De la fête chez Mathieu, je n'aurais gardé que des chaussures au talons cassés, une robe déchirée, une rayure gigantesque à ma voiture, et... un bon mal de crâne. Je ne me souviens plus de rien à partir du moment où j'ai renversé cette sangria sur la Johanson... Hihihi comme c'était drôle de voir sa vieille face se décomposer. Le seul problème c'est que je vais encore m'en prendre plein la tronche, et ça, c'est pas cool. Pas que ça me dérange au fond, j'ai l'habitude, mais bon, j'aimerai bien aussi un peu de tranquilité. Pouvoir insulter des secondes, regarder des potes mettre des premières dans les poubelles, sans avoir besoin de régler mes comptes avec une deuxième blondasse. Une vie normale, quoi.
Ce matin nous sommes donc quelques jours après cette fameuse fête. Et de plus en plus une idée germe dans mon esprit : aller m'excuser. Oui oui, vous avez bien lu "excuser". Dérivé du mot "excuse". Qui consiste à exprimer son regret profond face à une action qui a porté préjudice à autrui.
Comment j'en suis arrivée là ? Je me suis mise face à cette situation : 1) Plus rien ne sera jamais comme quand je vivais à New York ; 2) Car ici je suis seule et personne n'a peur de mon père cet avocat tout puissant ; 3) Tout le monde me déteste dans ce lycée ; 4) Surtout LA grosse dinde qui le tient entre ses vieilles mains, j'ai nommé Lydia Johanson. De là, j'en ai déduit qu'il n'y avait qu'une solution qui s'offrait à moi pour remonter la pente : entrer dans le cercle très fermé de la garce de service (bon ok, la 2e garce de service, car la 1e c'est moi). Faire copain-copine.
Ca risque d'être très dur. Et surtout très faux-cul. Mais c'est tout ce qui me reste avec l'option de me pendre. Ce matin je décide donc de prendre mon courage à deux mains, et d'aller chez elle. Oh, maintenant je connais le chemin. Mais cette fois j'aurai pas besoin d'y aller à quatre pattes en jogging et de me cacher [cf le rp "J'aime être une totally spy même quand je me fait prendre]. J'entrerai par la jolie porte !
Je commence donc par me maquiller, mettre mes plus belles fringues (histoire de la rendre un peu jalouse quoi) et m'installe dans ma Porsche. Je passe ensuite chez le pâtissier : je vais lui offrir ce délicieux gâteau 0 calories que j'ai goûté il n'y a pas longtemps : le goût de sucre sans le sucre, elle pourra pas me dire que j'essaie de l'engraisser. J'arrive enfin à sa villa. Elle fait peut-être plusieurs fois la taille de la mienne, mais moi je suis toute seule. Et ici c'est du provisoire. Bref trêve de plaisanteries, je sonne chez elle. La porte s'ouvre sur mon sourire Freedent White.

- Bonjooooooouuuuur ! lui dis-je en lui tendant la boîte du gâteau.

Le printemps revient, il fait beau et je suis plus heureuse que je ne l'ai jamais été. Une main caressant mon ventre, je souris à mon miroir. Mon état ne se voit pas encore mais je sens au plus profond de moi l'enfant que je porte. Amarok n'est pas encore venu me voir, alors que j'ai tellement envie de lui à mes côtés. Je m'allonge sur mon lit, splendide dans mes sous vetememts en dentelle noire, tranchant sur ma peau blanche. La bague qui brille à l'un de mes doigts capte les rayons du soleil, et je les sens réchauffer ma peau nue. Je suis tellement bien que je pourrai rester ainsi des heures et des heures avec ma chevelure blonde qui forme comme une cape sensuelle autour de moi. Je me sens tellement bien. J'ai toujours eu tout ce que je voulais, et le coeur du démon était mon voeu le plus cher. Je l'aime tellement. Le bruit de la sonnette me tire de mes rêveries et je ferme les yeux. J'appelle la boniche de service dans un cri, mais personne ne me répond. J'oubliais. Dimanche. Son jour de congé. Mon père est à un congrès, ma mère fait la potiche à ses côtés, et j'ai la maison pour moi toute seule. C'est parfait. Enfin je le croyais. Si Amarok était venu sa aurait été parfait. Mes parents ne l'aiment pas, mon père plutôt, et il ne peut venir que lorsqu'ils ne sont pas là. Je sens ses mains brûlantes contre ma peau, son souffle incandescent contre moi. Et je mets un peignoir avant de descendre ouvrir la porte. Qui que ce soit, j'espère qu'il a une bonne raison de me déranger. J'ouvre la porte, plus belle que jamais, ma bague de fiançailles brillant de mille feu à mon doigt lorsque ma main se pose sur l'embrasement de l'entrée. Haley... Qu'est ce qu'elle.fout là non de dieu ! Elle n'a pas vraiment sa place chez moi. Je lui suis quinze fois supérieure, et elle le sait. De plus, je n'ai pas vraiment digéré l'épisode de la sangria. Elle s'est foutue de moi, et on ne fait pas ça à une Johanson. Surtout lorsque l'on n'est qu'une petite pouffiasse dans son genre. C'est Mathieu que tu veux pas vrai ? Mais prend le, je te le donne.

