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| When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] | |
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| Sujet: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Lun 16 Sep - 20:57 | |
| Voilà maintenant presque un mois que je sors avec Dingaan. Le temps était toujours semblable, mais je dois avouer que j’avais retrouvé le sourire. Même Mathieu l’avait remarqué. Je vivais une parfaite idylle, et pour la première fois depuis longtemps, je pensais qu’il m’aimait vraiment. Pour mon physique, mais aussi un peu pour moi-même, même si je l’espérai. Je n’avais pas attendu bien longtemps pour lui offrir mon corps, mon statu de vampire me donne envie de sexe, il m’offre son sang, et l’excitation qui en découle ne peut être assouvie par de simple caresse. J’en oubliais presque Aèl. Mon centaure était bien meilleur à mon gout. Le beau brun m’avait bien trop fait souffrir dans le passé, j’avais réussi à passer outre. Je le revoyais encore me jurant qu’il m’aimait. Il me l’avait bien dit, par plaisir de me faire souffrir. Oh bien sur, Thompson dirait autre chose, que ce que j’avais vécu n’était pas de la souffrance. Que moi il ne m’avait pas torturé. Non, je lui avais fait dont d’immortalité et il s’était perdu avec les hommes plutôt que de m’aimer. Je pensais qu’il était amoureux de moi, et non de cette enflure de rouquin. Ces beaux yeux bleus qui me fixait, sa famille chez qui je passais mes soirées entières, les longues journées passées avant Mathieu, Lydia et… Lui. Mais aujourd’hui, c’était enfin fini. Bien sur, je savais parfaitement qu’il était revenu à la vie, mais il n’avait pas cherché à me revoir. Et j’espérais de tout mon cœur qui ne le referait pas. Au regard de la dernière fois que je l’avais vu et ce qu’il s’était passé, je me sentais très mal. Je préférais ne jamais plus le croiser. La journée c’était bien passée, une fois de plus. Je venais de quitter mon petit ami et prit la direction de chez moi, prenant le soleil, heureuse que notre vampirisation ne soit pas tel que dans les livres. Je rentrais, posait mon sac de cour devant mon bureau et me mit directement au travail. Après le lycée, je voulais rentrer à Princton, et je me devais d’avoir les capacités. Mes parents avaient de l’argent, certes, mais ils ne faisaient pas partit des familles Fondatrices non plus. Je vivais dans un villa dans le quartier chic, pas dans un château. J’étais toute seule chez moi jusqu’à demain matin et je m’ennuyais fermement. Optant pour un film, je lançais Jennifer’s Body, un faux film d’horreur qui arrachait toujours des éclats de rire à Noot. Ma meilleure amie me manquait déjà, mais je laissais un sourire courir sur mes lèvres aux premières notes de la chanson de Mathieu. Je ne savais ce qui lui était passé par la tête lorsqu’il l’avait écrite, il n’avait jamais voulu me l’expliquer mais elle était vraiment magnifique. Et puis, chantée par Adam Brody… Elle prenait tout son charme. Assise devant l’écran, sirotant une pochette de sang (il n’y avait personne, alors autant en profiter), je me perdais. Seuls les messages de Dingaan me tiraient de ma torpeur par intermittence. - Spoiler:
désolé, beaucoup d’écrit pour écrire vraiment de la merde… Dead, bref, j’attends cette réponse avec impatience xD
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Lun 23 Sep - 0:46 | |
| Le vent balaie la ville de Milwaukee, glacé et sec. Je vois geler les feuilles des arbres, j'entends craquer le sol sous les pas. Immuable désormais,immunisé contre les aléas climatiques, j'essuyais d'un revers de main le sang qui gouttait de mes lèvres. J'avais faim, je tuais. C'était un schéma simple, une règle presque mathématique. L'équation des serviteurs de vos plus bats instincts. Je m'ennuie à mourir, seulement je ne peux pas crever. Et donc je regarde, j'écoute, je sens l'hiver glisser sur le Wisconsin. Et j'aperçois ma jolie créatrice qui rentre chez elle. Tiens tiens. Un de ces jours il faudra que j'aille voir petit Rek aussi. Mais ce soir... Mmm je crois que je viens de trouver un remède à mon ennui. Selena devrais se méfier de l'eau qui dors. Je vais aller préparer le terrain.
Dingaan T'Orgil. Ce garçon va rapidement m'agacer. Je le regarde brouter tranquillement, comme un simple baudet, et une fureur sourde gronde au fond de mon ventre. Ah, mon Tarek est un monstre ? Et ma Selena TA copine ? Vraiment ? Tu vas voir. Oui c'est ça avance... Encore un peu... Parfait. Le son de ton corps qui tombe au fond du piège hm, un délice. Envoies lui un message pour lui dire qu'on se marre. J'aime bien l'odeur de ton sang. Pauvre chose...
La villa Oldigez est jolie, confortable, casuale en somme. Elle pianote sur son téléphone, seule, moqueuse devant l'écran. Miam, Megan Fox toujours aussi canon. Mais... Je me glisse jusqu'à la brune, silencieux, evanescent puisque inexistant. Je ne suis plus qu'une ombre, queue tourbillonant dans l'air et sabots glissants. Je veux la faire bondir. Je pose mes lèvres non loin de son oreille, et souffle :
"Tu ne devrais pas te moquer des démons du désir... Cela pourrait te porter préjudice ma jolie. Nous mettre... En colère. Par exemple ?
Je vais te montrer moi, si nous sommes si drôles petite pimbêche. Et pourquoi pas à ta chère Noot, un de ces jours ? |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Lun 23 Sep - 12:40 | |
| Le film continue, éternellement. Je l'avais vu déjà tellement de fois que je le savais presque par coeur. La bande son était magnifique et Megan Fox me faisait mourir de rire. Les humains avaient la chance de ne pas connaître la vérité sur les succubes et les incubes. Ils n'étaient pas aussi pitoyable qu'elle. Surtout lorsqu'ils n'étaient pas humain à la base. J'avais fais une grosse erreur d'offrir mon sang. Car j'étais devenue créatrice d'un monstre.
