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 On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]

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Drąkoň

Aelyn Auga
Aelyn Auga


PROFIL► AVATAR : dessin
► VOTRE AGE : 28
►PORTRAIT : The River Flow
►DOUBLON(s) : Hasan, Kuro et Firefly
► ARRIVÉ LE : 02/04/2012
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►TITRE(s): héritière de la Famille de l'eau
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MessageSujet: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyVen 18 Déc - 20:02

On plonge comme des éponges sous l'océan
  Aelyn Auga & Sohèil Vaan
La veille, j’avais rencontré ce fichu loup, et il m’avait embrouillé l’esprit, me faisant presque croire que je n’étais pas humaine. Mais si ce monstre pensait que j’allais le croire, il se mettait le doigt dans l’œil. J’étais humaine, je ne pouvais qu’être humaine. Je n’allais pas croire un type qui nous agressait, mon familier et moi et qui attirait l’attention des soldats d’Ăbăcïnus sur moi sous prétexte de m’aider. J’avais dû ensuite aller en cours, ce qui m’avait quelque peu changé les idées, mais je n’avais besoin que d’une chose pour me remettre les idées en place, un voyage en mer ludtyvienne, pour découvrir les beautés maritimes de la planète. Je n’avais pas encore eu la chance de prendre un bateau pour voyager et je n’avais qu’une envie : tester. Habituellement je voyagé d’un continent à l’autre en me téléportant de la Terre à Ludtyvia mais je souhaitais changer. Cela me ferait le plus grand bien. Et les créatures des mers m’intriguaient. Je me demandais s’il y en avait beaucoup et si on pouvait les voir d’un bateau.
Bref, après une nuit de sommeil bien méritée, je filais à toute vitesse sur ma planète de cœur. Je n’emmenai pas Hivé pour une fois, je savais qu’il n’appréciait que trop peu les voyage en bateau, il préférait garder les pattes sur la terre ferme. Il ignorait ce qu’il ratait, mais je ne voulais pas l’obliger à faire quoi que ce soit. J’ouvris la fenêtre de ma chambre, comme chaque matin, et laissai l’ocelot partir en galopant. Il reviendrait plus tard dans la journée, je n’avais aucun souci à me faire. Il sortait régulièrement seul dans la nature, il y trouvait sa nourriture _ il détestait que je le nourrisse de nourriture pour chat alors il faisait tout pour ne pas en avoir, ce que je comprenais parfaitement.
Je me téléportai ensuite sur Ăbăcïnus où je trouvais sans difficulté un bateau de pêcheur qui allait partir en mer. Il n’y avait que des humains qui m’acceptèrent sans difficulté, humaine que j’étais. Et ils ne pouvaient pas refuser l’offre alléchante que je leur faisais, j’avais gagné un peu d’argent avec la vente du tableau, autant l’utiliser, je convertirai le restant plus tard en argent terrien, anglais de préférence.
Nous partîmes avec la marée. Nous ne vîmes bientôt plus les côtes, pour mon plus grand bonheur, et je pus me perdre dans la contemplation des eaux. La mer était si belle. Ce jour-là, elle était calme, mais je savais que l’eau pouvait être aussi tendre et agréable, que terrible et destructrice. Il n’était pas rare qu’une belle journée se termine en désastre. L’eau était un élément de tous les possibles, à la fois beau et terrible, calme et destructeur, transparent et mystérieux. Que pouvait-il se cacher dans ces eaux profondes ?
L’envie de piquer une tête me prit, mais d’après ce que j’avais compris, ces humains étaient des non-mages et il pensait très certainement que j’en étais une aussi, mieux valait ne pas leur faire peur en plongeant dans ses eaux profondes dont pouvaient surgir tout un tas de créatures dangereuses qui ne feraient qu’une bouchée de la misérable humaine que j’étais.
Je me contentais donc d’observer, d’admirer. Mon regard se perdait dans le paysage. Il y avait de l’eau à perte de vu au point que je ne savais plus où poser les yeux. C’était si beau !
Le calme de la mer m’envahit. C’était exactement ce dont j’avais besoin, de calme. Je respirais en fermant les yeux, laissant l’ambiance s’emparer de moi. La mer m’avait prise toute entière.
J’observai les poissons nageant près de la coque. Mon esprit était auprès d’eux, avec eux. Je devenais poisson et filait entre les courant découvrir le vaste monde sous-marins qui s’ouvrait enfin à moi. Je partais à l’aventure dans les profondeurs de l’océan et il m’arrivait tout un tas d’intrigues passionnantes.
Les heures passèrent sans même que je m’en rendisse compte. Le soleil était à son zénith quand j’entrevis du changement dans l’eau. Un mouvement provenait de sous la coque. Je me penchai et observai attentivement quand soudain je vis une queue de poisson gigantesque. Je compris immédiatement de quoi il s’agissait, ou plutôt j’espérais fortement qu’il s’agissait de cela, et je commençais à trépigner sur place. Les matelots me remarquèrent et s’interrogèrent, je pouvais entendre leurs questions, et je leur répondis, même si leurs questions ne s’adressaient pas à moi. Ils ne me parlaient pas, ils préféraient rester entre eux jusque-là.
« Une sirène ! Une sirène ! » m’écriai-je, toute contente.
Je ne m’occupai dorénavant plus des pêcheurs, qu’ils mènent leur vie de leur côté, moi j’admirais le monde sous-marin et la sirène qui venait me faire le plaisir de sa présence.
« Trop bien ! C’est un triton en plus ! Il est super beau ! »
Je sautais pratiquement sur place tellement j’étais heureuse. Je n’en attendais pas tant, la chance était de mon côté ce jour-là. Enfin, si plus exactement, je souhaitais justement voir un triton, ou une sirène, ou n’importe quelle autre superbe créature des mers. J’avais une chance incroyable.
« C’est magnifique son tatouage dans le coup ! J’aimerais bien en avoir un comme ça moi aussi ! »
Soudain, un matelot se précipita sur le bastingage à mes côtés, attirant mon attention. Il semblait terrifié, je ne comprenais pas du tout pourquoi, il n’y avait pourtant pas la moindre tempête à l’horizon. Ne voyant pas d’intérêt à sa peur, je me reperdis dans la contemplation du triton et cherchai à attirer son attention avec de grand geste. Un autre matelot plongea sur moi pour m’empêcher de faire le moindre geste tandis que le premier affirmait qu’il s’agissait bien « du pire malheur qui pouvait leur arriver ». Mais qu’est ce qui leur arrivait au juste à ces types ?! Je me dégageai sans trop de mal des bras du pêcheur, avec mon agilité et ma rapidité, je n’avais aucun mal contre lui, qui ne savait faire que son métier. On sentait à ses mouvements qu’il ne savait même pas se battre. Le pauvre n’avait pas la moindre chance contre moi.
© Gasmask    
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Triton et Sirène

