J’étais en visite officieuse. Officiellement, j’étais en fuite, et j’étais toujours sur le continent elfique. Mais, j’en avais marre, et visitait Ludtyvia. Un sourire sur les lèvres, suivit de mon once des neiges et chevauchant Jade, j’avançai. On me remarquait, mais je m’en contre fichais. Mon visage était sur tout les murs mais tant pis. Je descendis de mon pégase, et marchai tranquillement jusqu’à une armurerie. Une dague avait attiré mon regard. Je m’approchai, collant mon visage contre la vitre, et entra. Le bruit de la cloche fit accélérer mon cœur. Putain de sens elfique sur développer ! Je pris l’arme entre mes mains fines, jouai avec quelques secondes. Splendide ! Harmonieuse légère… Un sourire étira mes lèvres plaines… Je m’approchai de la caisse lorsque je rentrai dans quelqu’un.

« -Et bah, tu peux pas t’excuser ! » assenai-je d’une voix de peste, une de celle que j’utilisai avec les looseurs sur Terre.

Comme souvent, j'étais allée sur Ludtyvia pour me dégourdir les jambes, mais surtout pour échapper aux cours assommants de la journée. J'étais donc sur Ludtyvia, à vagabonder sur les différents continents, clandestinement évidemment, car je suis une humaine et j'arrivais dans la ville de Gaïa, la capitale du continent de Gi, de la terre quand je décida de m'arrêter pour me reposer un petit moment. Par contre, il fallait que je me cache, les humain sont interdits sur ce continent, surtout que les elfes et autres créatures de la terre n’apprécient pas particulièrement les humains. On peut dire que je cherche les ennuis, mais comme c'est marrant les ennuis, cela ne me dérange pas.
J'entra dans la ville et vagabonda comme je le fait si bien entre les boutiques. L'une d'elle attira mon attention, c'était un magasin d'armes. Ils y en avaient des tas. J'entra et, sans le faire expres, bouscula une personne. La capuche noire qui dissimulait mon visage tomba a la renverse et exposa ainsi mon visage à la personne en face de moi.

"-Et bah, tu peux pas t’excuser ! »
-Oulala, pas la peine de s’énerver. Je m'excuse !"

Il ne fallait pas que je l’énerve, il ne fallait pas que je me fasse remarquer. Quelle idée j'avais eu d'entrer dans une boutique. Au moins, je sais maintenant qu'il ne faut pas que j'entre dans un magasin sur l'un des continents interdits aux humains sous peine d'être remarqué. Je jure que si j'en réchappe en un seul morceau, je ne le referais plus.
Je regarde la personne, c'est... C'est ELLE !!! C'est LA princesse des elfes ! La seule est unique qui est recherché sur toute la planète !
Parfais, cela signifie qu'elle non plus ne souhaite pas se faire remarquer. Je suis sauvée !
Surtout, ne pas l’énerver, cela pourrait mal tourné sinon, je ne veux pas qu'elle m'enterre vivante. Au faite, cela maîtrise quoi comme élément une elfe ? J'avais cru entendre quelque part que les souverains elfiques faisaient partis d'une famille. Laquelle ?
Je recule, espérant qu'elle ne cherche pas à en savoir plus sur moi, avant de me dire que de toute façon, si je parcours tout les continents, ce n'est pas pour rien, c'est pour m'amuser. Et pour s'amuser, rien de tel qu'une bonne petite bagarre. Le mieux serait que ce soit elle qui commence, comme ça, je serais excusée et cela m'arrangerais. Je me plante donc devant elle et la fixe dans les yeux de mon regard profondément bleu.


(PS : Lydia, tu as oublié de terminer ta fiche de présentation.)

Sortir de mon antre n'était pas une chose aisée, mais c'était une obligation aujourd'hui. Figurez-vous je venais de casser mon scalpel! Et impossible pour moi de travailler sans. Je me dirigeais ainsi à Gaïa pour voir le meilleur fabriquant de toute la région. En entrant dans le magasin, je m’élançais dans mon rayon fétiche. Tout à coup, un bruit attira mon attention. Une cliente bouscula une autre déjà dans la boutique. Sauf que la personne bousculée était la princesse des elfes! Après l'avoir bousculer, elle s'excusa mais resta plantée comme un piquet devant la princesse. L'a-t-elle reconnue? Cette personne ne m'inspire pas confiance! je vais regarder la scène et intervenir si cette situation s'envenime. Heureusement que ma muse est toujours avec moi. Elle conviendra parfaitement si une confrontation arriverait. Je vais suivre discrètement la scène et tout noter dans mon carnet.

-Oulala, pas la peine de s’énerver. Je m'excuse !"

