Il fait chaud, très chaud en ce début d'été. Je viens d'arriver dans ma salle de classe, vêtue d'une simple robe bustier légère, bleue turquoise, et de talons compensés en liège au motif hippie chic. Sur mon passage, beaucoup d'élèves se sont retournés mais ça n'est pas étonnant. Avec mon lourd chignon déstructuré et ma démarche féline, fière, je n'ai rien de la nouvelle professeur d'Histoire Ancienne fraîchement débarquée de Londres que je suis. J'ai été nommée ici pour succéder au prof précédent qui, deux mois avant la fin de l'année, a craqué et tente actuellement de se sortir d'une dépression nerveuse due aux élèves de Terminale "ES"1. Classe a laquelle je dispenserai mon premier cours dans quelques minutes à présent. Il paraît qu'il y a quelques fortes têtes la dedans, et je suis pressée de leur expliquer ma vision des cours.
J'étale mes affaires sur mon bureau, éternellement soigneuse, et ouvre les fenêtres pour laisser un peu d'air circuler dans le four qu'est devenu la pièce. Il est 13h38, et le soleil tape aussi fort qu'il peu sur Milwaukee. J'ouvre la porte, la cale, et pars me caler moi même contre le mur du fond de la salle.
Les élèves commencent à entrer, chahutant, hurlant même, l'un d'entre eux essaie même de faire avaler un énorme bonbon à la cannelle pure à une fille à l'air timide qui manque de pleurer. Un sourire de chat étire mon visage. Le jeune homme arbore une veste de l'équipe de football. Joli garçon par ailleurs, mais futur quatre heure. Toi mon coco, je ne vais pas te lâcher. Les filles sont pour la plupart le genre de Barbie qu'on trouve partout aux Etats-Unis, occupée à ajuster leur vernis à ongle ou leur cils de trois kilomètres, voire leurs cheveux -lesquels ressemblent à des perruques tant ils ont été teints ou sont des extensions. Mais ils y en a qui se démarquent. Une rousse flamboyante promène un regard fou furieux sur toute la classe, une petite blonde cachée derrière sa tonne de cheveux platine s'installe en silence, très jolie dans sa robe lolita, et se met à buller avec son crayon dans la bouche. Une autre, brune et sans doute d’ascendance hispanique, brille de tous ses feux dans un coin de la classe, fusillant une blonde réellement splendide qui étincelle comme une étoile, accrochée au bras d'un garçon aussi beau qu'elle, amérindien ou dans ce genre là, qui lui sourit de toutes ses dents blanches et bien alignées, fier, inconscient comme sa présumée petite copine du regard peinée et presque suicidaire qu'un blond imposant et... Waouh, magnifique lui aussi -il me dit quelque chose ?- pose sur eux. Bon... Et ben c'est pas la joie cette classe. C'est plein de moches et mannequin mélangés ensembles de façon parfaitement homogène, mais c'est vraiment pitoyable. Comment je vais faire pour supporter leurs gueules sans gerber pendant trois mois ? On fera avec.
Ils se mettent tous à parler très fort, et ricaner de la nouvelle prof qui est déjà en retard -"quelle pintade !"- et d'une femme qu'ils ont vu passer dans le couloir tout à l'heure, très à leur goût -abrutis.
Rira bien qui rira le dernier.

"Silence ! Vous n'êtes pas à la crèche, mesdemoiselles et messieurs, bien que je pense que ce serait un lieu plus adapté à votre... Profil. Vos livres, chapitre huit.

- Et Matthew ! Y a la nouvelle prof d'histoire qu'est arrivée. Bon cour !