Sohéil Vaan
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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyVen 18 Déc - 22:18

On plonge comme des éponges sous l'océan
  Aelyn Auga & Sohèil Vaan
La mer est calme ces jours ci, claire, plate et scintillante. Mon univers entier est fait de cristal à l'état liquide, hypnotique. Plus jeune, je ne parvenais pas à mes fins les jours comme ceux ci. Mais avec le temps qui passe, c'est comme si les vibrations de ma voix devenaient plus vives, plus mortelles qu'elles ne l'étaient quand je n'étais qu'un enfant. Personne n'explique la raison de cette obsession qui m'habite, cet instinct de meurtrier indirect qui dévore mes entrailles. A l'école, sur Terre, je sens bien que gisent les réponses à mes questions. Mais aucun de mes professeurs ne semble disposé à me répondre. De dépit, je passe plus encore de temps sous l'eau, à la recherche de navires esseulés.
Cet après midi de soleil, il y a dans les courants les prémices de quelques secousses mineures mais suffisantes pour servir mes desseins. Je ne m'attendais pas à dénicher sur l'océan un beau bâtiment de pêche, équilibré, plein à craquer de marins aguerris. L'eau fait danser leurs filets dans la lueur du soleil éclatant, et je me propulse rapidement sous la coque. C'est un formidable bateau, gigantesque, sans doute l'un des plus gros exploitants de la région, un voyageur. Un sourire étire mes lèvres, et je glisse le long de la coque, remarquant avec curiosité une jeune fille brune qui croise mon regard l'espace d'une seconde, avant de capter sa voix surexcitée en haut. Tiens... On dirait qu'elle n'a jamais vu de créature telle que moi. Je n'entends plus ce qu'elle dit pendant un moment, occupé à m'enfoncer sous le bâtiment, cherchant les failles pour les fragiliser, et quand je remonte longer la surface, un homme se tiens accoudé au bastingage, une expression terrifiée sur le visage. Tu sais qui je suis, toi. J'adresse à la jeune brune un sourire resplendissant, et m'éloigne rapidement, jusqu'à l'avant du bâtiment, pour saisir le bois de la proue, une jeune femme bienveillante. Je me hisse facilement jusqu'au bastingage, et le marin le plus proche recule brutalement à ma vue, avant de dégainer un petit poignard. Pauvre homme.
"Allons, marin, range ton arme. Je ne te ferais aucun mal."
Le jeune homme vacille une seconde, le temps que le ton fredonnant de mes paroles agissent sur son système cérébral -oui, je commence à mieux comprendre le fonctionnement de mes capacités- et range la lame, détournant son attention sur les cordages du navire. Un autre sourire étire mes lèvres, et un éclat de soleil fait changer doucement les écailles de mes nageoires de nuance à chaque mouvement. Je fixe les yeux sur la voyageuse, qui clairement n'est pas là pour pêcher. Elle m'intrigue. On dit que les femmes ne sont pas sensibles aux créatures telles que moi. Nous verrons...
"Pourquoi cette réaction émerveillée, voyageuse ? N'as tu jamais vu un enfant des mers ?"
Pas de ruse mal placée, pas pour le moment. Je suis réellement curieux, je ne comprends pas sa réaction. Jamais personne sur la mer ne réagi ainsi, car peu de gens prennent le large sans être déjà marin expérimentés, ou enfants de marins. Ils connaissent bien les gens de mon peuple, qui marchandent fréquemment avec eux, troquant de l'ivoire marin en échange d'objets de métal travaillé. Elle, il est est évident qu'elle n'a pas l'habitude d'être en mer. Aussi suis je curieux de converser un peu avec elle. J'apprécie la compagnie des voyageurs. Peut être que je pourrais..
"Ne répondez pas, ne vous approchez pas mademoiselle ! Va-t-en toi, créature diabolique, démon des océans ! Disparais, et laisse mon équipage en paix !"
Je fais mine d'être choqué, porte une main devant ma poitrine, levée, suspendue dans l'air, une expression innocente et effrayée au visage.
Oh mais je ne poursuis aucun dessein cruel envers vous capitaine, loin de moi l'idée !Je vous en prie, j'ignore de quoi vous parlez, je désire seulement converser paisiblement avec cette demoiselle que vous transportez céans.
Minute de pause, regard séducteur, et l'homme hausse les épaules, s'éloignant en marmonnant dans sa barbe. Je reporte mon regard sur elle, et sourit. Il y a quelque chose d'étrange en elle...

