J'ai l'impression que dans le Wisconsin, chaque jour se ressemble : c'est bien loin de la vie que je menais à New York... Je n'arrive pas à me dire que je vais devoir passer un an ici, loin de l'Upper East Side, loin des rues bourdonnantes de New York, loin de la vie quoi ! Je suis à la fenêtre de ma suite, et je regarde la rue. Les énormes villas avec piscine s'alignent les unes à côté des autres. Je dirais que le seul avantage de ce coin c'est de pouvoir vivre dans une énorme villa personnelle à plein temps, même si mon appart de grand standing avec portier me manque énormément. D'un seul coup, sur le trottoir d'en face, j'aperçois une silhouette blonde et longiligne qui marche avec assurance. Mes rêveries nostalgiques prennent fin à l'instant même où je reconnais dans cette silhouette la fameuse Lydia Johanson (j'ai enfin retenu son nom). Qu'est-ce qu'elle fout là ? Je ne peux pas résister à l'envie d'aller voir ce qui se passe en territoire ennemi, je cours donc dans mon dressing, enfile à la va vite un jogging Juicy Couture, des baskets en cuir beige (la discrétion et de mise), attrape des lunettes de soleil et des jumelles et me précipite dehors pour commencer une filature. Je me sens comme une petite gamine de six ans qui espionne sa meilleure ennemie, c'est terriblement jouissif. La blonde ne me voit pas, nickel. Nous marchons environ deux minutes et elle s'arrête au portail d'une grande villa. Elle rentre sans sonner, ouvre les portes avec une clé, ça veut dire que c'est chez elle. Je trépigne. Quel cadeau elle me fait là ! Faut juste que je trouve un moyen de rentrer dans cette baraque. J'essaie d'escalader le portail, mais celui ci s'ouvre tout seul et je me retrouve par terre : Lydia l'avait mal fermé. On dirait bien qu'aujourd'hui la chance me sourit ! Cachée derrière la haie, j'époussette mon jogging et remet en place mes lunettes. Il faut absolument que je reste discrète du début à la fin de la mission. Avec mes jumelles, j'essaie de voir ce qui se passe à l'intérieur. Lydia est dans une pièce du rez-de-chaussée, dos à moi. Je cours jusqu'à la facade et me plaque contre le mur. Je me déplace ensuite sous la fenêtre et essaie d'écouter si il se passe quelque chose. Rien. Je me dirige donc derrière la maison histoire d'observer la scène sous un angle différent. Je réitère les mêmes choses : plaquage contre le mur, approche de la fenêtre, léger décollage de la tête pour avoir les yeux au bon niveau. Mais là, stupeur ! La cible n'est plus visible ! Mon coeur se met à battre la chamade. J'envisage deux cas : un plutôt agréable, qui serait que Lydia est allée à l'étage, c'est à dire que dans ce cas là le rez de chaussée est libre à l'exploration ; un autre un peu moins drôle et surtout trèès mauvais pour moi, qui serait que Lydia est sortie de la maison, et là j'ai intérêt à me dépêcher de trouver une nouvelle planque, ou même rejoindre la rue en courant pour ne pas la perdre de vue. Je vois un buisson pas très loin de la où je suis : je me précipite d'aller me cacher derrière, de façon à ne plus être à découvert. Je reprends mon souffle, et décide d'observer le jardin. Je m'aplatis au sol (ça commence à être une habitude), et examine le terrain avec mes jumelles, sans succès. Quand tout d'un coup, une main se pose sur mon épaule...

Quel beau temps, je meurs de chaud... C'est vraiment génial ! Ravi, j'ai sellé mon bel étalon espagnol, Cortés, et j'ai décidé d'aller rendre visite à Lydia. Elle m'a dit qu'aujourd'hui, il n'y aurait pas de mecs chez elle. Tant mieux, on pourra parler un peu. En plus je me suis mit dans la merde avec Alaric, il ne lâche plus. Dès qu'il me voit, hop ! il me fonce dessus et il m'emmerde pendant des heures. Marre, marre et marre !! Donc, je quitte la villa dissimulée en pleine forêt de ma famille au petit trot, je sais que Cortés est placé et donc magnifique, et je prend la direction des beaux quartiers de Milwaukee. J'ai l'impression d'oublier quelque chose, mais peu importe !
Le vent chaud fait cliqueter les perles dans mes cheveux, et bientôt je sens les coups de soleil sur mes bras nus. Voilà ce que j'oubliait : la crème solaire... Je vais souffrir. Arrivé dans le quartier de la maison Johanson, je prend un petit galop rassemblé et m'arrête devant chez mon amie. Quand je met pied à terre, quelque chose me chiffonne. Le portail est ouvert. Pas normal. Je n'aime pas ça. Je me concentre autant que je peux et attache mon cheval dans la rue. Il y a quelqu'un qui se promène furtivement dans le jardin de Lydia, et à sa façon de bouger, je devine que cette personne n'a rien à faire ici et le sais très bien. Je me dirige vers le buisson qui lui sert de cachette et pose une main sur son épaule. J'ai l'impression d'être un chien de garde.

