J'y crois pas, ici comme j'ai pas de bonne je suis obligée d'aller FAIRE DES COURSES comme une vulgaire personne lambda ! Je suis PAS une vulgaire personne lambda !!! Bref en plus j'ai pas trouvé de boutique raffinée, j'en ai été réduite à aller au supermarché, non de dieu. J'ai pris mon chariot et j'ai vraiment galéré à manipuler ce truc, non de dieu qui c'est qui a inventé cette connerie sérieux. Depuis que je suis ici j'ai régressé, notamment au niveau langage, je jure comme un charretier maintenant ! Je parcoure les rayons à la recherche de quelque chose de potable, mais ce n'est que rayons de plats tout prêts et de pâtes pas fraiches. Je termine en désespoir de cause au rayon bio, où là déjà c'est mieux. Je termine au rayon alcool où j'achète deux bouteilles de champagne, et je ramène tout ça dans ma voiture. Au moment où je vais rentrer, j'entends quelqu'un glousser comme une grosse pouf sur le trottoir le long duquel je suis garée. C'est Kate, la folle aux cheveux rouges, groupie de Mathieu, qui regarde son portable. Elle me fait tellement pitié que je peux pas m'mpêcher de me foutre de sa gueule et de l'imiter :

-Hou hou hou mmmm hihihi !!!

Elle me regarde méchamment et s'approche de moi. Ah, je crois que j'ai réveillé la bête :mortderire:

J’étais sur le parking du supermarché, j’attendais des potes. Assise comme une conne, je pensai à Mathieu, comme d’habitude. Mon portable sonna, les filles ne pouvaient finalement pas venir. Bande de garce ! J’en pouvais déjà plus de ma journée et elle commençait à peine. Mais heureusement mon cher et tendre m’envoya un message et je ne pus m’empêcher de glousser. Je sais, ça fait pitié ! Pas la peine de me le dire. Mais son message était trop mignon. Mathieu savait me faire fondre.

-Hou hou hou mmmm hihihi !!!

Ah fond dans mon portable, je n’avais pas vue mademoiselle je-suis-une-pouffe-et-je-le-sais. Cette blondasse mononeurone même pas capable de devenir amie avec la meuf la plus populaire du lycée alors qu’elles étaient aussi connes l’une que l’autre. Deux blondes ensembles, elles auraient du devenir amies. Une fois de plus les rousses prouvent leur écrasante supériorité sur les blondes. Enfin, j’étais plus rouge que rousse m’enfin. Je levai deux prunelles énervées sur elle et m’approchai. Mauvaise idée, Kate ne t’énerve pas, elle n’en vaut pas la peine ! Elle ne mérite pas que tu la transforme en un petit tas de cendre fumante. Le meurtre c’est pas bien ! Mais j’en ai rien à foutre de la petite voix !

-Tu veux quoi espèce de blondasse mononeurone ? Tu viens faire quoi ici, montrer ton gros cul à la ville entière ? C’est vrai que t’es nouvelle, les mecs ont pas eu le temps de tous te passer dessus. Tu devrais devenir l’amie de la Lydia, t’es aussi conne qu’elle !

Je sais que j’ouvrai un peu trop ma gueule pour une loseuse mais je ne la supportais vraiment pas ! Et j’avais un caractère de feu, en même temps je descendais des démons.

-Tu veux quoi espèce de blondasse mononeurone ? Tu viens faire quoi ici, montrer ton gros cul à la ville entière ? C’est vrai que t’es nouvelle, les mecs ont pas eu le temps de tous te passer dessus. Tu devrais devenir l’amie de la Lydia, t’es aussi conne qu’elle !

La meilleure amie de Lydia ? Non mais elle m’a prise pour qui celle là ?? Je lui criai dessus :

-Quand on est folle dans ton genre on ferme sa gueule, et surtout on s’écrase quand quelqu’un comme moi passe !

Je jetai un coup d’œil à son téléphone. Elle envoyait des messages à Mathieu. MON Mathieu. Tiens, quand on parle du loup, il appelle. J’arrachai le téléphone des mains de Kate et gueulai :

-Rappelle plus tard car j’ai des comptes à régler avec ta pouf  !

Je raccrochai et jetai le téléphone par terre.

-Bon et si on reprenait notre petite discutions espèce de rousse enragée ?

Bon j’admet là c’était moi l’enragée.

-Quand on est folle dans ton genre on ferme sa gueule, et surtout on s’écrase quand quelqu’un comme moi passe !