Un sourire étire mes lèvres. Pourquoi j'ai pris histoire ancienne comme option déjà ? À oui, parce que Lydia l'a fait et parce que mon cher grand père avait fait de même et que c'était cette matière qui lui avait offert le bac. Mais moi, je passais la plus grande partie de mon cour à faire le con, et c'était presque entièrement ma faute si l'ancien prof était actuellement en dépression. Les cours de cette matière étaient inintéressants au possible, et j'avais bien d'autre chose à faire qu'écouter un prof au savoir creux. Les Walhyries m'avaient plus apprit en une semaine que mes profs en quinze ans. Et pourtant, ils s'y mettaient à plusieurs ses pauvres cons. Mais j'avais une réputation à tenir. Non, ma séparation avec Lydia ne m'avait pas le moins du monde affectée, qui vous fait croire ça. Je n'étais pas plus sage et j'étais encore plus un connard qu'avant. Mes notes étaient passées de 12 à 14 pas parce que je travaillais plus, mais parce que j'avais moins le goût de truffer mes devoirs de fautes. Je pouvais faire bien mieux, c'était sur, mais franchement, je n'allais pas passer pour un intelo. J'étais bien au dessus de ça, et puis fuck l'honneur familiale. Paye ton honneur. J'étais la seule personne de ma famille qui avait retrouvé la couronne. J'étais l'unique roi, depuis qu'Elle avait fuit.

Un grand sourire aux lèvres, triturant mon médaillon brillant, je n'adressai pas un bonjour à la prof et partis directement au fond de la classe. Tu veux savoir qui sont les têtes fortes ? Je suis le meneur. Je quittais ma veste de quaterback, laissant apparaître un Marcel gravé du A en or de la marque de ma mère. Sur mon jean Lévi's et avec mes Veans, j'étais aussi beau que d'habitude. Passant une main experte dans mes cheveux, je criai à Lucas qui venait d'entrer :

-Gros, j'suis là. Paré ?

Les rires de la.classe appuyèrent des paroles même pas drôle. Bande de montons. Si seulement les peuples ludtyviens étaient aussi bêtes que les humains... Mais c'était rêver. Je fusillai du regard Lydia et Amarok qui, assit côte à côte, étalant leur bonheur aux yeux du monde. Bande de pauvre ! Raah !


"Silence ! Vous n'êtes pas à la crèche, mesdemoiselles et messieurs, bien que je pense que ce serait un lieu plus adapté à votre... Profil. Vos livres, chapitre huit.

Je me retournais et mes prunnelles se possèrent sur la prof. Oh my gosh ! C'est possible ça ? Mais je ! Non ! Que fout une Walkyries ici ?

L'Histoire Ancienne... Pourquoi j'ai pris ça, parce que ça me monte ma moyenne encore plus que les autres matières. Et puis pour rentabiliser le temps que je perds au lycée. Traîner dans les couloirs... Nan merci.

Je déambule, ma fiancée pendue au bras, et regarde passer une jeune femme fraîchement vêtue, une walkyrie c'est sûr. Rien qu'a sa façon d'arranger ses cheveux, de marcher, de regarder les gens. D'être supérieure à nous tous. Le genre de femme que toutes les autres haïssent sans comprendre pourquoi. Que même Lydia sentira pas. Nop. Vous voyez, ces femmes qui traversent devant vous en ville et vous font piler, vous retourner au feux rouges ou simplement renverser un pauvre passant. Quelque chose me dit qu'on va rire cette fin d'année en Histoire.

La salle de cours est déjà bondée à notre arrivée, et ce bellâtre d'Alaric fait le paon avec ses "amis" taureaux. Franchement je ne comprendrais jamais pour quelle raison tout le monde l'adore. En attendant sa petite copine, c'est moi qui l'ai récupérée. Et il n'est pas prêt de digérer. Je resserre mes doigts sur ceux de la blonde, un sourire faussement niais sur les lèvres, passant exprès juste à côté du quaterback pour le plaisir de le narguer.
Mais pendant que je fais l'idiot, je ne remarque pas l'ombre plutôt machiavélique qui observe la classe qui s'installe avant de lancer l'air de sa chanson d'un ton méprisant et typiquement aérien.

"Silence ! Vous n'êtes pas à la crèche, mesdemoiselles et messieurs, bien que je pense que ce serait un lieu plus adapté à votre... Profil. Vos livres, chapitre huit.

C'est drôle elle parle comme Alaric. Si, même répartie... Hmm, prévisible et pitoyable. Les poignets posés sur ma table, un stylo entre les doigts et les jambes allongées devant moi, j'émet un son bien plus hautain que le sien. Elle se prend pour qui ? C'est juste une meuf hein !