Je la toisai de hauts, de mes prunelles tellement claires qu’elles paraissaient transparentes. J’étais sur Ludtyvia, je pouvais tout me permettre où presque bien sur, sachant que j’étais chez moi. Mais je soupirai, ma collision avait fait tomber le masque, je voyais sur son visage qu’elle savait qui j’étais. Si elle était chasseuse de prime, je lui ferai regretter de m’avoir rencontré. Autrement aussi… Retenant mes envies sanguinaires, j’avais le sang chaud, j’étais une elfe pur race, je fixai l’humaine avec dégout, comme si elle avait été une trace de boue sur mes bottes impeccables en cuir blanc qui valaient une petite fortune à elle toutes seules. J’étais la princesse quand même. Cette dernière recula prudemment, bien, ses ancêtres lui avaient apprit à se méfier des gens de ma race. Nous étions dangereux. Plus fort, plus puissant, nos sens plus aiguiser que ceux de sa race. Nos mouvements étaient fluides, et une bonne partit d’entre nous se liait avec des félins. Des carnivores surtout. Danger et beauté, les deux maîtres mots… Hime entra dans le magasin, se fondant dans l’obscurité, la magnifique once aussi discrète que moi lorsque je ne voulais que l’on me surprenne.

« - Qui êtes-tu misérable humaine pour oser répliquer à l’une de mes paroles !? »

Pourtant, un sourire étira mes lèvres pleines. Mais un sourire de mauvaise augure… Un sourire de requin prit dans un aquarium avec un poison rouge. Je ne me servais pas encore de mon pouvoir, mais j’étais une fille de l’Esprit, une descendante des familles. J’avais un pouvoir ô puissant, tant mieux pour moi. Mage, deux familiers aussi puissant l’un que l’autre. Son regard bleu se plante dans le mien, elle croit me faire peur. La dague que j’ai toujours en moi réfléchit un éclat argenté sur mon visage, et je la lançai. Elle traça une ligne de feu écarlate sur la joue de la brune et coupa une mèche de sa chevelure bouclée avant de se planter sur une planche. Un nouveau sourire étira mes lèvres, montrant mes dents, et surtout mes canines pointues. Pauvre petite… Je ressemblai à une lionne sur le point d’attaquer, ma splendide chevelure formant comme une crinière dorée sur mon dos et mon corps adoptant les positions de gardes que m’avaient enseigné le maitre d’arme du royaume. Pourtant, durant quelques secondes mon cerveau réagit et me hurla que je devais rester discrète. Soupirant, mes bras retombèrent le long de mon corps et je me contentai de regarder l’humaine, plus aucunes intensions sanguinaires dans les yeux. Je tuerai quelqu’un plus tard, sur un autre continent…
L’elfe à la caisse avait froncé les sourcils. Son beau regard vert d’eau était inquiet. Mais une pointe de peur aussi. Il m’avait reconnue… et moi aussi. N’ucl Till’ Arrivilla, un des rares elfes males qui n’étaient rien de plus qu’un ami. Il m’avait apprit à me servir de mon pouvoir… C’était sans doute à cause de moi s’il en était réduit à faire office de cassier alors qu’il était noble… Je m’étais enfuis grâce à ce qu’il m’avait apprit… Agissant en profondeur, me désintéressant de l’humaine devant moi, le pouvoir entoura mes paumes de violet et un glapissement de peur jaillit de la gorge du splendide homme. Il me supplia de ne pas faire sa, hurlant mon prénom, mais je forçai la barrière de son esprit, et il tomba au sol, inanimé, sans souvenirs. Il ne se réveillera pas tout de suite. La magie disparu, et me tournant vers la brune je lui jetai un regard noir qui voulait dire : « tu parles, je te tue aussi facilement que ça » C’était une fille, les arguments de mon physique ne marchait pas. Dommage… Je devrai tuer… Et je détestai prendre la vie… Fait le bon choix l’humaine…

« - Qui êtes-tu misérable humaine pour oser répliquer à l’une de mes paroles !? »

Déjà !!! Et moi qui pensait qu'elle serait discrète !!! C'est raté !!! Surtout que cette "princesse" vient de me couper une mèche de mes beaux cheveux. Elle va le payer, et cher. Ce n'est pas parce qu'elle est une princesse et d'une des familles les plus puissantes (la cinquième si nous comptons les quatre disparues) que je vais me laisser impressionner.
Donc, je vais commencer par me reprendre et ensuite, je lui donnerais une bonne leçon avant de partir aussi discrètement que je suis arrivée.
Par contre, c'est vrai qu'elle n'est pas de n'importe quelle famille, est de celle de l'Esprit, il faudra donc faire très très attention à elle. Mais peut être que si je la gèle avec mon pouvoir, tout se finira pour le mieux. J'ai beau ne pas faire partie des familles, je suis tout de même une mage qui mise tout sur la discrétion, dois-je rappeler que je suis une voleuse connus sur les deux planète, que se soit la Terre ou Ludtyvia et que personne ne sait qui je suis tellement je me cache bien (ils ne connaissent même pas ma silhouette, c'est dire !!!). Au finale, je vais l'achever rapidement et sans témoin de préférence, je n'ai pas envie d'être recherché.
Je regarde autour de moi et aperçoit un garçon hybride et le vendeur. C'est tout ! Parfais, tout se passe pour le mieux.
Je regarde la princesse qui s'est tournée vers le vendeur qui tombe. J'ignore s'il est mort ou juste évanoui et je m'en fiche,, un témoin de moins, de mieux en mieux.

