Amarok passa son bras dans mon dos, brulant comme toujours. Le sourire de chat qui apparu sur mes lèvres était de très mauvaise augure.
"On... On va s'en aller... Ne vous énervez pas, Altesse... Nous ne troublerons pas votre journée plus longtemps..."
QUOI ! C'EST QUOI SON PROBLEME! Il rêve s'il pense sans tirer comme cela. Je regarde l'"altesse" et mes prunelles se font dure. J'entends à peine Amarok me chuchoter qu'il va bien. Il y a trop de monde ici, et moi j'ai des envies de meutre face à la petite héritière des fées. Je le sais très bien, vous croyez que je ne la connais pas ? Les familles les plus riches se retrouvent souvent, je l'ai donc croisée plus d'une fois.
"Bon quelqu'un pourrait me dire comment aller à Lavaland?????"
Mes prunelles se tournent vers le blond. Je l'avais oublié celui là. Il monte sur le canasson centaure qui l’accompagner, il est pas un peu fou lui ? Les centaures sont un peuple soit disant fière. Ils habitent chez moi ses idiots en plus.
"En avant pile poil, file comme le vent"
Non... Non... J'y crois pas. C'est juste... Je n'ai même pas de mot. Un ridicule à mourir. Il n'a pas de honte lui, mon dieu mais c'est qui cet attarder !!! En parlant d'attarder un autre vient d'arriver, un crétin à deux cent pour cent là. Il se prend les flammes de la petite Loane et je ne peux m’empêcher d'éclater de rire. Juste pitoyable !
"Loane !? Qu'est-ce qu'il se p- !!"
"EXACTEMENT, Conyers, tu la FERMES !! Et tu retourne faire les courses. AH ! Au fait, ma jolie, ICI c'est VOUS les PROIES, alors vous vous TAISEZ !! Et TOI, le pauv' imbécile, si tu tiens tant à aller à Lavaland, tu tournes A GAUCHE et tu prends LA 5ème A DROITE !! Maintenant, je veux PLUS vous VOIR ! GRRR !!"
-Mais ma chère Loane, tu crois vraiment que l'on va tous ce comporter comme lui Je montrai Amarok des yeux et plantai mes prunelles presque blanche dans celles de la fille des fées. , S'incliner devant toi et partir ! Tu crois que nous sommes des proies... Permet moi de rire, je pourrai te faire tomber à genou d'un simple battement de cils !
Je lui fis un immense sourire hypocrite et lâchait Amarok. Pleutre ! Je m'avançai, droite comme un I, plus belle que tout ce qui existe sur Terre et Ludtyvia. Mes prunelles blanches plongèrent dans celles de la fée, encore plus profondément que jamais. Creusant dans son esprit, je fis ressortir les images les plus douloureuses de son passer. Et j'arrivai à ne pas tomber dans les pommes alors qu'elle ressentait maintenant une douleur pire que ce qu'elle n'avait jamais ressentit jusqu'à présent.