© Gasmask    
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Aelyn Auga
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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptySam 19 Déc - 18:04

On plonge comme des éponges sous l'océan
  Aelyn Auga & Sohèil Vaan
Le triton se hisse sur la proue du navire et un matelot va à sa rencontre, surement pour lui adresser la bienvenue. Les sirènes et tritons ont bonnes réputation après tout, enfin c’est ce que je crois me souvenir, mais les réactions humaines commencent sérieusement à me faire douter. Je ne comprends pas en quoi un enfant des mers peut être un danger, en plus il semble encore très jeune, une dizaine d’année je dirais, peut-être onze, pas plus. Ce sont ce qu’en disent les apparences tout du moins mais je sais qu’il ne faut pas s’y fier. C’est peut-être pour cela que les marins semblaient aussi effrayés.
Le marin qui s’était approché du triton avait sorti un petit poignard ridicule et tentait de faire face à l’enfant comme s’il était le plus dangereux ennemi au monde. Ça se voyait qu’il n’avait jamais rencontré Karasu Yomi celui-là. L’enfant ouvrit enfin la bouche et lui dit d’une voix mélodieuse, envoutante :
« Allons, marin, range ton arme. Je ne te ferais aucun mal. »
Curieusement, l’humain fit ce qui lui avait été demandé. L’enfant se tourna vers moi et me demanda :
« Pourquoi cette réaction émerveillée, voyageuse ? N'as-tu jamais vu un enfant des mers ? »
J’allais répondre quand un marin s’écria :
« Ne répondez pas, ne vous approchez pas mademoiselle ! Va-t-en toi, créature diabolique, démon des océans ! Disparais, et laisse mon équipage en paix !
- Oh mais je ne poursuis aucun dessein cruel envers vous capitaine, loin de moi l'idée ! Je vous en prie, j'ignore de quoi vous parlez, je désire seulement converser paisiblement avec cette demoiselle que vous transportez céans. » répondit l’enfant choqué, sa main suspendue dans les airs devant sa poitrine en signe d’innocence et de bonne foi.
Le marin subit alors un changement troublant : il haussa les épaules et s’éloigna en marmonnant, comme s’il se fichait à présent de la situation. Je fixai le garçon, intriguée. C’était lui qui leur avait fait cet effet, je n’en avais aucun doute, mais j’ignorais comment. Les matelots l’avaient reconnu grâce à la description du triton que j’avais faite quand je l’avais aperçu, et ils avaient été effrayés, signe qu’il connaissait ce garçon. Ce devait être une histoire à la Peter Pan, le garçon et les marins étaient des ennemis qui se connaissaient bien et se faisaient plus ou moins gentiment la guerre, et je me trouvais sur le bateau du capitaine crochet. Mais cela ne répondait pas à ma question : comment l’enfant faisait-il pour se faire obéir des marins ? Ce devait être tellement bien un pouvoir comme celui-là ! Tout le monde sous tes ordres, le rêve. Je me demandais également comment cette petite guerre entre ce bateau et cet enfant avait débuté. Je n’avais pas remarqué de crochet à la main du capitaine qui semblait en un seul morceau, alors quelle avait été la dispute ? Et comment les marins se défendaient-ils ? Je ne pouvais pas croire que l’enfant gagnait à tous les coups, ce bateau serait alors au fond de l’océan.
Mais je n’allais pas être désagréable pour autant à ce garçon. Moi qui avait toujours rêvé de rencontré une sirène ou un triton, mon rêve était comblé et je n’avais pas la moindre envie de le gâcher à cause d’une image négative fausse donné par ces hommes.
Je souris et lui répondis :
« Non, je n’en avais jamais rencontré, et je suis heureuse de faire ta connaissance. Moi, c’est Aelyn Auga, et toi ? Je suis émerveillée car on ne rencontre pas un triton tous les jours, j’avais le secret espoir d’en rencontrer durant ce voyage, mais je n’étais sure de rien. Mes rêves sont comblés. »
J’étais tellement heureuse de ce qui m’arrivait que je ne faisais plus attention aux hommes qui prenaient peur autour de moi. Le capitaine était reparti sur le pont supérieur et ne s’occupait plus du tout du triton qui effrayait tant le reste de l’équipage. Tout le monde sur le navire semblait statufié, seul le triton et moi restions mobiles.
Je m’approchai l’entement de l’enfant, de plus en plus intriguée :
« C’est toi qui les fait agir ainsi ? Comment fais-tu ? Et pourquoi ont-ils peur de toi ? Tu es une sorte de Peter Pan et eux sont l’équipage du Jolly Roger ? Je suis complètement perdue, je l’avoue. »
Je m’arrêtai à une mètre de distance de lui, mieux valait ne pas trop s’approcher au cas où, comme les réactions de l’équipage me l’avait fait penser, il faille se méfier des apparences et que la sienne ne renferme un esprit des ténèbres dont le souhait était la mort pour toute personne l’approchant d’un peu trop près.
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Sohéil Vaan
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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyMar 22 Déc - 14:47