"Dit donc, tu n'y vas pas de main morte Princesse" Je lance ironiquement.

je ne pouvais pas le croire. En l'espace de 5 minutes, l'ambiance est devenue tendu. Comme dirait ma grand-mère, la situation tourne au vinaigre. J'avais bien fait de rester dans le magasin. Mes connaissances sur les humains étaient très limitées comme mes connaissances des familles royales. Je notais tout sur mon carnet, pas question de louper une mimique ou un geste.

"princesse elfique : peu patiente, courageuse et téméraire. Lors de sa colère, elle était d'une beauté irrésistible avec des traits encore plus fin. On dirait un ange dans un corps de démon. Lorsqu'elle utilisait ses pouvoirs ses mains se sont mises à s'illuminer d'un beau violet"

Après avoir écrit quelques notes sur mon carnet, je me remettais à épier mais l'humain m'a découvert et le vendeur tomba inanimé. Tant pis, je continuait à épier pour comprendre les réaction de l'humain. Encore deux minutes avant mon intervention.

L'hybride a sorti un carnet et il commence a écrire quelque chose. Flûte, s'il continu, il y aura des preuve de cette petite escarmouche. Il ne faut surtout pas le laisser faire. Je m'occuperais de l'elfe plus tard, quand le témoin n'aura plus de preuves compromettante, une humaine comme moi n'a rien a faire sur ce continent normalement alors je risque gros.
Discrétion discrétion !!!
je m'approche du garçon et me penche sur son épaule pour voire le carnet. C'est bien, il ecrit lisiblement, ou en tout cas, assez pour que je le lise.

"princesse elfique : peu patiente, courageuse et téméraire. Lors de sa colère, elle était d'une beauté irrésistible avec des traits encore plus fin. On dirait un ange dans un corps de démon. Lorsqu'elle utilisait ses pouvoirs ses mains se sont mises à s'illuminer d'un beau violet"

Il n'a pas encore parlé de moi. Tant mieux !

"Alors comme ça tu prends des informations sur toutes les personnes que tu croises. Ce n'est pas bien tu sais, vraiment pas bien ! Surtout quand il se passe quelque chose de cette importance. Peut etre qu'il vaudrait mieux pour toi de partir maintenant, tu ne crois pas ?"

Tout cela dit avec un magnifique sourire pour lui sous entendre : "dégage avant qu'une bataille ne commence !". Je commence à me dire que je maîtrise parfaitement les sous entendus, je vais pouvoir rivaliser avec cette princesse !!!
J'espere qu'il partira, et s'il pouvait laisser son carnet, ce serait pratique aussi.
Je me tourne vers la princesse et l'elfe inconscient, enfin, je crois qu'il est inconscient.

"Princesse ! Ne vaudrait il pas mieux pour vous de rester discrète dans un tel endroit ? Car je crois me souvenir que vous etes recherchée. Je vous propose donc un petit marché, je ne dit rien sur votre presence ici, et vous faite de même pour moi. Cela vous convient il ou un petit combat vous ferait il plaisir, car si c'est le cas, je propose de le faire ors de cette ville."

Avant même que je finisse mon paragraphe sur la princesse, cette espèce d'humaine est venue lire mon carnet et m'accoster. Les personnes qui lisent mon carnet m'horripilent. Son tour était venu.

humain: agaçant, perfide et dédaigneux. Les traits de son visage n'ont quasiment pas changé. Je ne sais pas pour qui elle se prend avec ses hauts airs. elle cache peut-être son absence de pouvoir derrière!

maintenant je pouvait ranger mon carnet et m'occuper d'elle. Je lui ai lancé sur un ton calme mais ferme et de façon polie et courtoise:

"Alors comme ça tu prends des informations sur toutes les personnes que tu croises. Ce n'est pas bien tu sais, vraiment pas bien ! Surtout quand il se passe quelque chose de cette importance. Peut etre qu'il vaudrait mieux pour toi de partir maintenant, tu ne crois pas ?"

j’apprécie votre façon de me saluer. Laissez moi me présenter. Je m'appelle Phoron, je suis un physicien et un biologiste. Imaginez un peu la difficulté de mon travail si je ne prends pas des notes sur les comportements des personnes, animaux ou esprits qui m'entourent. Je vais rester au cas où la situation dégénérerais mais sachez que je trouve inconcevable qu'une simple bousculade prenne une telle ampleur.

sur ces mots, j'espère que le calme reviendra et qu'une amitié se créera car l'espoir est le point commun de tous ce qui vit.

Aujourd'hui, promenade à Gaïa ! Chouette alors !
Comme à chaque fois que j'y vais, j'ai pour but de voler deux ou trois petites choses utiles... Des armes, des mets un peu raffinés -je suis très gourmand, voire un gourmet-, des vêtements pour ma famille... Des choses comme ça.
Donc, alors que je bondit d'un toit à l'autre en riant pour échapper aux gardes qui m'ont surpris -oui, c'est rare mais ça arrive- et aux regards des nombreux passants, je descends dans une ruelle et me dirige d'un pas sûr dans l'artère principale. Je sais qu'il y a un magasin d'armes ici. Cependant il semble y avoir du grabuge en ce jour. L'atmosphère est tendue. Pour plus de sécurité, je donne un coup de sifflet -que seuls mes fauves peuvent entendre. Puis, prudent, je pousse la porte sans la faire grincer et me dissimule comme je peux -ben oui, hein, c'est difficile pour moi de me cacher dans un lieu que je connais à peine !- et écoute attentivement. Isha et Amar qui galopent au loin, répondants à mon appel. Le bruit d'un crayon sur du papier. Des respirations vibrantes de colère. Des pas -des talons, sûrement très hauts- vers la personne en train d'écrire. Une voix un peu menaçante.