Un bruit me fit me redresser fixement, un bruit inaudible pour de simples humains. Un frolement que personne d'autre qu'un être surnaturel me pouvait entendre. Je me redressai légèrement, faisant tomber mon portable au sol qui explosa. La batterie rencontra le pied de la table.
"Tu ne devrais pas te moquer des démons du désir... Cela pourrait te porter préjudice ma jolie. Nous mettre... En colère. Par exemple ?
Ses lèvres proches de mon oreille, son souffle que je sens dans mon cou. Pourtant, mes réflexes sont plus rapide que ce qu'il me fait ressentir. Les crocs déchirent mes dents, mes prunelles troquent le chocolat pour l'écarlate et les marques de la rage naissent sur le bord de mes yeux. Je feule violement dans sa direction. Et puis, un sourire naît sur mes lèvres. Je ferai tout pour résister à ton charme vénéneux fils de pute.
-Qu'est ce que tu viens faire là Aèl ?! Tu crois donc que toi et les tiens me faîtes peur ? Rien d'autre que des chiens de Satan. Où est ta liberté hein ? Pauvre con !
Je suis énervée et on peut le voir sur mon visage facilement. Je n'ai pas de mot pour dire à quel point je le hais. Pas asser fort pour le définir. Je veux le tuer. Vraiment. Mais lorsque je croise son regard, je sais très bien que j'en serai incapable . Il m'attire bien trop pour que je puise faire la moindre chose contre lui. Tant qu'il ne s'en rend pas contre. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Lun 23 Sep - 14:34 | |
| Elle me fait rire, la petite miss. Elle bondit hors de son fauteuil, son maudit portable valdinguant par terre dans un énorme fracas. Elle fait la dangereuse, comme les chats qui hérissent leurs poils de dos. Mais faire l'impressionant ne marche pas, j'ai bien vu ça avec le Roi smilodon là bas en bas. Il faisait le gros dos et ça à mal fini, dans les cages de "cirque". Et entrer dans l'arène de la salle commune n'a rien de drôle, je l'ai vécu en temps que "gladiateur" comme ils disent et je peux vous assurer qu'avoir une grande gueule ne sauve personne. Il faut simplement ne plus réfléchir, et laisser nos plus bas instincts de survie agir. Tant pis si ça veut dire ramper par terre en tremblant de terreur entre les pattes d'un kraa. Et après on la boucle, on obéit, on baisse la tête en entendant le nom de nos supérieurs. Je n'ai pas honte de ça.
-Qu'est ce que tu viens faire là Aèl ?! Tu crois donc que toi et les tiens me faîtes peur ? Rien d'autre que des chiens de Satan. Où est ta liberté hein ? Pauvre con !
"Tout doux, ma choupette... Je ne crois pas que je te fait peur et c'est justement ça le problème. Quand à ma liberté... Qu'en ferais-je si je l'avais ? Il suffit d'être dehors. IL, dans son immense mansuétude me donne le sang que je réclame, et m'offre ma vengeance sur un plateau doré. Bientôt ma belle, ton très haï Tarek sera entre mes griffes... Et je le viderai de tout son sang sans même m'en repaître, je le ferais plier, je le regarderait succomber alors que son corps n'est plus maintenant capable de se régénérer, et si tu veux je t'enverrai son corps. Je t'enverrai celui de tous ceux qui te font ressentir haine ou amour, je ne te laisserai que ce pauvre Roi dépassé qu'est Alaric et puis je t'emmenerai avec moi, je te détruirai de m'avoir rejeté. Je pourrai faire une guirlande avec les os de ton centaure adoré si tu me repousse trop. Je pourrai, le laisser crever de faim au fond du trou dans lequel je l'ai piégé, ou le nourrir comme un bon petit cheval après l'avoir lié aux barreaux d'une cage au beau milieu de mon chaud chez moi..."
Ma langue glisse entre mes crocs acérés, sifflante, alors que je produis des sons de serpent à sonnette sans même le méditer. Je ne suis plus celui que tu connaissais, Selena. J'étais un agneau, maintenant je suis le loup. Et entre les deux loups, sauras tu frayer ta voie et fuir ? Seras tu assez forte pour me rejeter ? Pourras tu même m'oublier, petite idiote ? |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Lun 23 Sep - 18:12 | |
| "Tout doux, ma choupette... Je ne crois pas que je te fait peur et c'est justement ça le problème. Quand à ma liberté... Qu'en ferais-je si je l'avais ? Il suffit d'être dehors. IL, dans son immense mansuétude me donne le sang que je réclame, et m'offre ma vengeance sur un plateau doré. Bientôt ma belle, ton très haï Tarek sera entre mes griffes... Et je le viderai de tout son sang sans même m'en repaître, je le ferais plier, je le regarderait succomber alors que son corps n'est plus maintenant capable de se régénérer, et si tu veux je t'enverrai son corps. Je t'enverrai celui de tous ceux qui te font ressentir haine ou amour, je ne te laisserai que ce pauvre Roi dépassé qu'est Alaric et puis je t'emmenerai avec moi, je te détruirai de m'avoir rejeté. Je pourrai faire une guirlande avec les os de ton centaure adoré si tu me repousse trop. Je pourrai, le laisser crever de faim au fond du trou dans lequel je l'ai piégé, ou le nourrir comme un bon petit cheval après l'avoir lié aux barreaux d'une cage au beau milieu de mon chaud chez moi..."
