We... But, are there a we ? [Plume]

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"Pas le moins du monde. Tu ne crois pas qu'on devrait rentrer maintenant. Que ton frère puise dormir...

J'éclatais d'un rire franc et clair, qui fit sursauter quelques clients dans le bar. Je me faisais pitié à moi même avec mon touilleur entre l'index et le majeur, la main postée de côté alors que mon coude était en appui sur le bois de la table, droite sur ma chaise. Mas comprennez l'ironie.... Il n'est pas si tard ! Bon, pour le gosse, un peu mais quand même. ET puis je m'arrêtes de rire, et pose sur Naïan un regard tendre. J'ai une meilleure idée. Voyons si tu es vraiment prêt à céder à tous mes caprices, mon joli. C'est moi que tu veux ? Parfait, dans ce cas je vais te faire tourner en bourrique jusqu'à ce que je décides que oui, finalement, tu m'aimes alors c'est d'accord, on sort ensembles. Je récupères mon sac à main, prend mon frère par la main. On va rire un peu...

"J'ai une idée. Naïan aime bien aller dormir chez son meilleur ami, et je lui avais promis qu'il y passerais un week-end entier un de ces jours. Je pense que j'ai besoin d'un peu d'air, et lui de lâcher prise, pas vrai mon poussin ? Mon frère acquiesça gentiment, une lueur malicieuse au fond de ses yeu bleus. Je l'adore ! "Alors j'ai une idée. ON l'emmène là bas, et je vais en profiter pour me changer les idées une bonne fois pour toutes ! Je vais me changer à la maison. Tu serais un amour si tu voulais bien nous conduire."

J'adresse au beau blond un sourire radieux, et emportes mon petit frère au pas de course avant que le pauvre ait eu le temps de me répondre clairement. Je suis une peste au fond de moi, Gaïa t'as dit ça mon Roi ? Et oui, élevée comme un princesse parfaite pendant quinze ans, une vraie poupée anglaise... So british please, and with the snob accent I mean ! Oh oui, snob, je suis une snob. Mais mon frère sera ravi, et toi, joli coeur, je pourrais tester tes limites... Vas tu venir m'attendre en bas de chez moi, alors ?

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"J'ai une idée. Naïan aime bien aller dormir chez son meilleur ami, et je lui avais promis qu'il y passerais un week-end entier un de ces jours. Je pense que j'ai besoin d'un peu d'air, et lui de lâcher prise, pas vrai mon poussin ? "Alors j'ai une idée. ON l'emmène là bas, et je vais en profiter pour me changer les idées une bonne fois pour toutes ! Je vais me changer à la maison. Tu serais un amour si tu voulais bien nous conduire."

Un sourire léger flotte sur mes lèvres. Elle ne peut même pas imaginer que ces caprices ne sont rien. Elle ne pourra jamais être aussi infecte que Lydia. Je lui passais tout, même cette putain de parures en diamant qui m’avait couté les yeux de la tête et qu’elle n’avait mit qu’une fois, me jurant que ce n’allait avec aucune de ses tenues. J’avais été obligé de lui offrir la robe qui allait avec pour qu’elle consente à sortir avec. Alors attendre en bas de chez elle et les emmener jusqu'au meilleur ami de son frère…

