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 [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?

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MessageSujet: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyMer 28 Aoû - 14:49

Le soleil vient caresser mon visage dans un souffle. Au loin, un oiseau égraine les premières notes de la journée, suivit par un concert de moineau. Mes prunelles s’ouvrent, et la seule chose que je ressens, c’est l’eternel vide à côté de moi, le froid qui s’engouffre dans la moindre de mes cellules corporelles et fait disparaitre tout ce que j’ai connu et aimé. Pourtant, je sais qu’il est là. Je sens cette présence dérangeante, cette haine inavouée qui est maitresse de lui. Je me lève enfin, m’expirant des couvertures de plumes et des draps de flanelle pour me pencher sur mon fils. On peine à croire le mal qu’il contient en lui en le voyant. Je le prends dans mes bras, le serrant contre mon cœur, oubliant le mal qu’il a déjà causé. Il m’effraye déjà, et je ne sais s’il connait déjà l’avenir qui l’attend. J’aimerais tellement le garder contre moi, et ne pas le laisser à la merci de ce qui fera sa chute. Mais le destin est déjà tracé, la mort ouvre ses ailes à ceux que j’aime. Je plonge mes prunelles dans celles bien trop intelligente de Liriel, et le cristal rencontre le vert de l’herbe fraiche du printemps. Je ne peux m’empêcher de le reposer. Et lui, où est-il ? Sais-tu l’avenir qui nous attend ? Comprends-tu la raison de ma haine ? Tu es loin n’est ce pas ? Tu t’oublies, tu tentes de faire l’impasse sur ce que je veux faire de toi. Je me dois d’être forte en ta présence pas vraie ? Mais pourquoi ne m’as-tu pas déjà tué ? Pourquoi choisir cette lente torture que tu me fais vivre, suspendue par cette épée de Damoclès qui rougeoie au dessus de nos têtes couronnées ? Ô Amarok, j’aimerais tellement que cette journée ne soit jamais arrivée. Que je n’ai jamais fuit.

Loin de l’habituelle magnificence, loin de mes hauts talons et de mes vêtements impeccables, c’est dans un survêtement confortable que je tente de me laisser aller au bonheur qui devrait être le mien. Deux ans. Voilà ce qu’il nous reste. Tu le sais n’est-ce pas ? Mais tu t’en fiches. Tu peux oublier, tu sais détruire ce qui te fait mal pour avancer. Je ne suis qu’une enfant à tes yeux. Une petite fille, fière de son caprice qui la détruit à petit feu. La rage s’empare de moi, et mes vêtements volent autour de moi, mit en pièce par la folle colère qui m’emplit. Par la haine, des petits oiseaux gris s’échappent. Liriel me regarde fixement, avant d’éclater en sanglot. « Quoi ? » hurlai-je. Ses cris me ramènent à la réalité, à ma réalité, détruite, brisée, sanglante, douloureuse. Nos larmes se mêlent pendant que je le prends de nouveau dans mes bras. Liriel s’endort finalement. J’ai pris ma décision. Je dois le voir. Je dois comprendre. Je dois le libérer. Je ne peux plus faire marche arrière, mais je ne veux plus l’obliger. Et, je ne dois pas craquer.

Je sors, en jean, en sweet, en basket. Méconnaissable la splendide Lydia et son maquillage toujours à la perfection. Aujourd’hui, aucun artifice. Juste moi, seule avec ma douleur et ma rage. Mes pas frôlent l’herbe tendre d’un parc et je lève le visage vers le ciel, laissant le soleil faire disparaitre les dernières traces de larmes. Je m’assoie sur un banc, je sens sa présence tout autour de moi, comme s’il avait perdu les derniers morceaux de sa vie dans ce lieu désert. Il est bien trop tôt pour que quiconque ne sorte. L’aube se lève seulement. Et pour la première fois en public, je laisse ma voix égrainer des paroles, une voix cristalline que je ne savais pas posséder.

Don’t bury me ; Don’t lay me down ; Don’t say it’s over ; ‘Cause that would send me under ; Underneath the round ; Don’t say those words ; I wanna live but your words can murder ; Only you can send me under, under, under ; I die everytime you wlak away; Don’ leave me alone with me ; See, I’m afraid; Of the darkness and my demons ; And the voi….