Je reste ébahis. Mon.coeur ne bat plus , mais s'il le faisait, il serait fou. Dingaan. Où est-il ? Qu'à-t-il fait de lui ? Comment a-t-il osé le toucher lui ? Il ne lui a jamais rien fait ! Rien d'autre qu'être avec moi. Aèl, tu ne m'aimait pas. Alors pourquoi tu viens bouleverser ce petit havre de paix que j'ai essayé de me construire ? Tu veux que je vienne avec toi. Tu veux me faire payer quoi ? Tu sais très bien que cest toi qui m'a rejeté ! Pas moi. Je ne t'ai jamais tourné le dos. Mon sang qui coulait dans ses veines. Lorsque tu es arrivé chez Ragna, c'est moi qui suit venue te voir. Tu sais aussi bien que moi que tes yeux et ton.corps m'attirent toujours autant. Que je ne parviens pas à t'oublier. Et tu oses vouloir m'emmener ? Tu sais que je te suivrais jusqu'au bout du monde mais laisse mes proches. Laisse Dingaan, Mathieu, Noot, Lucilla et puis surtout ma petite soeur.
Je laisse disparaître mes dents et les marques de mon visage. La lumière de la télé fait naître des reflets écarlates sur mon médaillon qui.brillent sur mon visage. Un air triste apparaît et j'ose enfin le regarder dans les yeux. Je me perds immédiatement dans les braises que sont ses prunelles. Mes lèvres s'entrouvent, mon dos se cambre. Je tente de retrouver un minimum de raison mais impossible.
-Tu sais très bien que jamais je ne t'ai oublié. Que les moindres caresses sur mon corps me font penser à toi, Aèl. Alors pourquoi ? Pourquoi après m'avoir laissé tomber tu reviens ? Tarek te suffisait dans le passé. Je n'étais qu'une excuse alors pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi t'attaquer à Dingaan ? Tu te fichais de moi et maintenant tu reviens. Ou alors ce n'est qu'un ordre. Comme tout ce que tu fais. Il t'offre peut-être du sang mais tu es un mouton. Un cadavre.
Je me choque moi-même. Alors que je fonddevant l'océan de ses yeux, je parviens à lui tenir tête. Je ne pourrais plus le faire, le pouvoir qu'il exerce sur moi est bien trop puissant. Prisonnière de mes hormones, prisonnière de son corps. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Lun 23 Sep - 23:50 | |
| Elle hésite, je le sens, et mon corps se tend incontrollablement alors que ses émotions transparaissent dans son odeur. Elle est inquiète pour ceux qu'elle chérit. Et je reste suspendu à ses lèvres, attendant presque désespéréent qu'elle monte encore d'un cran en colère, inquiétude et désespoir.
-Tu sais très bien que jamais je ne t'ai oublié. Que les moindres caresses sur mon corps me font penser à toi, Aèl. Alors pourquoi ? Pourquoi après m'avoir laissé tomber tu reviens ? Tarek te suffisait dans le passé. Je n'étais qu'une excuse alors pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi t'attaquer à Dingaan ? Tu te fichais de moi et maintenant tu reviens. Ou alors ce n'est qu'un ordre. Comme tout ce que tu fais. Il t'offre peut-être du sang mais tu es un mouton. Un cadavre.
Un sourire de chat étire ma bouche trop fine, et découvre mes crocs acérés et épais. J'affectionne beaucoup mes crocs, volumineux, longs et durs comme les pics de roche des cirques. Je n'ai pas besoin de répondre, jolie créature : tu sais parfaitement que ce que tu dis est la pure vérité. Tu oublies seulement que j'aime garder ce qui m'appartient, et qu'en plus tu es plus que mon ex petite copine : tu es ma créatrice. Cependant... Une étincelle écarlate claque près de ma nuque, et mon vrai visage se précise dans l'ombre, cette face ignoble et bleuie, qui fait pâlir de terreur n'importe quel homme aussi dur soit il, l'odeur épouvantable de la mort et la putréfaction. Que dirait Alaric Jr devant ce visage tuméfié et presque disloqué, tiens ? Roi, oui... Mais il est tellement pas prêt à voir les immondices qui peuplent le monde de ses racines.
"Oui... Un monstre à moitié pourri, et ça ne va pas s'arranger. Un monstre dont les restes demeurent sous une lourde dalle de granit que fleurissent ses maitresses et son amant du passé. Je suis dévoré de bestioles et ce qui reste n'est qu'une illusion, une puissante magie noire qui m'a exhumé et contre laquelle je ne peux pas lutter... IL est mon sang, s'il meurt je meurs avec. Je te répugne j'espère ?"
Même moi, ça me soulève le coeur et me rend nauséeux. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Mar 24 Sep - 11:30 | |
| Son visage change, je le vois redevenir ce qu'il est réellement. Mon souffle se bloque dans ma gorge, rompant avec mon état présent. Je clôs un instant les paupières, retenant les larmes de sang qui rouleraient sur mon visage si je n'étais pas assez forte pour ne pas m'effondrer devant lui. Aèl sera toujours semblable à lui, et moi, malgré tout, je l'aime encore. Comme si un océan de douleur ne pouvait me le faire oublier. Je n'oublie à son nom, je pleure à son odeur. Quand il est partie, j'étais là, toute de noir vêtue, à pleurer sur sa tombe. Pendant de long mois, je dormais avec sa veste, la tête de mes cousins. Je ne voulais plus bouger, je souffrais encore plus que je n'avais jamais souffert humaine. Je souhaitais sa présence, me retournant, hantant comme un fantôme les lieux qui fondèrent notre histoire. J'ai loupé les cours pendant un long moment, pleurant en permanence, ne me nourissant plus. J'étais devenue un véritable cadavre, j'en étais arrivée à serrer si fort ce collier qu'il m'avait offert que je m'en explosais les mains. Ce collier que je porte encore, malgré Dingaan, malgré tout ce que l'avenir m'a crée comme farces. Je capte son regard l'espace d'un instant mais baisse les yeux, comme brûlée.
