Triton et Sirène Sohéil Vaan
PROFIL► AVATAR : Asa Butterfield ► VOTRE AGE : 34 ►PORTRAIT : ► CIITATION : Je me souviens de tout ce que vous avez oublié ►DOUBLON(s) : Keiràn Ikrà ► CREDIT : Me, giphy, tumblr... ► ARRIVÉ LE : 02/12/2015 RPGAnd about you ?► AGE DU PERSO: Un peu plus que ça, mais d'apparence, 11 ans.►TITRE(s): ► LIENS:
| Sujet: Upon one summers morning... | Sohéil Vaan Jeu 3 Déc - 0:12 | |
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Solan Arkadi/Sohéil Vaan "I remember everything you forgot"Nom Ludtyvien ∞ Sohéil Vaan ; Nom Terrien ∞ Solan Arkadi ; âge, lieu de naissance ∞ 11 ans, Ludtyvia; statut civil (celibataire, en couple, veuf, marié...) ∞ Célibataire ; race ∞ Triton ; familier (facultatif, préciser si le personnage n'en a pas) ∞ N'en a pas ; métier ∞ collégien, ça compte ? ; orientation sexuelle (hétérosexuel, bisexuel, se cherche...) ∞ ...Aucune idée, à mon âge. ; élément ∞ Eau ;groupe (famille, mage ou non-mage) ∞ Mage crédit ∞ Me, tumblr, giphy ; avatar ∞ Asa Butterfield ; CaractèreChangeant, aussi imprévisible que l'océan qui l'a vu naître, Sohéil ne sera pas forcément votre ami et s'il l'est, il se pourrait qu'en quelques jours il ne le soit plus. Sociable au plus haut point, il lui arrive parfois de vouloir se retrouver un peu seul, ne serait-ce que pour avoir le plaisir d'aller piquer un tête dans le Michigan les nuits où il n'y a personne pour le voir. Il n'est pas très exubérant, plutôt réservé, avec une étrange inclinaison pour la création de l'angoisse chez ses pairs... PhysiqueDepuis sa scolarisation à Saint Roddington, il arbore une taille d'un mètre trente huit, et un style vestimentaire assez strict. Ses cheveux noirs comme les ailes d'un corbeau tranchent avec une carnation aussi blanche que la neige, et surtout, un regard bleu vif, électrique, seul témoin de sa condition d'être de l'eau. Sous sa forme originelle, Sohéil possède une queue de poisson aussi bleue que ses yeux, aux reflets clairs ou foncés selon les mouvements qu'il lui impose, presque longue de deux mètres. Une fine nageoire longe toute la longueur dorsale de celle-ci, translucide, et deux autres de chaque côté en dessous de ses hanches. Et bien entendu, deux autres, en forme de V, terminent le bout de cet appendice de plusieurs dizaines de kilos. Ses écailles se fondent avec le bas de son ventre et de son dos, sans réelle démarcation, et il emmêle souvent ses cheveux de fleurs marines quand il s'approche des berges pour attirer l'attention des voyageurs. Ses branchies se trouvent derrière ses oreilles et montent au dessus, au niveau des tempes, donnant à ses oreilles un air de nageoires. Signe particulier (cheveux blanc, tatouage...) ∞ Un croissant de lune argenté, tatoué sur sa nuque Pouvoir et/ou ArmesSohéil est orphelin. Il vit seul, à l'écart des cités de sa race, parfois accompagné d'autres enfants pauvres et par conséquent, il a un peu de mal à maîtriser sa magie, affilié à l'art de la métamorphose. Il parvient à changer de forme, mais pas longtemps, seulement une ou deux heures. L'eau n'est pas son arme, mais son lieu de vie. Cependant, il a hérité d'un don qu'ont quelques individus de sa condition, la musique. Sa voix, et sa harpe sont pour lui de bons amis pour attirer à lui les voyageurs, et les charmer pour leur soutirer objets de valeur, nourriture ou autre... You, behind your computerprénom/pseudo ∞ Cherry ; âge ∞ 21 ans ; Comment es-tu arrivé là ? ∞ J'sais pas ^^ Et vous ? ; Et le code dans tout ça ? ∞ Valid' by Gaïa; Un dernier truc à dire? ∞ Nope ; This is my story "A mermaid has no tears, and therefore she suffers so much more - Andersen, The Little Mermaid" Musique My heart is pierced by Cupid, I disdain all glittering gold...Jolly Sailor Bold, Pirates of the Caribbeans. Musique | Sohéil se glissa lentement le long du mur de la grande bâtisse centrale de sa cité. Il y observait depuis plusieurs heures un groupe d'enfants aux bras sertis de bijoux occupés à s'amuser. Il était là a les envier, de tout son