"Dis donc toi ! Qu'est-ce que tu fais ici, et tu veux quoi ??"

Ouch, j'ai été un peu agressif. Mais enfin bon, c'est limite une effraction là ! Alors baste les bonnes manières !

(j'avais mis PV Lydia, mais bon pas grave tkt ça fait très bien aussi ^^)

"Dis donc toi ! Qu'est-ce que tu fais ici, et tu veux quoi ??"

Je me retourne et sursaut et pousse un cri. En face de moi, le mini roux que j'ai aperçu au lycée la dernière fois me regarde avec méchanceté.

Haaaaaa ! Ca va pas la tête ?? Ce que j'fais là ? Et toi alors, qu'est-ce que tu fais là aussi ? Genre tu viens voir Lydia ? Je pense pas qu'elle soit une fille qui traîne avec des minis roux comme toi ! Allez dégage, tu m'gâches la vue.

A cause de ce gars, j'ai définitivement anéanti toutes mes chances de réussite ! Avec le grabuge qu'on a fait, je suis sûre que si elle est encore sur place, elle va pas tarder à arriver...

Je rentrai chez moi suite à une visite à mon cher Alaric. Et les baisers ne lui suffisait pas, j'avais donc passé une aprem éprouvante. Mathieu en voulait toujours et plus et était bien trop endurant. Mais c'était tellement un bete de sexe que je lui pardonnai tout surtout cela. Car le pauvre ne sent rendait pas contre mais il n'était qu'un jouet entre mes mains habiles. C'est sur son physique me faisait fremir mais je profitai aussi de se qu'il était à savoir une version réelle d'un obsceder. Pendant que je rentre, sous la chaleur étouffante, mes sens elfiques me previennent que quelqu'un m'épit. Je laisse donc le portail ouvert, la blondasse rentre. J'avais vu juste, Haley. C'ette salope commence à me les brisser, elle ne va pas faire long feu elle ! On n'enerve pas la grande Lydia Johanson, future reine des elfes ! Je rentre donc dans l'immense villa, mon père bosse et ma mère est partie à une sceance de photo. Sa me fait penser que D&G m'ont retenu et que dans moins d'un mois, mon visage sera sur toutes les affiches. L'avantage d'avoir une plastique de top modele. Bref, je suis sortie sans que la blonde ne le voit, ai sortit ma dague de sous ma jupe, et attend le moment precit lorsque des bruits de sabots font leur apparition. Sa ne peut être Jade, et je ne connais qu'une personne se déplaçant à cheval... Mon meilleur ami Tarek. Bref il gueule sur l'autre poupée barbie, cette derniere se defent, lorsque je l'attrape par derrière et lui posse mon arme sur le coup, appuyant un tout petit peu trop se qui a pour effet de faire couler une petite ligne rouge.

-Barbie, tu fous quoi chez moi ! T'es en territoire ennemis là ! Degage. Et toi le looseur ! Tu fous quoi ici ! Tu crois que la copine de Mathieu peut t'inviter chez elle ! Tu reves !

J'ai bien appuyer sur le fait que j'étais actuellement la copine d'Alaric ! Et Tarek comprendra que je le traite ainsi pour ma reputation. Nous nous connaissons si bien que je pourrai prevoir toutes ses réactions !

Alors là c'est carrément du délire ! La pute (pardonnez ma vulgarité et l'offense que je fais à toutes les putes du monde) arrive et me fout un couteau sous le cou ! Je dois avouer que sur le coup, j'ai vraiment les pétoches, surtout qu'elle a osé m'entailler la peau... C'est à cause de ce mini roux, cet espèce de tricycle [ndlr : le tricycle sera ton nouveau surnom de la part de Haley, Mlle Tarek ^^ parce qu'un tricycle a des petites roues, et toi t'es un petit roux... Je vois déjà ton rire désespéré quant à mon état mental, mais je te rassure je pète la forme xD] que j'me suis faite capter ! Il me le paiera, et Barbie l'hystérique aussi ! Barbie Turique [désolée fallait que j'la sorte celle là ^^] n'a pas dit son dernier mot !

