Le soleil éclaboussait le lac de lumière, faisant naitre dans son sein des ondes de lumières. Je laissais mon regard parcourir l’onde clair, résistant à l’envie de me jeter à l’intérieur et d’aboyer sans fin, courir après les branches et après les chats. J’étais un loup après tout. Une louve plutôt. J’inspirai à plein poumon, me remplissant de l’eau douce de Milwaukee. Medhi et Tony n’étant pas là, j’étais seule, totalement et pour la journée. Alors autant m’amuser. Et puis merde hein, cette nuit, je sortais, et totalement seule ! D’abords ! Et puis fuck à mes frères et mes parents. J’étais grande, et pour les loups, j’étais presque majeure. J’avais mes 13 ans révolus !
 
Je rentrais chez moi et, tout en m’asseyant devant ma coiffeuse, je me maquillais comme une vraie adulte. Une robe blanche qui m’allait à ravir sortie de mon placard, transformant mon corps. Bon, il est vrai que j’avais déjà les formes et les envies d’une adulte et que je paraissais largement majeure aux yeux de la société américaine. Bon, d’accord, je mens, pas  21 ans. Mais quand même. Je faisais largement 18 ans. Alors, j’allais partir en France. NA ! Mes cils touchaient mes joues au moindre des battements de mes paupières, recouvert de fard à paupière bleu clair et démarqué par un trait de khôl aussi noir que les yeux d’un cygne des ténèbres. Depuis que j’étais enfin allée sur la planète magnifique, je pouvais connaître mon monde. Je souris à mon miroir, traçant sur mes lèvres les contours pulpeux d’un rouge carmin. Ma Lucy, tu es magnifique !
 

Sans un mot pour mes parents, je quittais la maison de banlieue que nous habitions depuis toujours.  Pfuu, bande de crétin ! Maman était super proche avec le roi des loups et on habitait ici ! Sérieusement, sa craint ! J’étais dans une famille de cinglés et d’abrutis ! Vraiment ! Je les détestais ! Et puis fuck à tout le monde. Ok, ma crise d’adolescente était vraiment là, et j’avais envie de dépasser les limites. Il ne me restait plus grand-chose à faire, il est vrai, mais je voulais m’amuser ! Si ce petit con de Tony était présent, j’aurais enfin pu faire quelque chose.  Même Miles était absent ! Pfffuuu bande de membre de meute incapable et stupide ! Bon, allez, on y va ! La nuit était mienne, et j’en étais sa reine. Mes talons étaient immensément hauts, et je semblais enfin grande. Youpi, oublier le mettre cinquante cinq. Je me sentais enfin une fille normale. Ok, non, je dis n’importe quoi. J’étais bien plus qu’une fille normale. J’étais une splendide blonde aux yeux bleus, fille d’Alpha, sœur d’Alpha et louve. Alors que la fête commence… !

Bon… je m’ennuie vraiment ce soir, y a rien a faire, oublions Ludtyvia pour le moment, j’ai encore massacré un village de plus, arraché des têtes, coupé des mains, triturés des intestins… bref je suis recherché dans tout Aéras et puis aussi tous les autres continents, bref, c’est mort ! Me voilà donc sur Terre à chercher quelque chose à faire. Je réfléchis quelques minutes et puis je trouve : aller chercher une jeune, naïve et innocente proie pour tout simplement la détruire et très certainement la rendre suicidaire pour un bon bout de temps. C’est donc enthousiaste que je me prépare, je me fais beau pour attirer les âmes pures, je passe même un léger coup de crayon noir sur mes yeux, c’est discret et cela me fait un regard de véritable bad boy ce qui fait craquer tous les jeunes minoits en chaleur.
C’est d’un pas assuré que je me promène dans les rues à la recherche d’un coin sympa, à l’abri de la population qui pourrait me gêner dans mes activités. Je trouve un petit club assez charmant surnommé « The Palms » je rentre très facilement et sourit à la vue de toutes ces femelles en chaleur qui se trimbalent à moitié à poil nous incitant tous, nous, les mecs, à les violer. Et après elle s’étonne pfff elles font juste pitiés, les petites pétasses de cette boite. Je me rapproche donc du bar et prend un verre de Martini. Je m’ennuie vraiment ; vite une fille pas trop moche et plutôt, comment dire, originale.

La musique bat son plein et l’ambiance est déchainée. Sur la piste de dance, les filles comme les mecs, se frottent plein de désir et d’envie. Je scrute les gens, je sais ce que je cherche mais ne vois pas grand-chose d’intéressant.  Puis mes yeux se posent sur cette jolie blonde à forte poitrine, elle est jeune, je dirais 16 ans mais qui se donne des airs de fille majeure et vaccinée. Ce sera parfait avec elle ! Un sourire se dessine sur mes lèvres et je m’avance d’un  pas de conquérant vers ma nouvelle victime. Ce soir je pourrais être vraiment cruel, et j’emmerde la justice, de toute façon ils n’arriveront jamais à me retrouver, étant un esprit des ténèbres, je ne laisse aucune empreinte et puis si l’affaire se corse j’irai faire un tour sur ludtyvia le temps qu’on m’oublie. C’est décidé, ce soir je vais m’amuser !!!

