J'avais emprunté un des portails menant à ce monde qui m'est encore bien inconnu, Ludtyvia, au commencement de la journée.
Quelle n'a pas été ma surprise de constater que je me retrouvai au beau milieu d'une vaste prairie fleurie. Le soleil était exquis, il faisait très bon. j'en profitai alors pour emmagasiner de la chaleur pour la journée et une dose de bien-être en exposant mon dos en direction du soleil. Ici, je ne ressens aucunement le besoin d'utiliser les hologrammes pour me cacher, c'est un avantage libérateur. Devoir se cacher sans cesse de ces humains arrogants et sceptiques, en plus d'être très dangereux, cela ne m'étonne point que les miens se soient réfugiés sous terre, bien à l'abri de ces bêtes. Perdue, je demandais à des esprits errants de me signaler où je me trouvais. Ils m'indiquèrent Ăbăcïnus, le continent, puis Apelros, une ville importante qui se trouvait à proximité de moi. Je me mis en marche vers celle-ci. Au bout de quelques minutes, je pouvais déjà apercevoir des bâtiments. Au fur et à mesure que j'avançais, je me rendais compte que j'étais plus haute que quiconque se présentait sur mon chemin, faisant un bon étage des habitations. Je me retrouvai rapidement au milieu de la foule telle une massive statue au centre d'une place, voire un pilier. Certains s'arrêtaient pour me faire des signes de salutation et autres politesses. D'autres me regardaient avec enchantement et grand intérêt. Enfin, d'autres fuyaient. Je repérai bien vite que les fuyards n'étaient autre que de simples humains. Comme quoi, ils sont partout. Néanmoins, la diversité des races dans cette ville était époustouflante. J'utilisai une orgonite, question d'annuler les effets d'un quelconque hologramme, mais il n'y eu aucune réaction. J'étais donc la seule étrangère en ce lieu. Au moins, je n'aurais pas obligatoirement affaire à la catégorie des attardés chez les humains.
Pour éviter de me perdre plus longtemps que ça, je projetai de chercher une carte de ce monde. Mais il n'y avait aucun échappatoire à la communication avec ces nombreux bipèdes qui me semblaient tout aussi familiers que lointains. Heureusement que la langue m'était familière. Qui pourrais-je bien interroger ?
J'avançais alors tranquillement en surveillant la foule pour ne pas m'emmêler les pattes, et cherchais un individu me paraissant apte à communiquer.

je me promène dans Apelros depuis un certain temps maintenant, vêtu de ma cape sombre qui cache mon visage on ne risque pas de me reconnaître. je suis à la recherche de nouvelle armes à lames pour découper, taillader, émietter, trancher... tous mes ennemi. j'avais craqué sur un éventail plus tranchant que n'importe quelles lames et une paire de poignard qui permettent de tuer un individu en toutes discrétions, même si je n’aimait pas trop faire ça dans certaines situation ce la pouvait servir. je me pavane donc avec mon nouveau joujou en mains quand je tombe avec une créature tout bonnement exquise: Gozilla en chaire et en os. je l'accoste tel un gentleman j'ai bien envie de jouer les arcène lupin aujourd'hui. je la regarde droit dans les yeux:

-comment une telle beauté peut se promener seule en un si beau jour laisser moi vous servir de guide, je connais cette ville comme ma poche.

au passage je chipe une bourse pleine de sous et lui montre je me sers et prend l'équivalent de 30 euros

-cela me suffira pour la visite guidée.

[OMG depuis le temps qu'Anuki poireaute dans Apelros !! xDD Merci mille fois !]


"Comment une telle beauté peut se promener seule en un si beau jour, laissez-moi vous servir de guide, je connais cette ville comme ma poche."

Je braquai soudainement mon regard perçant vers le bas et fixait l'individu qui daigna m'adresser la parole.
Cet énergumène me paraissait assez sombre à première vue. L'arme qu'il avait dans la main que montra qu'il était loin d'être un saint.
Je l'observe exécuter un de ses méfaits devant moi ; il dérobe une petite bourse qu'il me montre, non sans enthousiasme, et dont il retire de l'argent local.

"Cela me suffira pour la visite guidée."

"Ma foi, je détonne autant que ça dans le paysage ? Et bien, je trouve ce dont j'ai besoin pour le moment, ceci me semble l'essentiel. Bien sûr, la nature de mon nouveau guide ne me paraît pas non plus très claire, si je puis dire."

Je scrute l'inconnu de haut en bas et de bas en haut de mes yeux de saurien.

"A qui ai-je l'honneur ?"

dois-je dire la vérité ou mentir tel est la question. Je fais une magnifique révérence et lui dit:

-cela importe peu qui je suis sachez que je ne vous veut pas de mal et c'est le plus important.

je lui tire une révérence et baise sa main. Aprés cela je la prend par le bras et la force à me suivre, je la méne au quartier des réstaurant.

-si tu cherche à manger le meilleur gigot d'ours c'est ici qu'il faut aller au palais du délice (je lui mmontre le palais du délice). Voici le quartier de la gastronomie, le quartier le plus connue de ludtyvia j'ai nommé el gastronomio.

je la mene ensuite sur la place du marché et lui montre ma boutique préférée: le monde de la torture, on y trouve plein d'armes et d'instrument à torture.

-quelle arme utilise tu généralement???

le vendeur etun de mes amis je le regarde et lui fait comprenre que je n'ai pas l'intention de payer, il a trop peur de moi, il me fait comprendre qu'il n'y a aucun problème.

"Cela importe peu qui je suis sachez que je ne vous veux pas de mal et c'est le plus important."