- Bonjooooooouuuuur !

-Salut Haley. Que me vaut le bonheur de ta présence ? Tu veux entrer ?

Je lui fais un immense sourire, même pas hypocrite. Après tout, nous aurions pu devenir ami si elle n'avait pas essayé de me piquer mon petit ami de l'époque. Mais maintenant, elle peut le prendre. Je m'en contre fiche. Je suis fiancée, et pas avec lui.

-Salut Haley. Que me vaut le bonheur de ta présence ? Tu veux entrer ?

Mmmh charmant, sa majesté m'accueille en peignoir. Un rayon de soleil vient s'écraser sur sa bague pour atterrir ensuite dans mon oeil. Sans ça je ne l'aurai pas remarquée... Ouh punaise, c'est qu'il brille son machin. Un peu trop d'ailleurs. C'est bizarre, qui se trimballe à la fois avec un peignoir et une bague de luxe ? Cette fille m'étonnera toujours.
"Bonheur de ta présence", mais voyons...

- Il faut qu'on parle ! Je te propose qu'on fasse ça autour d'un gâteau de chez Buffard, tu sais, ce pâtissier français du centre ville ? Celui qui fait des gâteaux diététiques qui passent très bien le matin.

Je ne lui laisse même pas le temps de répondre, enlève mes chaussures et me dépêche d'aller m'installer sur son immense table de salle à manger. Je déballe ensuite le gâteau. Nickel, il est fourni avec la pelle à tarte, j'aurai pas besoin d'en chercher une.
Bref, en gros, je fais comme chez moi.

- Tu sais, pour la fête de Mathieu... Ca peut te paraître bizarre mais je voudrais m'excuser. Ouais, sérieux, j'ai déconné. Tout ce que je t'ai fait, c'était un peu de trop je crois.

Je mords alors sensuellement dans une part de gâteau.

- Mmm, tu chais, che crois que ch'étais un peu chalouse de toi au fond. Parche qu'avant, ch'étais un peu comme toi, du coup cha me fait bijarre de redichtribuer les rôles. Bref, voilà, maintenant je vais être moins garce avec toi. En tout cas je vais essayer de faire des efforts, parce que voilà c'est dans ma nature d'écraser, tu dois connaître ça. Bon j'ai assez parlé. Qu'est-ce que tu deviens toi ?

- Il faut qu'on parle ! Je te propose qu'on fasse ça autour d'un gâteau de chez Buffard, tu sais, ce pâtissier français du centre ville ? Celui qui fait des gâteaux diététiques qui passent très bien le matin.

Cette fille n'a aucun savoir être. Mais, il faut dire qu'elle est une simple et pauvre fille de riche, et non une Fondatrice, ayant ressu une éducation digne des nobles de l'ancien temps. Et puis, au niveau classe, Ludtyvia me connait comme une princesse... Je la laisse donc s’asseoir et prend la chaise en face. Elle se coupe une immense part de gâteau et avec toute la classe que je dispose, j'en prends une à mon tour. On va alors réellement voir qui est la star entre nous deux ma pauvre. J'en suis navrée, mais tant sur le plan physique que mentale, tu n'arrives pas à ma cheville. Désolé Haley, c'est tellement navrant pour ta petite et drôle personne...