La boite de nuit est immense et je suis totalement seule. Mes amies ne sortent pas encore, grand bien leur en face. De toute manière, face à moi, elles font tellement gamine que si je les sortais, les garçons se douteraient que j'étais bien trop jeune pour être ici et pour savoir faire ce que je faisais. Une expérience sexuelle digne de la mienne, les trois quart du temps, je suis sure qu'une femme adulte ne l'avait même pas. Mais j'étais prête à tout, et de toute façon, je me fichais des conséquences. Bien sur, comme tout le monde, j'avais mes péchés mignons. Mais les trois quart du temps, les garçons avec lesquels je finissais n'étaient pas des bisounours. Je draguais ceux dont j'étais sur qu'ils pouvaient me faire mal. Je prenais mon pied dans la douleur, après tout, j'étais une enfant violée. Pauvre de moi, j'étais totalement innocente à mon malheur. Mais, malgré mon jeune âge, mentalement j'étais depuis longtemps une adulte. Les sévices de la vie m'avaient fait grandir, et même mon corps avait suivit. Que je le veule ou non, je paraissais plus vieille que mes treize petites années.  

Un immense blond attira mon regard. Il était magnifique, des yeux bleus à se damner, une chevelure aussi blonde que les blés et une musculature digne des mannequins. Miam. Vraiment. Tout en me déhanchant sur la piste de danse, je ne le quittais pas des yeux, et lorsqu'enfin ses prunelles croisèrent les miennes, un immense sourire étira mes lèvres écarlates. Tu n'as pas l'air d'être un gentil garçon, bad boy. Il sourit lui aussi, et lorsqu'il s'avance vers moi, je quitte le dancefloor et passe mes bras autour de son cou avant de l'embrasser sensuellement,laissant une marque de rouge sur ses lèvres. Je suis sexy, je le sais, et ce soir, tu ferras de moi ta reine de la nuit. Cette dernière m'appartient, après tout, je suis une louve. Un animal nocturne, ami de la lune et du sang. Un animal des ténèbres. Nous sommes les dignes enfants des démons. La luxure est notre péché à nous les loups.

-Alors beau gosse, tu m'amènes faire un tour ?

Et pitié, qu'il ne connaisse pas mon frère. J'en ai marre de ses gens qui me juge vis à vis de ma famille. Mon frère est gay, et totalement con. Pas pour ça, non, pour le fait de laisser son petit ami le dominé. Allo quoi ?! C'est un Alpha et il laisse un crétin s'occuper de lui. PITOYABLE !

Son regard de braise a jeté son dévolu sur moi, elle s’approche sensuellement et pose ses bras autour de mon cou. Ses lèvres pulpeuses s’approchent de mes lèvres cadavériques. Ce baiser est plus que sensuel, je dirai sexuel. Une petite allumeuse de plus qui, après s’être détaché de moi, me souris et me dit :

-Alors beau gosse, tu m'amènes faire un tour ?

Ah non ! Je n’aime pas quand ma victime prend les devant ! Mais en même temps, elle à raison, il faut qu’on parte d’ici. Je la tire par la main et sors pour finir dans une petite rue ténébreuse et macabrement terrifiante. Je la jette au sol, la traitant comme une moins que rien. Avant qu’elle n’ait le temps de réagir, je la jauge du regard, j’ai vraiment l’air d’un monstre, et si mes yeux étaient des couteaux, elle serait morte depuis un moment. Je pose une main sur mes parties intimes, les massant langoureusement et prend la parole :

-Alors miss mini pute, tu vas être très gentille avec moi et tu vas gentiment m’obéir telle la chienne que tu es.

Mes parties se gorgent lentement de mon sang pendant que je lui arrache ses vêtements. Je ne me contrôle plus et la frappe, mon coup de poing n’est pas très violent mais mes bagues en argent la blesse à sang, c’est pas normal ça. Je me calme un peu et décide de la mettre entièrement nue, tous ses habits ainsi que ses sou vêtements sont en morceau, rependu sur le sol. Elle s’humiliera ce soir, mais je compte bien aller encore plus loin.

Il me prend la main et m’attire à lui. De toute façon, je suis venue toute seule, alors je n’ai de compte à rendre à personne. Mon frère est à la maison, surement devant la télé à regarder je ne sais quelle émission stupide sur des trucs intello qu’il regarde en permanence. Moi, je n’avais pas besoin d’être intelligente, il me suffisait d’être belle. J’étais la petite amie d’une future immense star, qui pour l’instant avait déjà son avenir assuré de par son nom. Alors moi, des que j’avais mes seize ans, l’école ne voyait même plus mon visage.