Alors là, elle manque pas d’air cette pouf ! Sur la liste des losers, je suis désolée pour elle, mais elle était devant moi, elle avait la seconde place. Je n’avais donc pas à m’écraser devant elle ! Si seulement elle savait à qui elle avait affaire ! J’étais une princesse du feu, membre de l’illustre famille de cette élément ! Malheureusement pour moi, mes origines devaient rester secrètes. C’est pour cela que je ne pouvais rester sur Terre auparavant. Je suis sensée métriser mes pouvoirs. Mon portable sonna quelques minutes après que la blondasse est criée. Mathieu. Pourtant elle fut plus rapide que moi et décrocha.

-Rappelle plus tard car j’ai des comptes à régler avec ta pouf  !

J’allais la tuer ! Je suis prête à faire beaucoup de concession mais ça jamais ! De quel droit elle se permet de toucher à MON portable et de parler à MON Mathieu. Je savais qu’elle avait couché avec, mais je refusai qu’elle lui parle non de dieu ! Il était mien !

-Bon et si on reprenait notre petite discutions espèce de rousse enragée ?

-C’est moi l’enragée ? Je vais mettre les choses au point petite pute ! De un, je préfère cent fois être rousse que blonde, au moins je ne passe pas pour une pute doubler d’une conne aux yeux de tout le lycée ! De deux en aucuns cas je te permets de toucher à MON téléphone et de répondre ! Et pour finir en aucuns cas je ne devrai baisser les yeux devant toi ! Ca t’arrive jamais de lire ? Y a un truc à SRHS que tout le monde se doit de lire. Le blog de Lydia. Elle a fait la liste des losers du lycée, et croit moi, tu es largement devant moi. Je serai toi, j’en serai pas fière ! Alors maintenant tu vas éviter de m’énervée et retourner à l’endroit où tu es le mieux, sur le trottoir a exhiber ton gros cul.  Tu m’as comprit poufiasse ?

Je lui jetai un regard hautain et récupérai mon portable. On ne me marche pas sur les pieds, paroles de Kate Peer ! Et elle avait de la chance ! Mes prunelles n’avaient pas encore virées au rouge braise. Je n’étais actuellement pas trop énervée. Mais qu’elle ne me cherche pas, ça non. Car c’était plus dangereux que tout ce qu’elle pouvait imaginer.

-C’est moi l’enragée ? Je vais mettre les choses au point petite pute ! De un, je préfère cent fois être rousse que blonde, au moins je ne passe pas pour une pute doubler d’une conne aux yeux de tout le lycée ! De deux en aucuns cas je te permets de toucher à MON téléphone et de répondre ! Et pour finir en aucuns cas je ne devrai baisser les yeux devant toi ! Ca t’arrive jamais de lire ? Y a un truc à SRHS que tout le monde se doit de lire. Le blog de Lydia. Elle a fait la liste des losers du lycée, et croit moi, tu es largement devant moi. Je serai toi, j’en serai pas fière ! Alors maintenant tu vas éviter de m’énervée et retourner à l’endroit où tu es le mieux, sur le trottoir a exhiber ton gros cul.  Tu m’as comprit poufiasse ?

-Le blog de Lydia ? Ce torchon ? Cette fille ne sait pas écrire correctement et elle prétend faire un blog ! Je l’ai lu mais une seule fois, car j’ai pas de temps à perdre à lire sa merde. Les listes de losers c’est un truc de 6ème pas mieux ! Ca fait vraiment pitié. Et je peux te dire que c’est un grand honneur pour moi d’être deuxième, car au moins on sait qui je suis, ce qui est loin d’être ton cas petite conne * rire sarcastique*. Quand à mes cheveux, je préfère être blonde naturelle que fausse rousse !
Cette idiote me tapai sur le système ! De quel droit elle m’attaquait comme ça ? Et me traiter de pute en plus !

-Dernière chose miss groupie-de-saint-Mathieu, JE NE SUIS PAS UNE PUTE !!!

Je la giflai alors violemment. En voyant tous les muscles de son corps je réalisai un peu tard que j’avais sans doute fait une connerie, une nouvelle foi. Pourquoi il faut toujours que je m’énerve si vite non de dieu !