Un oiseau s’est posé à côté de moi, les reflets bleutés de ses plumes transformant le banc où je m’étais assise. Son chant tente de me rassurer, mais rien n’y fait. Où es-tu quand j’ai besoin de toi ? Quand je veux retrouver la force de me relever. De vivre à nouveau, d’oublier le doute que tu installes dans mon cœur. Des larmes roulent sur mes joues, s’accrochant au nez, rebondissant sur les paumettes, glissant dans les fossettes, s’arrêtant aux lèvres avant de finalement s’évanouir dans le cou. Elles tombent en grappe incontrôlables, mues par une vie propre. Les rayons du soleil se réfléchissent sur ma bague de fiançailles et je l’arrache, griffant la peau et faisant couler le sang. Suivant une courbe parfait, le bijou démoniaque retombe loin de moi, et, dans mes mains en coupe, mon visage trouve repos.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyVen 30 Aoû - 22:19

C'est une mélodie qui rôde, qui s'insinue en nous comme un poison. Le dégoût de soi même. Détaillant le ciel comme si c'était un plafond peint, je tente de tuer les étincelles de souffrance qui subsistent après la cuite monumentale d'hier soir. La lumière me torture, et j'ose à peine me redresser après plusieurs heures à cuver mon vin ici. Les gosses vont bientôt affluer ceci dit, alors mieux vaut disparaître dans les autres recoins du parc. Je ne sais pas où je me trouve, mais je retrouverais bien à un moment donné.
Torse nu, ma chemise dans la main et mon jean baillant sur les hanches, je déambule. Les animaux se terrent au fil de mes pas, tétanisés par la minuscule aura de malfaisance qui se meut à mes côtés. Ils n'ont pas tort. S'ils veulent survivre, ils ont même tout à fait raison. Je n'ai pas le temps de dire au revoir, si je veux que certaines personnes vivent je dois m'éloigner. Mais elle, cette petite elfe puérile, elle me touche. Elle est mignonne, avec ses larmes de déception. Je ne pensais pas qu'elle y croirait vraiment, alors j'avoue, je ne suis pas très attentionné. Je suis un démon, n'est-ce pas ? Du moins, j'essaie de l'être instinctivement. Je fais ce qui me passe par la tête, comme tous ceux qui sont de même race que moi, et je ne réalise le mal fait qu'après. Ou jamais. Elle devrait s'estimer heureuse. Et puis...
Et puis je suis surpris de recevoir un projectile en pleine face ! Choqué, je sursaute à la manière des daims traqués avant de saisir l'objet fautif qui m'a esquinté la joue. Qui se trouve être l'alliance de Lydia. Atterré, j'entreprends donc une fouille du regard minutieuse des alentours. Pas difficile de la repérer. Elle pleure, à moitié par terre, effondrée. Ça... C'est signé moi. Enfin, pas moi : mon absence. Je me rapproche d'elle à pas feutrés, ma main libre fourrée dans une poche, mâchouillant un brin d'herbe. Je sais que comme "coucou chérie je suis là !" il y a mieux. Surtout que je me ramène comme une fleur après cinq jours sans donner signe de vie.

"No time for goodbye he said, as he faded away ; Don't put your life in someone's hands, they're bound to steal it away ; Don't hide your mistakes, 'cause they'll find you, burn you then he said ; If you want to get out alive, run for your life. If you want to get out alive, run for your life..."

Ma voix meuble doucement l'espace, prend de l'ampleur, menaçante, et meurt dans un souffle. Je n'ai su être gentil. J'ai été aimé pour ma cruauté, mon imprévisibilité mais jamais pour mes attentions. A croire que les filles sont maso. En tout cas, Lydia l'est c'est certain. Elle ne m'aurait jamais épousé sinon. Je suis sûr que toutes ses copines lui ont dit qu'elle était barge. Enfin bon, c'est comme elle voulait hein moi je n'ai jamais rien promis. Déjà j'ai serré les dents pendant la cérémonie dans cette sal*perie d'église -oui, les fondateurs, quand ça se marie...- faut pas pousser mémé dans les orties non plus ! Allez petite, crie moi dessus un bon coup ça ira mieux après.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptySam 31 Aoû - 1:13

Les larmes roulent sur mes joues comme des perles de cristal, laissant des trainées claires sur mes joues, transformant le blond de mes cils. Je n'étais pas maquillée, j'étais habillée comme un sac. Certes, je restais d'une beauté sans nom, mais il me manquait un petit quelque chose. Je ne m'aimais pas au naturel. Je sais que c'est le rêve des hommes de me voir de la sorte. Car j'étais presque plus splendide. Le naturel. La force de l'innocence et de la blancheur d'une elfe. Cette magnificence qui séduit depuis tout les temps les démons. J'en avais marre de jouer la femme forte, la reine fière de son diadème et de sa puissance. Mais je ne voulais pas qu'Amarok me voit de la sorte. Trop tard.