être, le cœur serré par la jalousie. Les enfants éclatèrent d'un grand rire et partirent d'une joyeuse bataille, et le jeune vagabond se précipita par une fenêtre, droit sur les plats entreposés sur la table ciselée, avant de disparaître comme il était venu, amusés par les cris scandalisés de la troupe d'insouciants jeunes tritons. Il y avait longtemps qu'on ne le prenait plus. Et puis de toute façon, qui pouvait en vouloir aux petits voleurs comme lui ? Tout le monde savait que la population la plus démunie de la nation essayait simplement de vivre, survivre du moins, sans vouloir faire de réel tort à qui que ce soit... "So, tu ne devrais pas continuer à faire ça. Tu te mets en danger, tu nous met tous.. -Je fais ce qu'il me plait, Fàlaï. C'est moi qui en paierai les conséquences, pas toi. Alors fiches moi la paix." La jeune sirène se renfrogna, vexée, et suivi le mouvement souple de la queue de l'enfant qui s'éloignait doucement d'elle. Elle croisa les bras, agacée, et le regarda disparaître une fois de plus dans les profondeurs de l'océan, entre les rochers et la flore marine, une seule portion de ce qu'il avait volé encore dans sa petite besace d'algues tressées. Dieu, ce qu'il pouvait l'agacer. Son petit frère s'accrocha à elle, et lui secoua gentiment le coude. "Fàl, c'est pas grave... Tu sais bien qu'il n'a d'autre loi que la sienne. -Ce n'est pas parce que nous sommes pauvres que nous devons nous laisser aller à nous comporter comme des sauvages. Nous sommes des sirènes, pas des animaux, pour l'amour du ciel !" Son frère secoua la tête, et décida de laisser tomber. Fàlaï voulait rentrer dans le rang, rêvait de reconnaissance. Qui aurait pu lui en vouloir ? Musique | Sohéil était jeune, impétueux, et étrange. Ayant grandi sans parents, sous la houlette des plus grands, il avait vite eu envie de se défaire de leur autorité, avant de s’intéresser à l'Ailleurs. Ailleurs, c'était loin de la cité, loin du monde des sirènes même. Très loin. Il s'était entraîné sans relâche, pour au moins avoir une solution de secours quand il partirait. Avoir la possibilité, pour un court laps de temps, de se déplacer sur deux jambes. Et puis, il était parti. L'océan n'était pas ce qu'il était autour de la cité. Il n'était pas clément, pas plus qu'il n'était cruel. Il était changeant, aussi imprévisible que l'était Sohéil. Et il l'emmena loin, bien loin de sa ville natale, jusqu'à rivages les plus ensoleillés de Ludtyvia, là où les humains étaient nombreux. Puis jusqu'aux rochers qui bordaient leurs cités fortifiées, dans des grottes que les enfants aimaient explorer. Il affronta les eaux d'une tempête, découvrant qu'il pouvait en suivre les hurlements, jouer avec le sens chaotique des vagues et s'amuser à récupérer les objets de valeur qui s'échappaient des bateaux naufragés. Pour une raison étrange et inexplicable, il était fasciné par ces navires immenses qui se fendaient en craquant sous la force des vagues et des éclairs, sombraient sous la surface noire sans rien pouvoir y faire. Son peuple était réputé pour aimer ces incidents, mais il savait qu'il n'en était rien et qu'il avait ce quelque chose que les sirènes haïssent, cette petite pointe de méchanceté des sirènes antiques, celles qu'on appelait 'Sirènes', mais qui étaient autre chose que cela. Loin de lui faire peur, cette chose en lui le poussa à se rapprocher des villes humaines, à se dissimuler dans les ports et observer. Il découvrit qu'en nageant sous leurs barques, il pouvait, à la force de sa queue d'enfant, diriger les courants aquatiques pour mener les embarcations là où il le souhaitait, là où menaçait les tempêtes. Mieux encore, il pouvait attirer les hommes en les laissant apercevoir les éclats lumineux de ses écailles sous la surface, et ils suivaient, hypnotisés, curieux. Mais ce jeu avait ses risques. Musique | Il s'était fait quartier dans une grotte, où il entreposait ses trouvailles, attirait quelques voyageurs pour leur dérober leur nourriture. Le bassin qui y trônait lui