- Tu sais, pour la fête de Mathieu... Ca peut te paraître bizarre mais je voudrais m'excuser. Ouais, sérieux, j'ai déconné. Tout ce que je t'ai fait, c'était un peu de trop je crois.

Je la regarde morde dans sa part de gâteau, savourant ses paroles. Tu t'excuses ? Si ce n'est pas mignon ça. Alors que tu me haïs de toute ton âme, tu me demande de te pardonner. Oh, mais je vais le faire sans aucun doute. Après tout, tout le monde m'aime moi, je ne vois pas pourquoi une nouvelle newyorkaise changerait la moindre chose. Je vis ici depuis toujours, je suis la reine de cette ville, et on ne change pas une équipe qui gagne.

- Mmm, tu chais, che crois que ch'étais un peu chalouse de toi au fond. Parche qu'avant, ch'étais un peu comme toi, du coup cha me fait bijarre de redichtribuer les rôles. Bref, voilà, maintenant je vais être moins garce avec toi. En tout cas je vais essayer de faire des efforts, parce que voilà c'est dans ma nature d'écraser, tu dois connaître ça. Bon j'ai assez parlé. Qu'est-ce que tu deviens toi ?

Tu me répugnes à parler la bouche pleine ma pauvre. On ne t'as donc jamais rien appris ? M'enfin, j'ai dis qu'aujourd'hui, j'étais gentille avec ta pauvre et insignifiante personne. Alors on va faire un grand sourire à la Cersei Lannister, et on va répondre avec une classe sans nom, lui prouvant en se passant de mots que nous ne venons pas du même monde. Chez moi, les femmes savent se tenir. Et, les gens ont beau savoir que je couche, je reste d'une discrétion sans nom. Une traîné oui, mais discrète. Je lui fais donc un sourire splendide qui éclaire une paire de dent aussi blanche que des perles pures et lui réponds avec grâce.

-Oh... Bien trop de chose. En tout cas, j'accepte tes excuses, et elles te seront à mon avis bien utiles. Se mettre la reine du lycée à dos, il fallait être fou. Enfin. Autrement et bien... Tu dois savoir pour ce cher Mathieu, qui est le pauvre actuellement célibataire et puis... Et bien, le capitaine de l'équipe de baseball est maintenant chassé gardé, alors ne t'avise pas de ne serait-ce qu'essayer de faire avec lui ce que tu as fait avec Mathieu.

Je sais, mes paroles sous entendes énormément de choses, mais je veux être claire. Qu'elle touche à Mathieu passait encore. Qu'elle approche d'un seul poil mon petit ami, et elle n'aura plus rien pour vivre ou aimer de nouveau. J'espère être claire... ami.

[ Mea Culpa ça fait mille ans que je suis pas venue sur le forum ça craint )-: J'suis désolée ! Alors je vais me rattraper ! ]

Mon dieu, son sourire faux-cul est répugnant. Aussi répugnant que ce gâteau d'ailleurs. Beurk, comment j'ai pu acheter ça. J'aurais du prendre celui au chocolat.

-Oh... Bien trop de chose. En tout cas, j'accepte tes excuses, et elles te seront à mon avis bien utiles. Se mettre la reine du lycée à dos, il fallait être fou. Enfin. Autrement et bien... Tu dois savoir pour ce cher Mathieu, qui est le pauvre actuellement célibataire et puis... Et bien, le capitaine de l'équipe de baseball est maintenant chassé gardé, alors ne t'avise pas de ne serait-ce qu'essayer de faire avec lui ce que tu as fait avec Mathieu.

"Il fallait être fou", non mais laissez-moi rire. Qui c'est la plus folle dans l'histoire ? Cette fille a vraiment un grain. Ca va que je suis compréhensive.