"Oui... Un monstre à moitié pourri, et ça ne va pas s'arranger. Un monstre dont les restes demeurent sous une lourde dalle de granit que fleurissent ses maitresses et son amant du passé. Je suis dévoré de bestioles et ce qui reste n'est qu'une illusion, une puissante magie noire qui m'a exhumé et contre laquelle je ne peux pas lutter... IL est mon sang, s'il meurt je meurs avec. Je te répugne j'espère ?"
Le pire de tout, c'est que je me souviens encore de la perfection de ses traits, que je n'arrive pas à voir l'horreur qu'il est devenu. Mais je lutte, je lutte pour ne pas sombrer dans son piège mortel. Je pense à Dingaan, à la souffrance qu'il doit endurer. Laisse le. Par pitié laisse le. Je ferai tout ce que tu veux mais ne touche pas à mes proches. Jamais. Mon odeur veut tout dire. Je te veux et tu le sais tellement bien. Enflure.
-Aèl...
Son prénom comme une suplication. Et mes lèvres comme un voeu de baiser. Pourtant, je dois reprendre mes esprits. Que le diable m'emporte si je n'arrive pas à lui résister !
-Va te faire foutre Aèl ! Dégage de chez moi ! Tu n'ai pas sujet à ça toi ! Casse toi !
Je ne sais si les succubes sont comme nous les vampires. Retirer une invitation constitue un fin pour notre présence. Pitié qu'il en soit de même pour lui. Je montre de nouveau les crocs, certes je sais que cela ne sert à rien mais... Je veux qu'il parte. Je veux pleurer sur sa présence passé. Mais pas sur lui. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Mer 25 Sep - 23:51 | |
| Je pourlèche de ses expressions, du combat intérieur qu'elle mène. La femme est folle, stupide et tout aussi asservie par ses pulsions sexuelles que l'homme. Selena ne fait pas exception. Toutes, face à une personne qui les attirent, elles se retrouvent comme des idiotes à obéir aux lois physiques, obnubilées, livrées à leurs plus bas instincts. Je déteste entendre les femmes dire "Ah, les hommes ! De simples machines à sexe, dès qu'ils voient une jolie fille c'est fini !" Et vous mesdames ? Quand vous croisez un homme qui vous tape dans l'oeil vos sens ne sont ils pas en émoi ? Elle m'amuse, avec sa petite bouille...
-Aèl...
Oooh, tu m'attendrirais si j'eus un coeur. Seulement voilà... Mes sentiments sont très controversés, et je n'arrive plus à les identifier au fur et à mesure que je pourri. Les incubes et succubes ont une vie mentale très limitée.
-Va te faire foutre Aèl ! Dégage de chez moi ! Tu n'ai pas sujet à ça toi ! Casse toi !
"Hm, retournements permanents ma belle... Dis moi, tu ressens des choses fortes pour ton canasson ? Je me demande s'il apprécie sa sangle et son mors..."
J'ignore sa réaction, oui. Une détonation retentit derrière mon épaule, et quatre incubes tous aussi doués de force herculéenne que moi apparaissent, tenant au bout de cordes de crin un grand étalon snowflake black qui pousse des sifflements fous de rage et offusqués. Un mors pelham à double brisure lui scie la bouche alors qu'il roule des yeux fous, sa sangle serrée au sang. Je saisi fermement la jeune fille, les bras comme une prison de granit autour d'elle, et la force à fixer la créature en lui tenant le menton.
"J'aime bien garder ce que je possède, Selena... Regarde le. Croise son regard, soutiens le si tu l'oses. Tu vois comme ça blesse son amour propre ? C'est ce que tu fais au mien en m'oubliant dans ses bras."
J'aime bien le physique de ce centaure. Et mes éperons cliquetent à mes bottes. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Jeu 26 Sep - 11:46 | |
| "Hm, retournements permanents ma belle... Dis moi, tu ressens des choses fortes pour ton canasson ? Je me demande s'il apprécie sa sangle et son mors..."
Je le regarde, la peur brillant au fond de mes prunelles chocolats. Perdu l'écarlate dangereux. Je ne suis qu'une enfant Aèl. Par pitié laisse le en paix ! Arrête tu sais que je t'appartient. Un bruit m'arrache un cri pendant que je sens les muscles puissants de l'incube autour de moi. Je regarde le centaure qui vient d'apparaître, Dingaan sous sa forme animal. Je me débats, je hurle à Aèl de me lacher. Les larmes roulent sur mes joues en perle de sang et je le traite de tout les noms. Sa main se cale sous mon menton, me forçant à fixer mon petit ami. Je crie, je ne peux supporter son regard. Mes prunelles veulent tout dire, la rage qui prend par de mon corps, la haine mais surtout la peur. Je pu la peur.
"J'aime bien garder ce que je possède, Selena... Regarde le. Croise son regard, soutiens le si tu l'oses. Tu vois comme ça blesse son amour propre ? C'est ce que tu fais au mien en m'oubliant dans ses bras."
"Pitié Aèl ! Laisse le ! Aèl ! Je t'en supplie !! Laisse le ! Laisse le putain ! Arrête !!!"
Les larmes roulent et je me débats tant que je peux. J'hurle, j'essaie de frapper mais sa puissance est bien supérieur à la mienne.
"Putain mais lâche le enflure !!! Tu ne m'as jamais aimé et tu viens, la bouche en coeur te plaindre. J'ai pleuré après que tu sois parti ! Tu n'imagines pas ! Arrête ça ! Tu ne m'aime pas ! Détruit le petit ami de Thompson plutôt ! |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Jeu 26 Sep - 18:03 | |
| "Pitié Aèl ! Laisse le ! Aèl ! Je t'en supplie !! Laisse le ! Laisse le putain ! Arrête !!!"
Mes collègues incubes éclatent d'un rire ironique, et tirent sur le mors du fier centaure qui se braque totalement et pousse un cri, parce que c'est plus ce à quoi ça se réfère qu'un hennissement, de souffrance. J'ai toujours aimé casser les choses, les bêtes et les gens. C'est curieux comme passe temps tiens...