Barbie, tu fous quoi chez moi ! T'es en territoire ennemis là ! Degage. Et toi le looseur ! Tu fous quoi ici ! Tu crois que la copine de Mathieu peut t'inviter chez elle ! Tu reves !

Tu sais pas à qui tu t'attaques ma pauvre, je te préviens si tu me lâches pas tout de suite je te fais bouffer mon coude et je t'esquinte ta plastique de mannequin !

Barbie, tu fous quoi chez moi ! T'es en territoire ennemis là ! Degage. Et toi le looseur ! Tu fous quoi ici ! Tu crois que la copine de Mathieu peut t'inviter chez elle ! Tu reves !

Tu sais pas à qui tu t'attaques ma pauvre, je te préviens si tu me lâches pas tout de suite je te fais bouffer mon coude et je t'esquinte ta plastique de mannequin !


Ouhlà ! Mais c'est que ça chauffe par ici. Je chope la pétasse par les cheveux, l'arrachant des mains de Lydia, furieux. Comment ose-t-elle lui parler ainsi ??! Personne ne menace Lydia ! Je lui claque la tête par terre, juste assez doucement pour qu'elle ne crève pas. Garce ! Je ne dis pas un mot, je comprend bien qu'il n'est pas question que cette ****** sache que je suis l'ami de Lydia, son meilleur ami quasiment en plus. Non. Même pour moi, c'est hors de question. Je ne veut pas la perdre. La pouf est toujours par terre, je remonte d'un bond sur Cortès et saisi ses rênes pour le placer. Mon cheval a la classe, na ! Tous les chevaux dont je m'occupe ont LA classe.

Johanson, tes parents m'ont adressés à toi. Il y a un de tes chevaux personnels qui nous pose problème. Une articulation déboitée. Je suis juste venu te prévenir, devoir professionnel. Pas la peine que cette pauvre bête continue à souffrir à mon avis. Je fais quoi ?

J'espère qu'elle jouera le jeu. Je mens, mais on s'en fou. Elle comprendra. Cortès piaffe et secoue son mord avec nervosité, se cabre parfois sur une quinzaine de centimètres. N'importe quel cavalier doué de la vue serait déjà par terre. Pas moi. Le ruban bleu de la dernière compèt de dressage internationale brille aux crains de ma monture. Prend ça pétasse d'Haley. Je suis peut être un mini roux, comme elle dit, et peut être qu'elle ne s'interesse pas aux chevaux. Mais ma famille est renommée dans le monde entier pour ses compétences équestres, pas pour baver sur des sacs moches hors de prix comme sa gueule ! Raaah, je peux pas me la sentir. J'attend la réponse de lydia pour la forme, mais dès qu'elle me répond, je me tire. Il me suffit d'un coup de talon et d'un pivot. Allez, répond... Sinon je saute à la gorge de Caniche Royal !

Tu sais pas à qui tu t'attaques ma pauvre, je te préviens si tu me lâches pas tout de suite je te fais bouffer mon coude et je t'esquinte ta plastique de mannequin !

Tarek a chopé la minie pouf par les cheveux et la balancer par terre. Je l'enverrai bien valser au pays des elfes, histoires qu'elle voit ce que sont de véritable homme, et à quel point il est dangereux de faire sa chaudasse quand on n'est pas princesse elfique ! Mon meilleur ami est monté sur son cheval, le magnifique espagnol que j'éspere monter dans peu de temps. En parlant de monter, si l'autre pute n'avait pas été là j'aurai pu lui demander les coucours auxquels il allait participer, histoire de ne pas faire de même, et d'avoir une petite chance de gagner. Bah oui, même si je ne le dirai jamais, il était meilleur que moi, et puisque je détestai la défaite, je ne matchai pas contre lui !

Johanson, tes parents m'ont adressés à toi. Il y a un de tes chevaux personnels qui nous pose problème. Une articulation déboitée. Je suis juste venu te prévenir, devoir professionnel. Pas la peine que cette pauvre bête continue à souffrir à mon avis. Je fais quoi ?