-Oh, le capitaine de l'équipe de baseball ! Ne t'inquiète pas pour ça, je ne le toucherai pas. Trop bizarre comme mec. Désolé, c'est pas contre lui, hein. En plus, conseil d'amie, tu devrais le surveiller un peu, car avec les membres de son équipe de sexe féminin, c'est pas la classe... Ca reluque un peu ! Surtout avec cette fille bizarre, l'indienne qui est en S, il fait que la mater... Enfin bon, j'dis ça, j'dis rien. Et le Mathieu, pas mieux, depuis qu'il a mis en cloque la rousse, il craint. On va pas se mentir, on sait toutes les deux que c'est un bon coup. Mais à mon avis, ça s'arête là. Les mecs comme lui au final ça vaut rien. Il y en avait un dans le même genre dans mon ancien lycée, il a mis la fille du procureur enceinte, ben il a fini à l'école publique, et maintenant il est mécanicien dans le Bronx.


Un nouveau rayon de soleil réfléchi dans mon oeil par la bague à la noix me rappelle son existence. Vraiment belle cette bague.

- Ta bague est vraiment belle ! Elle vient d'où ?

-Oh, le capitaine de l'équipe de baseball ! Ne t'inquiète pas pour ça, je ne le toucherai pas. Trop bizarre comme mec. Désolé, c'est pas contre lui, hein. En plus, conseil d'amie, tu devrais le surveiller un peu, car avec les membres de son équipe de sexe féminin, c'est pas la classe... Ca reluque un peu ! Surtout avec cette fille bizarre, l'indienne qui est en S, il fait que la mater... Enfin bon, j'dis ça, j'dis rien. Et le Mathieu, pas mieux, depuis qu'il a mis en cloque la rousse, il craint. On va pas se mentir, on sait toutes les deux que c'est un bon coup. Mais à mon avis, ça s'arête là. Les mecs comme lui au final ça vaut rien. Il y en avait un dans le même genre dans mon ancien lycée, il a mis la fille du procureur enceinte, ben il a fini à l'école publique, et maintenant il est mécanicien dans le Bronx.


Haley ? Tu as but quelque chose avant de venir ou ta connerie est naturelle ? Parce que là, je commence à comprendre pourquoi on dit que les blondes sont connes. Lorsque l'on côtoie la reine du lycée, il y a pas mal de petite chose à oublier. On ne se tape pas son petit ami, mais en aucun cas on ne dit qu'il est bizarre. Amarok est capitaine de l'équipe de baseball, et donc, automatiquement, populaire. De plus, étant mon petit ami, il ne peut qu'être splendide. Cette fille est vraiment totalement conne. Non mais, critiquer mon ex devant moi, il faut être aussi intelligent qu'un moineau. Comme si Mathieu pouvait finir mécanicien. Atterrit poulette ! Il est fils de Fondateur, il peut foutre toutes les meufs qu'il veut en cloque, il resterait blindé. Et son père est l'un des hommes les plus influent des États-Unis. Alors...

Par contre pour l'indienne, elle va prendre cher. Et Amarok va avoir droit à une jolie crise de jalousie. Je n'ai jamais été comme sa avec Mathieu. Je l'avoue, j'avais du mal à supporter le fait qu'il aille voir à droite et à gauche comme il le faisait, car, je dois arrêter de me mentir, j'ai été amoureuse de lui. Haley ne me laisse pas le temps de répliquer qu'elle enchaîne après avoir regardé ma bague.

- Ta bague est vraiment belle ! Elle vient d'où ?

Cherche pas, tu ne pourras jamais t'offrir une telle merveille. Même avec tout l'argent que tu possède. Si je l'avais acheté, j'aurais fait souffrir le trésor des elfes, et pourtant, dieu seul sait à quel point mon peuple est riche.

