L'automne s'installe, j'ai horreur de ça. Il fait froid, c'est humide, et on ne peut pas aller à la plage. Comment je vais bronzer moi ?? Pas question de faire des UV, ça abîmerai ma peau... Oui, je suis légérement superficielle, mais on s'en fiche !
Bref, nous sommes fin septembre et j'arrive tout juste dans ce bahut. Les mecs sont cons, les filles pour la plupart des groupies en délires de l'équipe de football et jalouses de ces pintades de Cheerleaders. Elles sont pourtant pas si belles que ça... Je hais le cheerleading ! Moi je vous dit, l'équitation ! Il n'y que ça de vrai ! Sauf quand c'est chez l'autre débile de chez les Thompson... Il est gentil, mignon et tout m'enfin, tout de même ! Au point de venir me dire que je ne dois pas engueuler Gipsy quand il saute les clotures parce que "c'est normal, c'est les hormones" !! Non mais quand même !!! Il leur passe tout à ses chevaux ! C'est un miracle qu'il arrive encore à les dominer !! Il fait choisir son pré à son cheval !!!!!! MERDE !!! Hm hm. Je vais m'étrangler à crier comme ça... Oui, vous avez jamais remarqué que quand on crie en quasi silence on s'étrangle avec sa salive ? Non ? Je suis la seule folle à faire ça ? ... Ah. Bon.
On m'a dit que la Term ES était un asile de fous. J'espère que c'est pas pire que la classe de Tarek, sinon je rentre chez moi à Londres ! Na ! En plus aujourd'hui, je ne suis pas d'humeur : Naïan a été malade cette nuit, je n'ai pas dormi. Arrivée devant la porte de ma salle, je frappe doucement. Le prof, avec sa gueule de cinglé, me dit d'entrer et me fait venir à côté de lui. Puis il me demande de me présenter à la classe. Je regarde mes nouveaux camarades, perplexe. Il y a un grand blond -pas mal...- qui révasse et se contre fiche à mon avis de ce qui se passe devant, cet enfoiré d'Amarok qui pionce, une rouquine qui bave sur le blond, une blonde qu'à l'air sûre d'elle avec son corps de princesse -j'lui foutrai des claques si je pouvais !- et des légions d'autres idiots. Ils s'en foutent que je me présente ou pas !! Furieuse qu'on m'ignore ainsi, je bombe la poitrine dans mon corset, redresse le dos, et me campe bien droite sur mes bottines à talons.

Dites donc les gens !! Merci pour l'accueil, c'est toujours un plaisir de se sentir la bienvenue ! Je m'appelle Plume-Cherry Squall, j'ai bientôt dix huit ans, je viens de l'autre côté de Milwaukee. J'espère qu'on s'entendra bien !

Je m'assoie bruyamment sur ma chaise, au premier rang, au milieu de la classe. Navrée les losers, mais je ne tiens pas à régresser dans mes notes.

Une journée de plus qui s'écoulait lentement. Cette heure de phylo était de plus en plus longue. La tête appuyée contre le froid de la vitre, je m’ennuyai prodigieusement. J'étais à la limite de m'endormir, la voix du prof était soporifique. En plus ce matin, j'avais eu énormément de mal à me lever, ayant passé une nuit assez agitée, non pas par des cauchemars mais par une jeune fille dont je ne me ra pellais déjà plus le nom. Sortir de mon lit avait été dure, je n'avais pas beaucoup dormit. OK, j'étais habitué mais deux heures de sommeils n'étaient vraiment pas suffisante. Mes yeux se fermaient de temps en temps, la seule chose qui me tenait éveillé était mon portable. J'aimais bien la philo en temps normal, la prof était sexy, j'avais déjà couché avec elle plusieurs fois. Mais là, le remplaçant était... un homme. Et le jour où l'on me verra coucher avec un mec.... Il faudra m'appeler car ce ne sera surement pas moi ! Elle me manquait la Marqueti, c'était une chaudière en mode Megan Fox alors on me comprenait. Et puis l'honneur de tronche une prof, vous savez pas comme il fait du bien à une réputation de mec. Enfin la mienne n'avait pas besoin de ça pour être la meilleure du lycée mais les gens me brossaient encore plus dans le sens du poil.
Mon regard se posa sur le crétin qui se trouvait un rang devant moi. Mes épaules me brulaient toujours , je n'avais pas encore réussit à les soigner... Lydia était au milieu de la classe, et riai doucement avec Mathilde. Elles devaient sans doutes parler de moi, toutes les filles parlent de moi tout le temps. Normal je suis leur dieu. D'ailleurs Kate prouvait totalement cela, elle ne me lâchait pas des yeux, soupirant à chacun de mes mouvements. Je retombai dans ma langueur après avoir fait le tour de la classe, les ayant tous regarder, les filles un peu plus longtemps que je le devrai...
L'ambiance d'ennui totale fut brutalement brisée lorsque la porte s'ouvrit sur une silhouette. Je la regardai furtivement jusqu'à se que l'image de son corps arrive jusqu'à mon cerveau. Brusquement mon splendide visage se tourna vers elle, mes yeux devinrent avides. IL ME LA FALLAIT ! Ses seins énormes clignotaient dans mes pensées, elle avait un corps tout en courbe et en finesse. Petite mais très très bien proportionnée ! Mes magnifiques prunelles ne la lâchaient plus. J'aimais décidément réellement les blondes.