Le fier démon se tient devant moi, splendide comme à son habitude. Mes prunelles détaillent son torse, s'attardant sur la ligne centrale. Mais je refuse de fixer ses prunelles, sachant que sitôt que les miennes rencontreront les siennes, je serais incapable de lui adresser le moindre reproche. Si tu veux toujours me tuer, c'est aujourd'hui. L'accouchement m'a laissée bien trop faible, je suis incapable d'utiliser la plus petite part de ma magie. Et je sais que bientôt, je n'aurais plus aucun pouvoir. Le mal s'enfonce trop profondément dans mon coeur.

"No time for goodbye he said, as he faded away ; Don't put your life in someone's hands, they're bound to steal it away ; Don't hide your mistakes, 'cause they'll find you, burn you then he said ; If you want to get out alive, run for your life. If you want to get out alive, run for your life..."

Je ne me laisse pas surprendre par sa voix. Une simple humaine a réussi là où j'échoue. Comment puis-je être aussi stupide ? Je ne suis rien d'autre qu'une idiote, hypocrite, manipulatrice et au final je n'ai rien d'autre que la douleur pour seule couverture. J'essuie d'un revers de main les traces de ma faiblesse qui éblouissent encore mon visage et finalement tourne mes yeux plus bleus qu'ils ne l'ont jamais été vers le brun. L'eau donne à toute chose des reflets qu'on aurait jamais pu penser réels. Il en est de même pour les larmes. Inspirant profondément, tentant de contrôler ma voix je regarde le démon et lui demande :

"Qu'est ce que tu veux Amarok. Te satisfaire toi même du spectacle. Et bien va y, c'est le moment. Grave bien ça dans ta mémoire. Tu n'étais même pas là pour le voir. Tu ne sais même pas à quoi il ressemble pas vrai ? Je croyais que ça contait pour toi. Je croyais même compter un peu. Mais enfaite, tu es comme tout les tiens. Un être égoïste. Rejeté par ce que tu n'étais pas assez cruel ? Ton père avait mal lu l'avenir. Tu es le pire de tous. Je... Laisse tomber, pourquoi tu es revenu hein ? Tu... Tu vou..."

Ma voix s'étrangla dans ma gorge et je fus incapable de continuer. Voilà donc à quoi j'étais condamnée ? Aimer. Des larmes montaient de nouveau à mes yeux, mon cerveau rêvait de ses bras autour de moi, de paroles tendres pendant qu'il me réconforterai. Mais je savais au plus profond de moi qu'il ne le ferait pas. Alors, je laissai tomber ce masque de force et de caractère qui me suivait depuis le début et m'effondrait. Tu as gagné Amarok. Je sais que tu l'avais juré. Il ne t'a pas fallu longtemps hein ? Même pas six mois. J'étais à tes pieds, à ma juste place dirais-tu. Une reine qui s'effondre, une de plus. Rien qu'une fourmi. Je t'aime... Et je me hais de t'aimer
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyDim 8 Sep - 13:35

"Qu'est ce que tu veux Amarok. Te satisfaire toi même du spectacle. Et bien va y, c'est le moment. Grave bien ça dans ta mémoire. Tu n'étais même pas là pour le voir. Tu ne sais même pas à quoi il ressemble pas vrai ? Je croyais que ça contait pour toi. Je croyais même compter un peu. Mais enfaite, tu es comme tout les tiens. Un être égoïste. Rejeté par ce que tu n'étais pas assez cruel ? Ton père avait mal lu l'avenir. Tu es le pire de tous. Je... Laisse tomber, pourquoi tu es revenu hein ? Tu... Tu vou..."

Qu'elle est touchante quand elle souffre... Pauvre petite fée perdue dans le monde des adultes cruels et méprisants... Elle a perdu son doudou ou quoi ?

"Oh... Ce n'est pas très sympa ça, ma chère épouse. Je sais parfaitement à quoi ressemble mon fils, je suis venu le voir la nuit de sa naissance. Mais tu dormais, ma belle. Quand au fait que je sois comme les miens... Evidemment, princesse. Seulement tu n'as pas voulu le voir. Ce n'est pas faute de t'avoir prévenue, chérie. Finalement, avant de briser le cœur de ce pauvre Mathieu Alaric, tu aurais mieux fait de réfléchir. Tu as même perdu Tarek Thompson... Où va ton petit monde féérique, dis moi ?