"Et bien... Je ferais attention alors à cette petite conne. Par contre, puisqu'on est dans les conseils d'ami, ne critique plus jamais le mien. J'espère être asser clair... Et pour Mathieu, je doute qu'il devienne mécanicien. Les enfants de Fondateur comme lui ou même moi ne risquent pas grand chose pour leur avenir. C'est dommage que tu le critiques de la sorte, c'est un coeur à prendre, tu aurais pu en profiter... C'est une simple constatation bien sur... Ah moi qu'il ne soit pas assez bien pour toi... j'étouffai un petit rire avant de reprendre : Pour ma bague, c'est mon fiancé qui me l'a offerte. Après le bac, Amarok et moi avons prévu de nous marier. Et dans les grandes familles, comme la mienne on se fiance et ensuite, on se marie. Que veux-tu on ne déroge pas à la tradition

Et oui ma chère, je fais partit des anciens riches. Tu ne connais pas l'histoire de Gasby le magnifique ? Moi je suis sur la bonne rive, celle des anciens riches et non des nouveaux comme toi. Ma famille était une grande puissance française avant de venir faire fortune en Amérique. Désolé, nous ne venons pas du même monde. Voilà pourquoi je suis la reine et pas toi. Ici, il faut le sang pour avoir l'adulation des autres. Et pas seulememt une jolie gueule.

"Et bien... Je ferais attention alors à cette petite conne. Par contre, puisqu'on est dans les conseils d'ami, ne critique plus jamais le mien. J'espère être asser clair... Et pour Mathieu, je doute qu'il devienne mécanicien. Les enfants de Fondateur comme lui ou même moi ne risquent pas grand chose pour leur avenir. C'est dommage que tu le critiques de la sorte, c'est un coeur à prendre, tu aurais pu en profiter... C'est une simple constatation bien sur... Ah moi qu'il ne soit pas assez bien pour toi...

Oula, j’ai touché la corde sensible on dirait. Blondinette va sortir les crocs. Bon ben écoute, si ça te fait plaisir… Je n’en parlerais plus ! Et puis écoutez-là ! « Les enfants de Fondateurs » ! Comme si ma famille n’était pas non plus une des plus anciennes du pays. On va pas faire la course a qui est arrivé en 1er non plus.
En plus, je n’ai pas besoin de l’argent de Mathieu. Je n’ai surtout pas besoin d’un mec qui a un gosse ! Beurk, j’ai horreur des gosses.

Pour ma bague, c'est mon fiancé qui me l'a offerte. Après le bac, Amarok et moi avons prévu de nous marier. Et dans les grandes familles, comme la mienne on se fiance et ensuite, on se marie. Que veux-tu on ne déroge pas à la tradition

Oh my fucking gosh. Le mariage c’est pour les vieux putain. Se marier à 18 ans. Ca craint. Bon pour ton info mademoiselle famille-américaine-parfaite, les fiançailles, je sais a quoi ça sert, et je compte passer par là également quand j’aurai décidé de garder un mec plus ou moins pour la vie.

« -Tu sais, je sais à quoi servent les fiançailles… Et je les trouve importantes aussi, ne t’inquiètes pas pour moi. Je viens également d’une « grande famille » comme tu dis… Pas de la même ville et de la même richesse, admettons. Tu prévois aussi les 4 gosses, le chien, les 5 porsche, la villa dans les Hamptons, le chalet dans le Vermont et l’autre villa à St Barth ?»

« -Tu sais, je sais à quoi servent les fiançailles… Et je les trouve importantes aussi, ne t’inquiètes pas pour moi. Je viens également d’une « grande famille » comme tu dis… Pas de la même ville et de la même richesse, admettons. Tu prévois aussi les 4 gosses, le chien, les 5 porsche, la villa dans les Hamptons, le chalet dans le Vermont et l’autre villa à St Barth ?»

Là, elle devrait très vite arrêter. Parce qu’entre les hormones de la grossesse et le fait que je ne peux absolument pas voir cette poufiasse, et bien… Je vois rouge justement. Mais qu’elle pauvre conne ! Mais pends toi, sa évitera à ton cerveau de tout tenter pour fuir loin de ma petite personne. Et ton admettons tu peux te le foutre dans le cul. Tu roules en Audi poulette ! Une Audi ! Je vais la frapper, je jure que je vais la frapper. Elle va comprendre la douleur cette pétasse. Non, je dois me calmer. Oui… Inspire, expire. Et surtout, ne laisse rien montrer à cette petite salope. Je suis zen, elle ne me fait absolument pas sortit de mes gongs…. Putain je vais la tuer !