"Putain mais lâche le enflure !!! Tu ne m'as jamais aimé et tu viens, la bouche en coeur te plaindre. J'ai pleuré après que tu sois parti ! Tu n'imagines pas ! Arrête ça ! Tu ne m'aime pas ! Détruit le petit ami de Thompson plutôt !
Un rire moqueur plus tard, la jeune vampire est ligotée par mes "amis" à la barrière d'une carrière assez haute pour empêcher l'étalon de sauter. Des aiguilles épaisses dépassent de ses ailes à maint endroits, provoquant une douleur insupportable s'il les déploie pour voler. Je met le pied à l'étrier entre deux ruades, et serre les cuisses autour de ses flancs couverts d'écume.Je ne saurais décrire le hurlement de rage ni le mouvement de ses postérieurs qui le bascule sur le dos avec tout son énorme poids. Ni le reste de la scène. Uniquement la fin de la scène, lui qui s'écroule sur le flanc, la bouche et le ventre ensanglantés, dans un râle de détresse. Je passe ma main le long de sn encolure trempée, savourant l'image de ses yeux qui se ferment sous le touché et le mâchonnement de soumission.
"Bah voilà... Tu vois que tu peux être un bon cheval quand tu veux, T'Orgil. Tu as vu, lena, comme c'est une bonne bête ton ami ?"
Mon regard plein de cruauté se tourne vers Selena. Les autres défont ses liens, et s'évanouissent dans le silence de la nuit. Viens ma belle, approche toi... Viens voir ce que tu as fais à vouloir m'oublier. Assume, on va voir s'il te dit "je t'aime" après ça. Mon beau cheval. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Jeu 26 Sep - 18:17 | |
| Je le regarde, suplactive mais il s'en fiche. Il veut seulement faire souffrir nos deux cœurs, Dingaan et moi. Lui faire comprendre qu'il ne doit m'approcher. Qu'il ne doit tenir à moi sous peine de représailles. Le lieu change, mon maitre aussi. Je sens mes bras rapidement rabattus derrière moi, le craquement sonore de mes os qui se brisent sous la force des incubes et mon hurlement qui se répercute dans la carrière. J'hurle, encore et encore, cherchant à moyen de bouger, de frapper, de faire disparaitre la douleur. Comme peut-il être comme ça ! Je sais ce qu'il eut fait mais jamais il ne m'a fait souffrir de la sorte ! Jamais !
La scène est atroce. Depuis bien longtemps les larmes ont brouillées ma vision. Depuis bien longtemps mes veines frottent les unes contre les autres comme du papier de verre. Le sang est partit de mon corps et roule sur mes joues, formant une flaque écarlate à mes pieds, entourant mes poignets rongés à force de mettre débattu. Ma gorge est sèche, mes hurlements ont retentit, se sont mêlé à ceux de Dingaan. Et puis se sont tues. J'ai fermé les yeux. Détourné le regard. J'ai montré ma faiblesse. Mais je jure ne pas avoir dit le dernier mot.
"Bah voilà... Tu vois que tu peux être un bon cheval quand tu veux, T'Orgil. Tu as vu, lena, comme c'est une bonne bête ton ami ?"
Je soutiens son regard, la rage qui brule au fond de mes prunelles est dangereuse. Je ne saurais rien faire, mais je le dois. Les rouges prunelles s'affrontent et je montre les dents. Lorsque ses "amis" me détachent, je ne tombe pas au sol même si mes jambes ne me tiennent que par un énorme effort de volonté. Et je bondis. Souple, agile. Détruite. Mais pas sur Aèl. Je ne lui adresse même plus un regard. Je ne lui réponds pas. Je suis proche de lui, mais ce n'est pas de lui que je m'approche. C'est de Dingaan. Une dernière larme roule, personne ne peut imaginer la douleur que je ressens à être proche de sang frais. Les marques sont présentes sur mon visage, mais ma peur m’empêcher de mordre. Il... Il ne va pas mourir. Pitié ! Jurez le moi.
-Tu crois quoi Aèl ? Tu crois vraiment...; Tu n'es qu'une enflure ! Tu te veux possesif ? Mais de quoi donc ? JE NE SUIS RIEN POUR TOI ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Jeu 26 Sep - 19:58 | |
| Je la regarde, et plus je la regarde, plus je ris aux éclats. Elle se rue sur son animal domestique, en larmes, choquée. Et lui respire mal, par longs râles, des hennissements doux et vibrants émanant de sa gorge quand elle le touche. Il cherche sa paume du bout de ses naseaux, éffondré. La sangle à arraché sa peau sur une bonne surface. Il frissonne, et s'il n'attrape pas froid se sera un miracle. Et elle est en colère...
-Tu crois quoi Aèl ? Tu crois vraiment...; Tu n'es qu'une enflure ! Tu te veux possesif ? Mais de quoi donc ? JE NE SUIS RIEN POUR TOI !
"Qu'en sais tu ? Et puis tu sais, tu n'es qu'une femme. Tu n'as pas ton mot à dire..."
Aller, viens, énerve toi, viens te battre ! Laisse cette pauvre bête stupide et reviens vers moi, laisse toi emprisonner petite idiote. Ou alors passe accord avec moi, pour lui. Tu n'oserais pas... Non, bien trop préoccupée par ce pathétique "sauveur", ce canasson crétin juste bon à bouffer de la verdure ! Mes bottes éperonnées frappent la gorge de l'étalon désormais tout aussi piqueté de blanc que de rouge. Il pousse alors un hurlement de rage, et bondit sur ses jambes, s'ébroue, déchire sa sangle d'un coup de dent puissant. Et il charge, inconsciant. Fonce, percute mon épaule mais ne gagne rien de plus qu'une détresse plus grande encore alors que la dague éffilée forgée par les démons s'enfonce entre les os de ses jambes fines et puissantes. Dans un nuage de poussière, il bascule au sol et reprend sa véritable apparence, les cheveux collés au front par la sueur, les yeux fiévreux et suppliants, la bouche meurtrie et pleine de sang épais.