-Le blog de Lydia ? Ce torchon ? Cette fille ne sait pas écrire correctement et elle prétend faire un blog ! Je l’ai lu mais une seule fois, car j’ai pas de temps à perdre à lire sa merde. Les listes de losers c’est un truc de 6ème pas mieux ! Ca fait vraiment pitié. Et je peux te dire que c’est un grand honneur pour moi d’être deuxième, car au moins on sait qui je suis, ce qui est loin d’être ton cas petite conne . Quand à mes cheveux, je préfère être blonde naturelle que fausse rousse !

J’éclatai d’un rire aussi sarcastique que le sien. Fausse rousse ? Je suis fière de ma couleur naturelle, je suis la seule personne au monde à avoir naturellement les cheveux de ce très beau rouge.

-Dernière chose miss groupie-de-saint-Mathieu, JE NE SUIS PAS UNE PUTE !!!

Elle me giflait. Elle n’aurai jamais du faire ça. Je vis à son regard qu’elle était apeurée lorsqu’elle vit mes muscles. Et oui chérie, je m’entraine tout depuis que je sais marcher, je bas tout le monde en sport. Et tu as de la chance, car sous mon tee shirt, un flingue n’attend qu’un mot de ma part pour tirer. Et Snow n’est pas là. C’est ton jour de chance, mais tu n’aurais pas du me gifler ! Je sens la peur, et un sourire sadique apparait sur mes lèvres. C’est le diable en personne que tu as rencontré sur ton chemin. Mes prunelles deviennent rouges, aussi rouge que le feu. Je suis énervée, elle m’a cherché.

-Tu viens de faire l’erreur de ta vie ! Il n’y a aucun témoin ici !

Mes paroles sont semblables à du venin liquide. Aussi dangereuse que mes ancêtres démons. Mes yeux rouges sont posés droit sur elle. Ma lèvre inferieur est déformée d’un TIC. Mes muscles plus puissants que des muscles humains normaux sont bandé. Je la gifle violement, laissant une marque de brulure sur sa joue droite. Je veux l’entendre hurler de douleur cette pute ! Je suis quelqu’un de sanglant, je le sais ! Mes paumes sont entourées de feu liquide, qui cour jusqu’à mes épaules. Ma chevelure est semblable à une flamme vivante.

-Alors petite, tu fais moins la maligne ! Tu ne sais pas à qui tu te frottes ! Je suis dangereuse, je pourrai te tuer en un claquement de doigt.

Je claque justement des doigts et une boule de feu atterrit au pied de la blondasse. Sourire sadique sur mes lèvres, j’éclate d’un rire froid, sans aucunes chaleur. Danger. Sortant mon flingue de derrière mon dos, je caresse sensuellement la crosse avant de le pointer droit sur elle, mon sourire encore plus grand que tout à l’heure. Mais un sourire de sadisme pur. Pas de chance pour elle, elle est tombée sur la personne la plus dangereuse de Milwaukee.

J’ai vraiment fait une connerie. Et elle est là pour me le rappeler. J’ai d’un coup plus du tout envie de faire ma maligne et je décide e désespoir de cause de m’écraser, pour une fois.

-Hoooola on va s’calmer ! Ok ok j’ai compris, et j’ai pas de doute sur tes talents en pyromanie ! Si tu pouvais S’IL TE PLAÎT reposer se flingue tout de suite et éteindre euh… tes cheveux ça serait cool ! Je te ferai toutes les excuses que tu veux !

Elle m’avait giflée juste avant et ma joue semblait respirer. Je reculai doucement et me collai à ma voiture, serrant la poignée au cas où j’aurai besoin de me casser vite. Sa froideur me faisait peur. Je sais vraiment pas expliquer tout ce qui se passe ici, d’abord y a l’autre fou qui a brûlé le bras de Mathieu la dernière fois par je ne sais quel sortilège, et maintenant rebelote avec Kate qui prend feu et jette même des flammes ! J’ai beau essayer de me dire que la magie, les démons et les dimensions parallèles n’existent pas, tous ces événements flippants et inexplicables ne veulent pas sortir de ma tête. Je sais pertinemment que je suis folle mais quand même ! Tout Milwaukee semble hanté ! Pourquoi ils font tous des trucs bizarres ? Ils peuvent pas être normaux non de dieu ? Qu’est ce que je fous là. Maman je veux rentrer à la maison.

-Hoooola on va s’calmer ! Ok ok j’ai compris, et j’ai pas de doute sur tes talents en pyromanie ! Si tu pouvais S’IL TE PLAÎT reposer se flingue tout de suite et éteindre euh… tes cheveux ça serait cool ! Je te ferai toutes les excuses que tu veux !