Je suivis le balancier de sa chevelure et son fessier jusqu’à ce qu’elle sorte. Plume était une fille capricieuse, j’étais sur qu’elle allait prendre largement son temps pour se changer. Et clair, j’avais moi aussi le temps. Je réglais l’adition, et sortis récupérer la Ferrari. Sa carrosserie noire réfléchissait la lumière des étoiles et je voyais du coin de l’œil des gens commencer déjà à tourner autour. On reconnaissait les voitures de Fondateur à Milwaukee, mais pour la grande majorité, aucun de nous n’avaient une Enzo. Elle était nouvelle. Les Thompson aimaient BMW et Ashton Martin. Les Johanson roulaient en limousine et Lydia avait une Mini. Et chez nous, c’était Jaguar pour mon père, Audi A5 pour ma génitrice et Maserati pour moi. Alors une Ferrari. C’était inconnu. Une fille gloussa à mon approche mais je les fis rapidement dégager et m’allumais une cigarette. D’ici une heure, la blonde serait surement prête. J’avais deux paquets de côtés, de la musique dans la voiture, une jauge d’essence pleine et le chauffage. Et puis, si je me faisais vraiment chier à l’attendre, j’avais toujours des jeux sur mon Iphone. On est un mec ou on ne l’est pas. Les soirées Call of avec les gars, on en avait plus que notre tour. Il n’y avait pas que le groupe des geeks qui jouaient aux jeux vidéo. Il y avait l’ensemble de mec. Et certaine filles aussi. En parlant de jeu, j’allais devoir me décider à finir Outlast. Depuis le temps que je l’avais commencé. Mais les filles qui vivaient dans mon lit ne me laissaient pas une minute. Me pauser n’était finalement pas une si mauvaise idée. J’allais avoir du temps libre.

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Une fille ordinaire aurait verifié que le grand blond l'avait suivie pour aller attendre dans sa voiture. Personnellement, je ne l'ai pas fait.
Après avoir regagné l'appartement, je fis le tour de mon placard mille et unes fois avant de decider de ce que j'allais porter pour accompagner mon petit frère chez son ami Rick Merthon, de deux ans son ainé et une vraie pile électrique. J'extirpai donc de mon dressing appauvri une chemise à carreaux blancs et bleus foncés, une petite veste en jean s'arretant au niveau de mon nombril, un short de cuir souple et moulant beige marron qui se bouclait haut sur les hanches, une ceinture bordeaux en peau de buffle ciselée agrémentée de franges et des bottines de veau retourné brun. La parfaite cowgirl autochtone. Satisfaite, j'enfilais tout cela et allait m'apposer une touche de mascara puis récupérai mon Stetson dans l'entrée et dévalais les escaliers en compagnie de mon frère, lui aussi paré pour la ferme. Mes cheveux lâchés s'emmêlèrent une fois dans la rue, mais j'ignorais les désagréments futurs et adressai un sourire radieux à Mathieu. Bon garçon.

"Me revoilà ! J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyé. Rick Merthon habite le petit ranch à la sortie nord de la ville, c'est assez cosy tu verras, j'aime bien y trainer pendant que Naïan fait joujou au milieu du bétail. On est partis ?"

Un grand sourire et mon frère attaché à l'arrière plus tard, je m'installe à côté du quaterback et examine ma manucure toute fraiche ornée de petites ailes bleues sur fond blanc en fredonnant du John Denver. C'est agréable de passer du temps dehors avec un garçon. Qui sait, si ça se trouve ce sera l'homme de ma vie ?

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Je l'attends patiemment, fumant calmement. Je ne sentais pas le manque dans mes veines et voilà longtemps que je n'avais pas touché à la coke. J'allais peut-être finalement réussir à m'en passer, réussir à vivre sans. Je n'étais pas accro, c'était sur et pourtant... Je revoyais encore ses mains sur mon torse, sa peau contre la mienne, ses lèvres entrouvertes sur son gémissement de plaisir. Je secouais la tête, chassant ses mauvaises pensées que je me haïssais d'avoir.

