Karasu est un jeune homme très impulsif, il ne réfléchis que rarement avant d’agir et cela lui pose beaucoup de soucis. Il aimerait être méchant mais malheureusement pour lui ce n’est pas vraiment le cas.
Pour le comprendre un peu mieux il faut remonter à ses origines : les esprits des ténèbres. Il possédait une grande famille, trois sœurs et quatre frères. Son père est le chef du dernier village des esprits des ténèbres. Ce jeune homme est le cadet de sa famille, tous sont brun aux yeux noir, ou noisette, avec une peau pâle comme si la mort avait pris possession de leur corps et les dominait chaque jour. Cependant lui ne leur ressemble pas. C’est un beau blond aux yeux bleu, au visage angélique et au rire enfantins, pour n’importe qui cette enfant serait une merveille du monde, un cadeau de la nature mais pour sa famille c’est un fardeau, une honte, il ne ressemble en rien à un esprit des ténèbres, il est faible, chétif, terrorisé au moindre bruit… bref il n’est pas du tout ce a quoi ils s’attendaient. Karasu a donc eu une enfance difficile, battu par son père, martyrisé par ses frères et sœurs, sa mère avait même honte de lui. Il resta la proie de son village pendant de longues années, jusqu’au jour où quelque chose en lui se brisa, une chose infime mais tellement importante, une chose assez précieuse pour le changer à tout jamais, sa sensibilité. Ce jour-là, les enfants du village se moquaient une fois de plus de lui, le jeune Karasu avait trouvé un colibri blessé, certainement la proie d’un chat sauvage comme il y en avait beaucoup dans la région, il l’avait alors recueillit afin de le soigner. Il l’avait caché pour que les autres enfants ne le trouvent pas et ne lui fasse pas de mal, seulement un des enfants de la bande l’avait vu, avait trouvé la cachette et s’amusait à arracher une par une les plume de l’oisillon sans défense. Karasu, impuissant, le suppliait d’arrêter, ou au moins d’abréger les souffrances du pauvre animal, mais le jeune bambin a qui il faisait face ne l’entendait pas de la même oreille, une fois totalement déplumé le bourreau mit le feu a la pauvre créature qui finit par mourir dans d’atroce souffrance et après une agonie de plusieurs heure, Karasu, en larme devant la dépouille, essayait de contenir la rage montant en lui, c’était la goutte de trop, le vase était à la limite de déborder. Ce fut sa sœur Lihana qui vint porter le coup fatal. Elle s’approchât de lui avec un rire mesquin, et lui dit avec un sourire des plus cruels : « Tu es faible petit frère, tu aurais dû essayer de sauver ton protéger, il est mort par ta faute maintenant, tu devrais avoir honte, c’est de ta faute, retiens le bien : tu es la cause de sa mort ! » puis elle partit, contente de l’action qu’elle venait de faire, elle alla s’en vanter aux autres. A ce moment Karasu perdit tout control de lui-même, et sa vrai nature fit surface, toute sa puissance se révéla, et le maitrisa. L’énergie qui s’émanait de son corps produisait une froideur qui glaça l’air ambiant, le village sombra dans une profonde pénombre et un vent glacial se leva. Ses yeux devinrent blancs puis se nécrosèrent laissant un vide noir et profond. Son corps s’éleva dans les airs, comme attiré par une force supérieure, ses habits étaient en lambeaux, seul restait son pantalon, transformé plutôt en short et sa cape qui flottait dans les airs, à moitié déchirée mais toujours accrochée. Petit à petit l’énergie, l’aura que dégageait son corps se concentra dans ses mains et dans ses pieds, qui s’enveloppèrent d’une fumée noir qui ne prommetait rien de bon. Evidement les villageois autours s’étaient déjà enfui depuis un moment et les soldats s’étaient mis en position autour de lui pour le maitriser, mais était-il seulement maitrisable ? Le corps