"Alors comme ça tu prends des informations sur toutes les personnes que tu croises. Ce n'est pas bien tu sais, vraiment pas bien ! Surtout quand il se passe quelque chose de cette importance. Peut etre qu'il vaudrait mieux pour toi de partir maintenant, tu ne crois pas ?"

L'homme -oui, à sa voix c'est un homme- lui répond gentiment -mais pas tant que ça quand même-

j’apprécie votre façon de me saluer. Laissez moi me présenter. Je m'appelle Phoron, je suis un physicien et un biologiste. Imaginez un peu la difficulté de mon travail si je ne prends pas des notes sur les comportements des personnes, animaux ou esprits qui m'entourent. Je vais rester au cas où la situation dégénérerais mais sachez que je trouve inconcevable qu'une simple bousculade prenne une telle ampleur.

Et bien, et bien. C'est que ça commence à devenir interessant tout ça... Elle, elle l'a ignoré. elle a parlé à la troisième personne, qui depuis mon arrivée n'a pas encore ouvert la bouche.

"Princesse ! Ne vaudrait il pas mieux pour vous de rester discrète dans un tel endroit ? Car je crois me souvenir que vous etes recherchée. Je vous propose donc un petit marché, je ne dit rien sur votre presence ici, et vous faite de même pour moi. Cela vous convient il ou un petit combat vous ferait il plaisir, car si c'est le cas, je propose de le faire ors de cette ville."

Oho ! Cette fois il est temps d'intervenir. Un petit signe discrets aux deux grands tigres blancs Bengalais, et je perçopit qu'ils se placent entre les deux filles. Princesse ?! Il n'y en a qu'une dans le coin, et pas n'importe laquelle. Leïdia Till'Edwin De la Siva. Princesse des Elfes. Les pires ennemis de mon peuple...
Je fis quelques pas entre elles et posai une main apaisante sur la tête des deux fauves.

"Chuut, mes beaux... Doucement. Assis, s'il vous plaît. ... Merci.
Mesdemoiselles, voyons... Nous sommes à Gaïa, pas dans une arène de combat grandeur nature où chaque geste devient un signe de menace de la part des autres. Et si j'ai bien compris, tout cela est parti d'une simple bousculade. Princesse, laissez moi vous dire que même si votre rang vous prodigue le droit de mal prendre qu'on vous heurte -je le concède- il vaudrait pour vous de rester discrète. Je vous rappelle que vous êtes sous la protection de mon peuple et que si l'on vous repère et qu'on vous suit, c'est tous les Sylvains qui vont en subir les frais. Réfléchissez..."

"Chuut, mes beaux... Doucement. Assis, s'il vous plaît. ... Merci.
Mesdemoiselles, voyons... Nous sommes à Gaïa, pas dans une arène de combat grandeur nature où chaque geste devient un signe de menace de la part des autres. Et si j'ai bien compris, tout cela est parti d'une simple bousculade. Princesse, laissez moi vous dire que même si votre rang vous prodigue le droit de mal prendre qu'on vous heurte -je le concède- il vaudrait pour vous de rester discrète. Je vous rappelle que vous êtes sous la protection de mon peuple et que si l'on vous repère et qu'on vous suit, c'est tous les Sylvains qui vont en subir les frais. Réfléchissez..."

Tient, un nouveau venu, et un sylvain en plus.
Je viens de buguer là : il a deux tigres à ses cotés. Deux tigres blancs ! Et ils sont si beaux !!! Je bave, j'en suis sure. Mais des tigres, les plus beau félins du monde !!!
J'y crois pas, il m'a battu avant même que l'on débute la bataille, il va me le payer.
Bon, Aeryn pense a autre chose, pense a autre chose. Tient, il est plutôt mignon d’ailleurs le sylvain avec ses cheveux roux, ses yeux oranges et son beau torse. Et surtout, il a deux tigres. NON, je recommence !!!
Je me détourne de lui avant que je ne puisse plus séparer mon regard de ses félins et fixe la princesse.

"Alors princesse, que choisissez vous ???"

Je me rend alors compte que l'hybride m'a parlé et que je ne lui ai pas répondu.

"j’apprécie votre façon de me saluer. Laissez moi me présenter. Je m'appelle Phoron, je suis un physicien et un biologiste. Imaginez un peu la difficulté de mon travail si je ne prends pas des notes sur les comportements des personnes, animaux ou esprits qui m'entourent. Je vais rester au cas où la situation dégénérerais mais sachez que je trouve inconcevable qu'une simple bousculade prenne une telle ampleur.
Et moi, je me nomme d'une certaine façon et mon métier vous importe peu. De plus, je me fiche de vos notes et prefererais vous voir partir avant que les choses ne dégénéres trop pour vous, le simple scientique.