"Ooh... Un si beau garçon. Qu'est-ce qu'elle t'auras faire subir, dis donc. Pauvre petit... Tu n'as même plus la force de protester hein ? La langue sciée et les lèvres coupées... bichette."
Ses yeux se lèvent vers moi, lentement, et je jubile à la limite de la jouissance alors qu'une larme épaisse glisse sur sa peau magnifique et qu'il forme de ses lèvres muettes une supplication désespérée. "J'veux pas crever, pitié..." Mais moi non plus j'voulais pas crever mec. Alors prie pour résister à l'hémmoragie... Peut être que ta copine me convaincra de te sauver, qui sait ? Hein, Selena ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Jeu 26 Sep - 21:39 | |
| "Qu'en sais tu ? Et puis tu sais, tu n'es qu'une femme. Tu n'as pas ton mot à dire..."
Ses mots me blessent mais seul la douleur de Dingaan m'importe. Je caresse doucement son encolure, les crocs à découvert, haissant comme toujours ma nature. Qu'est ce que j'en sais Aèl ? Je sais que je te hais. De tout mon coeur. Je le regarde fixement, les narines palpitante. Je vais le tuer. Vraiment. Je veux son sang que recouvre le sol, son visage qui jamais plus n'affichera cette moue méprisante qu'il affiche maintenant. Il frappe une nouvelle fois, plus rapidement qu'avant, trop vite pour que je puise le contrer. Il bondit. Dingaan. Mais il ne fait que souffrir d'avantage. Je vois ça, impuissante spectatrice.
"Ooh... Un si beau garçon. Qu'est-ce qu'elle t'auras faire subir, dis donc. Pauvre petit... Tu n'as même plus la force de protester hein ? La langue sciée et les lèvres coupées... bichette."
Je vois rouge. Au sens propre du terme. Le visage de Dingaan, sa peur de mourir. Mordant mon poignet, je bondis dans sa direction, vide les dernières gouttes et m'éloigne. J'ai mal, trop mal. Mes veines sont comme du papier de verre et je m'entends hurler de très loin. Je ne peux plus pleurer, je sens mon corps souffrir. Mais la haine me fait encore avancer. Je titube, certes, mais je m'approche d'Aèl. Les larmes ont quitté mes yeux, je ne peux plus pleurer. Mais je sens rouler sous moi des muscles puissants qui ne demandent qu'à se venger de ce qu'il eut fait. La gifle part. Je veux lui faire mal. Mais j'ai autant de force qu'une mouche pour lui. Il cumule le vampirisme et la dernière mort. La mort véritable lui avait été accordée. Les vampires ne doivent pas revenir. Et pourtant. Il est là, devant moi. Toujours aussi beau, m'attirant toujours autant. Mais il reste. Il ne partira jamais.
"Va-t-en Aèl ! Tu ne m'avais pas perdu tu le sais mieux que n'importe qui ! Mais maintenant crève pour de bon ! Dégage, laisse nous !
Même moi je n'arrive pas à croire en mes paroles. Je retomberai dans bras tellement facilement. Il me dégoute mais je ne peux rien faire. Rien du tout. Le pouvoir qu'il exerce sur moi est bien trop puisant. Je l'ai aimé, je l'aime encore . Alors il a bien trop de pouvoir. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Ven 27 Sep - 12:57 | |
| Je laisse mes yeux revenus au bleu mer dériver sur le corps de Selena. Elle est complètement asservie, folle de moi. Je le sais, c'est à cause d'elle que je ne repose plus en paix. Mais elle n'a pas encore compris, visiblement, que c'est elle qui m'a fait revenir. Pauvre petite furie ^^
"Va-t-en Aèl ! Tu ne m'avais pas perdu tu le sais mieux que n'importe qui ! Mais maintenant crève pour de bon ! Dégage, laisse nous !
Elle me fait délirer. Tellement effrayée et en même temps tellement désireuse que je vienne ne serait ce que l'embrasser. Je tend le corde liée à la selle de son petit ami brisé, dont les muscles se raidissent. Il émet un râle profond, et obtempère. Il pousse sur ses jambes fragiles pour se redresser. Une fois debout, il garde les yeux baissés. Il sait, lui. Il sait que c'est à cause d'elle que je suis devenu cette chose qui le révulse, lui flanque une frousse de folie. Et il vient vers moi, d'un pas lent et traînant. Il appuie son épaule contre la mienne, et me laisse parcourir sa robe de la paume. Il est brûlant et trempé ; s'il survit il aura de la chance. Les équidés sont si fragiles...
"Oh ma chère, tu ne sais pas ce ue tu veux. Depuis des mois tu supplies ciel et terre pour que je te revienne, tu empêche mon âme torturée de reposer, et maintenant que Satan lassé de tes prières t'accorde ma présence tu veux que je retourne là d'où je viens ? Serais tu une girouette ? vois tu, Dingaan lui sait que ce sont tes prières qui m'ont ramené. Il sait que ce qu'il vient de subir il n'aurais pas subi sans ton égoïsme enfantin ; parce que lui il est vieux, il en a vu des choses pendant 600 longues années. Et il sait que les morts ne doivent pas être dérangés..."
La bête fixe le sol, meurtrie, et regarde ailleurs. Il ne veut pas croiser ses yeux, sans doute. Ses ailes pendent misérablement de chaque côté de son corps, les plumes gouttant par terre, alors que son sang forme peu à peu une mare sous ses sabots et qu'il commence à chanceler. Je ne pourrai pas le sauver, même si elle cesse de m'insulter. Mais ça, peu importe. Je ne veux pas le sauver. Je pose mes lèvres sur les siennes une fraction de seconde. Pur plaisir parce qu'il tombe dans le piège, il tente de pointer mais son antérieur blessé se brise violement et il tombe à genoux, condamné. Je n'ai jamais vu un des siens se remettre de ça, il ne fera pas exception.