Un sourire glacial tire mes lèvres, et j'enfile ma chemise lentement, langoureux, comme à mon habitude. Les démons ont cette sensualité naturelle, c'est comme ça. Et c'est ça qui l'a perdue, elle. Et puis peut être le goût du risque, ainsi qu'une prétention extrême. Ça sonnait un peu comme "moi j'aurais un démon comme mari, et il m'aimera, et ce sera la première fois de l'histoire qu'un homme comme lui tombe amoureux". Ouaip. Mais nan en fait. J'suis pas un animal rare. Et je déteste qu'on veuille m'enfermer ou me posséder...
Je me penche vers elle, la bouche près de sa tempe, et lâche d'une voix froide comme la glace mais pleine de folie furieuse

"Voilà... Maintenant tu sais ce que c'est, "avoir mal". Tu connais la rage impuissante face au caprice de l'autre. Tu sais ce que tu m'as fait, à présent. Tu es ridiculisée devant tes amis, ton ex fou de toi, ton peuple qui te faisais confiance. Tu es pareille que moi, "le bisounours" des Enfers. Désormais tu peux te tenir à mes côtés la tête haute et dire sans mentir "je suis son double au féminin." Satisfaite, my dear wife ?"

Oui, je la lamine. Mais pour une fois je suis sincère. Elle est devenue ma semblable, en souffrant comme ça. Et je veux voir mon fils, maintenant. Le voir réveillé, lui parler. Je veux savoir s'il a mes yeux. Mon fils. C'est étrange de dire ça à nouveau, de sentir cette fierté au fond de mes tripes et de réaliser que ce sont quelques uns de mes chromosomes qui respirent et pensent dans leur petit berceau.
Je soulève Lydia dans mes bras puissants, et fourre mon nez dans les fins cheveux blonds de sa nuque. C'est vrai qu'elle est superbe ma femme. Et maintenant qu'elle a compris un peu la vie, je peux me laisser aller près d'elle. Tout entier. Reste à savoir si elle saura retenir ce moi, à saisir le moment, ce moment présent où tout peut basculer pour notre couple. C'est une elfe, elle doit ressentir ça quand même. Dis moi que tu vas m'adoucir, Leïya. S'il te plait.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyDim 8 Sep - 21:37

Spoiler:

"Oh... Ce n'est pas très sympa ça, ma chère épouse. Je sais parfaitement à quoi ressemble mon fils, je suis venu le voir la nuit de sa naissance. Mais tu dormais, ma belle. Quand au fait que je sois comme les miens... Evidemment, princesse. Seulement tu n'as pas voulu le voir. Ce n'est pas faute de t'avoir prévenue, chérie. Finalement, avant de briser le cœur de ce pauvre Mathieu Alaric, tu aurais mieux fait de réfléchir. Tu as même perdu Tarek Thompson... Où va ton petit monde féérique, dis moi ?

Je le regarde, les yeux écarquillés. Il se fiche de moi. Je.... Je ne trouve même plus mes mains. J'ai l'impression d'être vide. De partir vers un autre monde qui n'existe que dans les pensées, un simili jardin secret, où la souffrance disparaît et tout mes rêves deviennent réalité.  Il est venu. Juste quelques mots, qui semblent alléger mon coeur d'une brève note d'espoir. Où allons nous Amarok ? Y a-t-il encore un nous ? Ou bien rien que deux corps qui se sont aimés, juste des morceaux de chairs.

"Voilà... Maintenant tu sais ce que c'est, "avoir mal". Tu connais la rage impuissante face au caprice de l'autre. Tu sais ce que tu m'as fait, à présent. Tu es ridiculisée devant tes amis, ton ex fou de toi, ton peuple qui te faisais confiance. Tu es pareille que moi, "le bisounours" des Enfers. Désormais tu peux te tenir à mes côtés la tête haute et dire sans mentir "je suis son double au féminin." Satisfaite, my dear wife ?"

Je le regarde, relève le visage. Tout n'est que vengeance dans son esprit. Rien d'autre qu'une haine qui lui ronge le coeur et les entrailles. Mais, contrairement à lui, je peux tout regagner. Si je le laissais seul pour retourner voir Mathieu, qu'importe qu'il souhaite Plume maintenant, il retombera dans mon lit avant d'avoir pu dire ouf. Il m'aime encore, je n'ai rien perdu. Quand au peuple des elfes... Je ne veux pas de mon trône. L'argent ne m'a jamais tentée. Encore moins pour passer de longues heures à siéger et attendre sur cette surface dure, inconfortable. Je voulais partir, rire, chanter, vivre.

"Parce que pour toi, pour toi, je voulais juste devenir ton égale ? Tu n'as jamais entendu parler de tu sais... l'amour. Non, c'est vrai, c'est la haine qui te fait grandir. Mais je parle à un mur, de toute façon, tu sais aussi bien que moi que je vais passer à côté alors..."

