Sujet: Night of the hunter [ft Masha] Mer 19 Fév - 14:49
"Night of the hunter"
FT Masha Ankévitch
Time of dying - three day grace
La nuit semblait composée de milliard d'étoiles, toutes semblant chercher à briller plus fort que sa voisine. Les yeux plongés dans les lumières de la nuit, j'étais perdu dans mes pensées. Je revoyais des souvenirs depuis longtemps oubliés et plus que tout, je sentais l'heure destructrice arriver. Mon souffle se faisait plus rauque, mes pupilles plus dilatées, mon corps me semblait plus lourd. Mes mains avaient commencées à trembler quelques minutes plus tôt mais je n'y avais pas prêter garde. J'avais seulement concentré mon esprit sur autre chose et les baisers contre le tatouage de ma nuque n'avaient fait que rendre plus douce ma douleur. La main de la femme contre moi était occupée à une action plaisante et un soupire rauque s'échappa de ma gorge. Ses doigts se faisaient impatient, mon souffle plus rapide, son cœur plus bruyant, mes mains plus aventureuses. Son corps se cola au mien et elle m'ôta mon haut sans autre forme de procès, parcourant mon torse de sa langue. Je la baisai avec toute la dignité dont j'étais capable puis la laissait là, ressuscitant sans le savoir un fantôme du passé, de mon passé. La beauté éphémère d'un papillon ou d'une rose. Elle allait flétrir. J'étais sans même le savoir devenu mon père. J'étais devenu aussi dangereux qu'un chasseur. Un humain en marge des lois. Un tueur sans scrupule. Je jetais un dernier regard aux étoiles, leur adressant un sourire glacial et leur levant mon majeur, agressif, comme toujours lorsque le manque apparaissait dans mes veines. C'était normalement trop tôt, mais c'était de plus en plus rapide. J'avais à peine 25 ans, et j'étais déjà pire que ce que j'avais pu croire aux paroles des autres. J'avais bien trop de choses à oublier.
Je rentrai rapidement chez moi, fit le tour de l'appart et lorsque le pincement du garrot me laissa fébrile, le piston de l'aiguille me fit voir des formes inconnues. Je tombais sur le sol, incapable d'aligner deux mots, tellement bien sur mon nuage de coton et le garrot que je tenais jusqu'ici entre mes dents lacha, libérant mon doux poison dans mes veines. Je voyais passé des êtres d'un autre temps, je sentais mon coeur hurler la fin de cette poudre qui me tuait à petit feu. Mais j'en avais besoin pour survivre. On ne faisait mon travail sans la drogue, et la seul échappatoire était une balle en pleine tête. Je n'en étais pas à ce point. C'était au feu que j'en avais. C'était les créatures de son engeance que je supprimerai. Et ensuite, lorsque tous auront disparu, alors seulement je prendrai mon arme et romprai ma promesse en me faisant éclater le crâne. C'était déjà trop tard pour moi maintenant, trop tard pour faire marche arrière. Je passai une main presque nerveuse contre ma nuque, croisant la surface plus douce de l'encre qui formait le phénix, me souvenant de mes devoirs envers mon boss. Pas ce soir. Demain. J'étais fatigué de lutter toujours. Je prennais congé cette nuit. Demain serait un autre jour. Je me relevais, titubant. C'était de la bonne et elle avait un effet dévastateur. Je fis le tour, cherchant s'il m'en restait pour la suite, prévoyant mais aucune trace. J'attrapai une lisse de dollars que je glissai dans la poche de mon jean avant de me diriger vers la salle de bain, trébuchant à chaque pas. Un simple regard au miroir m'arracha une grimace. Ouais, c'était pas beau à voir. Je plongeai ma tête sous l'eau, cherchant à afficher un visage un peu plus humain, et le coin droit de mes lèvres s'etira. Mouais, pas mal. Je recuperai un Marcel, une veste noir pour cacher les marques de mon bras droit et les clefs de ma Ducati. Mes prunelles étaient encore bien trop dilatées mais là où j'allais, les trois quart des gens avaient les mêmes yeux que moi et le quart restant permettrait aux autres de partir dans les plaines cotonneuses de l'oublie. On ne me posera pas de question.