Je la vis arriver dans un souffle, reconnaissant de sa façon de se mouvoir, dans son odeur et dans son regard une femme du vent. Elle était belle habillée comme elle l'était. Il fallait que j'arrête de penser à Lydia et que je me concentre sur elle et elle seule. Après tout, c'était elle qui deviendrait ma femme, elle qui porterai mes enfants. Rien d'autre que cette belle blonde qui me faisait face. Oui, c'était sur que je devais taire mes pensées. Je n'étais pas un loser, il fallait que je me reprenne. J'avais arrêter de me comporter comme l'enflure que j'aimais être. Oui ! J'aimais être ce quaterback sans coeur qui les brisait. Je ne me mentais pas, je disais la vérité. Je dirais à Plume que oui, elle serait ma femme ! Et puis tant pis pour elle si elle n'était pas heureuse. Après tout, c'était son problème et non le mien ! Non.... La séduire par la force ne rimait à rien. J'avais toujours été l'homme parfait quand je devais séduire une fille. J'étais l'époux idéal, j'avais de l'argent à n'en plus savoir que faire, je ne pouvais que les rendre heureuses. Plume comme les autres. Pourquoi elle me résistait comme ça ? Pourquoi cette fille, avec son trop intéressent bonnet E refusait ce rêve qu'elle voulait toute voir réel ?

"Me revoilà ! J'espère que tu ne t'es pas trop ennuyé. Rick Merthon habite le petit ranch à la sortie nord de la ville, c'est assez cosy tu verras, j'aime bien y trainer pendant que Naïan fait joujou au milieu du bétail. On est partis ?"

Je lui rendis son sourire, avec mon éternel, en coin, séducteur. J'avais dut mal à faire un autre sourire. C'était moi, que sa plaise où non. J'étais un séducteur. J'aimais les femmes et j'étais trop jeune pour me pauser. Trop jeune pour devenir roi aussi dans un sens. J'apprendrai à l'aimer... Je m'en savais capable.

"Allons y ma belle. "

Qu'est ce que vous voulez que je dise de plus. Je passais la première et démarrais, le moteur rugissant comme d'habitude. Une Ferrari n'est pas une enfant de tout repos et ses gémissements acclament encore mieux les prouesses de son cavalier que ceux d'une femme. Par certain point, les voitures sont encore mieux que ses demoiselles. A la différence près qu'elles n'ont pas de cons et que c'est un grand manque pour nos belles voitures. Elles ne pouvaient nous faire nous oublier comme la présence d'une femme. Pas vrai Plume ? J'ai envie de toi ma toute belle. Tu ne sais même pas à quel point. Parce que je me suis fait discret aux yeux de tous, aujourd'hui, il est dur de savoir si oui ou non je me suis réellement tapé un nombre incalculable de filles depuis ma rupture avec Lydia. Oui, toujours et encore elle. A jamais qui sait ? Non, je ne suis qu'un humain. Le temps m’effacera ses souvenirs. Le temps sera mon meilleur pansement.

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Je reprime une envie de faire avaler sa langue à Mathieu alors qu'il me sert son inimmitable sourire en coin, et démarre la voiture. Maintenant, le soleil a percé pour de bon, et il commence à faire chaud. Je retire ma veste pour dévoiler la chemise sans manche en dessous, ouverte jusqu'à la naissance de ma poitrine. Je veux qu'il me désire. Je sais que je le rends dingue à lui résister comme je le fas, et c'est sans doute pour cette raison que je continue mon cirque.
La voiture rugit, et la ville défile peu à peu, puis les champs. J'aperçois le petit ranch des Merthon, et Gipsy qui broute paisiblement dans un de leurs paddock. Il y a longtemps que je ne paie plus sa pension. Je m'occupe de brosser leurs chevaux et nourrir les poules, les lapins et les chiens. Et puis j'apprend la broderie à Mme Merthon : elle adore ça. Quand je pense que petite, je haissais plus que tout les longues minutes près de la cheminée à me piquer les doigts et qu'aujourd'hui, j'echangerai tout ce que j'ai pour les revivre tandis que mon père jouait avec Naïan et que ma mère racontait des contes tout en posant ses points sur le tissu tendu. C'est si loin...