Dites donc les gens !! Merci pour l'accueil, c'est toujours un plaisir de se sentir la bienvenue ! Je m'appelle Plume-Cherry Squall, j'ai bientôt dix huit ans, je viens de l'autre côté de Milwaukee. J'espère qu'on s'entendra bien !

Oula, elle avait l'air d'avoir son petit caractère la bombasse. Je ne retombai pas dans l'ennui, je ne la quittai pas des yeux. Elle s'assit droite et fière au premier rang. MERDE ! Je ne voyais plus son magnifique décolleter et elle n’avait pas un jean donc je ne pouvais pas voir son cul comme les trois quart des filles de la classe qui portaient des tailles basses mais plutôt des shorts vu la saison. Il faisait encore chaud. Elles font chier les minettes ! J'aimais mieux les jupes, c'était plus facile pour faire se que je voulais faire avec elles. Pour une fois en plus les Cheerleaders n'étaient pas en uniforme donc bien moins de jupettes très courte. Seule Lydia et quelques femelles intelligentes en portait. Mimie les jupes en plus. ! Pfuuu, il faut vraiment tout faire ici ! Bah le grand Alaric va accorder une interview à des paparazzi en manquent de peopel. Mais avant toute chose, je vais attendre que la bomba rosa se tourne vers moi, et je ne la quittai pas des yeux !

Wouha, j'adore me promener ici...La lave...Viens ici, mon...joli...Viens mon petit...dragon...
SBLAAFFF

Dites donc les gens !! Merci pour l'accueil, c'est toujours un plaisir de se sentir la bienvenue ! Je m'appelle Plume-Cherry Squall, j'ai bientôt dix huit ans, je viens de l'autre côté de Milwaukee. J'espère qu'on s'entendra bien !

AAh !! C'est quoi ? J'ouvre les yeux brusquement, je connais cette voix. Ma petite blonde est là, au premier rang, fière et droite comme elle l'a toujours été, le nez haut et les yeux clos. Parfaite petite magicienne qui clame "vous n'êtes pas dignes de moi, fainéants que vous êtes..." Plume. Ma petite Plume, si fine, si légère. Pourquoi est-elle ici ??! Pourquoi ? Elle habite à l'autre extrémité de la ville !! Oh, Plume pourquoi viens tu à moi ?! Es tu donc devenue folle ? Je te l'ai dis, je t'ai dis que tu devais m'oublier, vivre ta vie sans moi, en aimer un autre plus que tu ne m'as aimé ; mais je t'ai dis aussi, je t'ai dis que si cet homme croisait mon chemin, il mourrai. Veux tu donc tomber amoureuse dans ce lycée, et voir mourir celui qui aura eu ton coeur ? Es tu folle à ce point ?
Je refoule les larmes qui me nouent la gorge. Elle m'a dit, elle m'a dit un jour qu'elle aurait préféré mourir de ma main plutôt que de me voir m'en aller. C'était pour son bien ! Oh égoïste que tu es, Plume-Cherry Squall, à vouloir me faire vivre avec la souffrance de t'avoir perdue à jamais et d'avoir ton sang sur les mains ! Oh je souhaites juste te voir t'éloigner de moi, et m'effacer de tes souvenirs. Ah garde ton sourire d'antan et vis, vis ! sans moi et sans remords, sans ces larmes qui si souvent, tard le soir, sur ta muraille immense, souillent ton visage par ma faute. Je n'aurai jamais du t'aimer, je n'aurai jamais du t'approcher...
Ma feuille a été réduite en cendre fines et quasi invisibles par la chaleur de mon visge, mon stylo a fondu dans ma bouche. Mathieu a déjà remarquée mon ex fiancée, et qu'y puis-je ? Je dois la laisser. Je dois disparaître de sa vie. Mais je ne veux pas qu'elle m'oublie... Je l'aime et c'est pour jamais mon mortel malheur, causé par ma seule faute ! Une larme de lave rougeoyante s'écrase sur mon poing serré. Je voudrais hurler, ah, hurler jusqu'à en crever et purger ma peine aux Enfers, pour jamais prisonnier. On ne doit sous aucun prétexte aimer une humaine. Jamais. L’effronté qui s'y hasarde fini sa vie dans des souffrances atroces pour en payer le prix. Je vois, je vois maintenant devant moi, le prix de ma présomptueuse insolence. En ce jour, tout se met en marche. Ou bien tout fini. Vois, démon, ton supplice commencer !