Une heure presque exactement après avoir abandonnée ma brune sur le sable du Michigan, je rentrai dans les quartiers où les rares inconscients qui circulaient roulaient les fenêtres et les portés verrouillées. L'ambiance des quartiers dangereux faisaient grimper l'adrénaline dans mes veines, me rendant euphorique. Le néon bleu du Titan m'attira et je garai ma moto à l'entrée du pub le plus mal famé de tout Milwaukee. Surtout des gothiques et des punks. J'étais habillé pour, et je n'avais pas oublié le maquillage dark. Marilyn Manson hurlait dans les basses et les gens présents semblaient dangereux. J'aimais bien être ici. J'avais dillé dans ses rues avant de disparaître. Tous ici savait que j'avais fait un an et demi de prison et on murmurait que j'avais vendu mon âme au diable pour sortir. Je me plaisai à glorifier la rumeur. C'était une fille d'ici que j'avais baisé tout à l'heure. Coline si mes souvenirs étaient exacts. Voilà trop longtemps qu'elle m’aguichait et me refusai. J'attendais mon vendeur, je l'avais appelé, il n'allait pas tarder. Le sombre me plaisait. Je n'étais pas un animal de lumière. On m'appelait Hunter ici. J'avais gagné mon nom du prix d'une balle dans la tête d'un fauteur de trouble. On ne dérangeait le Titan qu'avec ma permission.
Sujet: Re: Night of the hunter [ft Masha] Lun 24 Fév - 12:51
Le soir était tombé avec flegme sur la ville, comme toujours. Je m’étais levée avec la lune, et je me tenais devant mon miroir avec des tas de boites de fard et de poudres ouvertes. Je soulignai mes yeux de noir et d’une touche de rouge et blanc, accentuait mes lèvres de vermeil et laquai mes ongles d’argent. Puis j’enfile mes bottes de chez Dr Martens, une petite robe de dentelle noir déchirée ça et là et m’extirpe de mon appartement en chantonnant. Je sors peu en ce moment, mais assez pour être encore une fille respectée. Coline m’a envoyé un sms pour me dire qu’elle arrivera plus tard parce qu’elle est avec je ne sais quel type. Grand bien lui fasse. Un rapide coup de main dans mes cheveux cours, la poitrine en avant, je pousse la porte du Titan.
L’odeur de la drogue et le sexe me prend la gorge avant même que je sois rentré dans le club. C’est bondé. Un sourire narquois s’étend sur mes lèvres et je promène mon regard sur les hommes et les femmes présents au bar ou sur la piste. Beaucoup s’embrasse étroitement, enlacés sur les vieux fauteuils et sur les chaises bancales. Les fumeurs de tout et n’importe quoi crachent leurs volutes épais qui forment petit à petit un dôme au dessus des clients. Les filles sans compagnie aguichent tant qu’elles peuvent et les hommes jouent les indifférents en lorgnant les poitrines dévoilées. Un gamin encore au lycée, sans doute un jeune bourgeois curieux, regarde partout autour de lui, l’air de se demander ce qu’il fait là.
Je lâche la porte après un temps d’arrêt, ma petite veste à capuche bordée de coyote grande ouverte, et ouvre mon chemin à travers la foule des désespères. Le garçon, qui me connait bien, mes pose un verre de cocktail multicolore sans alcool devant le nez en un tourne de main. J’attrape le verre et descend deux gorgées rapidement, et pars prendre une table. Les corps se collent et se soudent, des billets changés en poudre ou en dosettes se glissent de poches en paumes avides et des gosses de riches tels que Tiernan Thompson ou des filles habillées de Prada jouent les durs incompris et une môme aux airs de biche acculée mâchonne son pendentif Svarowski. Ils me font de la peine tous. Alors je fini mon verre, retire ma veste et me dirige vers la piste. Mes dentelles noires laissent parfaitement deviner que je ne porte qu’un string ciselé et pas du tout de soutiens gorge. Je peux me le permettre malgré mon récent bonnet E, les muscles suffisent à tenir tout ça. Chasseresse, quand on l’a été, on le reste. Je suis une fille sauvage, et mon corps qui commence à onduler avec la musique semble le hurler pour moi. Mes yeux assombris par l’obscurité du club embrasent les clients, et je laisse mes muscles prendre leurs libertés de mouvement. Je suis humaine jusqu’à bout des ongles, mais ça, personne dans ce club ne voudrait le croire. Et surtout pas ce type au bar, celui qu’ils appellent Hunter. Cet homme m’agace. Mais en même temps, il m’indiffère. Il est doué, mais face à des créatures telles que les dragons ou les démons de haute classe, il se transformerai en chair à pâté. Alors que moi, j’étais la plus dangereuse des chasseresses. Je n’ai rien perdu de mes compétences, et ça, c’est la Mère qui la décrété. Je suis capitaine des geôles. Je suis la force de l’énergie naturelle. Je suis l’acier des cellules. Je suis la crainte.