On plonge comme des éponges sous l'océan
  Aelyn Auga & Sohèil Vaan
Sourire satisfait, regard goguenard, je me laisse aller le long du bâtiment, les yeux fixés sur la jeune brune. Elle fait partie des nations aquatiques, il n'y a pas le moindre doute, mais il y a autre chose. Une aura différente, à peine présente, tout juste remarquable. Quelque chose qui ne peut pas échapper à une créature magique, mais très facilement invisible pour les autres êtres vivants de cette planète. Je souris en apprenant qu'elle rêve de voir l'un des miens, et me met à rire quand j'entends ses questions. Peter Pan ? Jolly Roger ? Elle lit trop, celle là !
J'ajuste la bandoulière de ma harpe, et m'installe encore un peu plus confortablement, passant la totalité de ma queue immense à bord du bateau, les nageoires fragiles exposées en signe d'apaisement pour les marins pétrifiés de peur. Peut être vais-je les épargner. Ou peut être attendrais-je qu'ils aient déposé la jeune fille quelque part avant de couler leur impressionnant navire au large.
"Heureux de faire ta connaissance, damoiselle. Je suis Sohéil, Vaan Sohéil des mers de l'Ouest. Et je n'ai rien d'un Peter Pan, pas plus qu'eux ne sont des pirates. Je suis une créature plus complexe que cela, tout de même. Tu veux savoir comment je m'y prends ? Assieds toi. Observes, Auga Aelyn... Et enregistres bien..."
Je lui adresse un regard bienveillant et plein de malice, ramène mon instrument devant ma poitrine, et glisse ma main le long des cordes, pinçant doucement les notes avec une certaine virtuosité. Je ne veux pas les pousser contre des récifs, je veux simplement répondre à ses questions. Le capitaine se retourne brutalement, les yeux écarquillés par la crainte, et je cherches dans ma tête une chanson qui pourrait lui faire comprendre de quelle nature je suis. Si elle lit tant, peut être a-t-elle déjà entendu parler de moi. Je connais des dizaines de chansons, par cœur, sans jamais en avoir appris une seule. Tout ça m'échappe, à vrai dire. Mais il existe sûrement des réponses à mes questions, à moi aussi.
"Come little children, I'l take thee away, into a land of enchantment... Come little children, the time's come to play, here in my garden of shadows..."
Le mousse sursaute tout seul, renverse son seau d'eau, et l'un des marins par cul par dessus tête à côté du capitaine, atterrissant sur le pont, les yeux révulsés par la terreur. Lentement, le bateau commence à tanguer et les cordages craquent, secoués par les mouvements anarchiques du bâtiment, dont la barre est restée entre les mains d'un homme qui me fixe avec un sourire béat. C'est lui, ma première cible.
"Follow sweet children, I'll show thee the way, through all the pain and the sorrows... Weep not poor children, for life is this way : murdering beauty and passion. Hush now dear children, it must be this way, to weary of life and deceptions... Rest now my children, for soon we'll away, into the calm, and the quiet..."
Je referme la bouche, et ouvre mes yeux, que j'avais légèrement clos au fil de mes paroles. Les membres de l'équipage se sont tous postés sur le bastingage, un sourire idiot et fasciné sur les lèvres, le regard voilé par la séduction mortelle. Je tourne la tête vers elle, constatant qu'elle n'a effectivement pas l'air d'être sensible à ce tintouin, alors qu'ils reviennent peu à peu à eux. Ça devrait répondre à certaines de ses questions.

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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyMar 22 Déc - 15:56

On plonge comme des éponges sous l'océan
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Le triton ajuste la bandoulière de sa harpe, s’installe confortablement, passant sa superbe queue de poisson à l’intérieur du bateau, et se prépare à chanter, enfin c’est ce que j’imaginais jusqu’à ce qu’il dise :
« Heureux de faire ta connaissance, damoiselle. Je suis Sohéil, Vaan Sohéil des mers de l'Ouest. Et je n'ai rien d'un Peter Pan, pas plus qu'eux ne sont des pirates. Je suis une créature plus complexe que cela, tout de même. Tu veux savoir comment je m'y prends ? Assieds-toi. Observes, Auga Aelyn... Et enregistres bien... »
Ses yeux sont remplis de malice, on sent qu’il aime s’amuser, comme Peter Pan et il commence sa chanson. Je ne m’étais pas trompée, c’est rassurant, il se préparait bel et bien à chanter.
Je me rends compte alors qu’il place le nom de famille avant le nom, son prénom n’est pas Vaan comme je l’avais pensé aux départ, mais bien Sohéil. C’est un joli prénom, cela fait penser au mot français soleil. Mais c’est perturbant de placer ainsi le nom avant le prénom, je n’avais pas compris immédiatement du coup, heureusement qu’il a dit mon nom comme ça à la fin, sinon je penserais encore que son prénom est Vaan.
J’entends alors le doux son de sa voix, clair et cristallin, envoutant. J’écoute, enchanté, cette magnifique chanson, dont les paroles me refroidissent tout de même légèrement. « This way: murdering beauty and passion »… « Rest now my children, for soon we'll away, into the calm, and the quiet »… Il voulait nous emmener dans le monde enchanté de la mort… Je regardai autour de moi pour découvrir que les matelots étaient tous prêts à sauter dans la mer, tous accrochés au bastingage, un sourire idiot aux lèvres montrant leur envoutement. Ils feraient tout ce que cet enfant leur dirait, s’il leur ordonnait de mourir, ce qu’il avait été sur le point de faire avec sa chanson, les marins mettraient les exhortations du triton à exécution. Je frissonnais : pourquoi fallait-il que je rencontrasse toujours des psychopathes sur Ludtyvia ? J’allais peut-être passer plus de temps sur Terre par la suite, pour vérifier s’il y a autant de psychopathe que sur ma planète de cœur.
Cette chanson m’aura permis de constater que les mots de l’enfant triton ne m’ont pas touché, j’ignore si c’est parce que je suis insensible à sa magie, ou si c’est parce qu’elle n’était pas dirigée vers moi, mais c’est rassurant de penser qu’il ne peut pas m’atteindre par ses paroles.
Les différents mythes terrestres me revinrent à l’esprit : les sirènes n’étaient pas toujours sympathiques, loin de là. Dans certaines mythologies, il s’agissait de créatures terrifiantes à la voix enchanteresse entrainant les marins dans l’eau pour les noyer. Ce triton serait-il une de ces créatures ? Cela ne faisait aucun doute. Et pourtant, il ne les avait pas tués. Qu’attendait-il pour le faire ? Et pourquoi la chanson ne m’avait-elle pas atteinte ?
Je me rappelais que dans le temps, seuls les hommes étaient acceptés sur les navires et de ce fait, dans les contes, seuls les hommes mourraient. Serait-il possible que les femmes ne soient pas touchées ?
Je l’ignorais, et très franchement, je n’avais pas la moindre envie de vérifier mes hypothèses. Pour l’empêcher de chanter contre moi, il valait mieux m’en faire un ami. Un ami psychopathe, cela pouvait toujours servir. Et il restait un triton, une magnifique créature, fascinante, qui, si les mots ne m’atteignaient pas, serait un compagnon enchanteur.
Je souris, d’un véritable sourire car j’étais réellement heureuse de le rencontrer même s’il était un psychopathe tueur, tout en me posant de nombreuses questions. J’avais soif d’apprentissage, je voulais toujours en savoir plus sur le monde de Ludtyvia, encore nouveau pour moi malgré les années. Il y avait tant à savoir et si peu de temps pour apprendre. Les humains vivaient si peu longtemps, je n’aurais jamais le temps de tout connaitre.
Comme lors de mon combat avec Karasu, j’avais envie de jouer. Je devenais comme Peter Pan en un sens, une âme d’enfant qui ne grandissait pas et voyait le jeu partout. En même temps, voir le monde en jeu permettait également de ne plus penser à sa peur, c’était ce qui m’avait aidé à me sortir de ma confrontation avec l’esprit des ténèbres en un seul morceau. J’aimais le frisson, le jeu, le danger dans le jeu. Ce n’était pas pour rien que je m’étais faite voleuse après tout. Je ne grandirais jamais vraiment, à l’image du garçon du pays imaginaire.
Je m’approchai du triton sous le regard horrifié des marins, et lui dit d’une voix pleine d’assurance et de malice :
« Alors comme ça, ce sont les mythes terrestres disant que les sirènes et tritons sont méchant qui ont raison, vous passez votre temps à couler les navires. C’est amusant. J’ai le droit d’assister au spectacle ? »
Je ne me rendis qu’après avoir parlé de mes paroles. Je lui avais demandé de couler le bateau, de tuer tous ses gens qui m’avaient accepté à bord. En même temps, je voulais réellement voir ça, cela m’intriguait énormément, mais étais-je capable d’assister à la mort de ces personnes ? En même temps, ils savaient nager, ils pouvaient très bien se débrouiller tout seul. Et si je n’avais pas été là pour intriguer l’enfant, ils seraient déjà tous au fond de l’océan.
Mon dieu ! A force de rencontrer des psychopathes, j’en devenais moi-même une ! Que faire ?!
Les marins me fixaient avec horreur, ils ne voulaient pas mourir et je les comprenais. A cause de moi…
Je filais vers la mer et plongeais. Cela permettrait peut-être d’attirer l’attention du triton, de l’éloigner du navire, et de protéger ces pauvres gens que j’avais mis dans le pétrin. Je nageai, profitant avec plaisir de l’eau glacée. L’eau salée était tellement agréable, je me laissais allée au grès des courants, les yeux fermés, retrouvant ce calme que j’étais venue chercher.
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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyMar 22 Déc - 18:00