La radio, à laquelle je ne m'intéréssait pas beaucoup jusque là, crache soudain les notes d'un remix du thème des Pirates of the Carribeans. Un sourire étire mes lèvres, et je relève une jambe contre moi, plus qu'explicite, mes doigts allant et venant sur ma peau. Je sais parfaitement qu'il ne veut que ça. Lydia est une joueuse, il a sans doute l'habitude. Lydia n'est pas moi, je peux rendre un homme fou de rage désespérée en quelques minutes. C'est bien la seule chose que j'aurais retirée de mon expérience des clubs.
Environ quinze minutes après notre départ, la ferrari s'engage sur le chemin du ranch. Gipsy appelle, et je me porte debout sur l'aile de la voiture. Naïan crie, mais je ne l'écoute pas. La musique de la voiture, nouveau morceau du suédois Avicii, me transporte et je me hisse sur mon familier en riant. Il suit le bolide, et je m'allonge sur son dos, le ventre vers le ciel, un bras dans le vide et l'autre dessinant sur mes abdominaux dévoilés. J'ai envie de danser. Je sais mieux que beaucoup de femmes comment faire monter la température.

-Emmène mon frère dans la cour et fait le tour du batiment !

C'est une invitation... Je disparait derrière le ranch, devant le box de mon étalon, et allume la radio, restée sur "Sueno caliente" depuis la dernière fois. Hm, parfait... Je sais que j'ai une façon de bouger irrésistible. Je sais pourquoi le roi loup ne veux pas me laisser filer. Allez joli coeur, viens vers moi, je sais que je peux te faire tourner la tête. Ennamora me.

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Plume est le plus grand mystère que je n'ai jamais eu l'occasion de voir. Elle me surprend à chaque instant un peu plus. Lorsque le nouveau remix de Pirates of the Carribbeans retentit, j'augmente quelque peu le volume, ne voulant pas détruire les oreilles du pauvre Naïan mais aimant cette nouvelle musique. J'ai presque envie de sortir. La Maserati me manque. J'aurais roulé capote ouverte, le vent dans les cheveux, la musique à fond. Pourquoi je l'ai détruite déjà ? Ah oui, pour les beaux yeux de Lydia. Intérieurement, j'ai la haine. Et puis je vois les mouvements de Plume. Elle est réellement sérieuse ? J'ai bien vu ce que j'ai vu ? Nooon. Je ne laisse rien paraitre si ce n'est un sourire en coin. Toi ma chérie, tu me plait vraiment. Et je sais que tu peux être celle qu'il me faut. Gaïa t'as bien choisi ma toute belle. Nous ferons de grande chose. Je la regarde sauter de la voiture, mon sourire toujours gravé sur mes lèvres. Pas bien de mal à voir que son familier est là, mais j'évite de trop la regarder. C'est dangereux pour la conduite et je sais rouler un peu trop vite pour me permettre de suivre autre chose ne même temps.

-Emmène mon frère dans la cour et fait le tour du batiment !

Je ravalai ma salive, sachant parfaitement ce qu'elle me proposait. Je n'allais pas dire non, je savais que mon corps était la meilleure de mes armes. Je n'allais pas dire des mensonges, je savais que j'étais beau, je savais que mon regard les faisait toutes fondre et que lorsque je quittai mon tee shirt, elles frémissaient. Mais je me devais d'être le plus irréprochable possible. Plume attendrait quelques minutes, le temps que je ramène son frère là où elle me l'avait dit. Et avec classe s'il vous plait. Je me gare dans la cour, comme Plume me l'a dit et je n'ai rien le temps de dire à Naïan qu'il est déjà sortie de la voiture au triple galop. Il est parfait ce gosse. Il me laisse tranquille et je n'ai plus qu'à profiter de sa soeur. Bon, Mathieu soit parfait. Un coup d'oeil dans le rétroviseur pour ébouriffer mes cheveux, un clein d'oeil et je sors de la voiture, prenant soin de récupérer les clefs et de la fermer. Je ne sais pas où je suis, et je n'ai pas envie de me faire piquer ma voiture. Vraiment pas. Il ne me restera que la Porshe après, et elle ne roule pas assez vite à mon goût. Je n'allais pas trainer pour racheter ma Maserati adorée.