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Sujet: Re: Night of the hunter [ft Masha] Lun 24 Fév - 12:52
"Night of the hunter"
FT Masha Ankévitch
Time of dying - three day grace
J’attends patiemment qu’il pointe le bout de son nez. Mon dealer se fait attendre, je sais pourtant qu’il est dans les parages. Une blonde doit avoir retenu son attention. Je commande un whisky pur, un de chez nos amis écossais et prend mon temps pour le faire mien. J’ai connu bien mieux avec mon patron. Je passai une main dans mes cheveux, les ébouriffant encore plus qu’ils ne l’étaient déjà. Le kohl noir me brûle les yeux, la fumée de l’établissement m’appelle et la drogue dans mes veines me rend heureux. Je ne souris pourtant pas, jamais. Une blonde méchée de rose, dentelle rouge sur sous vêtements noirs s’assoit à mes côtés, sussotant une cerise mais la silhouette qui se découpe dans l’embrasure de la porte me fait la virer. Cette fille, je l’ai déjà vu. Et ça avait un rapport avec les sup. Plus jeune, j’avais dut la croiser. Je ne la lâchai pas des yeux, laissant la blonde me monter dessus et m’embrasser. Je la vis commander un verre et j’allais me lever pour l’accoster lorsque la fille sur mes genoux déguerpie. Il était là. Mon dealer ne perdit pas trois ans, empocha l’argent et me fila la poudre. Bien, très bien même. Je venais de craquer 700 dollars en quelques secondes mais e n’en avais que faire. C’était mes médocs et celui qui payait pour moi ne savait où foutre ses sous. Autant qu’il aide quelqu’un dans le besoin.
Je me redressai sitôt qu’il fut partie, détaillant la danse tout sauf humaine de la brune que j’avais repéré quelques minutes plus tôt. Une pote à Coline non ? Si tu savais que ta pote doit sûrement être en train de chialer sur le bord du lac. Ah non, quand on parle du loup, cette dernière entrait justement au Titan. Je récupérai la blonde qui s’était assise sur mes genoux, l’embrassai longuement et la mena jusqu’à la piste de danse. Je n’avais nullement l’intention de la sauter, elle était jolie mais sans plus. Par contre, elle pourrait m’aider. On ne se rend pas forcément contre lorsque l’on danse. J’avais de l’argent et de l’onyx sur moi. Le moindre frottement et j’entendrais ses cris si elle était bien ce que je pensais. Fait chier, j’avais dit pause ce soir. J’avais envie de passer une soirée tranquille, pourquoi ses putains de sup se ramenaient toujours ? Pourquoi ils étaient toujours là, à tuer et détruire des gens « purs » ?
Mon tatouage brillait sur ma nuque, et la fille qui dansait collé serré avec moi, avait posé sa main dessus, me demandant d’où il venait. Je ne lui répondis pas, m’approchant de plus en plus de la gothique. Dans la pénombre détruite par intermittence par le flash des lumières, elle semblait démoniaque. Je me rendis contre que j’avais oublié mon arme. Je ne pouvais compter que sur mes douces paroles si elle s’avérait ce que je pensais. J’étais dans la merdre. Et puis, dieu, je n’aimais pas les blondes ! Alors la pouf qui s’accrochait à moi comme si sa vie en dépendait… Non merci. J’avais envie de me détendre et je me retrouvais à chasser. Comme toujours. Allez Coline. Tu dois m’aider ma belle. Va voir ta pote, la meuf bizarre et parle lui de mes prouesses sexuelles. Amène la jusqu’à ma personne. S’il te plait… Avec un sourire d’ange sa marche mieux ? J’avais le visage pour. J’étais fait pour les faire croire en dieu. Je n’avais pourtant pas de chapelet autour du cou. Un vrai petit démon alors. Non, mes yeux étaient bien trop clairs, tout comme ma peau. Tant pis. Je ne serai plus dans la peau du mal. Mais je préférai les traquer et les faire mourir entre mes mains préparées. J’étais une enflure mais silencieux comme une ombre. Dangereux. Ouais, je l’étais. Croyez-moi. Il ne faut faire confiance à personne. Croit moi beauté. Tu comprendras qui je suis quand j’aurais planté une arme blanche dans la peau de lait de ton cou gracile et aurai troqué la pâleur pour le vermeil du sang. Les fleurs naîtront sur ta peau dans un souvenir. Seulement si tu n’es pas humaine bien sur.