"M'dame vous êtes dure quand même... C'est pas de notre faute à nous si vous êtes pédophile et qu'on vous a envoyée chez les terminales... D'ailleurs si vous continuez à dévisager le minotaure il risque d'avoir les chevilles qui enfle, concentrez vous vous même sur vos bouquins on fera de même."

Là. Maintenant tu es à ta place véritable espèce de grognasse va. Nous sommes envahis d'Aériens c'est grave il faut que je me mette à leur extermination d'arrache pied. Et pourquoi pas commencer par cette Walkyrie perdue loin de sa petite muraille ?

L'hiver commence enfin à laisser du leste aux autres saisons et à quitter son lourd manteau pour que les jeunes pousses reprennent vie. Un sourire sur le lèvre, j'arpente les couloirs du lycée, plus belle que jamais dans mon uniforme de cheerleader, telle la digne reine de Saint Roddigthon. Rebondissant à chacun de mes mouvements, une croix des plus hypocrites joue de ses nuances sur ma poitrine. A mon bras, Amarok. Le capitaine de baseball, mon petit ami et le futur père de mon fils. Rien ne saurait détruire l’harmonie de cette journée. Pas même le vieux regard noir d'Alaric. Il ne peut s'empêcher de nous fixer, et j'ai beau lui rendre un regard des plus méprisant, il ne sait s'arrêter. Un vrai gamin. Mais un gamin roi du vent...

Histoire Ancienne. L'ancien prof nous a lâchement abandonner en court d'année pour une petite dépression de rien du tout. Pauvre chou, il fallait si attendre. Alaric et Ragna dans la même classe, vous croyez vraiment que c'est... envisageable ? Surtout avec moi à côté. Bref, nous rentrons dans la classe, les autres agités. Je suis éternellement sage, les prof m'adorent moi. Tout le monde m'aime en faite. Qui pourrait haïr la gentille et drôle Lydia Johanson ? Du moins, sur Terre. Bah oui, je suis une petite princesse, et puis, si je suis une garce avec les losers, c'est uniquement parce que mon rôle le veut. En vérité, je ne suis pas si méchante pas vrai ? Je cherche du regard la nouvelle prof, et croise deux prunelles étincelante au font de la classe. Et là, mon sang se glace. Mais c'est quoi ce bordel ? Elle est là pour veiller sur Alaric ou quoi !? Non mais y en a marre de ses putains d'Aèrien. Surtout qu'en tant que reine des elfes, et bien, ces petites bêtes, ils ne m'aiment pas mais alors pas du tout.

"Silence ! Vous n'êtes pas à la crèche, mesdemoiselles et messieurs, bien que je pense que ce serait un lieu plus adapté à votre... Profil. Vos livres, chapitre huit.

Oh qu'elle est mignonne. Mais elle se prend pour qui Madame JeSuisUneDemieDéesseEtJeLeSais ? Non mais ! Moi aussi je suis belle, moi aussi je peux être une putain de féline quand je le veux ! Je m'assis à ma table, ne faisant aucun commentaire des paroles de notre "chère" nouvelle professeur et détacha mes cheveux. Une cascade blonde déferla sur mes épaules, projetant des reflets dorés de partout. J'étais un peut comme... Vous savez dans Harry Potter ? Fleur Delacourt ? Dans le tome 4, son arrivé à Poudlard ? Et bien, c'était la même. J'étais la déesse ici, et c'était ma place ! Je me retournais et plantais mes prunelles maquillées d'une main de maître dans la direction de la Walkyrie. Vas-y. Fait moi rire ma chère. Mais tu ne connais le danger d'une elfe quand elle croise quelque chose qu'elle n'aime pas.

"M'dame vous êtes dure quand même... C'est pas de notre faute à nous si vous êtes pédophile et qu'on vous a envoyée chez les terminales... D'ailleurs si vous continuez à dévisager le minotaure il risque d'avoir les chevilles qui enfle, concentrez vous vous même sur vos bouquins on fera de même."

Je jetais un regard cent pour cent minaudant à mon petit ami. Définitivement parfait. Presque rien à ajouter. Sauf :

-Vous savez Madame, on voudrait bien travailler nous. Mais jusqu'à présent, nous... avons eu un peu de mal avec les têtes fortes de la classe. Alors... Il faut nous brosser dans le sens du poil. Enfin... Ce n'est rien d'autre qu'un conseil.