Je détestai la phylo. Et vous savez quoi ? Pour moi cette matière était totalement inutile. J'étais une maitresse de l'esprit. Mathilde était assise à coté de moi et la jeune italienne me montrait des photos qu'elle avait prisse d'elle et Mathieu. Il était ridicule dessus ! Je riai donc doucement en sa compagnie, me tournait de temps en temps vers Mathieu histoire de lui sourire. Il était tout contant et avait l'air de prodigieusement s'ennuyer alors je lui envoyai via sms quelques images qui pouvait lui faire plaisir. Moi en petite tenue il n'allait pas resté insensible. Mais au moment exacte où il reçu le sms, une pouffiasse entra. Vu le regard des deux plus beaux mecs de cette classe je la haïsai d'office.

Dites donc les gens !! Merci pour l'accueil, c'est toujours un plaisir de se sentir la bienvenue ! Je m'appelle Plume-Cherry Squall, j'ai bientôt dix huit ans, je viens de l'autre côté de Milwaukee. J'espère qu'on s'entendra bien !

Je t’emmerde pouffiasse ! Avant qu'elle ne s'asseye je lui jeta un regard noir, elle allait savoir que j'étais dangereuse. Mes si belles prunelles se fixèrent sur Mathieu, se dernier ne la lâchait pas des yeux... Non mais c'est pas possible ! Je me raclai la gorge, et vis qu'Amarok aussi ne la quittait pas ! Non mais ! Roohhhh ! Je me raclai bruyamment la gorge une fois de plus, me redresse et me cambre. Ok, employer les grands moyens. Je me redresse droite comme un I brusquement, faisait sursauter les élèves de term qui sont tous où presque en train de pioncer.

-Monsieur, permettez moi de me présenter à la nouvelle. Lydia Johanson. Et il faut aussi lui faire remplir les formulaires à la vie sco, se que vous avez sensiblement... oublier !

Ma voix est froide. Aucunes chaleurs. Je suis glaciale, pire que la mort, Mathieu la bien compris que j'étais ennervée. Personne ne peut le voir car ils ne le remarquent pas mais mes yeux et mes cheveux se sont eclarsient. Virant au platine, presque blanc, pendant que mes prunelles haineuses sont focalisées sur Plume. Plume.... Panache ? Tu le crois vraiment ma grande ! C'est moi qui vais t'avoir, et avec panache bien sur ! Comme toujours !

-Monsieur, permettez moi de me présenter à la nouvelle. Lydia Johanson. Et il faut aussi lui faire remplir les formulaires à la vie sco, se que vous avez sensiblement... oublier !