Que je deteste les scientifique, toujours a se mêler de ce qui ne les regarde pas.

Dur à croire, un sylvain venait de rentrer dans la boutique avec ses deux beaux tigres. Je me dépêchais de faire un croquis des deux animaux sur mon carnet de nouveau sorti. Peu de temps après leur maître se mettait à parler. Que de sage parole en plus, pourrais t'il devenir un de mes alliés pour éviter ce conflit? Je me sentis obligé de répondre:

"Chuut, mes beaux... Doucement. Assis, s'il vous plaît. ... Merci.
Mesdemoiselles, voyons... Nous sommes à Gaïa, pas dans une arène de combat grandeur nature où chaque geste devient un signe de menace de la part des autres. Et si j'ai bien compris, tout cela est parti d'une simple bousculade. Princesse, laissez moi vous dire que même si votre rang vous prodigue le droit de mal prendre qu'on vous heurte -je le concède- il vaudrait pour vous de rester discrète. Je vous rappelle que vous êtes sous la protection de mon peuple et que si l'on vous repère et qu'on vous suit, c'est tous les Sylvains qui vont en subir les frais. Réfléchissez..."


que de sage parole vous venez de prononcer! Enfin quelqu'un de censé dans cette boutique. Vous possédez deux beaux spécimens de tigre! Dès que cette histoire sera terminée que diriez vous de venir boire un verre avec moi.

tout en parlant, j'appelais mentalement ma muse qui se matérialisa à la fin de ma phrase.
Tout d'un coup l'Humaine m'adressa de nouveau la parole. Moi qui pensait que je pourrait être ami avec ça! impossible! ses idées sont bien trop arrêtées. Je vais lui poser une question et suivant la réponse, je lui dirai les quatre vérités de son opinion!

Et moi, je me nomme d'une certaine façon et mon métier vous importe peu. De plus, je me fiche de vos notes et prefererais vous voir partir avant que les choses ne dégénéres trop pour vous, le simple scientique.

Simple scientifique! donc la science ne sert à rien pour vous?

"Simple scientifique! donc la science ne sert à rien pour vous?
Je dirais plutôt qu'elle ne m'intéresse pas à la science telle que vous la pratiqué. En effet, la science des lettres est, a mon sens bien plus importante car elle peut cacher bien des choses. De plus, à quoi sert la science telle que vous la pratiqué sans les lettres pour garder vos idées et vos découvertes ???"

Et vlan !!! Je viens de le remballer en beauté avec sa maudite science, et sans mentir en plus. Je vais finir par me vénérer !

Mais pour qui elle se prenait! Ce n'est qu'une simple d'esprit! Tous le monde sait que la science des lettres fait avancer la science pratique et vise versa! Je n'en croyait pas mes oreilles.

Je dirais plutôt qu'elle ne m'intéresse pas à la science telle que vous la pratiqué. En effet, la science des lettres est, a mon sens bien plus importante car elle peut cacher bien des choses. De plus, à quoi sert la science telle que vous la pratiqué sans les lettres pour garder vos idées et vos découvertes ???"Je dirais plutôt qu'elle ne m'intéresse pas à la science telle que vous la pratiqué. En effet, la science des lettres est, a mon sens bien plus importante car elle peut cacher bien des choses. De plus, à quoi sert la science telle que vous la pratiqué sans les lettres pour garder vos idées et vos découvertes ???"

Sachez humaine que la science que je pratique peut rester aussi dans ma tête! Imaginez que vous tombiez malade, comment vous soignerez vous? Avec des lettres, vous me faites rire ( petit rire moqueur). Comment vivrez vous si rien n'existait ? Je vous assure que si vous créez quelque chose dans un monde vide, vous serez considérer comme une scientifique.

je me félicitait intérieurement, je venais de lui renvoyer la monnaie de sa pièce comme dirait ma grand-mère.

"Sachez humaine que la science que je pratique peut rester aussi dans ma tête! Imaginez que vous tombiez malade, comment vous soignerez vous? Avec des lettres, vous me faites rire ( petit rire moqueur). Comment vivrez vous si rien n'existait ? Je vous assure que si vous créez quelque chose dans un monde vide, vous serez considérer comme une scientifique.
Il est vrai que dans un certain sens, les deux n'entre aide. Mais il n’empêche que cela ne dérange personne si les gens n'ont pas tous les mêmes goûts. C'est justement ce derniers point qui fait que le tout peut avancer car cela montre que nous ne pensons pas tous de la même façon, ce qui amène à des débats et donc fait avancer les sciences. Au finale, j'ai donc raison, comme toi tu as raison. Quand a votre moquerie, je vous conseille de la garder pour vous car nous pouvons faire beaucoup avec des lettres et des mots, nous pouvons réconforter les gens ou même les mettre dans l'embarras le plus profond. Les lettres peuvent avoir des conséquences bien diverses."

Pfff ! Je suis sure qu'il pense que je suis simple d'esprit, mais avec ses paroles, c'est plutôt lui le simple d'esprit.

"que diriez vous que nous prolongions se débat plus tard avec plus de monde dans un amphithéâtre? oh moins les sciences pourrons avancer!"