J’éclatai d’un rire aussi froid que tout à l’heure. Elle croit vraiment que je vais me calmer ? Elle rêvait ! Mais je ne vais pas ranger ma magnifique arme. Mon flingue m’était bien trop précieux même si je préférai les armes blanches. Mais les flingues étaient vraiment des armes splendides. Et dangereuse. Elle me faisait penser à moi. Ok je n’étais pas splendide mais j’étais dangereuse, sa oui. Mes cheveux se calmèrent, ne flottai plus autour de moi comme les flammes vivantes de tout à l’heure, ils se reposèrent sur mes épaules. J’avais chaud moi maintenant. Mes mains étaient toujours entourées de feu vivant, et cela n’était pas prêt de finir. La pouf avait peur, c’était merveilleux. J’aimai ce sentiment de peur qui avait prit par de chaque mètre de sa peau.

-Je veux des excuses petite pute ! Tu vois à quel point je suis dangereuse ma chère, alors ne me cherche plus jamais de noise autrement tu peux dire adieu à ton petit minois. Milwaukee est une ville autre que New York, tu ne t’attendais pas à ça lorsque tu es venue ici hein ? Je serai toi je ne serai jamais partit de chez moi, tu viens de te faire une ennemie.

Ma voix était toujours aussi froide que moi, glaciale, sans aucune chaleur. Je n’avais plus les mains tendues devant moi, toutes deux posées sur mon arme. Je baissai les mains, l’une d’elle tenant toujours mon flingue et elles étaient toujours entourées de feu toutes les deux. Mon sourire sadique n’avait pas disparu de mes lèvres. J’étais dangereuse blondasse, je pourrai te tuer en moins de trente seconde si je le voulais, tu l’as bien vu. La boule de feu aurait très bien pu atterrie deux centimètres plus haut, droit sur ton ventre petite catin. On ne touche pas à Mathieu quand on est aussi peut dangereuse que toi !

-Je veux des excuses petite pute ! Tu vois à quel point je suis dangereuse ma chère, alors ne me cherche plus jamais de noise autrement tu peux dire adieu à ton petit minois. Milwaukee est une ville autre que New York, tu ne t’attendais pas à ça lorsque tu es venue ici hein ? Je serai toi je ne serai jamais partit de chez moi, tu viens de te faire une ennemie.

J’aurai aimé lui dire que oui, si j’avais pu, je ne serai jamais venue ici surtout au vu de ce qui m’attendais, que j’avais été envoyée ici contre ma volonté, mais c’était pas le moment de raconter ma vie. La furie s’était calmée, c’était déjà ça.

-Ecoute je suis vraiment désolée de tout ce que j’ai pu dire ou faire.

Ma respiration était haletante. Je déteste les moments où je suis faible et minable comme ça. Mais face à un flingue et une personne aussi paradoxalement glacée et brûlante que ça n’inquiéterai le moins du monde de vous tuer, je crois qu’on ferait tous profil bas, même Lydia à mon avis.

-Tut ça me fait vraiment flipper et tu le sais, alors encore une fois tu as mes excuses les plus sincères, et venant d’une personne comme moi si j’arrive à prononcer le mot sincère c’est que je le sui vraiment. Je te jure que personne ne saura rien de ve qu’il s’est passé ici, alors on va oublier tout ça, enfin en tout cas moi je vais oublier tout ça car toi tu fais comme tu veux bien sûr, je te chercherai plus jamais d’emmerdes, alors maintenant je vais juste…. Partir.

J’ouvre lentement la portière de mon Audi…

-Ecoute je suis vraiment désolée de tout ce que j’ai pu dire ou faire.
-Tut ça me fait vraiment flipper et tu le sais, alors encore une fois tu as mes excuses les plus sincères, et venant d’une personne comme moi si j’arrive à prononcer le mot sincère c’est que je le sui vraiment. Je te jure que personne ne saura rien de ve qu’il s’est passé ici, alors on va oublier tout ça, enfin en tout cas moi je vais oublier tout ça car toi tu fais comme tu veux bien sûr, je te chercherai plus jamais d’emmerdes, alors maintenant je vais juste…. Partir.