offrait de quoi pouvoir vivre confortablement. Ce qu'il n'aurait jamais imaginé, c'est que le confort de son abri pouvait également être fatal. Le matin où il entendit les humains entrer dans son périmètre, son réflexe naturel fut, bien sûr, de se ruer dans le tunnel d'eau glaciale qui menait à l'extérieur de son repère. Il n'imaginait pas qu'un filet l'attendait à la sortie, bouchant sa retraite, inévitable ou presque. Il eut le temps de freiner et faire demi tour, mais sa queue se prit dans les mailles du piège, solidement, de plus en plus serré au fur et à mesure qu'il battait des nageoires pour s'en défaire, dans un effort désespéré et voué à l'échec. Il se sentit tiré vers le haut, violemment, et tenta de s'accrocher aux rochers avec ses mains. Mais comment un enfant triton aurait il pu rivaliser avec la force de dix marins aguerris aux muscles de fer ? Avec la puissance de ses nageoires prisonnière du filet, c'était sans espoir. Il atteignit la surface en se débattant toujours comme un fou, les cordes vocales agitées par ses cris de rage, et envoya un coup bien senti à l'homme qui tenta d'empoigner sa queue sur le pont. Personne n'était assez bête pour savoir qu'un coup venant d'une masse musculaire pareille n'aurait rien d'agréable, aussi un silence pesant s'abattit sur le navire tandis que le marin se rapprochait du triton qui l'avait envoyé embrasser les planches, furieux. Sohéil se débattit contre les mailles qui l'emprisonnaient, et tenta de reculer un peu à la force de ses bras, aussi en colère que l'humain qu'il avait frappé. "Alors c'était vrai... Il y a bien un être tel que toi qui rôde dans nos eaux. C'est toi qui attire nos pécheurs dans les tempêtes ? Tu as intérêt à répondre, petit gars !" Sohéil regarda tout autour de lui pendant un instant, évitant les yeux des marins, furieux, avant de détendre tous ses muscles et s'allonger paisiblement sur le bois, un air tendre et innocent peint sur ses traits. Il ouvrit lentement la bouche pour fredonner, réflexe venu de nulle part, automatiquement accueilli par les humains avec un frisson. Le jeune triton se redressa un peu, s'accoudant au bastingage. " Oh Danny boy, the pipes, the pipes are calling... From glen to glen, and down the mountains side... The summer's gone, and all the flowers are dying... Tis' you tis' you, must go and I must bide." Musique | Le navire sombra en craquant, avalé par les vagues déchaînées de l'océan sombre et glacé. Sohéil sortit la tête de l'eau, à peine dérangé par les mouvements de la surface, regardant les hommes se débattre pour attraper des morceaux de planches détachés de la coque qui se fendait, sa silhouette découpée sur le ciel illuminé par l'orage. Il avait entraîné l'équipage au rythme de sa musique pendant des heures avant que l'eau ne se décide à ballotter le bateau au rythme de sa fureur, lui laissant sa chance de fuir, condamnant les marins qui comprirent, bien trop tard, leur erreur. Le problème maintenant, c'était qu'il lui fallait changer de territoire. Il eut tôt fait de rejoindre son antre et d'y rassembler ce qu'il voulait emmener. Il ne ressorti pas par la voie aquatique, mais bancal sur deux jambes qu'il maîtrisait à peine, pas plus d'une heure de temps devant lui avant de perdre le contrôle. Mais ça pouvait suffire. Il le fallait. Il rejoignit la ville humaine rapidement, vêtu du manteau de soie rouge qu'il avait dérobé à un voyageur, savamment plié et retenu par une ceinture de cuir. Son chemin se solda de nombreuses chutes, le voyant atteindre les ruelles de l'endroit avec des mains et des genoux éraflés, pieds nus, chancelant un peu moins. Habilement, il séduisit une jeune lavandière, et attrapa un convoi vers l'intérieur des terres. En sautant de l'arrière de l'attelage près d'un lac de montagne, il ne se doutait pas qu'il commençait une vie tout à fait nouvelle, aussi inattendue que semée d'aventures et d’embûches très intéressantes. La Terre en faisait partie. |
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