Il ne manque pas de culot celui la. Mais oui, il a raison. Nous sommes ici pour autre chose.

"Mais avec plaisir cher Phoron. Je vous offre d'ailleurs la joie d'organiser cette rencontre."

Je me retourne vers les autres protagoniste et remet le sujet en jeu.

"Princesse, j'insiste, choisissez. Quand a vous, le sylvain, ce ne sont pas vos affaires."

J'ai fais très attention pour ne pas les regarder lui et ses deux tigres blanc. J'espere qu'il partira sans faire d'histoire.

Non mais je rêve !! Ils se battent pour savoir quelle science est utile !!!?? Bordel de *****... Avec un gros soupir, je montai sur le dos d'Amar et fourrai ma tête dans l'épaisse fourrure de son cou. C'est drôle, il est si grand et je suis si petit que mes pieds ne touchent plus le sol. C'est désagréable, il me faut me concentrer un peu plus pour repérer les trois autres.

"Pfff... Non mais je rêve. Bon. Alors, de un : non, je suis désolé monsieur le scientifique, je n'ai rien contre vous -j'y reviendrai un peu plus tard-, mais je refuse de fréquenter qui que ce soit. Mon peuple s'étant rebellé contre ses maîtres les Elfes, mieux vaut rester vigilant. Ensuite, mademoiselle la mage des glaces -oui, vous ne l'avez pas dit mais je le sais, ça se perçoit sans aucun mal, du moins pour moi-, veuillez vous calmer un peu, je vous en prie ! Toutes les sciences ont une utilité selon les personnes ! Pour vous, peut-être pas ; mais pour d'autres ! Et enfin -ne le prenez pas mal- mais on peut se soigner sans science : il suffit de connaître la nature. Voilà.
Sur ce, je vous demanderez de bien vouloir vous calmer sinon c'est Isha et Amar qui s'en chargeront, j'en ai peur."

La jeune humaine a chopé un scientifique qui nous observait. Je ne l'avais pas remarqué, ce n'était pas normal ! Ils ne s'interessent plus à moi, tant mieux. Mais Tarek entre dans la boutique. Le jeune sylvain que j'ai rencontré lors de ma fuite et qui m'a mené jusqu'à son chef est devant moi, deux tigres à ses côtés. Humm, il me fait la morale. Pour qui il se prend celui là ! Je ne fis pas un bruit, ne répondant pas et me rendit contre qu'ils m'oublient totalement tous autant qu'ils sont. De mieux en mieux. Je me dirige vers le corps de mon ami elfe et prend son pouls. C'est bon, il va bien... J'avais peur de l'avoir blessé gravement, parfois mon pouvoir est trop puissant pour moi. Pendant que l'humaine et celui qui doit être un metisse se disputent sur la force de leurs sciences, je m'approche d'eux en un claquement de talons aiguilles. Le bruit de ma chemise contre mon corps me semble assourdissant. Il est vrai que je suis en compagnie d'un aveugle, je dois faire très attention au moindre son que je produis.

-Votre proposition me va mademoiselle. Quand à un combat je ne suis pas d'humeur beliqueuse aujourd'hui. Vous pouvez noter cela dans votre carnet monsieur le scientifique. Les elfes aiment se battre, aiment le gout du sang. Nous sommes un peuple dangereux, de part notre beauté mais aussi par notre force. Quand à toi Tarek, meme si je suis sous la protection des Sylvains je ne vais pas m'empecher de vivre. J'avais besoin d'une arme, pas ma faute si les humains sont suffisament sur d'eux pour oser me bousculer...

Je lui fis un magnifique sourire qu'il ne vit pas bien sur et pris la direction de ma dague qui s'était plantée dans le mur après avoir coupé une meche de la brunette. Je recuperai l'arme, elle était parfaite pour moi. J'allais la voler puisque le vendeur faisait [!! xD Aeryn] un petit somme.

"Pfff... Non mais je rêve. Bon. Alors, de un : non, je suis désolé monsieur le scientifique, je n'ai rien contre vous -j'y reviendrai un peu plus tard-, mais je refuse de fréquenter qui que ce soit. Mon peuple s'étant rebellé contre ses maîtres les Elfes, mieux vaut rester vigilant. Ensuite, mademoiselle la mage des glaces -oui, vous ne l'avez pas dit mais je le sais, ça se perçoit sans aucun mal, du moins pour moi-, veuillez vous calmer un peu, je vous en prie ! Toutes les sciences ont une utilité selon les personnes ! Pour vous, peut-être pas ; mais pour d'autres ! Et enfin -ne le prenez pas mal- mais on peut se soigner sans science : il suffit de connaître la nature. Voilà.
Sur ce, je vous demanderez de bien vouloir vous calmer sinon c'est Isha et Amar qui s'en chargeront, j'en ai peur."

On dirais que la petite conversation que je viens d'avoir avec le scientifique, Phoron si je me souviens bien de son nom, n'a pas plus tant que cela à notre cher sylvain, qui ne sais toujours pas présenté d'ailleurs. Mais je ne lui reproche pas, je ne me suis pas nommée non plus après tout.
Et de quel droit il s'autorise a dévoiler mon pouvoir, et même de le découvrir. Ça, je ne le permet pas ; il va la payer.