« -Pour les 4 enfants, j’en doute, après tout, actrice est un métier qui prend du temps, de même que mannequin. Ah oui, j’oubliais, tu ne peux le savoir, personne ne t’as remarquée toi. C’est vrai qu’ici… Tu n’es pas grand-chose. Quand à ta grande famille… C’est bizarre que je n’en ai jamais entendu parler. Tu vois, les Johanson, Thompson et autre Alaric sont pourtant eux connu de partout et pas qu’aux Etats-Unis. Maintenant, si tu es venu uniquement pour parler de ma bague et des gosses que tu ‘auras pas, je te souhait au revoir dans les méandres de l’oubli. Ah, et Haley. Dans les grandes familles, on ne parle pas avec du gâteau plein la bouche. »

Je lui fis un immense sourire narquois. Maintenant pimbeche, excuse-toi ou casse toi. Mais je dois t’avouer que dans ta quête de popularité, tu aurais pu monter. Mais là, tu viens de redescendre encore plus bas que tu ne l’étais déjà. Car avant, tu avais au moins Mathieu de ton côté pour te défendre. Maintenant… Puisque tu as si bien critiqué le quaterback, il ne voudra plus remplir ton lit tellement et désespérément vide. Tu es passé à côté d’une bonne occasion de te taire chou. Car Mathieu écoute encore les paroles de cette fille qu’il aime tant, à savoir, moi. Et bien qu’il se soit actuellement beaucoup rapproché de Squall, il m’aime encore tellement. Qu’il est mignon… Mathieu tout craché. Mais ça, heureusement pour lui, personne ne le sait.

« -Pour les 4 enfants, j’en doute, après tout, actrice est un métier qui prend du temps, de même que mannequin. Ah oui, j’oubliais, tu ne peux le savoir, personne ne t’as remarquée toi. C’est vrai qu’ici… Tu n’es pas grand-chose. Quand à ta grande famille… C’est bizarre que je n’en ai jamais entendu parler. Tu vois, les Johanson, Thompson et autre Alaric sont pourtant eux connu de partout et pas qu’aux Etats-Unis. Maintenant, si tu es venu uniquement pour parler de ma bague et des gosses que tu ‘auras pas, je te souhait au revoir dans les méandres de l’oubli. Ah, et Haley. Dans les grandes familles, on ne parle pas avec du gâteau plein la bouche. »

Haha, elle enrage. J’ai frappé juste.
« -Que je ne sois pas grand-chose ici m’importe plus. J’ai eu mon temps d’adaptation mais grâce à Milwaukee –grâce à toi, je dirais même- j’ai compris beaucoup de choses. Tout compte fait, je crois que la vie ne dépend pas de la célébrité ou popularité mais de soi. A voir ton hystérie profonde, je me dis que finalement, il vaut mieux être riche et « rien du tout » que riche, hystérique et « tout ». Cet avenir grandiose que tu te projettes, j’en avais rêvé longtemps. Mais que je vois à quoi toi tu ressembles, ben ça me fait plus envie. On dirait une folle ! »

Bon, pour une réconciliation, c’est raté. Même pire que raté. Mais au moins, j’ai compris que je n’avais pas besoin de « remonter la pente » de la célébrité lycéenne, car je n’ai plus envie de faire partit de celui-ci, à St Roddington. Si j’ai mon fric, des mecs et quelques personnes à maltraiter, ça me suffit.

« -Que je ne sois pas grand-chose ici m’importe plus. J’ai eu mon temps d’adaptation mais grâce à Milwaukee –grâce à toi, je dirais même- j’ai compris beaucoup de choses. Tout compte fait, je crois que la vie ne dépend pas de la célébrité ou popularité mais de soi. A voir ton hystérie profonde, je me dis que finalement, il vaut mieux être riche et « rien du tout » que riche, hystérique et « tout ». Cet avenir grandiose que tu te projettes, j’en avais rêvé longtemps. Mais que je vois à quoi toi tu ressembles, ben ça me fait plus envie. On dirait une folle ! »

Elle a compris, que c’est mignon. Espèce de pauvre cruche !Ok, là, c’est fini. Elle va comprendre que je ne suis pas rien. Elle va me suivre et putain, elle va prendre cher. Vraiment. Je vais lui faire découvrir quelque chose qu’elle n’oubliera pas de sitôt.