Je laissais un sourire triste fleurir sur mes lèvres. Amarok sera ma mort, je le sais, je le vois, mais je ne peux m’empêcher de courir à ma fin avec la précision d'un métronome. Mais je relève de nouveau la tête, croisse son regard et m'appuie contre son torse. Je sais que c'est mal. Mais, c'est un peu comme une drogue. Il me faut ma dose chaque jours, sans quoi, je fais des crises de manque qui ensuite se traduise par des crises de haine.

"Laisse moi faire ça"

Je noue mes bras derrière la nuque de mon "prince charmant" et l'embrasse, sentant quand même couler une larme, une dernière sur ma joue. Lorsque nos langues se touchent, je perds pied. Je me perds moi-même dans ce rêve que j'ai crée. Pourquoi ne l'ai-je pas laissé faire ? Il voulait prendre son temps. Peut-être qu'il aurait pu m'aimer. Peut-être...

"Tu voudrais voir Liriel, le tenir contre toi et lui faire croire que tu l'aimes ?"

Ma voix est sans intonation, comme morte. Comme si.... Comme si je n'étais rien qu'une carcasse vide.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyDim 8 Sep - 22:21

Spoiler:

Je sens bien que j'ai appuyer à un point stratégique. Qu'elle rêvera bientôt d'oublier les mots mouillés d'acide qui sortent de ma bouche, cette méchantée aigue et naturelle qui affleure de tout mon être. Mais c'est aussi de ce moi là qu'elle est amoureuse. La pauvre. De tous les garçons du monde, il fallait qu'elle soit éprise de celui qui prendrai le temps de la briser.

"Parce que pour toi, pour toi, je voulais juste devenir ton égale ? Tu n'as jamais entendu parler de tu sais... l'amour. Non, c'est vrai, c'est la haine qui te fait grandir. Mais je parle à un mur, de toute façon, tu sais aussi bien que moi que je vais passer à côté alors..."

"Haha ! Bien sûr que non. Tu voulais juste mon coeur. Tu ne voulais pas me faire de mal, tu voulais simplement m'aimer et que je t'aime aussi. C'est moi qui voulais faire de toi mon égale avant de m'abandonner à toi. Moi, moi seul, qui pouvais accepter ou non de jouer le rôle que tu me destinais. Seulement je refusais de te laisser toi, petite elfe du "pays des arc-en-ciels" comme on dit chez moi, me mettre une laisse autour de la gorge. Alors j'ai fait en sorte que tu sois un peu plus... Démoniaque à mon goût.

Prends ça comme tu voudras petite peste. Tu ne seras jamais plus la jolie petite princesse qui fait des paillettes en bougeant. J'y veillerais.

"Laisse moi faire ça"

Comment trouver la force de ne pas répondre à son baiser ? Après la seule personne capable de garder ses lèvres closes quand il l'a décidé est Tarek Thompson. Mais lui, c'est plus un démon que mon grand père, mon père, mon frère et mon cousin réunis. il est bien plus rusé et vil. Pour la simple petite raison anondine qu'il ne se rend pas compte du mal qu'il fait, et de la cruauté qui transpire par tous les pores de sa peau. Pauvre petite chose toute pâle, va.

"Tu voudrais voir Liriel, le tenir contre toi et lui faire croire que tu l'aimes ?"

"Oui. Je veux le voir. Pour oublier qu'il y en a eu un autre à sa place, il y a des siècles, et qu'il me manque. Et aussi pour voir ce qu'une femme comme toi peut donner à un homme de pierre tel que moi. Tu penses pouvoir me donner à la vie "normale" ?

Un sourire vrai cette fois modifie mes traits. C'est comme si une boule de chaleur douce grandissait au bas de mon ventre quand j'essaie de lui faire confiance. J'aimerais bien qu'elle arrive à me dompter, en fait. J'aimerais bien qu'elle enchaîne mon coeur au sien. Avant ma chute finale.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyDim 8 Sep - 23:25

"Haha ! Bien sûr que non. Tu voulais juste mon coeur. Tu ne voulais pas me faire de mal, tu voulais simplement m'aimer et que je t'aime aussi. C'est moi qui voulais faire de toi mon égale avant de m'abandonner à toi. Moi, moi seul, qui pouvais accepter ou non de jouer le rôle que tu me destinais. Seulement je refusais de te laisser toi, petite elfe du "pays des arc-en-ciels" comme on dit chez moi, me mettre une laisse autour de la gorge. Alors j'ai fait en sorte que tu sois un peu plus... Démoniaque à mon goût.