Tiens, tiens ! Mais en voilà une qui a l'air charmante... Quelle pouffiasse ! Le mec blond du fond me fixe, je sens son regard dans mon dos et j'ai une brusque envie de meurtre à son encontre. Un coureur de jupons, on dirait. Un imbécile pas plus avancé mentalement que les hommes qui fréquentent le club de gogo-dancing où je travaille cinq nuits par semaines... Pitoyable.
La blonde qui a parlé, je la déteste déjà bichette. Mauvaise année en perspective. Il y a aussi une très jolie brune, assise pas loin de moi. Le nom sur son trieur est "Selena". Pas que la fille qui est jolie. Je jette un nouveau coup d'oeil à la blonde et sa voisine. Il faut l'avouer, Miss Pimbêche est sans doute la plus belle fille que j'ai jamais vue. Tant mieux. Il y a beaucoup de beautés dans ce lycée, et du coup, avec un peu de chance, j'aurais la paix. Je me tourne vers "Lydia" avec un sourire assuré.

Oh, tous les formulaires sont déjà remplis. Au cas où tu n'aurais pas remarqué, il est 14h30. Crois tu vraiment que j'aurais passé la matinée à ne rien faire ? Je ne suis pas idiote quand même !

Garce ! Décidément toutes les poufs populaires sont en ES on dirait. Qu'elles sont superficielles !! C'est déprimant. Voilà qui doit plaire à Monseigneur Amarok Ragna...
Les dents serrées, je me retourne discrètement pendant que le prof parlote sur Freud. J'adresse un regard furibond à mon ex et passe mon index le long de ma gorge d'un geste sec et vif. Le message est clair : si je suis là c'est pour te tuer... Maudit bâtard ! Puis je regarde le blond qui bave presque, et découvre les dents en une moue dégoûtée et dédaigneuse. Celui là sera ben utile, mon cher démon n'a pas l'air de l'apprécier. Les jouets sont nombreux à Saint-Roddington, semble-t-il.
Sous ma table, je sélectionne le numéro d'Amarok dans mon répertoire et lui envoie un texto.

Hey, joli bâtard... Comment va ton pur sang de petit frère ? Tu l'aimes toujours autant ? Fais gaffe, un jour il te prendra ta place xD ! A moins que je te prenne la vie, ça simplifierai la tienne ! Égoïste ^^

C'est purement menaçant, et je jubile lorsqu'il trésaille devant mes mots. Vas y, prend conscience de ta médiocrité, et lamente toi sur ton sort de maudit... Tu m'as aimée, tes supérieurs ne sont pas très contents, hein ? Ha ha... Connard !

Je m'ennuyai profondément. Mon unique occupation était de mater mon cher Mathieu Alaric. Je jouai avec mon collier de perle, écoutant les baratins du prof. Je crois que toute la classe dormait. La prof habituelle était bien mieux que le croûton que nous avions maintenant. Je dessinai des petits cœurs sur une feuille. Je faisais pitié, oui je le savais ! Tant pis, pas ma faute si j'étais plus que fan de mon blondin. Il dormait à moitié. Enfin je ne le voyais pas vraiment, étant tout devant. Ma chevelure rousse tranchai énormément dans cette classe de brune et de blonde. Surtout des blondes, toutes les Cheerleaders étaient dans ma classe. Et elles voulaient toute imiter la pimbêche en chef, Lydia. Pourquoi je ne l'aimais pas ? Tellement simple. Elle était la petite amie officielle de MON homme.
Une jolie petite blonde entra dans la classe. Voyant la réaction de Mathieu, Amarok et surtout Lydia, je décidai que j'allais bien l'aimer cette fille. Lydia était jalouse, tant mieux, ça lui faisait les pieds à cette garce ! Plume Squall. Plume, j'aimais bien son prénom. Elle avait de la répartie en plus, c'était pas mal !

Oh, tous les formulaires sont déjà remplis. Au cas où tu n'aurais pas remarqué, il est 14h30. Crois tu vraiment que j'aurais passé la matinée à ne rien faire ? Je ne suis pas idiote quand même !

Tient dans le cul sale garce ! La nouvelle était assise à côté de moi, et je lui fis un petit sourire.

Salut. Je crois que je suis enfin tombée sur une fille intelligente qui se met devant. Je m'appelle Kate Peer.

Je lui souris une fois de plus. J'étais de nature gentille. Tant que l'on ne m’énervai pas, je ne foutais pas le feu partout. Et puis, je voulais pas faire cramé mon lycée, sur Terre ma mère n'était pas multimilliardaire, pas comme sur Ludtyvia. Et encore, les fées nous avaient volé notre héritage. Bande de pouf !