Je lui fis un magnifique sourire, elle savait tout à fait qui j'étais. Je la connaissais pour son familier. La pégase qui était sienne était dans mes écuries depuis quelques nombreuses années. Si mes souvenirs sont même exactes, elle avait même donnée naissance à ma Jade. Fière et dangereuse. Inmontable par quiconque n'ait pas son maître. Cette fin d'année promettait d'être riche en émotion. Voir comment Miss Atwell allait morfler...

C'est pas brillant... Les élèves sont mornes, et y en a plein qui se lèchent la glotte. Yeurk. Vraiment peinant, je sais pas si je vais pouvoir les supporter. Il risque d'y avoir 6% de perte, certain. J'ai pas le droit mais ça risque quand même d'arriver.

"M'dame vous êtes dure quand même... C'est pas de notre faute à nous si vous êtes pédophile et qu'on vous a envoyée chez les terminales... D'ailleurs si vous continuez à dévisager le minotaure il risque d'avoir les chevilles qui enfle, concentrez vous vous même sur vos bouquins on fera de même."

Oh, misère... Celui là aurait mieux fait de se taire. Et je crois que j'ai une autre candidate au "j'aurais mieux fait de fermer ma gueule", j'ai nommé, sa copine minaudante, Lydia Johanson !

-Vous savez Madame, on voudrait bien travailler nous. Mais jusqu'à présent, nous... avons eu un peu de mal avec les têtes fortes de la classe. Alors... Il faut nous brosser dans le sens du poil. Enfin... Ce n'est rien d'autre qu'un conseil.

Woohoo. J'ai mal, c'est terrible. Vous savez ce qui m'agace avec les gosses ? C'est que c'est incapable de savoir quand il faut la boucler. Reine des Elfes ? Prince infernal ? Et alors ? Qui a plusieurs milliards d'années, hein ? Moi, sales gamins de mes deux ! Et elle, la pimbêche blonde là... Elle ferait beaucoup mieux de la fermer sachant que mon souverain va bientot venir lui réclamer ce qu'elle nous doit, cette salope !
Un sourire fin, assorti à un regard blizzard, meuble mon visage. Je m'approche de la table du couple en plastique, féline, et pose mes deux mains sur la surface du bois peint.

"Mon cher Amarok... Quand ce qui se trouve entre tes jambes deviendra aussi expert que ta langue en matière de mots acides, je te sonnerais. D'accord ? Moi, je n'ai pas engrossé une gamine. A vingt ans passés tu devrais déjà être loin de ce lycée. Hm ? Et pour ce qui est de ton cas, petite Lydia, tu ferais bien mieux de mettre une muselière à ton... Mari ? Enfin à la bestiole peu ragoûtante qui te sers de compagnon de vie plutôt que de jouer les ingénues. Tout le monde sait très bien ce que t'étais avant de te mettre avec lui. T'es bien la seule à t'être promenée de lits en lits dans la famille Thompson ma belle, et crois moi c'est pas un trophée.
Maintenant si voulez bien, et surtout si vous souhaitez éviter que je pique une vraie colère, vos livres au chapitre huit. Tous !

Plusieurs poufs qui ricanaient dans leur coin après la ridiculisation du joli brun s'étranglent dans leurs rires, et je vois un garçon qui pionçait un peu sursauter sur sa chaise. Ma Déesse, c'est mal barré. Jamais je n'arriverais à faire en sorte que ces petits crétins congénitaux aient tous leur épreuve d'Histoire. C'est réellement consternant. Je ne vois pas comment les aider, non, vraiment pas du tout. M'enfin, Amarok est devenu tout blanc et se cache sous sa trousse maintenant alors y a déjà une petite victoire.

"M.Alaric, si vous voulez bien nous lire le titre de la leçon du jour s'il vous plait, ça m'arrangerai. Merci.

Tu seras bien le seul à récolter autre chose que du fiel toi, aujourd'hui. C'est rare que je sois chaleureuse avec les hommes, mais entre un homme et mon roi... Oui, j'ai trouvé qui il me disait. Mon roi vénéré et la Reine des Garces dans la même classe ; oh joie ! VDM

"M'dame vous êtes dure quand même... C'est pas de notre faute à nous si vous êtes pédophile et qu'on vous a envoyée chez les terminales... D'ailleurs si vous continuez à dévisager le minotaure il risque d'avoir les chevilles qui enfle, concentrez vous vous même sur vos bouquins on fera de même."

