse que la mienne, mesdemoiselles !

Elles partirent mécontente, mais on s’incline devant moi. Un sourire étira mes lèvres pleines et m’appuyant contre un cassier, je croisai mes interminables jambes. Mes prunelles d’un bleu presque irréel plantées sur lui, je déclarai :

-Salut beau gosse, Lydia Johanson, reine du lycée.

Depuis ce matin impossible d’avoir la paix : un groupe de fille me colle de partout, que puis-je faire pour être enfin tranquille ?

Dans mon casier, je retrouve tout un tas de lettres anonymes. J’en ai marre. Petite vérification de ma coupe devant mes fans ébahies, je prends mes affaires et m’apprête à partir quand tout d’un coup tous le monde s’éloigne.

-Salut beau gosse, Lydia Johanson, reine du lycée.

Elle est plutôt jolie mais c’est une fille.

« -Hello miss, désolé mais pas intéressé. »

Je m’apprête à partir mais…

« -Hello miss, désolé mais pas intéressé. »

Quoi ? Non mais il se prend pour qui lui !? « Pas intéressé » ! J’lui en foutrai du pas intéressé. Il avait quoi ? Il était gay ! Si jamais c’était le cas, j’allais lancer mon cher petit Mathieu à ses trousses, et il allait finir la tête dans les chiottes, roué de cous. De toute manière, pour ne pas être intéressé par moi, il ne pouvait qu’être gay. Et les homos n’étaient pas trop aimés chez nous.

-Attend trente secondes mec ! Enfin mec… on en est pas sur. Tu te prend pour qui toi !

Ma langue de vipère avait encore frappé. Mon ton n’était plus du tout comme celui de tout à l’heure. Sensualité et chaleur contre nouvelle aire glaciaire. Mes prunelles s’étaient faites de roches, loin des deux braises habituelles. On ne m’ennui pas, oh que non. Cela est beaucoup, beaucoup trop dangereux. Et puis, j’étais pas d’humeur aujourd’hui, j’aurai bien voulu voir Ael Waregan… Le beau brun, meilleur ami de mon homme, me manquait. Il était beau et surtout avait de l’expérience à revendre. Un an… et toujours aucunes nouvelles.

Mais elle se prend pour qui ? Bien sur que je suis un mec, on en est sur !

« -Qu’est ce que t’insinues là ? Je suis pas intéressé parce que j’ai déjà quelqu’un dans ma vie. Et une star tel que moi n’a pas à se faire ridiculiser en sortant avec une prostituée. »

J’y suis peut-être allé un peu fort là. Oh et puis zut, on me cherche on me trouve, un point c’est tout !

« -Qu’est ce que t’insinues là ? Je suis pas intéressé parce que j’ai déjà quelqu’un dans ma vie. Et une star tel que moi n’a pas à se faire ridiculiser en sortant avec une prostituée. »

Quoi ! Quoi ! Mais il se prend pour qui ? Il a beau être une star, ici il n’est rien ! Rien du tout face à moi ! Et puis, j’étais moi aussi une star, fille de quelqu’un en plus. Mannequin de mère en fille depuis très longtemps. Mon père était le maire de cette ville qu’avaient fondée mes ancêtres ! Egérie de D&G, je ne suis pas n’importe qui ! Je me redressai, mes yeux s’éclaircirent brusquement. J’allais le faire chier dans son froque le môme !

-Non mais franchement tu te prends pour le roi ou quoi !? T’es nouveau et tu voudrais qu’on s’incline sous le simple prétexte que tu es un tant sois peux connu !? Mais t’es qu’un gamin, t’as quel âge pour oser me parler comme ça ! Je veux des excuses ! Immédiatement ! Arrête de faire ton petit dieu, tu devrais baisser les yeux devant les véritables personnalités ! Dehors tu e peux être une star mais ici, tu n’es pas un footballeur, alors la popularité tu connais pas ! Je veux mes excuses, tu partiras pas d’ici temps que je ne les aurai pas !

Un petit texto à mes amis les footballeurs en attendait qu’il cherche une réponse dans sa petite cervelle. Qu’ils préparent les sodas. Il se fera tremper et dans tout les cas, je ne partirai pas tant qu’il ne se sera pas excusé ! Je suis la reine de ce lycée de bourge, on ne me parle pas comme ça sans le regretter amèrement ! Une pute ! Il sait ce que c’est au moins une pute ?! Je soulage la misère masculine ok, mais je ne me fais pas payer !

Bon, OK Edgard calme toi, c'est pas la peine de s'énerver. Mais je supporte pas ces gamines qui ne sont rien du tout et qui pense qu'elle sont les reines du monde! Tout le monde me regarde comme si j'étais cinglé. Je vous rassure c'est le cas mais j'aimerai que cela ne se remarque pas, je suis donc obligé. Respire un bon coup et fais ton hypocrite, apparemment elle est importante dans ce lycée. *Réfléchit très longuement*

"Bon, on a pas vraiment commencé du bon pied tout les deux. Excuse moi mais j'ai eu une journée mouvementé et chargé en "émotion" si on peut dire. Je te propose que l'on reprenne tout à zéro. Que veux-tu de moi ??? Un autographe ?"

Si seulement Bill était là, avec sa capacité à remonter le temps de quelques jours seulement je pourrais réellement tous reprendre à zéro.

Autour de nous règne un silence qui devient pesant, tout le monde c'est arrété, ils écoutent tous très attentivement notre discussion comme s'ils espèraient quelque chose. Mais quoi ???