du jeune homme se mit soudain en déplacement en direction du village les soldats lancèrent alors l’assaut, la fumée cauchemardesque se rua en direction de l’assaillant mais vainement, s’était comme si une fourmi s’attaquait à un Kra. Comme agacé, le corps fit volte-face et il leva un bras dans la direction des soldats, tout à coup l’atmosphère devint oppressante, les soldats devinrent incapable d’effectuer le moindre mouvement, pétrifié par un sentiment que les esprits des ténèbres ne connaissent pas : la peur. Les doigts de la main du jeune esprit des ténèbres jusque-là détendus se tendèrent brusquement dans un geste précis, net et maitrisé. A ce moment précis, une fumée nauséabonde apparut, sortant de tous les pores de sa main, se répandant partout, et finissant par recouvrir les soldats. Une fois la fumée dissipée, les soldats avaient tous disparus, sans aucune exeption. Une jeune femme un peu plus loin, curieuse de voir comment s’en sortirai le cadet du chef du village se mit à hurler de terreur. En un seul mouvement Karasu se retourna et, alors que sa proie tentait de fuir, elle se retrouva bloquée par la fumée. Elle aussi disparue une fois la fumée dissipée. Karasu se dirigea alors vers le village ou l’on entendait déjà les cris d’effrois. En quelques minutes seulement, le peuple des esprits des ténèbres vit se réaliser la seule et unique des peurs qui les contrôlaient : disparaitre. C’est seulement quelques heures plus tard que Karasu se réveilla chez lui, avec sa maison vide, il sorti alors à la recherche d’une présence, il ne pris pas tout de suite conscience de ce qu’il s’était passé mais une fois qu’il eut réalisé, il perdit une seconde chose précieuse : son innocence et sa naïveté d’enfant. Ce qu’il ne savait pas c’est que son père et l’ainé de ses frères avaient survécu, tous les deux avaient réussi à s’échapper séparément, aucun des trois ne savait qui d’autre avait réussi à en rechapé. Le père de Karasu alla se réfugié chez son frère, à contre cœur le temps de se faire oublier des autres habitants de Ludtyvia qui avaient tous de bonnes raisons de profiter de sa faiblesse pour le duper. Son frère quant à lui alla sur le continent de Gi sur lequel il créa une petite cabane ou il s’installa. Karasu de son côté erra des jours et des mois sans savoir quoi faire, il commença à voler pour pouvoir manger, à tuer pour se défouler et essayer de maitriser la puissance qui s’était révélé en lui. Il se fit très vite rechercher de tous, non pas pour sa cruauté, sa méchanceté ou quoi que ce soit d’autre, seulement parce que son père avait mis un avis de recherche a son propos : 500 000 000 d’écus pour l’avoir vivant et seulement 3% du prix s’il est mort. Avec le temps il fit connaissance de son famillier : une veuve noire géante dont il se sert parfois de monture pour paraitre plus effrayant. De longue année se sont déroulée ainsi, Karasu, seul contre tous, commettant des crimes impardonnables, mais se refusant toujours une chose, la souffrance : les hommes, femmes et enfants qu’il a tués sont mort rapidement, sans souffrir. C’est la seule promesse qu’il s’est fait. Un jour sur son chemin il fit la rencontre d’une créature pas comme les autre : un centaure albinos, entièrement blanc. Cet homme prenait le pseudonyme de Skyn, Karasu n’a jamais su quel était son vrai nom, mais à vrai dire il s’en fichait : pour une fois qu’il avait de la compagnie ! Il est donc lui aussi recherché pour son crime. Skyn s’est mis à suivre Karasu tout naturellement sans jamais que Karasu n’ai compris pourquoi. Avec le temps, ils sont devenu des meilleurs amis et ne se quittaient plus, se vouant une confiance aveugle l’un pour l’autre. Aujourd’hui ils parcourent le monde pour fuir les chasseurs de prime à leur recherche.