On plonge comme des éponges sous l'océan
  Aelyn Auga & Sohèil Vaan
La réponse de cette jeune fille fait frémir une partie de moi que je ne saurais nommer, et je lui renvoies un sourire plein de douce malice, amusé. Les marins fixent sur nous des regards épouvantés, et l'un d'eux se jette par dessus bord à la poupe du navire, sans même se demander ce que je vais faire. C'est tentant de ne rien leur faire, de laisser cette occasion passer par respect pour la conscience tranquille de cette brunette, mais en même temps... Je lâche un soupir, et ouvre des yeux surpris en la voyant sauter par dessus bord. Qu'est-ce qui lui prend ? J'hausse un sourcil surpris, repasse mon instrument derrière moi, prend un élan et plonge souplement, retrouvant avec satisfaction la caresse de l'eau le long de mes muscles d'acier.
Elle nage à quelques encablures du bâtiment de pêche, hors d'atteinte des filets. Les pêcheurs se précipitent sur le bord du navire, intrigués, et je leur adresse un signe de la main, un rictus cruel aux lèvres. Elle ne croit quand même pas que maintenant qu'elle n'est plus à bord, je vais m'en aller comme je suis venu, si ? Je donne un puissant coup de nageoire dans l'eau pour m'éloigner un peu d'elle, décrivant un cercle autour de l'immense construction humaine. Je sais qu'ils savent. Et je sais qu'ils vont essayer de m'échapper parce qu'ils sont prévenus. Ce n'est pas le moment d'hésiter.
Je m'enfonce sous la surface sombre de l'océan, nage jusqu'à Aelyn, saisi son bras et l'entraîne sous l'eau pour l'éloigner le plus possible du bateau. Elle m'intrigue. Je ne veux pas qu'elle meure, elle pourrait être une alliée, elle n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux. Je nage le plus vite possible jusqu'à un récif qui se dresse hors de nulle part non loin, à quelques kilomètres peut être, brossés par les vents marins. Ci gisent encore quelque proues sinistres et bribes de voiles usées par le sel. Je la tire hors de l'élément mortel, sur un replat de roche, et guette la silhouette -et l'odeur surtout- de leur bâtiment de bois brun. Je n'ai pas la force de résister à cette vois, tout au fond de moi, qui murmure et chuchote. Je fredonne lentement d'abord, de longues minutes, jusqu'à ce que se profile leur belle voile blanche à l'horizon.
"My heart is pierced by Cupid... I disdain all glittering gold. There is nothin' can console me, but my jolly sailor bold... Come all you pretty fairmaids, whoever you may be, who love a jolly sailor bold that ploughs the raging sea... While up aloft, in storm or gale, from me his absence mourn... And firmly pray, arrive the day, he home will safe return...."
La voile frémit au loin, dirigée droit vers nous, et je capte le son discret de la coque fendant les vagues de l'océan dans notre direction. Il va sombrer, et je ne ferais rien pour les épargner cette fois.
"Dis moi, Auga Aelyn... Et toi, d'où viens-tu ? Pourquoi vouloir voir une sirène, ou un triton ? Tu ne sais mon peuple d'origine n'a rien de cruel. Mais je né ainsi, avec un instinct de tueur, marqué dans la peau. Tu supportes curieusement bien l'eau pour un être humain, te l'a-ton déjà dit ?"
La pauvre, heureusement pour elle qu'elle supporte bien, parce qu'à la vitesse à laquelle je l'ai tirée derrière moi... Bon, je l'avais laissée respirer mais bon, c'est remarquable quand même. Je fredonne encore un peu entre deux gestes, ajuste mes bracelets de corail et, mu par une raison non identifiable, je décroche mon bracelet de corail ocre mêlé de turquoise, un bijou décoré d'un motif central représentant un poisson et deux lances croisées, taillé dans de l'écume de mer. C'est un trésor de mon peuple, un joyau dérobé dans une grande maison de ma ville il y a longtemps. Par curiosité. Je portais le même motif autour du cou quand j'étais enfant, depuis il reste sur terre dans mon appartement. Je n'aime pas ce collier. Je fixe le bracelet, la fine chaîne qui se place autour du majeur, les détails des joailliers mermédiens, et le tend gentiment à la brune, un sourire aimable aux lèvres alors que le bateau se rapproche dangereusement, la poupe sombrant peu à peu sous la surface, percée par un rocher sous marin, là où je l'avais fragilisé avant de la repérer.
"Tiens, je te l'offre. Quand je te ramènerais à la terre, ça te fera un souvenir."