Sujet: Re: Night of the hunter [ft Masha] Lun 24 Fév - 12:53
L’ambiance s’est faite plus lourde dans le club. Coline passe la porte avec un air furieux sur le visage. Sans doute un inconscient qui la encore baisée et laissée pour compte. Je la vois entrer, jeter un regard farouche au fameux « Hunter » qui danse collé serré sur la piste. Elle fait claquer ses talons sur le sol, attient le brun, fait résonner sa main sur son visage et viens me prendre la main. Ah, je sais, elle veut la petite scène… Mais pas moi. Un sourire de séductrice étire mes lèvres, j’effleure sensuellement le chasseur et le dépassant, et saisi la barre de pôle dance. Je n’ai rien à envier aux professionnelles. Ce serait plutôt l’inverse. Mais je ne peux pas forcer trop, si je ne veux pas risque de perdre mon fils. Il sera ma vengeance façonné à mon image et son père n’aura qu’à bien se tenir pour le voir s’il ne veut pas finir sa vie à pourrir dans une cellule que je garde ?
Bon. Assez joué. Je n’apprécie pas qu’on me fixe d’un œil mauvais sans venir m’expliquer le problème. Alors je me dirige vers le brun avec un regard chargé de hargne, me plante devant lui les bras croisés, le toise et parle d’un ton sec pour que ce soit clair.
« Ecoutes moi bien bellâtre. Je n’ai rien d’un animal curieux alors si t’as un problème, tu viens et tu le dis. Autrement, je t’arrache les yeux ok ? »
Plusieurs hommes rigolent dans la salle. Ils savent que je peux le faire. Ils m’ont déjà vu rendre un de leurs collègues eunuque d’un coup d’escarpin. Je n’aime pas qu’on me dévisage sans rien dire, surtout avec ces yeux. Je hais. Ca à le chic pour me mettre hors de moi. J’ai le sang chaud, je suis une femme qu’on respecte parce que je suis une bourrine. Les chasseresses sont des humaines surentrainées. Et c’est pour ça qu’on est plus fortes que les sups qu’on plie sous nos semelles, c’est parce qu’on est sans faiblesses. Nos attachements sentimentaux, on les supprime pour être plus cruelles. Et puis, ensuite, on se sert de nos proches comme d’armes. Alors si tu jours au malin petit enfant inexpérimenté… tu vas perdre. Tout perdre.
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Sujet: Re: Night of the hunter [ft Masha] Lun 24 Fév - 12:55
"Night of the hunter"
FT Masha Ankévitch
ffffff;"> Là, je suis sur le cul. Je n’aurais jamais pensé ça possible. Je n’aurais jamais cru qu’une fille pouvait faire ça. Je l’ai vu rentrer et puis, j’ai vu son regard se braquer sur moi. Par contre, sa main, je ne l’avais pas prévue. Je me tenais la joue et déjà, elle me dépassait. J’aurais pas pensé qu’elle en serait capable. C’est dur pour une fille de toucher du doigt un rêve avant que celui si n’éclate en mille morceaux. Mais par contre, je ne supporte pas ce qu’elle vient de se permettre. J’avais connu une fille pendant un temps, une avec qui je suis sortie, qui se comportait de la sorte. Mais elle, s’était pour draguer qu’elle s’amusait à gifler. Elle s’était calmé l’année d’après quand elle était tombée sur un homme qui n’avait pas apprécié du tout ses gestes. Je ne l’avais pas aidé. Mais là… Coline allait prendre cher. Je m’apprêtai à prendre sa direction lorsque la blonde avec qui je dansai tourna mon visage dans sa direction, m’embrassant goulument. J’étais le genre de mec que les filles nomment gros poison. Bad boy, profession inconnue, paraît-il proche du mal mais surtout beau comme un dieu. Je le savais et le vivais très bien. Après tout, c’était un cadeau de la nature autant en profiter. J’avais une liste de petites amies plus longues que bien des hommes de mon âge. Pourquoi se mentir quand on le sait.