Je me dirige vers l'endroit qu'elle m'a indiqué. La musique me guide et je la trouve là, sexy au possible. Je m'en mordrai presque les lèvres. Et pourtant, je croise mes bras, mon sourire gravé sur les lèvres et m'appuie contre le box d'un cheval avec flegme. Je n'ai fais aucun bruit, digne roi du vent.

Tu sais que tu me fais rêver Plume ?

Elle est belle. On ne peut vraiment pas lui enlever. Elle me fait rêver... Je ne mens pas, je suis plus sincère que jamais. Oui Plume. Dit moi oui et revit. Revit avec moi, tu ne pourras pas le regretter. Parce que je serais ton prince, ton amant, ton roi. Je serai tout pour toi, et je suis l'homme parfait alors pourquoi tu dis non hein ? Tu passes à côté de la vie sans moi.

Spoiler:

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Tu sais que tu me fais rêver Plume ?

Sa voix posée me fait sourire, mais je choisi de ne pas lui présenter autre chose que mon dos pour le moment. Je met mes talents de pole dancer à l'oeuvre grace à la présence de Gipsy, mutine. J'ai été cette femme là, cette prostituée talentueuse qui extorquait des millions aux hommes riches par mes belles paroles et mon sourire sournois, mon corps flexible et mes yeux froids. Oh non, Luis ne me laissera pas filer de gaieté de coeur. Qu'importe si je reste sa frustration et cette fille dangereuse comme ils disent.

Estimant que j'ai assez joué, je me rapproche du blond comme un chat marchant sur des oeufs, et entame un lap dance plus que demonstratif. Mes lèvres viennent se nicher sous son oreille, et un rire mesquin chatouille sa peau.

Tu crois que tu es parfait... Tu crois que tu es fais pour moi, que je n'ai pas à te résister parce que tu m'as choisie parmi es autres... Mais tu devrais le savoir beau souverain, je suis une fille de l'air, je suis insaisissable et fière, je n'ai pas d'attaches. Cependant... Tu as des arguments convaincants. Tu as ton nom, ton argent, ton titre, les promesses de richesses incroyables et surtout ton physique enjôleur et tes belles paroles. Tu as de l'amour à donner aussi, il faut l'admettre. Mais ce qui me fais peur c'est ta frivolité, et cette plaie béante dans ton coeur que personne et sûrement pas moi ne pourra faire cicatriser. Celle que cette elfe damnée t'as infligée, cruelle et profonde, jusque dans ton âme. Et je ne suis pas un Kleenex. Alors si tu décides de malgré tout t'accrocher, saches que tu ne pourras pas me jeter ensuite parce que je ne t'amuses plus.

Parfois on me reproche d'être monstrueuse, blessante, trop 'cash'. Ils veulent pas des faux culs disent ils, mais si tu ne l'es pas tu deviens la bête noire. Tu ne eux pas dire tout haut ce que tu penses, tu ne pas déclarer froidement comme ça, juste comme si c'était normal, des choses telles que je vient de les dire à Mathieu. Je m'en contre balance je dois dire. Si je le blesse, qu'il aille au diable. Je suis libre et féroce, la petite fille anglaise qui buvait le thé en relevant le petit doigt et récitait des poèmes pour la distraction de la Reine est morte il y a longtemps. Le monde réel n'avait pas de place pour elle. Y aura t il une place pour moi près d'un garçon riche malgré tout ? Ça, c'est à lui de me le prouver.