J'ai compris cela l'autre jour. Lorsque l'on parle avec quelqu'un, on ne retient que ce que l'on veut. C'est comme ça, c'est presque dans le sang. Chaques êtres humanoïdes agit de la sorte, et oublie toute la méchanceté des paroles, ne se souvenant uniquement que des certaines phrases ou certains mots. Et dans le contexte actuel, je n'ai entendu que le "Je t'aime aussi. Seulement quelques mots qui changent tout à mes yeux. Moi qui croyais qu'il me voulait blanche, que c'était notre pureté qui nous rendait si désirables aux démons. Mais non, il veut de moi que je suis aussi maudite que lui. Au pays des Bannis, nous serons roi. C'est cela qu'il désire, pas mon âme ni mon corps. Non, ma noirceur.


"Oui. Je veux le voir. Pour oublier qu'il y en a eu un autre à sa place, il y a des siècles, et qu'il me manque. Et aussi pour voir ce qu'une femme comme toi peut donner à un homme de pierre tel que moi. Tu penses pouvoir me donner à la vie "normale" ?

Une autre. Tu voulais ne pas me blesser, mais tu viens de faire pire que tout ce que tu as pu effectuer jusqu'à présent. J'aurais dut le savoir. Mais cet autre enfant, dit moi Amarok, avait-il tes prunelles, cette force unique de l'alliance entre nos deux races ? La reine et le prince déchu des enfers ne sont-ils pas plus fort qu'une vague mortelle ? Mais, encore une fois, je passe outre. Et puis, il y a la suite de ses paroles. Je le peux, je le veux. Amarok, tu es mien, et pour un être immortel, l'éternité ne veut pas rien dire. Je revois ma robe, je revois mes voeux. Je le revois serrant les dents dans cette église. Je crois n'avoir jamais été si belle de toute ma vie. Pourtant, un petit quelque chose m'empêche de bouger, de le prendre par la main et le mener jusqu'à Liriel. J'ai jeté quelque chose pendant ma vague de colère, quelque chose dont j'ai besoin immédiatement. Ma bague. Où est ma bague ! Je m'éloigne alors du beau démon qu'est mon mari, et me met à chercher. Je suis morte. J'en ai besoin, je la veux à mon bras. C'est moi qu'il a choisit. Pas une autre.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyDim 27 Oct - 23:56

Je la sens troublée un instant, et c'est ça que je veux. Je veux quelle se sente ballottée dans tous les sens avec moi, qu'elle en devienne folle qu'elle rie quand ses joues seront couvertes de larmes. Elle est extrêmement dangereuse pour moi. Elle le sera toujours. Et je la regarde s'activer brutalement entre les buissons en songeant qu'elle me brûle à chaque fois qu'elle m'embrasse de ses lèvres humides. Je ne sais pas si elle est consciente de ça, de son corps composé d'eau à 80%, dont elle ne se soucie pas parce qu'elle ne le ressent pas pendant que je me dois de contrôler la moindre petite chose près d'elle, pour ne pas la blesser ou me blesser moi même.
Je m'approche d'elle doucement, félin, et glisse mes bras autour de ses hanches pour l'immobiliser, son alliance brandie sous son nez, entre mes doigts.

"Tu me l'a envoyée à la tête sans le savoir, bébé... Ça m'a vexé, je dois dire.

Il y a une toute petite pointe d'amusement au fond de ma voix, et je dépose mes lèvres sèches entre son cou et la naissance de son épaule. Je la trouve mignonne avec ses rêves, mais en même temps elle m'exaspère. Comment lui dire à quel point l'éternité risque de la décevoir ? On croit toujours être enfin en paix, mais en fait on ne peut que souffrir en regardant les autres s'éteindre, impuissants. Après, peut être qu'elle a raison et que je suis trop pessimiste. Elle arrivera peut être à me tirer hors des limbes gluantes et sombres de mes secrets et du cercle vicieux qu'est l'hérité de pouvoir... Elle saisira peut être ma main pour m'extirper lentement de ces eaux inquiétantes du fond desquelles je regarde filtrer la lumière du soleil. Elle a droit à sa chance... Mais ai-je le droit à une nouvelle chance ?
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyLun 18 Nov - 12:47

Je commence presque à paniquer. Je ne saurais trouver mon alliance, j’ai l’impression de chercher une aiguille dans une botte de foin et je me sens tellement idiote. La moindre de mes émotions dépends du bon vouloir de mon démon de maris, mes sentiments sont contrôlés par sa personne et je déteste cela. J’ai toujours été libre. Je suis un animal sauvage, auquel on ne peut mettre de laisse. Je suis une reine, mais pourtant, dans ses bras, je ne suis qu’une enfant. Une enfant un peu stupide qui se laisse contrôler par le premier être démoniaque venu.