Je n’eu pourtant pas besoin de bouger que la brune que je n’avais pas lâché des yeux s’approcha. Elle me frôla et ne lus aucune trace de surprise sur son visage. Humain. Mais alors… wah… Je n’y aurais jamais cru. Elle me laisse muet sur le coup. La blonde me prendre par la main, voulant passer à des choses plus sérieuses mais je la ramène sur la piste, lui susurrant charmeur, que je ne veux pas bouger pour l’instant. Elle éclat de rire mais ce dernier s’étrangle dans sa gorge lorsqu’elle voit qui vient de s’approcher de nous. Elle arrête de danser, baisse les yeux et sort :
« Désolé Serene. Je te le laisse. J’avais pas vu que t’étais là."
Je regarde droit dans les yeux celle que la blonde a nommé, muet, voyant dans le dos de cette dernière ma chère Coline, Va y, hurle, que je ris. J’suis aussi respecté que toi ici.
« Ecoutes moi bien bellâtre. Je n’ai rien d’un animal curieux alors si t’as un problème, tu viens et tu le dis. Autrement, je t’arrache les yeux ok ? »
Un sourire en coin naît sur mon visage avant que je ne lui réponde :
« J’ai plutôt un problème avec ce que je pensais que tu étais poupée. C’est mauvais de trainer encore dans les bars vu ton état. J’aurais l’honneur de croiser le père ? Faudrait qu’il apprenne à gérer tes hormones de grossesse, tu serais pas un tout petit peu trop agressive ? Et toi ma chère Coline. Ca va toujours, tu t’en es remise ou ton petit cœur rêve de moi ? »
Une tête à claque. Je sais, j’aime. La blonde à côté de moi en tremblait presque. Hurlez toutes les deux. Donnez-vous en spectacle, j’ai envie de rire ce soir. J’avais ptete un peu trop de drogue dans les veines finalement. J’étais euphorique.
Sujet: Re: Night of the hunter [ft Masha] Lun 24 Fév - 12:58
lor=#336666]#336666]« J’ai plutôt un problème avec ce que je pensais que tu étais poupée. C’est mauvais de trainer encore dans les bars vu ton état. J’aurais l’honneur de croiser le père ? Faudrait qu’il apprenne à gérer tes hormones de grossesse, tu serais pas un tout petit peu trop agressive ? Et toi ma chère Coline. Ca va toujours, tu t’en es remise ou ton petit cœur rêve de moi ? »
Coline a déjà attrapé un blondinet au bar et vient se placer derrière moi pour écouter notre conversation. Elle me fait rire. Par contre cet enfant imbu de lui-même… Je sors les griffes. Un sourire froid tiré du temps du bataillon 51 s’étend sur mes lèvres et je pose mon talon aiguille sur son pied vivement. Je lève le nez vers lui, collée à son torse et appuie mon index sur sa clavicule.
« Le père n’a aucun droit sur ce que je porte. Une arme n’a d’ailleurs pas de géniteur… Quand à toi, petit effronté sans expérience, à ta place, je tiendrais ma langue… »
Je pose ma paume sur sa gorge, juste à la base de sa langue.
« … A moins bien sur de vouloir la perdre. »
J’aime pas ce gars. Il ne sait rien de la vie, il n’est pas préparé à ce que sont certaines des créatures qu’il souhaite tuer. Il a besoin d’entrainement, mais seules mes semblables ont ces compétences. Or, aucune d’autre nous ne l’aiderait, pour rien au monde. C’est un homme. Et ça, c’est comme un juron dans notre bouche. Ma main libre descend agripper ses parties que je serre violemment seulement le temps d’un e seconde. Puis je m’éloigne d’un pas et file mon chemin jusqu’à la porte à coup de coudes et coups de pieds.
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Sujet: Re: Night of the hunter [ft Masha] Lun 24 Fév - 13:03
"Night of the hunter"
FT Masha Ankévitch
Elle me ferait presque peur si je pouvais. Cette fille n’est pas n’importe qui. Serait ce une des chasseresses dont Alaric senior m’a parlé ? Si c’est le cas, je me suis foutue dans de beaux draps. Son talon aiguille me fait me mordre les lèvres et l’intérieur de mes joues, retenant un cri de douleur dans un gémissement douloureux. Je plante mes prunelles dans les siennes lorsqu’elle s’approche de moi, mes prunelles rendues si sombres par le feu qui brule dans mes veines. La drogue me rend inconscient. Mes lèvres se retroussent sur le sourire en coin qui fait ma fierté et ma dangerosité.