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Tu crois que tu es parfait... Tu crois que tu es fais pour moi, que je n'ai pas à te résister parce que tu m'as choisie parmi es autres... Mais tu devrais le savoir beau souverain, je suis une fille de l'air, je suis insaisissable et fière, je n'ai pas d'attaches. Cependant... Tu as des arguments convaincants. Tu as ton nom, ton argent, ton titre, les promesses de richesses incroyables et surtout ton physique enjôleur et tes belles paroles. Tu as de l'amour à donner aussi, il faut l'admettre. Mais ce qui me fais peur c'est ta frivolité, et cette plaie béante dans ton coeur que personne et sûrement pas moi ne pourra faire cicatriser. Celle que cette elfe damnée t'as infligée, cruelle et profonde, jusque dans ton âme. Et je ne suis pas un Kleenex. Alors si tu décides de malgré tout t'accrocher, saches que tu ne pourras pas me jeter ensuite parce que je ne t'amuses plus.

Mes lèvres se tendent à ses paroles. Parlons en de mes blessures. Mais toi. Tu n'as jamais oublié ton beau démon. Ta blessure est bien plus forte que la mienne. C'était en toi que son engeance avait commencé à grandir. C'était dans le creux de ton ventre et ta blessure était encore plus béante que la mienne. Je t'ai sauvé la vie Plume. Tu ai rapide dans l'oublie. Je ne me ferai pas autant chier pour une fille que j'avais l'intention de jeter dans la minute. Après tout, je l'avais déjà sautée. Si j'avais voulu partir, je l'aurai déjà fait. Elle n'avait toujours pas compris. Moi si. Je savais tout ça, qu'elle était une fille de l'air, aussi fuyante que l'élément. Mais je n'avais pas peur de ce qu'il me restait à faire. Je ne l'a lâchais pas des yeux, suivant les mouvements sensuels de son corps. Elle me faisait envie. Trop envie. Cette femme pouvait faire flancher n'importe quels hommes. Mes lèvres souriaient moins. Entrouvertes, je ne pouvais la lâcher du regard. Elle me mettait dans un sale état elle s'en rendait compte au moins ?

Je l'attirai à moi, mes lèvres efleurant la peau fine de son cou, avant de murmurer a son oreille :

"J'aurai envie de faire de toi ma femme si je voulais te jeter comme un vulgaire mouchoir ? Je t'aurai aidé de la sorte ? J'ai pas pour habitude d'être gentil avec une fille avec qui j'ai déjà couché. Je t'aurai envoyée chier comme les autres si tu n'étais rien de plus à mes yeux qu'un plan cul."

Ça, c'est dit. Prend le comme tu le veux, je ne partais pas d'une mauvaise intention, bien au contraire. Tu seras ma femme Plume Squall. Ton nom sera Alaric, ta vie sera ensoleillée. Tu sais ce que c'est d'être une princesse. Mais à ce point, en as-tu vraiment idée ? As-tu déjà réalisé comme nous sommes des rois aux état-unis. Que nous connaissons tous les plus grands noms et qu'aucune porte ne nous est fermées ? Que s'appeler Alaric, c'est ce protéger à jamais des marques. Tu n'étais pas là... Tu n'as pas vu ta soeur. Elle ne te le dira pas. Je sais qu'elle veut que tu devienne ma femme. Te faire haïr mon père serait contre son voeu. Je n'y suis pour rien mais jetais là. Lucy est une fille du vent. Et je n'ai rien fait... Elle est toujours là haut, vers Gaïa. Ses blessures mentales sont profondes. Encore plus qie les miennes. Je hais mon père. Je le tuerai pour tout ce qu'il a fait. Je le tuerai.

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"J'aurai envie de faire de toi ma femme si je voulais te jeter comme un vulgaire mouchoir ? Je t'aurai aidé de la sorte ? J'ai pas pour habitude d'être gentil avec une fille avec qui j'ai déjà couché. Je t'aurai envoyée chier comme les autres si tu n'étais rien de plus à mes yeux qu'un plan cul."

