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 Cé hé mise le ulaingt ? The two trees ~ Lorena McKennitt

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Anonymous
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PROFIL
RPG

Cé hé mise le ulaingt ? The two trees ~ Lorena McKennitt Empty
MessageSujet: Cé hé mise le ulaingt ? The two trees ~ Lorena McKennitt   Cé hé mise le ulaingt ? The two trees ~ Lorena McKennitt EmptySam 27 Avr - 19:49

[Cet extrait provient du rp suivant, Je savais que tu viendrais, il est juste bien plus pousser, et montrer l’ascension au pouvoir de Mathieu]

La douleur me fait tomber à genou, et un cri déchire l’atmosphère brulante des plaines. Je ne sens plus mon corps, je ne sens que mes yeux et mon cerveau qui semblent vrillés et pénétrés par des milliers de poignards aiguises. Je sais que mes yeux ont prit la couleur de la neige la plus pure, la neige éternelle des sommets de montagnes. Mes mains entrent en contact avec le sol, et je me sens partir. Je ne sens plus mes membres, plus rien, je semble flotter dans une bulle de puissance. Mes prunelles s'ouvrent sur le magnifique paysage devant moi et je perds le contrôle de mon corps. Telle une poupée de chiffon, affalé sur le sol, mes sens me quittent.

Brusquement, comme un noyé sortant de l'eau, j'inspire une énorme goulée d'air que je sens s'infiltre dans tout mon organisme, emplissant mes poumons, oxygénant mon cerveau. L'ouïe me revient en même temps que l'odorat, et mes sens s'emplissent de tout les bruits et saveurs qui bruissent autour de moi. Je suis dans un jardin luxurieux, où les animaux ne s'éloignent pas de moi et où les oiseaux chantent, accompagner par le crissement des grillons et des cigares. Il règne ici une température parfaite, et le glougloutement d'une ruisseau rafraîchit ses berges. Mes doigts s'agitent sous mon ventre, et je sens une herbe légèrement humide, tendre et la mousse sous mon visage me fait comme un coussin de verdure. La vue me revient en dernier, et lorsque j'ouvre les yeux, la vision me laisse pantois. Les jardins de l'Eden, comme montrés dans la bible. Une femme d'une immense beauté regarde avec amour trois jeunes filles courirent les uns après les autres, vêtues tout simplement d'une longue tunique de soie blanche. La splendide femme me fait face, et un sourire maternel s'affiche sur ses lèvres lorsqu'elle me voit. Elle s'approche de moi, emplie de grâce. De longs cheveux d'un vert de sapin coulent dans son dos en une cascade ondulée. Ses yeux aussi bleus que les océans sourie et d'un simple geste, elle fait apparaître dans ses mains une couronne d'or blanc. Je détaille la tunique qui bat chacun de ses mouvements, et retrouve en elle toutes les matières que je connais, plus d'autres, inconnues à mes yeux. Elle est d'une beauté inoubliable, et les filles a ses côtés chahutent encore joyeusement, avant de me regarder et de détailler mon corps nu qui ne me fait pourtant pas rougir. Car seul le regard de la déesse m'importe. Elle créait dans l'invisible de la matière, et une armure blanche vient se poser d'elle même sur mon corps, des sandales de cuirs fin chaussent mes pieds, et la magnifique femme me sourit un nouvel fois, un sourire maternel comme ceux que me faisait ma mère quand j'étais enfant. Elle me montre l'armure, m'invitant à détailler chaque partie particulière dans mon reflet qui brille à la surface du ruisseau. Mes pieds touchent le sol, me menant en des gestes mécaniques jusqu'à l'eau qui creuse son nid dans la terre meuble de l'Eden. Je détaille mon visage parfait que je ne connais que trop bien, mes yeux encore plus bleus qu'ils ne l'ont jamais été et mon regard descend jusqu'aux vêtement que la déesse à créer pour moi. J'en reste coït devant tant de magnificence. L'armure me va parfaitement, semblant taillée pour mes épaules carrées et mon torse de statut. Elle brille, blanche comme la neige, et sur le poitrail, un pégase en fine plaque d'or étant ses ailes gravées pour l'éternité dans le métal. Une cape de miel couvre mes épaules, descendant en cascade jusqu'au bas de mon dos. Je me retourne vers la déesse, et elle me sourit de nouveau. Je sais ce qu'il me faut faire d'instinct. Mon genou se pose au sol, et lorsqu'elle lève les mains, je suis prêt à recevoir la couronne de mon peuple. Embrassant mon front, Gaïa m'offre tout le savoir de mes ancêtres et la mémoire qui fait défaut aux humains. Mes pouvoirs sont décuplés, et je sais maintenant ce qu'il me reste à faire. La déesse me désigne celle que je me dois d'épouser, celle qui est née pour régner à mes côtés et j’acquière. Je serais le digne fils du vent Votre Garce. Et je jure d'être un bon roi pour mon peuple qui souffre tellement de l'absence de ma famille...
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