« Le père n’a aucun droit sur ce que je porte. Une arme n’a d’ailleurs pas de géniteur… Quand à toi, petit effronté sans expérience, à ta place, je tiendrais ma langue… A moins bien sur de vouloir la perdre. »
J’aime cette fille. J’en reste muet. Elle est le plus beau défit de ma carrière. Outre sa beauté vénéneuse, je veux l’avoir. Je veux plus que du sexe, je veux son aide. Je m’en fou qu’elle soit une femme ou un homme. Être machiste, c’est bien pour briller dans certaine société mais en temps normal, je ne le suis pas. J’ai beaucoup de défauts, certes, mais on ne peut me reprocher d’avoir celui là. Je jette un clin d’œil à Coline, me débarrasse de la blonde qui m’énerve déjà, sans saveurs face à Serene.
Je sors du pub, m’allume une clope et cherche.
Je la sens proche. Je la retrouve. Mes prunelles brillent de mille feux, d’un regard que je sais aussi charmeur que celui d’un démon. Mes lèvres sourient vraiment, et usant, d’un ton que je sais plus que charmeur, et surtout plus que magnifique, je lui hurle pour l’arrêter :
« Serene ! Attend ! »
Je m’avance jusqu’à son corps parfait rapidement, presque en petites foulés et je suis très vite proche d’elle. Je garde quand même une distance respectueuse, balance ma clope loin de moi et lui demande, la suppliant presque :
« S’il te plait. On combat le même but. Je sais ce que tu es, tu sais celui que je suis. Aide-moi. Apprend moi… »
Ma veste est tombée dans ma sortie du pub. L Marcel dessous met certes en avant mes muscles, mais sous la lumière de la lune, c’est les cicatrices qui se repèrent le mieux. Ouvert sur les côtés, il ne cache qu’une partie de mon corps. La douceur des piqûres brule mon bras gauche mais les marques sur mes côtés sont trop facilement reconnaissables pour un œil avisé. Vengeance. Voilà ce qui se lit sur mon corps quand on sait ce que je fais pour survivre. Le phénix éclate dans mon cou. C’est les yeux presque suppliant, étincelants dans la nuit que je la regarde. J’ai des arguments pour moi. Je sais que je suis une tête à claque, mais mes yeux parlent pour moi. Je sais que je suis une tête à claque, mais mes yeux parlent pour moi. Même si les Alaric n’en ont pas d’aussi parfait. Mes lèvres esquissent un simulacre de sourire ne coin. Ma voix est la plus puissante de mes armes. Je le sais et le sens. Je dois la faire flancher. Je dois vaincre le feu, dans mon propre sang surement, mais le détruire dans l’œuf.
Sujet: Re: Night of the hunter [ft Masha] Lun 24 Fév - 13:05
La nui paisible a déployé ses ailes sur la ville pour de bon. Hors du club miteux et angoissant, des personnes inquiétantes discutent à mi voix ou fument toutes ls substances qu’ils ont pu trouver. Un type barbu et un gros bras à cicatrices marmonnent dans leur coin, un fille inquiétante chauffe un grand benêt. Le petit bourgeois est sorti aussi, comme s’il avait le diable aux trousses. Je trace ma route en ondulant des hanches, quand une voix masculine m’interpelle par mon surnom.
[color:e2c1=#336666]« Serene ! Attend ! »
Je me retourne vivement, et un sourire rouge carmin répond au jeune homme. Je m’arrête, une main sur la taille, fière. Il est mignon. Très même. Mais je ne suis pas comme les autres femmes .
[color:e2c1=#336666]« S’il te plait. On combat le même but. Je sais ce que tu es, tu sais celui que je suis. Aide-moi. Apprend moi… »
J’hausse un sourcil. C’est assez inattendu, je l’avoue. Je souris franchement cette fois, et pose ma petite main sur son épaule. Bien plus haute que la mienne.
« C’est tentant mon tout beau… Très même. Apprendre, il est clair que tu en as besoin. Mais j’ignore si j’ai le droit d’enseigner notre art à quelqu’un qui n’a pas été choisi et n’est jamais mort non plus. Et plus que ça, à un homme. Je suis sur que tu sais que seule les femmes sont admises dans la milice ? Viens boire un verre tiens. Et dis-moi surtout si tu es prêt à tenter d’assimiler des capacités que nous mettons des centaines d’années à maitriser ? »
Je n’ai rien à ajouter, et je laisse glisser ma main le long de son bras, mon pendentif de gardienne étincelant sur ma clavicule. Ca pourrait me divertir…