Je bascule ma tête vers l'arrière, estimant que je ne dois pas non plus pousser le bouchon au point de le repousser dès qu'il me touche, et ri doucement, un peu moqueuse. Il ne comprends pas que ce n'est pas que je ne veux pas lui faire confiance, c'est juste que je ne peux pas, j'ai déjà donné. Même si j'apprends à l'aimer éperdumment, même si on mène une vie parfaite je ne lui ferais jamais vraiment confiance. Ceci dit, je ne résisterai pas indéfiniment. Je me laisse aller contre son torse finalement, paisible. Je sais que ce sera comme ça. Je sais qu'il a beaucoup de qualités face à ses défauts, qu'il pourrait être un bon mari et un bon père, promettre à mon frère et nos enfants un avenir. Je ne veux pas d'une vie parfaite, je veux juste des enfants heureux, devenir une danseuse classique reconnue et pouvoir rester moi, une fille rude et fière. Et mettons la fierté de côté une seconde, lui peut m'offrir tout ça.

Je fais un demi tour sur moi même, et enroule mes bras autour du quaterback, la tête enfouie dans son cou. Si seulement tu n'étais pas ce garçon a femmes que tout le monde adore... Mais enfin, comme le dit Catelyn Stark...

-"Nous avons appris à nous aimer au fil des années et nous avons ainsi construit un amour bien plus solide que l'amour impulsif"... Est-ce que tu penses pouvoir dire ceci de nous plus tard si j'accepte ta demande Mathieu Alaric ?

Je suis fatiguée d'un seul coup. Je n'ai pas envie de jouer encore, je suis plus ou moins convaincue. Il est beau, il sait être le plus adorable des hommes, il peut me protéger de tout. Lucy dit que je dois accepter. Et elle a raison, la logique c'est d'accepter. Je prends en coupe le visage du blond, et pose mes lèvres sur les siennes, y mettant tout l'espoir que j'ai dans ce baiser. Je suis lasse de résister, il me plait, je ne peux pas le nier indéfiniment. Alors je tente, et je le tente.

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Elle ne m’a pas repoussé, elle ne m’a pas envoyé chier, et c’est déjà un bon point pour moi. Il est dur de me faire confiance, mais je ne veux pas qu’on le face. C’est différent pour elle, je veux, je dois faire d’elle ma femme. Alors j’essaye de taire mes « mauvais » côtés, ceux détestables que tous me reproche. Et je ne garde que le meilleur. Des phrases gentilles, séductrices, frayant leur chemin dans un cœur avec plus de facilité que n’importe quoi. Je suis un connard, je le vis très bien. Les filles détestent ma liberté, détestent ne pas avoir le contrôle. J’ai appris à connaitre les femmes. Elles vivent dans l’ombre des hommes, nous laissant nous glorifier de nos actions mais en secret, elles tirent toutes les ficelles. C’est en cela que Ludtyvia me plait. Il n’y a pas de non dit, ce sont elles les plus puissantes et elles le savent parfaitement. Je suis bien moins machiste depuis que j’ai rencontré notre Déesse. Depuis que je me suis perdu dans sa beauté. Et depuis que j’ai rencontré le peuple elfique et leur force incomparable dans quelques domaines que ce soit.

-"Nous avons appris à nous aimer au fil des années et nous avons ainsi construit un amour bien plus solide que l'amour impulsif"... Est-ce que tu penses pouvoir dire ceci de nous plus tard si j'accepte ta demande Mathieu Alaric ?

Je fronce les sourcils et un petit sourire interrogatif nait sur mes lèvres. Game of Thrones ? Elle est sérieuse ou elle a apprit que j’étais fan de cette série ? Mais je n’ai pas le temps de lui répondre que ses lèvres ont rencontrées les miennes, celant un baiser presque comme on cèlerait une promesse. Le soleil brille plus fort d’un coup. Là haut, je sais que Gaïa est fière. Que Gaïa prévoit de grandes choses pour le vent. J’essaye de mettre dans mon baiser tout l’amour que j’ai pu éprouver. J’essaye de ne pas penser à Lydia. Elle a raison, cette blessure là, elle tentera de la soigner mais j’ai peur qu’elle n’y parvienne jamais vraiment. J’ai peur que l’elfe est laissée des dommages irréparables. Mais Plume sera le baume sur ses blessures.