Un sourire sadique s'epanouit sur mes lèvres suite à ses paroles. Bien tu t'es excusé... Très bien cherie, mais tu m'as traité de pute tu vas payer ton act. Les footbaleurs n'ont pas mit tres longtemps à arriver, ils obeissent au doigt et a l'oeil de leur petite maitresse veneré... Moi. Ils sont bruillants, mais actif. Les sodas qu'ils ont dans les mains se retrouvent tres rapidement sur la tete du chanteur, pauvre loulou j'espere que tu ne tiens pas à tes cheveux... Ca colle le soda. Un petit sourire dans ma direction plus tard, ils sont partit. Mathieu n'était pas avec eux, bizarre le pauvre loser ne poura pas voir le dieu vivant que l'on possede à Milwaukee. C'est triste.

-Faut pas m'ennerver loser. Ici je suis la reine. Mais puisque tu t'es excusé je fais te faire une faveur. Je dirai pas à mon cher Mathieu que tu es gay, tu te fera pas frapper comme ca. Content ?

Les rires des gens me firent plaisir. Un petit nouveau de ridiculisé, en plus c'etait une star miam jouissif. Mais je le voulais ! Et puisque mon corps ne l'interessait pas, j'avais d'autre argument. Mon pouvoir etait tres utile pour manipuler des hommes... Pas de chance pour toi petit, tu as ennervé tati Lydia. Et on n'ennerve pas une Johanson. Ici le sang était important. Si tu l'as pas tant pis pour toi ! Je commençai à partir lorsqu'une main me retient.

Alors là elle va me le payer, on a pas le droit de me ridiculiser. A cause d'elle mes beaux cheveux sont tout collan. Aussitôt je l'attrape et lui roule une pelle, la vengeance et un plat qui se mange froid. Fais bien attention à toi, il se pourrait que tu souffre.

"Moi gay, tu te fais des film poupée, c'etait juste une petite blague qui à marcher du feu de dieu"

Je lui fit mon sourire ravageur, le plus beau de mes sourires, un sourire envoûtant qui fait craquer toutes les filles. J'espère que Tom ne sera jamais au couRant sinon c'est crise de jalousie assurée. T'inquiète pas mon amour je t'aime toujours, mais je dois lui faire payer mon humiliation.

C'est Edgard qui m'a retenue et il a fait la chose à laquelle je m'attendai le moins de sa part il m'a embrasser. Quoi ! Il n'est pas gay ? Il me prend pour une conne ou quoi !? Ca se voit à des kilometres, moins que Tarek mais quand meme ! Saloperie de L ! Je vous deteste vous etes cinglés ! J'avais pas beaucoup de Cheerleader en L. Dommage. Je le regardai me sourire, mignon. Mais je n'étais pas experte de l'ame humaine pour rien. Je sentai qu'il y avait un petit peu (meme beaucoup) de mensonge dans son action. Je sentais sa peur à cette pauvre proix innocente. Je suis une elfe, une maitresse de la chasse. Je sens ce que resente mes proix, toujours.

-Tu veux vraiment jouer à ça bébé. Fait gaffe, je peux etre dangereuse.

Nouveau sourire sadique dans sa direction, qui n'a rien de mignon. Plutot effrayant meme. Mais qu'il sache à qui il a affaire, je ne suis pas une simple humaine, je suis bien plus. D'ailleurs ma beauté ne l'ai pas, on voit bien que je suis plus qu'une idiote de Cheerleader. En tout cas, il veut jouer. Tres bien.

-Vous avez rien d'autre a faire les losers ?!

J'ai fais degerpire tout le monde. Au son des pardons et autre excuse, je m'approche d'Edgard et mes lèvres effleurent les siennes. Je n'ai rien à perdre à jouer avec lui de toute façon. Mais les magasins peopel vont entendre parler de moi, cela va faire une bien fou à ma popularité de faire la une. Et oui, je sais très bien qu'il sort avec un mec, et je sais tres bien qu'Alexandra a prit une photo. L'une de mes Cheerios, qui est maintenant partie. Mais avant de mettre mon plan en route... Game on.

ça à trop bien marcher! C'est pas normal. OK ou est le piège ??? Là elle me rend ma galoche, je suis vraiment très mal, en plus une conne a pris une photo. Je joue le jeux et l’entraîne dans les chiottes en essayant de rester le plus serein possible mais c'est pas facile. Allé Edgard tu peux plus faire marche arrière. Pour paraître plus sincère je lui dit:

"Les filles qui aime prendre le dessus ça m’excite chérie"

Au fond de moi je ressens une profonde répugnance, mais je continue et commence à déboutonné ma chemise à carreau rouge. Pourquoi j'ai toujours des mauvaises idées moi ???

Mmh j'aime ses reactions. Mais je n'ai pas envie. Je veux qu'il soit à mes pieds toujours. Mais pas aujourd'hui. C'etait le corps de Mathieu que je voulais tout de suite. J'etais bien une fille de riche, tout mes désirs devaient etre assouvis. Alors qu'il commençai à deboutonner sa chemise à carreau je possai une de mes finnes mains sur la sienne et plantant mes si belles prunelles dans les siennes, je lui murmurai :

-Pas maintenant Edgard, je n'ai pas envie de toi aujourd'hui. Plus tard sans doute.

Je lui fis un petit clein d'oeil, l'embrassai une dernière fois avant de tourner les talons. J'étais bien trop belle pour qu'il voit l'integralité de mes charmes aujourd'hui. Dommage bébé. Tu dois etre à mes pieds tout les jours que dieu fait, et pas uniquement maintenant.