"Si tu l'avais aimé comme il faut, si tu m'avais laissé partir en paix, il n'en serait pas là tu sais... Il va crever ma belle, et tu l'as bien cherché. Il n'a plus envie de te dire qu'il t'aime là hein, bizarrement."
Et pourtant je le vois dans ses yeux lagon, qu'il voudrait le lui dire. Si sa langue fonctionnait toujours, il le ferait. Et ça, ça me rend fou. Il me suppliera de le tuer, bientot. Bientôt... |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Ven 27 Sep - 22:20 | |
| "Oh ma chère, tu ne sais pas ce ue tu veux. Depuis des mois tu supplies ciel et terre pour que je te revienne, tu empêche mon âme torturée de reposer, et maintenant que Satan lassé de tes prières t'accorde ma présence tu veux que je retourne là d'où je viens ? Serais tu une girouette ? vois tu, Dingaan lui sait que ce sont tes prières qui m'ont ramené. Il sait que ce qu'il vient de subir il n'aurais pas subi sans ton égoïsme enfantin ; parce que lui il est vieux, il en a vu des choses pendant 600 longues années. Et il sait que les morts ne doivent pas être dérangés..."
J'ai l'impression que ma vision me fait défaut. Dingaan ne peut pas être dans cet état. Par pitié Gaïa, je vous en supplie ! Sauvez le ! Je ferai ce que vous voulez mais par pitié faites quelques choses. N'importe quoi. Mon sang n'a eu aucun effet. J'ai mal, mais rien ne vaut sa souffrance. C'est ma faute. Uniquement ma faute, s'il ne m'avait pas aimé, rien de tout cela ne serait arrivé. Il ne ment pas pas vrai ? Je ne soutiens même plus son regard, baisse les yeux en signe de soumission. Tu as gagné cette fois Aèl. Tu peux voir au fin fond de mes prunelles la rediction. Je t'appartiens encore, je n'ai pas la force de luter. Pardonne moi Dingaan. Puises-tu me haïr. Un hurlement me déchire la gorge quand j'étais les os craquer, quand je vois le sang couler une nouvelle fois et le beau centaure qui s'écroule aux pieds de l'incube.
"Si tu l'avais aimé comme il faut, si tu m'avais laissé partir en paix, il n'en serait pas là tu sais... Il va crever ma belle, et tu l'as bien cherché. Il n'a plus envie de te dire qu'il t'aime là hein, bizarrement."
Je ne peux soutenir leur regard. Rien de ce qu'il dit n'est mensonge. Je l'aime encore. Bien trop. Pitié Aèl. Mes suplications mentales ne te suffisent donc pas. Il est trop tard. Je ne peux espérer aucune aide. Alors Aèl, tu verra. Tu verra que je pouvais esperer vivre. Que tu es revenu bien trop tôt. Que je t'oubliai. Que petit à petit tu ne devenais qu'une ombre. On oublie jamais quelqu'un avec qui on est sortit, on se souvient des bons moments, on aime encore un peu. Mais petit à petit, le temps fait son chemin dans la memoire. On vit. On grandit. On change. Et le passé disparaît. Je ne voulais pas t'oublier. On n'oublie pas quelqu'un avec qui on a vécu les plus belles choses de sa vie. Quelqu'un dont on a été vraiment amoureux. On se souvient de son nom, de passages, de la couleur de ses yeux mais le reste disparaît petit à petit. Comme tout.
Dans un souffle je m'approche de Dingaan, semblant traverser une arène. J'avance, et m'agenouille devant le beau brun. Le visage fermé. Je me penche vers lui, mes lèvres touchent les siennes dans un silence qui signifie tout. Et puis je souffle :
"Je t'aime"
Trois mots qui ne sont pas assez fort pour définir tout ce que représente ce sentiment. On définie trop facilement ce qui nous déchire le ventre, nous fait frissonner à l'approche de la personne. Nous brise le coeur souvent. Mais nous rend euphorique. Oui je t'aime. Tu n'imagines pas. Je voulais oublier Aèl, maintenant je me rends contre d'à quel point tu comptes pour moi. Tu n'es pas une simple personne qui a croisé mon chemin mais tellement plus. Tellement plus qu'un souvenir. Aèl est mort véritablement aujourd'hui dans mon esprit. J'étais la seule à savoir qu'il avait été tué dans le passé. Ah ne plus sentir la présence de ce monstre que j'avais crée. Je lui avais offert l'immortalité et maintenant, il tuait. Il détruisait. Il me détruisait. Je le haisais. |
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| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Ven 27 Sep - 22:48 | |
| Nous, incubes et succubes, sommes comme toute créatures soumis à certaines règles et particulièrement sensibles à certaines choses. Selena est complètement anéantie, mais elle n'obtempère pas. Elle ne veut vraiment plus de moi, et je commence sincèrement à m'impatienter et à me demander pourquoi elle a tant supplié pour que je revienne. Il y a une chose que peu de gens pourraient deviner à mon propos, une que cette saleté de centaure sait. Son peuple est l'un des plus sages et des plus perspicace des deux mondes, après tout. Je ne voulais pas revenir. Et je la regarde s'approcher de lui, l'embrasser avec tout l'amour qu'elle lui porte. Et puis...
"Je t'aime"
...je craque. Je le vois sourire douloureusement, et lever lentement son bras faible pour le passer sur sa joue couverte de sang. Une douleur indicible prend possession de mon regard bleu foncé, et je serre les poings si fort que je m'entame la peau et que du sang brun goutte entre mes doigts. Là, je suis en rage. En plus je sens une présence sous le couvert des arbres, qui me déplait. Une petite aura qui enveloppe l'homme cheval mais ne se montre pas. Ça me rend fou. Alors je laisse transparaître le garçon de quinze ans en moi. Parce que contrairement à elle, moi je n'ai pas muri. J'ai pourri dans un cercueil ! Je parle d'abord entre mes dents serrées, les paupières douloureusement closes, refoulant mes larmes.