J'eu un gigantesque sourire mental... Mais sur mon visage, j'étais juste blasée. Comme d'hab enfaîte ! Bref, regardant mon Tarekinouchet, je lui répondis sèchement :

-Met le au arrêt, nous viendrons le récupérer. En parlant de chevaux, Totilas va rejoindre les rangs familiaux, mes parents veulent demander au tient si nous pouvons le mettre en pension chez toi ? Il doit salir l'une de nos juments, et... je dois participer à un concours avec lui.

Là, je me la petai vraiment. J'avais completement oublié la présence d'Haley, de toute façon elle n'était pas bien dangereuse face à nombres de mes ennemis. Face à ma mère....

Le gamin m'attrappe la tête et me la cogne contre le sol. Je suis tellement sonnée que je vois tout flou et leurs paroles se mélangent...

Salope...

Je n'arrive plus à parler fort, j'ai l'impression d'être couverte d'hématomes, tous les os de mon visage me lancent... Si j'ai des séquelles, ils vont le payer cher. J'ai de quoi me payer les meilleurs avocats qui soient, peut-être eux aussi mais je doute que les avocats du Wisconsin soit terribles. Je sais bien que j'étais aussi en infraction en rentrant dans ce jardin, mais si mon visage a pas dégonflé d'ici demain matin, ça sera eux les plus fautifs. Et puis je pourrais très bien faire courir des rumeurs sur eux deux. Je sais pas pourquoi ce tricycle est là, mais les gens s'en foutent, l'important c'est qu'il soit là : une rumeur ne cherche pas à comprendre. Ils vont voir ce qu'ils vont voir...
Je me relève en titubant, consciente que j'ai l'air ridicule, mais il faut que je retourne au plus vite chez moi, c'est plus possible là. Je me met à courir comme une dératée, puis je crie :

Tu m'revaudras ça, Johanson !!!!!!!!!!

-Met le au arrêt, nous viendrons le récupérer. En parlant de chevaux, Totilas va rejoindre les rangs familiaux, mes parents veulent demander au tient si nous pouvons le mettre en pension chez toi ? Il doit salir l'une de nos juments, et... je dois participer à un concours avec lui.

Salope...Tu m'revaudras ça, Johanson !!!!!!!!!!

T...Totilas ???!! Aarrgh !! C'est pas juste... Ouin, j'suis trop jaloux là !!... La pouffiasse se tire, hallelujah !! C'est un vrai cauchemar cette fille là ! Je n'ose pas demander à Lydia si je peux rester, vu comme elle est énervée. En plus on est pas dans la merde maintenant qu'Haley m'a vue chez elle... Bon, ben la prochaine fois je lui passerai un coup de fil avant de venir. Je pivote mon cheval et décolle comme une flèche, bousculant la cruche qui s'éloigne en courant. Je peux vraiment pas me la piffrer cette new-yorkaise fraîchement débarquée et qui croit qu'elle va tout contrôler ! Ici, si t'as pas le sang, tu t'écrases ! Dans le Wisconsin, mieux vaux être en bons termes avec la famille Thompson. Sinon, que des emmerdes ! A Milwaukee, c'est les Alaric, les Johanson et les Thompson. Si t'as pas les trois, t'es mort ! Oui, les Alaric et les Thompson se détestent, mais les gens extérieurs au conflit se doivent d'être dans nos petits papiers... Elle ferait mieux d'en prendre conscience !
J'attrape mon portable dans ma poche, qui a coûté la peau des fesses à mes parents vu qu'il a une touche pour chaque lettre de l'alphabet , en braille... Et j'envoie un message à Lydia, en espérant m'en prendre un peu moins plein la gueule si Carlett dit n'importe quoi à notre propos.

Navré, Lydia... Je voulais pas t'attirer des ennuis, je voulais juste te parler. Tant pis, au diable mon moral plus bas que terre... L'essentiel est là : si jamais elle répand des rumeurs sur nous, je te promet de m'arranger pour trinquer à ta place. Ta réputation ne souffrira pas d'un poil, juré ! Et elle, elle bouffera tout ce qu'elle a !! Passe une bonne fin de journée.

[Sarah désoler d'interompre ton plan machiavelique mais Tarek envoyai un texto à Lydia il etait deja partit et ne lui parlait pas ^^ desoler :)]

[c'est ma blondeur haleysque qui m'a fait lire trop vite désolée !! On oublie tout alors ^^]