Un sourire fleurit sur mes lèvres lorsque je sens ses mains autour de mes hanches, mais plus que tout, c’est l’alliance devant moi qui me ramène au calme. Je croyais que je l’avais perdu. Et j’ai tendance à personnifié toute chose. Pour moi, cette alliance est comme notre amour. Je la perds, et c’est lui que je perds.

"Tu me l'a envoyée à la tête sans le savoir, bébé... Ça m'a vexé, je dois dire.

Oh my fucking gosh, merci Gaia ! Merci à toi de me l’avoir retrouvée. Je souris une nouvelle fois en sentant ses lèvres rencontrer ma peau, avant de me maudire pour la façon dont je suis vêtue, pour mon manque de distinction. Il doit me trouver bien ridicule. Je sais que je suis encore parfaitement belle, mais pourtant je me sens pitoyable. Mon visage reste d’une perfection difficile à supporter, mais l’habitude l’emporte sur le reste. Je me retourne alors vers mon mari et l’embrasse tendrement avant de remettre ma bague.

-Tu me suis voir Liriel ? Je suis sur qu’il sera ravie de te rencontrer.

Je li fais un doux sourire, une œillade amusée. J’ai envie de toi aussi, mais c’est bien différent. Ce n’est pas le même désir. Je veux que tu le reconnaisse comme la chaire de ta chère, comme ton propre sang. Que tu croises ses yeux verts, si semblable au tien. Que tes doigts glissent dans le blond de ses cheveux. Que te le reconnaisse, et j’aimerais tellement voir la lave couler sur ton visage quand tu te rendras conte qu’il t’appartient. Qu’il est ton enfant, et qu’il sera le futur roi des enfers. Que je t’aime. Qu’il t’aimera. Que nous pouvons être cette famille dont je rêve. Et que le peuple des elfes n’a pas son mot à dire face à tout ce que nous sommes. Quand dans peut, je serais maudite. Et que mes cheveux deviendront comme de l’ébène alors que l’onyx aura contrôlé mes prunelles. Je serais à jamais maudite, et même si je sais maintenant que les sylvains peuvent nous soigner, je l’écrirai dans le grand livre, je le prouverai à mon peuple. Mais je ne peux m’éloigner d’Amarok. C’est trop tard…
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyJeu 20 Mar - 21:20

C'est quasiment- non, c'est drôle de la voir paniquer en cherchant son alliance, qu'elle aurait pu faire fondre sur le champ dans son accès de rage, puis son regard, son visage entier s'adoucir sous l'effet du soulagement quand elle avise le petit bijou entre mes phalanges. Et réenfiler sa bague, heureuse comme un pape. Les femmes...

"Tu me suis voir Liriel ? Je suis sur qu’il sera ravie de te rencontrer."

Ah, tout de même ! Je souris à ma chère petite femme, la tire vers moi pour la blottir dans ma chaleur mesurée et déploie mes ailes puissantes. J'adore voler. en fait, j'adore sentir ma queue onduler derrière moi, cette prolongation de moi capable de briser un arbre bicentenaire en deux d'un seul mouvement. Et le vent dans mes cheveux, l'odeur de la peau de Lydia soulevée par l'air autour... Je ne pourrai rêver mieux.
Je dépose doucement mes pieds par terre, dans la chambre. La maison sens bon le chaud, comme une plage bresilienne. J'embrasse doucement ma femme, frotte mon nez contre son cou et chuchote près de son oreille

"Tu veux bien le prendre dans tes bras ? Je veux vous voir tous les deux, et j'ai peur de le briser... Je ne connais pas les nouveaux nés."

Je suis terrifié. Je suis angoissé a l'idée de ne pas etre a la hauteur. Tellement que je sens mon corps se muer, et la gene occasionnée n'arrange rien. Lydia m'a déjà vu comme ça mais, soit le jour où elle m'a rencontré -donc sanguinolent- soit dans le noir. Je plaque mes oreilles félines sur mon crane comme un animal triste, et tente de dissimuler ma peau étincelante et mes longs cheveux tressés. Je n'aime pas cette apparence, ça me rappelle mon enfance aux Enfers et prouve que je deviens vulnérable. Mais après tout, je suis moi. J'ai juste peur qu'elle ne soit amoureuse de mon reflet adulte... Peu importe, pour le moment, je veux voir mon fils...
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptyVen 21 Mar - 12:43