J’éclatai de rire. Sa voix était sifflante, sa respiration haletante. Elle me craignait, et c’était jouissif. Je m’amusai follement. Oh que oui c’est passionnent de voir comme elle avait peur. Peur de moi. Elle voulait partir. Non pas tout de suite, je n’ai pas finie de m’amuser. Je voulais te laisser une petite marque, histoire que tu te souviennes de moi. On va oublier tout ce qu’il s’est passé ? Elle avait justement dit ce que je ne voulais pas entendre. Au que non elle ne devait pas oublier. Il lui fallait un petit souvenir de la flamme rouge. Je n’étais plus cette mercenaire que j’avais tant aimé. Cette mercenaire qui était moi à l’époque, lorsque je n’éprouvai pas encore de sentiments. Epoque tellement plaisante.

-Attend poufiasse, je veux pas que tu oublies à quel point je suis dangereuse. Je veux pas que tu puisses un jour te sentir supérieure à moi. Je sais très bien que dans le futur tu deviendras amie avec cette connasse de Lydia Johanson. Mais je ne veux pas que quand tu seras devenue populaire tu crois pouvoir te permettre de me mépriser. Alors je vais te laisser un petit souvenir. Ce sera…. Un peu douloureux.

Sourire encore plus sadique planté sur mes lèvres, je lui attrapai le poignet et remontait ma main jusqu’à son épaule. C’est à cet endroit précis que je posai le bous brulant de mon doigt, laissant une marque que rien ne pourrai jamais effacer. Les marques du pouvoir. Du pouvoir du feu. Elle allait crier la pauvre, je savais très bien que les brulures étaient les pires des blessures. Celles qui font souffrir pendant le plus longtemps. Une jolie marque de doigt sur son épaule, elle allait avoir du mal à porter des débardeurs cette pauvre petite garce. Je lui fis un dernier sourire sadique et le feu disparu de mes mains. Je rangeai mon arme derrière mon dos, à sa place habituel. J’avais toujours une arme sur moi, même au lycée.

-Souviens toi de moi Haley, ta blessure va pas disparaitre avant longtemps, je t’en fais le serment. Elle ne partira jamais. Alors maintenant, j’accepte tes excuses mais je te conseil de dégager le plus vite possible et de ne plus jamais porter la main sur moi.

Je ne parlais pas de Mathieu, je ne voulais pas faire du tord au beau blond. Il allait me détester si je lui enlevai poufiasse numéro 2. De toute manière personne ne pouvait le rendre fidèle. Et je ferai une fleur à Lydia si j’empêchai Mathieu de coucher avec la blonde. Et ça, je ne le voulais sous aucun prétexte ! Je clignai des yeux et mes prunelles reprirent leur couleur bleu habituelles. Plus aucunes traces de la flamme que j’étais devenue tout à l’heure.

-Attend poufiasse, je veux pas que tu oublies à quel point je suis dangereuse. Je veux pas que tu puisses un jour te sentir supérieure à moi. Je sais très bien que dans le futur tu deviendras amie avec cette connasse de Lydia Johanson. Mais je ne veux pas que quand tu seras devenue populaire tu crois pouvoir te permettre de me mépriser. Alors je vais te laisser un petit souvenir. Ce sera…. Un peu douloureux.
-Souviens toi de moi Haley, ta blessure va pas disparaitre avant longtemps, je t’en fais le serment. Elle ne partira jamais. Alors maintenant, j’accepte tes excuses mais je te conseil de dégager le plus vite possible et de ne plus jamais porter la main sur moi.


Encore une connerire de dite. Cette fois ci, c’était pas plus de peur que de mal mais plus de mal que de peur. Alors que je croyais pouvoir m’échapper vite fait, elle a choppé mon bras et y a collé son sale doigt qui je ne sais pas par quel miracle était brûlant. Je me suis retenue de hurler mais j’ai vraiment serré les dents. Pour sûr que je ne l’oublierai pas. La trace physique en elle-même rien à foutre, une petite chirurgie esthétique effacera cette trace vite fait bien fait. Mais une chose est sûre, je n’oublierai jamais comment elle a osé me réduire en une vulgaire minable suppliante. J’ai regagné ma voiture toute tremblante et j’ai roulé jusqu’à chez moi sans mettre la musique comme d’habitude, car j’avais plus envie d’entre personne parler pour longtemps.
Arrivée chez moi, je déballe mes courses, et le pot d'Haagen-Daas me fait de l'oeil. J'ai besoin de réconfort, de sucre, de gras. Ja m'assois à la table avec une grosse cuillère, et en une demi heure j'avais terminé le bac de glace. Je vais prendre 15 kilos et détruire pour une journée mon hygiène de vie impeccable, mais c'est pas grave.