"Votre proposition me va mademoiselle. Quand à un combat je ne suis pas d'humeur beliqueuse aujourd'hui. Vous pouvez noter cela dans votre carnet monsieur le scientifique. Les elfes aiment se battre, aiment le gout du sang. Nous sommes un peuple dangereux, de part notre beauté mais aussi par notre force. Quand à toi Tarek, meme si je suis sous la protection des Sylvains je ne vais pas m'empecher de vivre. J'avais besoin d'une arme, pas ma faute si les humains sont suffisament sur d'eux pour oser me bousculer... "

Quoi ? La princesse elfe est en sécurité chez les sylvains. Cette bousculade devient de plus en plus intéressante dit donc.
Je m'approche de l'elfe et fixe alors le vendeur. Ce dernier est toujours étendue sur le sol de son magasin. Je regarde tout d'abord s'il est en vie, puis, attendant que les autres ne me regarde plus, je vole un petit poignard tout neuf. Il fallait vraiment que je change le miens qui avait la lame toute émoussée. En même temps, je prends des flèches, mais cette fois, comme je sais que je ne pourrais pas le faire sans me faire remarquer avec tout ce monde, je le vole en public. je n'aurais plus qu'a me débarrasser de ces témoins indésirables plus tard. Je place le poignard a la place de l'ancien, sous ma jupe, et mes flèches dans le carquois.
Je remarque alors que je ne suis pas la seule voleuse dans cette échoppe, la princesse aussi a volé. Au moins, cela signifie qu'elle ne dira rien pour moi si elle ne veut pas que je dise pour elle. Parfais !

"Princesse Lëïda Till'Edwin de la Siva ! vous êtes donc si impuissante qu'il vous faut la protection de d'autres personnes. Des sylvains en plus, peuple opposé aux elfes. C'est bon a savoir ! En tout cas, vous avez une tres belle dague."

Et voila ! Je lui ai dis qu'il lui faut mieux garder ses secrets, et voler en toute discrétion. Cela lui montre ainsi que je ne suis pas aussi faible qu'elle ne le pense.

Là, ça commence vraiment à tourner au vinaigre... Je ferais mieux de filer, moi... M'enfin, le chef m'a dit de ramener la princesse si je la croisais ; et si je rentre sans, je ne suis pas certain qu'il apprécie. Tu es bien dans la m****, Tarek Thompson...

"Quand à toi Tarek, meme si je suis sous la protection des Sylvains je ne vais pas m'empecher de vivre. J'avais besoin d'une arme, pas ma faute si les humains sont suffisament sur d'eux pour oser me bousculer... "

"Princesse Lëïda Till'Edwin de la Siva ! vous êtes donc si impuissante qu'il vous faut la protection de d'autres personnes. Des sylvains en plus, peuple opposé aux elfes. C'est bon a savoir ! En tout cas, vous avez une tres belle dague."

Non mais ...! Elle se prend pour qui celle ci ?? Comment ose-t-elle ??!

"Dis donc toi ! C'est à la princesse que tu parles, et je ne le permettrai pas !!! Tu n'es rien à ses côtés, alors cesse de faire la Miss-je-sais-tout-et-je-vois-tout !!!! Comment oses-tu seulement lui adresser la parole ???!"

(tarek est comme un chien on dirait --' dsl lydia je trouve pas ta couleur pour les paroles, le code couleur donc j'ai mis violet...ça ne te dérange pas ?) <- c'est magenta :)

[c'est Magenta avec une majuscule ma couleur mais tkt pas grave :)]

Je fronçai les paroles suite aux paroles de l'humaine. Non mais elle se prennait pour qui celle là ! Quand à la dague que j'avais volée je pouvais totalement me le permetre, j'étais une princesse de sang royale, en fuite, mais princesse quand même. J'entrouvris la bouche pour répondre mais Tarek me devença, et je ne pus empecher les commisures de mes lèvres de se relever en un semblant de sourire. Je n'avais plus de gardes du corps depuis que je m'étais enfuit mais pouvait toujours conter sur les Sylvains.

-Fait gaffe à la manière dont tu me parles, sa peut être très dangereux pour toi ! Tu devrai savoir que les elfes sont beaucoup plus puissant que ton pauvre peuple de creve la faim et qu'ils ont des alliers innimaginables pour vous les humains !

Comme pour affirmer mes paroles, Hime sortit de l'ombre où elle était jusqu'à présent cachée et feula, devoillant une dentition à faire palir n'importe quels humains ayant un tant soit peut de cervellle. Un sourire splendide et surtout sadique s'épagnouit sur mes lèvres et je m'approcha de la brunette.

-Fait attention, comme tu l'as si bien dit en me nommant je suis de sang royale, et possède de pouvoir qui te feront toujours rêver...

Je lui jetai un regard noir, Hime toujours derrière elle, tranchant sur le mur sombre avec sa robe blanche tachetée de noir.

je reculai d'un pas et repris mon carnet. Impossible de noter toutes les informations, la scène allait de plus en plus vite. Il faut se dépêcher avant que la bagarre soit inévitable. Je remarque une grimace sur le visage de Tarek. Il doit se dire que la princesse va lui attirer des ennuis. je dois l'aider. Je m'approchai doucement de lui faisant semblant de partir et lui murmura à l'oreille

Si vous voulez je peux vous aider à ramener la princesse, il faut juste que vous fassiez diversion le temps que je prépare une potion anesthésiante avec les produits que je trouverais dans la boutique!