"T'as pas l'droit... Tu peux pas, c'est pas juste... COMMENT T'SOSES M'ENVOYER PAÎTRE HEIN ?? ÇA FAIT DES MOIS PUTAIN, NON !! UN AN ET DEMI BORDEL QUE TU M'EMPÊCHES DE MOURIR EN PAIX !! TOI ET CET ENFOIRÉ DE TAREK VOUS VOUS CROYEZ TOUT PERMIS HEIN ??! MAIS MERDE J'VOULAIS PAS REVENIR DANS CE CORPS DISLOQUÉ MOI !!! TU CROIS ÇA DRÔLE DE SE RÉVEILLER DANS SES CHAIRS DÉCOMPOSÉES, DE VOIR À QUOI ON RESSEMBLE APRÈS TOUT CE TEMPS DANS UNE BOÎTE ??? C'EST TA FAUTE ! VOTRE FAUTE, TOUS LES DEUX !! JE VEUX MOURIR !! J'VEUX AVOIR LA PAIX, PUTAIN !! ET JE L'AURAIS JAMAIS PLUS, SI JE MEURS MAINTENANT JE NE SERAIS MÊME PLUS UN SOUVENIR, J'AURAIS DISPARU, MON ÂME SERA ÉFFACÉE NOM D'UN CHIEN ! TU PEUX PAS IMAGINER ÇA !! TU PEUX PAS !!! RAAAAHHH !!!"
Des larmes épaisses brouillent mon champ de vision, mon corps cesse d'être celui d'un mi animal, et je m'accroupi en tenant mon ventre, fou de rage. Trop pour que ce soit sécurisé de rester dans le coin. Ma magie de l'eau tourbillone autour de moi, annihilant les herbes près de moi. Fais chier, merde ! Elle a pas le droit de prendre ses grands airs là, je serais pas comme ça sans elle, je serais jamais venu l'emmerder si elle m'avait fichu la paix ! C'est répugnant de savoir ce qu'on est après la mort, de voir l'aspect de la chair quand elle fond, qu'elle... Aaah je le supporte pas !! Non, non !!! J'veux pas, je veux retourner dans ce noir, je veux partir, laisse moi partir en paix !! Laisse moi partir ! Je la hais !! JE LA HAIS !!! La petite Ciaràn, blottie derrière les buissons, se montre finalement. Mais dans son regard, seule la terreur d'être marionettisée par ma technique de l'eau est lisible. J'ai blessé Selena, je suis en rage ; au tour de mon joli prince d'être atteint. La gamine dégaine sa dague, et fonce sur la vampire. Elle devra se défendre et la frapper sinon elle se fera transpercer le coeur. Il fallait pas venir te mêler de la santé du centaure, poupée. Que la fête commence. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: When the past remember, lies and nigtmares became true, and blood run in the wall [Aèl] Ven 27 Sep - 23:26 | |
| "T'as pas l'droit... Tu peux pas, c'est pas juste... COMMENT T'SOSES M'ENVOYER PAÎTRE HEIN ?? ÇA FAIT DES MOIS PUTAIN, NON !! UN AN ET DEMI BORDEL QUE TU M'EMPÊCHES DE MOURIR EN PAIX !! TOI ET CET ENFOIRÉ DE TAREK VOUS VOUS CROYEZ TOUT PERMIS HEIN ??! MAIS MERDE J'VOULAIS PAS REVENIR DANS CE CORPS DISLOQUÉ MOI !!! TU CROIS ÇA DRÔLE DE SE RÉVEILLER DANS SES CHAIRS DÉCOMPOSÉES, DE VOIR À QUOI ON RESSEMBLE APRÈS TOUT CE TEMPS DANS UNE BOÎTE ??? C'EST TA FAUTE ! VOTRE FAUTE, TOUS LES DEUX !! JE VEUX MOURIR !! J'VEUX AVOIR LA PAIX, PUTAIN !! ET JE L'AURAIS JAMAIS PLUS, SI JE MEURS MAINTENANT JE NE SERAIS MÊME PLUS UN SOUVENIR, J'AURAIS DISPARU, MON ÂME SERA ÉFFACÉE NOM D'UN CHIEN ! TU PEUX PAS IMAGINER ÇA !! TU PEUX PAS !!! RAAAAHHH !!!"
Mais tu ne comprends donc rien Aèl ! Tu es donc vraiment aussi con que tous le disent ! Tout ces gens que je refusais d'écouter, jurant que tu mentais à la vie ! Je t'aime ! Je t'aime à en crever et toi tu pleures sur ton sort. Tu pleures que je t'ai fais revenir. Mais je pleurai sur ton souvenir parce que tu m'as fait tomber amoureuses de toi ! Pas pour autre chose ! Je n'accorde pourtant pas un regard à l'incube, ne lui prouvant pas les sentiments que j'éprouve encore pour lui.
Un bruit me fait relever la tête et tout va trop vite pour que je réalise. J'ai vu une gamine foncer sur moi, une dague dans la main. Et puis, j'ai entendu un craquement sonore quand mes réflexes ont prit le dessus sur mon cerveau. Elle tombe comme un poupée disloquée et j'hurle. C'est la peur qui vibre le long de ma voix. J'ai tué une gamine innocente ! Je reconnais le cheveux roux, les prunelles vertes figées. Une Thompson. Une enfant innocente. Par pitié Dingaan. Sauve toi. Je dois parler à cette enflure. Je veux m'oublier juste une dernière fois. Tu vas mieux, je le sens dans ton sang. Alors fuit. Passe une porte. Laisse moi seule. Je dois vivre une dernière fois ça. Et j'oublierai. Mon baiser d'adieu. Offre moi seulement ça Aèl. Mais une fois Dingaan partit. Je ne veux pas qu'il souffre pour ça... |
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