« -Dit moi Haley, Milwaukee t’a appris plein de chose mais surtout, comme va ton bras ? »

Un immense sourire hypocrite. Je ne rigole plus là. Mais je maitrise parfaitement mon rôle de reine du lycée. Après tout, être reine des elfes est à peu près la même chose. Jouant avec ma manucure parfaite, je la regarde de sous mes cils. Répond ma chère, et ensuite, tu vas partir en couille. Je vais t’amener dans un endroit que tu ne connais pas, et que tu vas rapidement haïr… Désolé Haley, mais il ne faut pas énerver une reine. Surtout une reine elfique.

« -Dit moi Haley, Milwaukee t’a appris plein de chose mais surtout, comme va ton bras ? »

Mon bras ?! Mais comment elle sait ça elle ? Je parie que c’est l’autre folle qui est allée le crier sur les toits, je vais la tuer !!!

« -Oh ne t’inquiète pas mon bras va très bien, il a juste un … Cramé ! lançais-je agacée. Mais c’est juste une petite cicatrice tu vas me dire. »

C’est là, tout de suite, que j’aurais du courir, hurler, appeler la police et déménager au Venezuela. Mais je ne le savais pas encore. Pour l’instant, j’étais simplement trop énervée pour comprendre que quelque chose clochait.

[color=violet]« -Oh ne t’inquiète pas mon bras va très bien, il a juste un … Cramé !=violet] Mais c’est juste une petite cicatrice tu vas me dire. »

J’éclate de rire et attrape alors son bras. Goguenarde, j’appuie sur sa blessure, sentant la force du feu. C’était donc l’œuvre de Kate. Et bien, elle n’était peut-être finalement pas si idiote que sa cette petite cruche.

« -J’espère que sa te fait mal, parce que tu ne sais pas qui je suis. Tu ne peux comprendre. »

Je prends sa main et la tire à ma suite. Mais nous ne faisons pas beaucoup de chemin car nous passons très bite dans l’autre monde. En plein dans l’une des cours de l’immense palais où j’habite. Alors ma chère Haley ? Tu comprends mieux du viens ta douleur ? Mon visage prend alors les traits elfiques qui le caractérise, mes cheveux s’éclaircissent alors que mes sourcils filent jusqu’à mes tempes. Mes yeux deviennent de cristal et l’iris se font comme celui d’un chat. Et, plus grande transformation, se sont mes oreilles qui s’agrandissent et s’échappent de ma chevelure. Alors Haley, crois-tu connaitre la beauté ? Parce que sur Terre, je ne suis rien à côté. Ludtyvia me rend splendide. C’est ainsi être une elfe. Dommage ma pauvre. Je suis reine ici. Mes vêtements deviennent ceux de la reine que je suis et la couronne ceint mon front.

« -Alors Haley ? Qu’est ce que tu penses de Ludtyvia ? Fait gaffe à ton bras »

Et je la laisse là. Bonne chance poufiasse.

Elle m’attrape le bras et le sert jusqu’à marcher un gémissement.

[color=#ff33ff] « -J’espère que sa te fait mal, parce que tu ne sais pas qui je suis. Tu ne peux comprendre. »

Oui ça me fait mal, connasse. Les 10 minutes qui s’en suivirent, je ne m’en souviens plus vraiment tellement j’ai rien compris à ma vie, et tellement j’ai fermé fort les yeux. Lorsque je les ai rouverts, j’étais dans une immense cour, et Lydia était là, avec des yeux effrayants, des oreilles immenses, comme si elle venait de sortir son costume pour un fête sur le thème du Monde De Narnia.

« -Alors Haley ? Qu’est ce que tu penses de Ludtyvia ? Fait gaffe à ton bras »


Mais c’est qui ça ? Où c’est quoi ? ? Putain, j’y comprends rien ! Je la regarde disparaitre et me retrouve seule.

« -Hééé hoooo ! Ya quelqu’un ?? »