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Aelyn Auga
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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyLun 28 Déc - 18:41

On plonge comme des éponges sous l'océan
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J’entendis le triton plonger et je me retournai, espérant le voir me suivre, mais la surprise de la voir tourner autour du navire me fis m’arrêter sur place pour contempler le spectacle. Je n’avais pas réussi à faire diversion, l’enfant souhaitait toujours couler le bateau. Soudain, il se précipita dans ma direction et m’attrapa par le bras pour nager à toute vitesse sous l’eau. Je pris de justesse ma respiration avant qu’il ne s’enfonce sous l’eau. Le choc de sa rapidité me fit mal au bras qu’il tirait mais ce n’était rien qu’en à ma surprise : nous allions tellement vite sous l’eau que j’aurais dû en perdre le souffle et l’eau devrait me couper. Pourtant, je n’avais rien, l’eau glissait sur ma peau comme sur les écailles des poissons. Ce devait être ma magie, tirée de l’eau, qui me permettait de ne pas souffrir de mon élément. Il nous emmena sur un récif où des épaves gisaient. Je détournai les yeux de peur de découvrir des squelettes sur les ponts, accrochés à la barre ou flottant dans les différentes pièces et constatai que nous ne nous étions pas si éloignés que cela du navire. Mon espérance était vouée à l’eau, il comptait toujours faire échouer ce bateau.
Sohèil commençait à fredonner ; je frissonnai : le cauchemar débutait. Sa voix gagna en puissance et tous purent entendre et comprendre sa chanson :
« My heart is pierced by Cupid... I disdain all glittering gold. There is nothin' can console me, but my jolly sailor bold... Come all you pretty fairmaids, whoever you may be, who love a jolly sailor bold that ploughs the raging sea... While up aloft, in storm or gale, from me his absence mourn... And firmly pray, arrive the day, he home will safe return.... »
Le bateau se dirigeait à présent vers nous, droit vers sa mort. Je tremblai mais ne pouvait me détourner du spectacle qui s’offrait à moi. C’était ma faute. Pourquoi avais-je dis une chose pareille ?! Je voulais jouer, mais pas donner la mort, même si les deux allaient ensembles pour Peter Pan, mon exemple depuis ma rencontre avec Karasu.
« Dis moi, Auga Aelyn... Et toi, d'où viens-tu ? Pourquoi vouloir voir une sirène, ou un triton ? Tu ne sais mon peuple d'origine n'a rien de cruel. Mais je né ainsi, avec un instinct de tueur, marqué dans la peau. Tu supportes curieusement bien l'eau pour un être humain, te l'a-ton déjà dit ? Tiens, je te l'offre. Quand je te ramènerais à la terre, ça te fera un souvenir. » ajouta-t-il en me tendant en souriant un bracelet de corail ocre et turquoise dont le motif au centre représentait un poisson et deux lances croisées. Je ne connaissais pas ce blason et ne pus m’empêcher de l’admirer et même de le prendre pour le mettre à mon poignet.
« Qu’est-ce que cela signifie ? »
Je ne faisais plus attention au vaisseau, je ne voulais plus y faire attention et faisais tout pour me concentrer sur les paroles de Sohéil.
« Merci ! »
Je ne peux dire plus pour le moment et me fonds dans la musicalité de l’océan, tentant vainement de disparaitre au milieu des vagues qui dans mon esprit se font de plus en plus hautes. Le soleil est toujours haut dans le ciel bleu, me montant que la mer était extrêmement calme. Un orage, une tempête, aurait été pour moi le plus grand des soulagements, juste pour me dire que quoiqu’il arrive le bateau aurait sombré, avec ou sans moi, avec ou sans le triton. J’en priais presque qu’un ouragan naisse.
Je me perdis ainsi pendant de longues minutes dans un silence coupable avant de me ressaisir :
« Je ne m’attendais pas à ce que le spectacle soit aussi… effroyable… Cela jurait avec le calme maritime… »
Je frissonnais toujours mais continuai, la voix tremblante :
« Je viens de la Terre et j’y ai été depuis toujours bercée par les histoires de sirènes et tritons, aussi belles et terribles soient-elles, c’était un rêve d’en rencontrer. »
Je ne dis rien, mais le reste de ces paroles m’avait réconfortée. Toutes les sirènes n’étaient pas ainsi, je pouvais encore garder le rêve d’enfant de la petite sirène toute gentille. Pourquoi n’en était-il pas une ? Toute aurait été plus simple et nous serions encore sur le vaisseau à fendre les eaux tout en discutant tranquillement sur le pont. Maintenant, j’étais l’unique survivante, les pêcheurs étant à six lieux sous la surface, noyés.
« Je suis une mage de la glace et de la neige, reliée donc à l’eau, c’est peut-être pour cette raison que l’eau ne m’agresse pas. J’ai toujours été proche de cet élément et c’est comme s’il ne pouvait pas me faire de mal. »
Je respirais un grand coup et tentai de cesser ces affreux tremblements qui me prenaient. J’étais encore sous le choc mais je sentais une amélioration : mon monologue était moins décousu et mon discours se faisait plus fournis à chaque fois que je prenais la parole.
Soudain, plusieurs images, souvenirs, visions, me revinrent à l’esprit : le loup d’Apelros, Aysha, la façon dont je viens de résister à la formidable vitesse du triton dans la mer, les possibilités que je ne sois pas normale, la façon dont ils étaient persuadés que je n’étais pas normal. Et cela faisait mal… Je voulais être humaine, être normal.
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Triton et Sirène