Avec un peu de chance, il va accepter et l'histoire sera clos.

Lydia réplique, de sa manière si acide. Cette fille, n'importe quel être vivant en ce monde un tant soit peu doué d'intelligence s'agenouillerait devant elle. Il y a décidément beaucoup d'idiot sur cette terre...
Des pas se dirigent vers la sortie et une voix -que j'identifie comme celle du scientifique- me murmure à l'oreille :

"Si vous voulez je peux vous aider à ramener la princesse, il faut juste que vous fassiez diversion le temps que je prépare une potion anesthésiante avec les produits que je trouverai dans la boutique!"

C'était bien le scientifique...

"Euh... Ce serai avec plaisir mais quand elle se réveillera au village, je risque de passer un sale quart d'heure. Je ne suis qu'un humble Sylvain et Elle est une Elfe de sang royal. Mais je vous remercie tout de même de cette proposition."

Il a l'air gentil, finalement. Je me sens désolé d'avoir refusé son invitation de tout à l'heure. Je lui mis discrètement un petit sifflet dans la poche.

"Et si vous le voulez toujours, je vous parlerai du peuple Sylvis. Il vous suffira de m'envoyer un mot, vous sifflerai Kovàltio, mon geai et il me le portera."

Je commençais à éprouver de la sympathie pour ce sylvain. Enfin quelqu'un qui ne me dénigre pas! J'aide volontiers les gens dans le besoin surtout quand ils sont bon comme lui. Je prendrais toutes les responsabilités. S'il le faut je l'accompagnerai devant la reine. Je me dirigeais vers la caisse en regardant tout autour de moi. Tout à coup, je vis une plante réputer comme tranquillisant. Je pris quelques feuilles, les mis dans ma gourde et éleva la température de l'eau jusqu'à ébullition. Il ne me restait plus qu'à lui administrer. Facile à dire mais pas à faire! Il doit bien y avoir quelques fléchettes dans ce magasin d'arme. Voilà, j'ai trouvé. J'incorporais le liquide refroidi dans la fléchette. je m'approche de nouveau du sylvain et lui dit:

la potion est prête, tenez vous prêt à rattraper la princesse... vous aurez un jour pour la raccompagner avant son réveil. je vous suivrais si vous le voulais bien!

sur ces mots, je fis semblant de trébucher sur la princesse et lui planta dans la cuisse la fléchette. Il ne reste plus qu'à attendre!

"Si vous voulez je peux vous aider à ramener la princesse, il faut juste que vous fassiez diversion le temps que je prépare une potion anesthésiante avec les produits que je trouverai dans la boutique!"

Je regarde le scientifique, il croit que je vais me laisser faire ! Non mais oh ! Je suis une princesse de sang royal moi ! On ne me touche pas ! On ne m’endors pas sans ma permission ! Non de dieu !!! Il va passer un sale quart d'heure

"Euh... Ce serai avec plaisir mais quand elle se réveillera au village, je risque de passer un sale quart d'heure. Je ne suis qu'un humble Sylvain et Elle est une Elfe de sang royal. Mais je vous remercie tout de même de cette proposition."

Je regarda Tarek, hochant la tête. Le sylvain connait mes sens, il sait donc que j'ai entendue, et que tout ne va pas se passer comme cela ! On ne me touche pas !!!

"Et si vous le voulez toujours, je vous parlerai du peuple Sylvis. Il vous suffira de m'envoyer un mot, vous sifflerai Kovàltio, mon geai et il me le portera."

La potion est prête, tenez vous prêt à rattraper la princesse... vous aurez un jour pour la raccompagner avant son réveil. je vous suivrais si vous le voulais bien!

Se connard de savant vient de me planter une fléchette empoissonnée dans la cuise. De un, il m'a toucher avec ses mains !!! Et de deux ! J'AVAIS PAS DIS OUI !!! Je sais que dans ces cas, il faut à tout prit rester calme, pour que le poison n'alle pas vite jusqu'au cœur. Je ne suis pas immortelle, je crains donc maintenant les mêmes choses que ces abrutis d'humains ! Je siffle, Hime bondit sur le savant, le prend à la gorge. Plongeant mes belles prunelles dans les siennes, froides et glaciales, je lui dis d'un ton que l'on préfère ne pas connaitre :

-Je te jure qu'on se revera ! Et cette fois ci, tu mourras ! On ne touche pas au princesse, surtout aux princesses elfiques !

Je le regarde durement, et Jade rentre dans le magasin. Une pégase de cette evergure, elle ne passe pas inaperçu. Pour ma part je commence à tourner, le brouillard autour de moi se fait plus dense. NONNNNN ! J'ai juste le temps de monter sur la jument, laissant Hime derrière moi, je compte sur Tarek pour en prendre soin. Jade prend le galop, et s'envole, alors que je perds connaissance. Pas de mauvaise rencontre, je suis hors course !!!!