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 [-16] Je ne sais pas si les rêves sont des sursauts du passé, mais je sais qu'ils peuvent detruirent un homme plus facilement que la vie elle-même.

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Invité

Anonymous
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PROFIL
RPG

[-16] Je ne sais pas si les rêves sont des sursauts du passé, mais je sais qu'ils peuvent detruirent un homme plus facilement que la vie elle-même. Empty
MessageSujet: [-16] Je ne sais pas si les rêves sont des sursauts du passé, mais je sais qu'ils peuvent detruirent un homme plus facilement que la vie elle-même.   [-16] Je ne sais pas si les rêves sont des sursauts du passé, mais je sais qu'ils peuvent detruirent un homme plus facilement que la vie elle-même. EmptyJeu 18 Avr - 0:17

Il est là, devant moi, droit comme un I dans son uniforme militaire. J'entends à l'étage du dessus la radio égrainer des notes de musiques classiques, et la voix de ma mère chantonner des paroles indistinctes de là où je me trouve. Il a toujours aimé me faire venir ici pour que j’apprenne la vie. C'est comme sa que vit un homme qu'il m'a toujours dit. Je le regarde fixement, et attends que les coups partent. Mais il prend son temps, me jugeant du regard, évaluant les zones qu'il n'a encore jamais toucher. Je sens ses paroles fleurirent sur ses lèvres, mais il ne parle pas. Sa respiration bruisse dans l'air, mon ouïe une fois de plus trop sensible captent les cris d'un rouge gorge au loin, et mes mâchoires se crispent. Le coup part alors que m'y attend le moins. Il a comprit que j'avais entendu quelque chose qui m'avait déconcerté. J'entends les os craquer sous les points du général, et je sens le liquide vermeille couler sur mon visage, répandant une sensation brûlante sur mon corps. Le revers du coup part, et je tombe sur le sol. Des larmes se mettent alors à rouler sur mes joues, et je cris de toutes la force de mes poumons. Là haut, plus aucun bruits ne s'échappent, seule les intonations aiguës des instruments de musique. Ma mère ne chante plus, mais ici, une autre chanson égraine des notes rauques, appuyé par le sombre bruissement des basses.

-Tu ne dois pleurer mon fils ! Tu te dois d'être fort ! Tu es un Alaric, mon fils unique et tu dois toujours, toujours tu m'entends ! Toujours rester digne de ton statut !

Je tente de réprimer les sanglots qui me déchirent, mais à chacun de mes halètements de douleur, un nouveau coup vient me cueillir, tantôt sous le menton, tantôt tout ailleurs que sur le visage.

-NON !

Mon cris me fait sortir de la torpeur dans laquelle je me trouvais. La fille dans mes bras sursaute et caresse mon visage avec une douceur infinie. Je ne connais son nom, je ne sais rien d'elle. M'aime-t-elle elle ? Cette question revient comme une litanie maintenant. J'ai besoin de reconnaissance. J'ai besoin qu'elles me susurrent je t'aime d'une voix rendue rauque par le désir. Je veux sentir leur corps ployer sous le mien, vivre dans la jouissance. J'ai besoin qu'elles me fassent vivre à mon tour. Les cheveux d'un blond platine de la jeune femme caressent mon torse comme les ailes d'un oiseau et je pousse un léger sourire. Ses yeux bleus verts, si semblables à ceux de Lydia me lancent un regard empli de question auxquelles je ne réponds pas, me contentant de détourner les yeux. Elle me demande tout bas ce qu'il y a, et, n'obtenant aucunes réponses, vient cueillir mes lèvres, laissant ses mains découvrirent mon corps, s'attarder sur les trois cicatrices de mon visage, puis descendant le long de mon torse, détaillant le contour des muscles, retournant une fois de plus vers mes lèvres et en traçant le contour de ses doigts de pianiste puis de sa langue. Ma tête part vers l'arrière, et le murmure qui échappa de mes lèvres entrouvertes manqua stopper les agissements de la jeune femme. Car ce n'est pas son prénom que j'ai murmuré, mais celui de mon ex petite amie. Mes bras s’encerclent autour de la taille fine de la littéraire et l'attirent contre mon corps puissant. Je la pénètre violemment, mais le petit cri qui s'échappe de ses lèvres fait immédiatement stopper tout mes gestes.

-Mathieu.... S'il... te plait....

Ses gémissements n'ont pour autres effets que d'augmenter mon excitation et je cherche ses lèvres avec une douceur infinie. Les filles trouvent toutes que j'ai changé depuis ma rupture avec Lydia. Je dois dire qu'elles ne mentent pas. Je ne suis qu'un lâche, mais j'ai un besoin d'amour non comprit en ce moment. Je n'ai jamais été aimé enfaîte. Mes parents, puis maintenant mon ex copine. J'y ai cru pourtant. Vraiment. Je pensais qu'elle m'aimait. Mais elle mentait... Comme tous.

Je la prend de nouveau, et caresse sa poitrine ferme, jouant avec les tetons qui durcissent doucement au fur et à mesure de mes caresses. Elle gémit sous mes hanches et mes mains et leve le bassin pour se coller encore plus à moi. Ses lèvres bredouilles des paroles obscènes, et son visage s'empourpe. Les cris déchirent rapidement le calme de ma chambre, le plaisir qui en emmène me mène à la jouissance et je grogne à mon tour. Je ne dois pourtant rien dire, rien faire qui lui prouverait quoi que ce soit. Je n'ai pas changé, et elles doivent le savoir. Je suis toujours le même, à la seule différence près que maintenant je ne les baise plus mais leur fait l'amour. Et ça, elles l'ont sans doute compris. J'ai changé de type de filles aussi. Elles sont deux fois plus nombreuses à entrer dans mon lit, mais toujours elle m'aime. Elle veule de moi plus les unes que les autres, et cela fait leur charme. Mon coeur est brisé, elles savent bien que je ne les aime pas. Mais elles si, et elles me le prouvent, exactement ce que j'attends d'elle. Je ne joue plus à charmer chacunes. Je cherche seulement un peu d'amour et celle qui ne veulent pas de moi reste dans leur coin. Tant pis pour elles, je n'irais pas les chercher.

Vous comprenez, j'ai tellement besoin qu'on m'aime...
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