A beautiful lie ~ Thirty seconds to mars

Je me blotti dans ses bras. J'ai envie de revivre, j'ai envie d'être avec lui mais j'ai ce mauvais pressentiment qui me mange de l'intérieur, qui m'emplit de plus en plus. Je vois les images du futur qui se mêlent avec celles du présent, mon coeur qui bat plus vite pendant que je sens l'odeur de mon époux qui me fait tant et tant pleurer sans que je n'arrive à vraiment savoir si oui ou non il est vraiment amoureux de moi. Si je ne suis pas juste une elfe qu'il se plait à détruire de plus en plus à chaque seconde qui passent. Mon coeur qui m'enchaîne à chacun de ses battements volés. J'aurais presque aimée être amoureuse de Mathieu, lui dire ce que je voulais. Ou enchaîner le cœur d'Aèl au mien, lui prouver que j'étais celle qui lui fallait. J'étais condamnée à souffrir en Amour. À ne jamais être sur de l'autre, sur de moi. Je t'aime tellement, toi le démon qui s'est rendu indispensable. Pour lequel je serai prête à tout, dont la simple parole me fait frémir ou mourir...

Liriel dort dans son lit, ses petits poings serrés par un cauchemar, Hime veillant sur lui, étendue sur mon lit. Son ronronnement m'accueille avec joie mais elle feule dés qu'elle croise le regard de mon époux avant de déguerpir, nous laissant la garde de mon fils. Je ne le quitte pas des yeux, écoutant sa respiration paisible. Il est beau, il n'y a pas d'autre mot.

"Tu veux bien le prendre dans tes bras ? Je veux vous voir tous les deux, et j'ai peur de le briser... Je ne connais pas les nouveaux nés."

Je caresse les lèvres d'Amarok des miennes, un baiser empli de promesse avant de m'approcher du berceau et de prendre mon fils dans mes bras. Ses prunelles d'émeraudes s'ouvrent avec étonnement et son sourire me laisse totalement gaga. Liriel dans les bras, je me tourne vers le maître de mon cœur et, souriant, lui demande :

“-Prend le dans tes bras. Regarde le dans les yeux, tu verras, il est tien."

Cette scene est douce. Tendre aussi. Je me sens bien. J'ai peur aussi. J'ai l'impression que ce tableau splendide peut se briser aussi vite qu'un miroir. A beautiful lie.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? EmptySam 22 Mar - 12:18

If I had a Heart - Fever Ray

Je ressens les questionnements de Lydia, et l'air froid de la nuit, chargé des émotions des millions d'habitants de la ville. Ma respiration est un peu sifflante. Je regarde les bas blancs de ma femme disparaitre dans le berceau, et avale difficilement ma salive. Elle soulève l'enfant dans ses bras, et mes yeux deviennent ronds comme des soucoupes. Les cheveux blonds sont les siens, mais... Ces yeux... Plus clairs que les miens, teintés de malice et d'innocence, d'or et de bleu... Ce sont ceux de ma mère.

“-Prend le dans tes bras. Regarde le dans les yeux, tu verras, il est tien."

Je fixe Lydia un instant, hésitant, et enveloppe le petit garçon de mes bras brulants. Il me sourit, et tend sa petite main vers moi en babillant. Je ne devrais pas, mais je pleure. A l'instant même où une larme rouge roule sur ma peau brune scintillant à peine, mes ailes chaudes se replient devant moi, enfouissant l'enfant dans les plumes noires rougeoyantes. Je regarde ma femme, un sourire comme je n'en ai jamais fait à personne sur les lèvres, un sourire qui dit bien tout ce que je ressens pour elle. J'embrasse doucement le front de mon fils, et replace une mèche noire derrière mon oreille.

Tu es magnifique mon fils... Je ne pourrais jamais remercier assez ta mère de t'avoir donné la vie. Petit Liriel...

Et brusquement, je sursaute. L'enfant, en se blottissant un peu plus dans la chaleur de mes plumes, a posé ses petits doigts sur mon abdomen et le livre qui y est retenu prisonnier répand une douce chaleur dans tout mon corps. On dirait presque qu'il vibre au contact du bébé. Mon fils... Je ne sais pas quand, mais tu feras de grandes choses. Cet objet ne se trompe jamais, et il vient de te donner son entière allégeance. Mes yeux verts se posent sur Lydia, et un sourire un peu différent du précédent tire sur ma bouche. Ta vengeance est là. Ta vengeance s'appelle Liriel, le fruit de l'amour interdit d'une princesse elfe et d'un prince démon. Liriel.
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MessageSujet: Re: [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ?   [Amarok] Words can murder as a sword isn’t ? Empty

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