Sa vaine hésitation le trahit, il me cache quelque chose. Je n'ai pourtant aucune raison à cet instant de le craindre tellement que ça.
D'une grande passivité j'accueille ses signes de politesse, mais il me prend soudainement par le bras, me forçant à le suivre. Il me mène dans un semblant de quartier où les papilles s’exaltent. La faim me frappe telle une lance que l'on m'enfoncerait dans le ventre. Je sens les épices exotiques, certaines que je ne reconnais point, et distingue certains plats étranges, que je n'avais jamais vu auparavant, servis dans les terrasses des milliers de restaurants façonnant ce quartier. D'après mon guide, il s'agit du fameux quartier de la Gastronomie, qu'il appelle personnellement El Gastronomio. Il me pointe le "Palais du Délice", un restaurant où l'on servirait le meilleur gigot d'ours, sans doute de Ludtyvia plutôt que de la région.
A peine ai-je le temps de faire un pas en direction du quartier gastronomique avec l'espoir de goûter à ces épices et autres aliments aux doux parfums exotiques que mon guide me conduit vers une nouvelle destination : ce qu'il semble être la place du marché de la ville.
Au lieu de calmer le pas, il se dirige directement vers une boutique d'armes diverses, "Le Monde de la Torture", qu'il me montre avec enthousiasme.

"Quelle arme utilises-tu généralement???"

J'observe l'échange silencieux qui s'opère entre le vendeur et le guide suspect avec grande attention, sans vraiment comprendre ce qu'il se passe, puis interrompe le court silence qui commençait à s'imposer.

"Eh bien, très cher, vous êtes un rapide à ce que je vois. Je dois dire que je n'utilise pas d'armes contondantes ou coupantes, leur utilité m'importe peu car je ne me focalise point sur le plan physique des choses. Un inoffensif bâton de mage, ou sceptre, me suffit largement. Et vous ? Quelles sont vos préférences en la matière ?

"Eh bien, très cher, vous êtes un rapide à ce que je vois. Je dois dire que je n'utilise pas d'armes contondantes ou coupantes, leur utilité m'importe peu car je ne me focalise point sur le plan physique des choses. Un inoffensif bâton de mage, ou sceptre, me suffit largement. Et vous ? Quelles sont vos préférences en la matière ?

Ah je vois que nous avons à faire à une magicienne. Alors je la tire vers le rayon magie, je cherche les bâtons de magie. je trouve un bâton de magie en bois d'érable avec une lame caché, cela pourrait être pratique. Je lui montre et répond enfin à ses questions.

-Oui je suis un rapide, oui je dirai plutôt que je vais droit au but: je n'aime pas passer par des intermédières. Ce bâton devrait te convenir sinon ba ce rayon devrait répondre à tes envies. Personnellement je suis expert en armes à lames mais j'ai une petite préférence pour les grappins faucheurs.

Je lui montre les différentes et très nombreuses armes à lames caché dans ma cape, je dois collectionné une bonne centaine (si c'est pas plus) d'armes dans ma cape. Un sourire sadique apparaît sur mon visage. Je terrorise tout le monde avec ce petit numéro, on verra si elle est comme tout le monde ou non.



[PS: maria je sais pas si c'est déjà fait mais faut vraiment que t'aille voir tes message privée ^^]

Une fois ma parole terminée, il s'empresse de me conduire vers un rayon plus approprié. Je découvre un très bel arsenal de magie de tout type : magie noire, blanche, élémentaire, occulte,... Je l'observe fouiller dans les bâtons, et retire un magnifique bâton de magie en érable. Il me montre la lame qui s'y cache. Il est infortuné que cette arme ne me convienne point, mais j'apprécie son geste.

"Oui je suis un rapide, oui je dirai plutôt que je vais droit au but: je n'aime pas passer par des intermédières. Ce bâton devrait te convenir sinon bah ce rayon devrait répondre à tes envies. Personnellement je suis expert en armes à lames mais j'ai une petite préférence pour les grappins faucheurs."

Aussitôt dit, aussitôt fait, il m'expose sa collection d'armes à lames cachée dans sa cape. Le sourire sombre et sadique qu'il arbore m'intrigue, au point de me baisser un peu, d'approcher mes yeux légèrement vers son visage puis de pencher la tête vers la gauche. Je dois dire que j'admire grandement l'expressivité de ces êtres bipèdes. J'ai l'occasion de les mimer lorsque je fais appel à mes jumelles, mais ce ne sont que des expressions faussées la plupart du temps, je ne ressens qu'à peine les émotions qui devraient s'y dégager réellement, voire point du tout.
D'après mes 5000 ans d'expérience, ce genre de sourire est sensé terroriser le premier être émotif venu, une technique d'intimidation qui laisserait suggérer des pensées malsaines que le sujet garde précieusement pour lui. Son action ne fait que renforcer ma suspicion envers lui.
Je ne considère cependant ce point aucunement comme un signe alarmant d'une supposée mauvaise intention à mon égard.
Après quelques secondes d'observation, je retrouve une posture normale.

"Un grand merci pour ce bâton, très cher, il est cependant regrettable qu'elle ne me convienne point pour mon type de "magie". L'érable n'est pas très bon conducteur de paroles, mais un de ces bois idéals pour les sorts d'eau, voyez-vous. Je vois aussi que nous avons affaire à un grand spécialiste et collectionneur d'armes à lames. Quel est votre mode d'utilisation des grappins-faucheurs ? Il est extrêmement rare de croiser un martial utilisant ce type d'arme. Je n'ai donc jamais eu de grande occasion d'étudier le sujet en profondeur."