Sohéil Vaan
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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyLun 11 Jan - 19:46

On plonge comme des éponges sous l'océan
  Aelyn Auga & Sohèil Vaan
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Un petit sourire coupable étire mes lèvres. Il semblerai que je l'ai effrayée plus que de raison. Et brusquement, je me sens cruel. C'est bête oui, c'est très bête même mais par conséquent, j'avise les pêcheurs qui se débattent contre les courant, accrochés à leurs morceaux de coque, et un élan de pitié me traverse brutalement. Elle, elle n'ose même pas tourner la tête vers le formidable bâtiment qui sombre lentement sous la surface de l'océan.
De la Terre... J'y vais parfois, enfin, j'y étudie. Je m'excuse, je reviens tout de suite, je.. J'arrive hein ?
Pourquoi cette fille me fait-elle cet effet ? Je me sens mal, coupable, meurtrier. J'ai l'impression d'être un sale gosse, alors que pourtant, j'ai toujours apprécié mes fonctions de triton tueur... Je plonge la tête première sous l'eau froide, les yeux fixés dans la direction du bâtiment qui coule, cherchant les humains qui coulent à pic. Je compte, je repère, et je me propulse furieusement vers eux, d'un bon coup de nageoire. Fendre l'eau à la puissance de cette formidable queue de poisson a quelque chose d'incroyable, mystique. Je me sens libre, invulnérable malgré les dangers mortels des profondeurs.
Je saisi fermement la main de deux hommes, et m'élance vers les lueurs pâles du soleil. Il est encore temps de faire quelque chose pour eux. Je les tire vers une large demie coque de navire abandonnée là, solide et étanche. Un à un, blessés, indemnes ou à moitié noyés. Ce n'est pas mon problème. Puis je retourne vers elle sous les regards étonnés des marins. Qu'ils arrêtent de me fixer bon sang, je suis le premier surpris moi !
Je vais te ramener à terre. Soyons clairs, je ne fais pas ça pour eux, je le fais pour toi, je vois bien que tu t'en veux. Et je n'ai pas coulé le navire pour toi, mais parce que j'en avais envie et si tu n'étais pas sur ce bateau, ils seraient morts depuis une heure au moins.
Le pire, c'est que c'est tout à fait vrai. J'étais occupé à déboulonner les planches inférieures quand je l'ai aperçue. Et elle a attiré mon attention, parce que sa peau a une teinte étrange, et qu'elle porte sur elle quelque chose de mystérieux qui semble résonner en moi, comme l'écho d'une mémoire dont je ne comprends pas le sens. Je m'enfonce d'un puissant mouvement au milieu des rochers, le plus loin possible, jusqu'au sol de la mer, et arrache plusieurs tiges de varech. Et je remonte, silencieux, avant de commencer à tresser rapidement les algues entre elles sous les yeux effarés du groupe de pêcheurs rassemblés sur leur radeau de fortune. Ça, je sais très bien le faire. Enfant, on nous demandait souvent de tresser des algues pour les nobles, ou de nous abîmer les mains en allant chercher des coquillages ou des roches précieuses. Une fois, je suis allé chercher de l'osier sur les berges d'eau douce de Nero. Je me rappelle de mon périple, à travers les changements de fleuves et de rivières. Je tire un peu sèchement les deux bouts de l'attelage que je confectionne. Solide. Très même.
Bien. Je vais te poser sur le radeau avec eux, et je vais vous tirer jusqu'à la plage de la ville la plus proches. Là bas, je te laisserai de quoi leur racheter un bateau. Mais soyons clairs, au moindre mot déplacé de leur part, je les abandonne là, et je ne déposerai que toi. C'est entre leurs mains. Est-ce qu'on est d'accord ?
Sourire maladroit aux lèvres, je lui indique le passage de rochers qui mène au radeau, et m'éloigne pour aller attacher les cordes au bois, et les lier correctement à ma taille. Je vais morfler. Il y a plus de cents kilomètres jusqu'à la ville, et les requins rôdent sur le chemin. Mais c'est leur seule chance d'arriver vivants ou que ce soit. Ils sont voués à la mort ici. Et elle aussi.
Au fait ! Mage de la neige et de la glace, c'est impossible Auga Aelyn. Personne ne peut faire ça, c'est réservé aux familles et ils sont morts de puis longtemps ! Pas la peine d'essyaer de m'impressionner.
A moins que... Qu'elle ne soit véritable l'une d'entre eux. Mais c'est impossible.