Je ne dis rien, regardant la joute verbale qui a lieu devant mes prunelles intéressées. Aux yeux du monde, j'êmet un sourire goguenard. Intérieurement, je bouille. D'ailleurs, à l'extérieur, mes poings se serrent et le vent se lève. Une brusque bourrasque qui en surprend plus d'un, faisant même sursauter un des gars en train de s'endormir. Je plante un regard étincelant sur le prince déchu. Pour beaucoup, c'est de la jalousie. En vérité, c'est bien plus que ça. De la haine pure.

-Vous savez Madame, on voudrait bien travailler nous. Mais jusqu'à présent, nous... avons eu un peu de mal avec les têtes fortes de la classe. Alors... Il faut nous brosser dans le sens du poil. Enfin... Ce n'est rien d'autre qu'un conseil.

Salope ! Ferme là ! Je lui jette un regard encore plus noir que celui réservé à son petit ami. Mais cette fois, c'est vraiment la jalousie qui me mène. Je me souviens tellement de son corps qui se tord sous le plaisir, de ses gémissements, de ses lèvres contre ma peau, ma bouche, mon sexe. Je la revois la première fois qu'elle est venue chez moi, le sourire qui étirait ses lèvres et mon coeur qui battait tellement vite. Tu le sais pas vrai Johanson. Que je t'aime plus que je n'ai jamais aimé personne d'autre. Mais non, elle s'en fiche hein ? Ragna est bien plus intéressent que moi, lui, le maudit...

"Mon cher Amarok... Quand ce qui se trouve entre tes jambes deviendra aussi expert que ta langue en matière de mots acides, je te sonnerais. D'accord ? Moi, je n'ai pas engrossé une gamine. A vingt ans passés tu devrais déjà être loin de ce lycée. Hm ? Et pour ce qui est de ton cas, petite Lydia, tu ferais bien mieux de mettre une muselière à ton... Mari ? Enfin à la bestiole peu ragoûtante qui te sers de compagnon de vie plutôt que de jouer les ingénues. Tout le monde sait très bien ce que t'étais avant de te mettre avec lui. T'es bien la seule à t'être promenée de lits en lits dans la famille Thompson ma belle, et crois moi c'est pas un trophée.
Maintenant si voulez bien, et surtout si vous souhaitez éviter que je pique une vraie colère, vos livres au chapitre huit. Tous !

Un rire m'échappe, suivit par un regard plus que noir de la part de Lydia. Je lui réponds un magnifique sourire qui en éblouit plus d'une. Et bien que Johanson, tu n'assumes pas tes actes ? Certes, c'était plus ou moins un secret que tu t'étais tapé TOUS les membres de la famille Thompson. Mais quand même. Mais elle ne me fixe que quelques secondes, reportant ses prunelles aussi aiguisées que des yeux de chat sur la prof. Je crois qu'elle va passer un sale quart d'heure. Lydia ne s'est pas l'instant jamais fait virée de cour, mais personne n'a remit en cause son autorité. Aih...

"M.Alaric, si vous voulez bien nous lire le titre de la leçon du jour s'il vous plait, ça m'arrangerai. Merci.

Je regarde alors la prof, détachant mes prunelles de Lydia. Elle est belle quand même. Je me rappelle quand toutes les Walkyries sont arrivées, j'ai cru faire une crise cardiaque. Que des filles, plus belles les unes que les autres, pour moi tout seul. Désolé Plume, mais je dois l'avouer. Une ou deux sont passées dans mon lit. M'enfin voilà quoi. Alliena non, et je ne le veux pas. Et qu'elle le souhaite ou pas, je ne me laisserai pas avoir. Hein ? Tu ne me charmeras pas.

"Yep"

Et je commence la lecture. Le livre s'est ouvert comme par magie sur ma table, un coup de vent... L'utilisation de mes pouvoirs est discrète, mais je dois avouer que parfois je n'ai pas une totalement maitrise. Comme la minie tempête de tout à l'heure...