Le ciel était noir. Le crépuscule commençait à laisser place à la nuit de début d’automne. Les feuillent bruissaient et les oiseaux chantaient. Dans les chemins cahoteux de la forêt, les roues d’une charrette naine grinçaient et claquaient. Une grosse chèvre cornue tractait la chariote remplie de sacs et de caisses. Elle bêlait à chaque fois que le petit personnage sifflotant tirait sur les rennes. Au détour du chemin, il saisit fermement les lanières de cuir usées et tira d’un coup sec. L’animal remua la tête et s’arrêta. Le nain tendit l’oreille. Il avait entendu mes cris et mes pleures. Il s’empara de son bigot et remit son chapeau brun en place. Il descendit de la carriole et s’aventura pas à pas dans la forêt sombre de hêtre et de pins. Les cris semblaient plus fort alors il se rapprocha encore et encore… La nuit sombre rassurait de moins en moins le vieux nain. Un corbeau croassa et s’envola en haut d’un vieux pin ce qui surprit le nain d’avantage. Il arriva dans une petite clairière où des rocher formaient un cirque magnifique. Une cascade resplendissante et cristalline projetait une lumière claire et douce d’un reflet de premier quartier de lune. Des galets et du sables d’or rendaient une lumière naturelle magnifique sur la brume alentour et sur l’herbe verte. Le nain était émerveillé de cet endroit magnifique. Au pied de la douce cascade chantante se trouvaient un rocher grisonnant où un paquet de linge avaient été abandonné. Le nain traversa l’eau pure et limpide et il se pencha alors sur le paquet. Les pleures avaient cessaient… Il enleva un bout de linge et il découvrit un petit enfant endormit. Il le recueillit et s’en alla vers la charrette où la chèvre massive attendaient en broutant quelques brindilles craquantes et des herbe humides. Il remonta dans la carriole et démarra le petit convoi, l’enfant au creux de ses bras musculeux. Ainsi Orik Cereil m’adopta et me nomma Kyn’Nenaïn Cereil.

Désormais je suis un chasseur solitaire. Je hère dans les confins hostiles de Ludtyvia, ne cherchant que ma femme Ewen, une Dragonne enlevée il y a 2 ans par des marchands d’esclaves. Je l’aime et je la chéri plus que tout c’est pour quoi j’ai pris les armes et je reste sous mon apparence humaine pour avoir une chance de retrouver mon aimée. Je suis ainsi le chasseur de la nuit qui se venge dans le sang de ses ennemis. Je hais les vampires plus que tout au monde car c’est eux qui ont enlevés Ewen. Je ne cherche ni la gloire ni l’argent ; mais seulement l’amour et la paix de mon cœur auprès de ma femme. Je suis cependant très bon client envers les bonnes tavernes et un des mes amis terrestre, un ingénieur m’a construit une armes qui tire du plomb dans la chair de mes ennemis. Dans les villes je m’impose rapidement grâce à ma force et à mon calme mais dans les aîtres les esprits s’empare de l’arme puissante qu’est mon corps pour faire le mal. Je suis solitaire car je suis dangereux pour mes compagnons. Comme je le dis souvent : « Mieux vaut briser un tronc qu’un crâne ! ».