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MessageSujet: Re: On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil]   On plonge comme des éponges sous l'océan [Soheil] EmptyVen 15 Jan - 22:34

On plonge comme des éponges sous l'océan
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Il parlait, je crois, mais je ne l’écoutai plus, j’étais plongée dans mes pensées. Pourquoi penser que je n’étais pas normale ? Que je n’étais pas ce que j’étais. Mon regard se perdit dans l’eau, ma conscience s’oublia dans le néant, et je perdis pendant un instant tout sens de la réalité. Etais-je normale ? Etais-je anormale ? Qui étais-je ?
Soudain, il y eut une explosion d’eau près de moi ; je redressai la tête et découvris que le triton m’avait abandonné au milieu de l’océan ludtyvien. Il en avait surement déjà marre de la misérable anormale que j’étais. Je ne pouvais que faire fuir les gens. Pourquoi ne pouvais-je donc pas être comme les autres ?
Je fixai la mer, absente, quand il revint à la surface en tenant fermement deux marins. Je n’en revenais pas, il les avait sauvés. Etait-ce pour moi qu’il faisait cela ? Je souris légèrement, il n’était pas si mauvais, je l’appréciai au fond, ce petit triton. Petit à petit, l’enfant ramena à la surface tous les hommes et les posa sur un reste assez imposant de bateau sur lequel tout le monde pouvait tenir. Puis il retourna vers moi. Les matelots le fixaient intensément, ce ne devait pas être tous les jours qu’ils se faisaient sauver par leur agresseur. Quant à moi, je reprenais les couleurs que j’avais perdu durant mes sombres pensées et reprenais petit à petit confiance en moi : il ne m’avait pas abandonné, j’étais peut-être normale en fin de compte.
« Je vais te ramener à terre. Soyons clairs, je ne fais pas ça pour eux, je le fais pour toi, je vois bien que tu t'en veux. Et je n'ai pas coulé le navire pour toi, mais parce que j'en avais envie et si tu n'étais pas sur ce bateau, ils seraient morts depuis une heure au moins. »
Je le regardai avec de grand yeux ahuris, ne disant rien. Que pouvais-je dire face à cela ? En un sens, il m’avouait que grâce à moi les marins vivaient. Je restai debout, mes yeux posés sur lui, pendant qu’il s’attelait au tressage d’algues.
« Bien. Je vais te poser sur le radeau avec eux, et je vais vous tirer jusqu'à la plage de la ville la plus proches. Là-bas, je te laisserai de quoi leur racheter un bateau. Mais soyons clairs, au moindre mot déplacé de leur part, je les abandonne là, et je ne déposerai que toi. C'est entre leurs mains. Est-ce qu'on est d'accord ? »
Je hochai de la tête et me dirigeai vers le radeau de fortune ou je m’installai au milieu des marins qui ne savaient plus que penser. Je les comprenais les pauvres, ils venaient de servir de jouer à un gamin triton et maintenant celui-ci les sauvait et m’en attribuant le mérite : c’était à n’y plus rien comprendre.
Je me reprenais légèrement, ramenai mon esprit sur la planète Ludtyvia, et pris enfin la parole, même si ce n’était pas vraiment de façon intelligente. C’était comme si le peu d’esprit clair que je possédais venait de disparaitre, de s’obscurcir.
« Je peux me rendre sur Terre par téléportation, je suis une mage après tout. Mais oui, je ferais peut-être mieux d’accompagner ces gens jusqu’au continent, ce serait mieux pour tout le monde. »
Les marins de leur côté se taisait, comme le garçon leur avait ordonné. Ils étaient certainement terrifiés à l’idée de voir leur agonie se prolonger, ils devaient espérer qu’elle soit terminée mais ne pouvaient en être sûr, surtout après ce que le triton venait de leur faire comprendre. Etrangement, la pensée de les voir mourir une seconde fois ne me fit plus rien ; je ne ressentais plus rien. Tout sentiment m’avait quittée pour ne laisser que le vide, et la pensée que je sois peut-être anormale. Malgré le fait qu’il ne m’ait pas abandonné, la pensée ne m’abandonnait pas. Elle me hantait depuis maintenant plusieurs jours et sa réaction ne faisait qu’amplifier sa puissance.
« Au fait ! Mage de la neige et de la glace, c'est impossible Auga Aelyn. Personne ne peut faire ça, c'est réservé aux familles et ils sont morts depuis longtemps ! Pas la peine d'essayer de m'impressionner. »
Je cessai de respirer. Les marins me fixaient, inquiets, ils étaient perdus et n’osaient toujours rien dire, mais ma réaction les stupéfait. A en croire leur tête, c’était comme si je venais de leur dire que j’étais de la Famille. Les abrutis. Si seulement j’avais une famille…
« Bien sûr que si c’est possible ! Pourquoi, tu veux une preuve ? Et non, je ne fais pas partie de la Famille de l’eau, comme tu l’as si bien dit ils sont morts. Je ne suis pas une morte-vivante, je ne suis pas une zombie ou je ne sais quelle autre monstruosité. Je ne suis qu’une humaine OK ?! Je n’essaye d’impressionner personne, c’est ainsi, c’est tout. Je ne vois même pas qui je pourrais impressionner avec ça. Si je devais impressionner, ce ne serait certainement pas par ce moyen, j’en ai d’autre plus efficace. »
Je caressai le poignard de Karasu que j’avais récupérer, il était jusque-là attaché à ma jambe, maintenant je jouai avec.
« Je ne suis pas un monstre… Je suis normale… »
Je respirai un grand coup et soudain, mes sentiments gagnèrent le siège et m’assaillirent. Je fus submerger de colère, de peur, de culpabilité, et de bien d’autres sentiments et je ne pus plus me contenir. Une pluie mêlée de neige et de glace tomba sur nous.
« Nous ferions mieux de partir avant que le temps ne vire à la tempête. »
La tempête dont je parlai était loin, il ne faisait que pleuvoir, il n’y avait pas le moindre courant d’air. Je n’en pouvais juste plus d’être ici.
« Si tu as besoin d’aide pour tirer ce radeau, n’hésite pas à demander, je peux créer une hélice qui t’aidera à nous transporter jusqu’à la terre. Je ne pourrais certainement y arriver seule et si c’est toi qui le fait seul, tu risquerais de te casser le dos. A nous deux, la force sera décuplée et nous irons plus vite sans que tu n’en gardes de séquelle. »
Sur ces mots, je construisis la fameuse hélice. Elle ne démarrerait que lorsque le triton commencerait sa nage et se calera sur son rythme pour éviter de l’écraser et de dépasser sa vitesse.
Pourquoi Hivé n’était-il pas là…
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