Je détache nos lèvres, puis plonge mon regard aèrien dans le sien, tentant de lui faire voir que j’en étais capable. Tentant de lui promettre d’un simple regard que je serais toujours là. Que je suis celui qu’il lui fait et que je ne la trahirai pas comme là fait Amarok. Après tout, nous sommes tout deux brisé par ce couple que chacun qualifie d’adorable…

Je ne serais pas Ned Stark. Je n’ai pas sa force et son honneur. Mais oui, je pourrais le dire. Je pourrais faire de toi ma reine, faire de toi ma princesse, te faire toucher tes rêves du doigt et construire cet amour plus solide qu’impulsif.

J’ajouterai bien une touche d’humour mais l’instant est trop précieux pour le gâcher par des paroles immatures. Nous sommes des adultes maintenant. Nous devons agir en conséquent. Prendre nos responsabilités par la main et les assumer. Le temps béni de nos jeux d’enfants étaient mort depuis longtemps. Aujourd’hui, il fallait vivre et faire face aux problèmes. Aujourd’hui, venait les responsabilités.

Plume me plait, je sais que je lui plais. Mais ce n’est pas l’amour impulsif qu’on fait naitre ne nous les deux personnes qui nous ont brisés le cœur. Et pourtant, notre amour ne peut qu’être plus solide qu’un simple bruissement dans l’air. Nous sommes des adultes, apeurés par les responsabilités que nous avons prit trop tôt. J’éprouve ce mot interdit pour un membre de ma famille. De la « pitié ». Plume a sut me séduire et je veux faire de même. Fini le temps des défis stupides. Nous avons dût grandir vite, forgé par un passé douloureux. Mais aujourd’hui, mon choix était fait.

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Je ne serais pas Ned Stark. Je n’ai pas sa force et son honneur. Mais oui, je pourrais le dire. Je pourrais faire de toi ma reine, faire de toi ma princesse, te faire toucher tes rêves du doigt et construire cet amour plus solide qu’impulsif.

Je soupire. Je n'ai pas besoin de plus que ça. Je voudrais dre trop de choses pour que ce soit intéréssant et que ça ne sème pas à nouveau la zizanie. Je pense que j'ai raison, c'est Elle qui m'a désignée, mais qui peut savoir s'il ne m'aurait pas choisie quand même ? Seulement, ça m'embête pour Kate. Je ne veux pas lui "piquer" le blond, mais il semble qu'on ne me demande pas vraiment mon avis. J'ai la sensation de m'être laissée piégée magistralement mais je suppose que si c'est Sa volonté, je n'ai pas mon mot à dire. Donc peu importe.

J'effleure les lèvres du quaterback, et me détache de son torse, légère. Mes cheveux tournoient autour de moi pour accompagner ma volte face, et je lève une main à l'attention du roi, un petit sourire aux lèvres, saisissant la crinière de mon familier. Je sais que je l'ai allumé, et qu'il brûle sans doute d'envie mais il n'est pas question que je lui donne satisfaction. Il dit que ce n'est pas ça sa priorité, et bien dans ce cas j'vois pas pourquoi je me coucherais par terre. Je lui envoie un baiser du bout des doigts, appelle mon frère et nous hisse sur le dos puissant du cheval ailé.

"Je te dis à bientôt alors, tu as interêt à m'appeler pour un rencard... Chéri."

Un clin d'oeil espiègle, un mouvement sensuel pour me tourner sur l'étalon immaculé, et je talonne pour décoller en douceur. Le ciel semble s'ouvrir pour nous, et je déboule dans les grandes plaines d'Aéras. Le temps nous dira bien si nous avons pris la bonne décision.

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We... But, are there a we ? [Plume]

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