Le beau blond est bien tel que je l’avais espère. A peine sortit de la chaleur de la boite de nuit et éloigné de la lumière des néons, il me jette sur le sol. Mmh, violeur, je n’en aurais pas espéré autant. Je pensais être obligé de faire ce que je fais les trois quart du temps, les chauffer avant de lamentablement les lâcher. Bah oui, c’est con un garçon. J’avais déjà cerné le personnage. Si je lui prouve que je meurs d’envie qu’il me torture, il va rester tout gentil juste pour me faire chier. Que si je fais semblant de résister, il va s’énerver. Et être d’autant plus violant. Et c’est ce qui me plait. Je sens d’ailleurs mon corps qui commence à réagir, la poitrine qui se fait plus dure et mon entrejambe qui frémit d’excitation. Tu n’arriveras jamais au niveau d’Antony mon beau, mais pour cette nuit, tu suffiras.

-Alors miss mini pute, tu vas être très gentille avec moi et tu vas gentiment m’obéir telle la chienne que tu es.

Je te répondrais bien quelque chose, mais si je le fais, tu vas comprendre que je meurs d’envie que tu me faces mal. Il me met à nue, et même si je ne l’avais pas voulu, je ne peux empêcher mes mains de recouvrir la peau nue de mon ventre. Pas la poitrine ni l’entrejambe. Non. Par contre, les marques sur mon corps, oui. Il est hors de question qu’il voit ça. C’est totalement personnel. Alors me faire violer oui, tant que ça reste corporel. Parce que des que ça devient physique, je suis pire qu’un animal domestique. Déjà que je suis folle amoureuse de Tony, c’est bon. Ses coups m’arrachent un petit cri d’animal blessé et l’argent brule ma peau.

-A l’aide ! Laissez-moi, je vous en supplie !

A la vue des tétons de ma poitrine, déjà au garde à vous, je ne suis pas forcément crédible. Je vais avoir droit à des : t’aime sa salope. Mais bien au contraire, la douleur rime avec le sexe moi. Et l’un n’existe sans l’autre.

Elle hurle de douleur, elle fait vraiment pitié, et moi, je prends mon pied.

-A l’aide ! Laissez-moi, je vous en supplie !

Je la frappe du talon de ma botte, il est orné de pic en argent et la fait donc énormément souffrir. Il y a une chose que j’ai remarqué, quand elle a mal, elle fat des petits bruits, comme des cris de chiens battus, et c’est loin de me déplaire. Et puis, une connexion logique ce fait dans ma tête : elle fait craint l’acier et elle fait des bruits de chiens, serait-il possible que… c’est un loup garou ! Mais c’est encore plus chouette ça dis donc ! Je continue de la frapper et fini par l’attacher avec quelques unes de me nombreuses chaines en argent. Je la laisse quelque seconde et réfléchi un peu aux actes ignobles que je pourrai faire. Et je découvre son portable, ce qui me donne une petite idée : j’ai toujours aimé l’inceste. Je cherche quelques secondes dans ses contacts puis trop le numéro convoité. J’envoie le message suivant « Rejoint nous a cette adresse avant l’heure qui suis ou tu risque d’être en deuil pour un moment… » puis détruit le téléphone. C’est la règle numéro : ne jamais laisser d’indice ou de trace.
En attendant que cet idiot arrive, j’ai bien envie de vider mon paquet moi. Je sors mon engin gonflé à bloc et l’enfonce dans la bouche de la blondasse, tellement profondément qu’elle s’étouffe

-Ecoute moi bien ma jolie, ce soir en me suivant, tu as fait la plus grosse erreur de ta vie, je vais t’humilier puis te tuer.

Il a enfin compris. Et bien, mon chou, on peut dire que tu es long à la détente. Alors que les couinements de chiots, c’est pas le bruit que je fais quand j’ai vraiment mal. Argent et chien. Bon, un loup garou normalement constituer qui se fait traiter de chien attaque. Mais moi, je suis une gentille louve domestique. Je souffre du syndrome de Stockholm selon mon psy. N’importe quoi. Miles n’a rien à voir dans la façon que j’ai de régler ma vie et de prendre mon pied. Je laisse des cris de douleur m’échapper lorsque les coups pleuvent sur mon corps de princesse et de fausses larmes roulent sur mes joues, attrapant les rayons de lumières pour les refléter dans mes yeux aussi clairs que les lagons des îles. Tu sais que tu me fais bien plus de bien que de mal là bad boy ? Et puis, de toute façon, je cicatrise très vite. Quoi que l’argent me fait plutôt mal, et qu’il m’a attaché avec. Mais il est vrai que je le crains bien moins que n’importe quel membre de ma famille. Peut-être que Tony avait raison lorsqu’il m’avait sortit que j’étais adoptée. Il récupère mon portable pendant que je le traite de tous les noms et envoie un texto avant de bousiller le BlackBerry. Putain, fils de pute ! Pas mon portable enfoiré ! Je ne sais ce qu’il a envoyé, mais à son sourire satisfait, je devrai avoir peur… Pfuuu, jamais ! Le blond défait ses brailles et me fourre son sexe dans la bouche. Chose qu’Antony ne me laisse jamais faire du fait de mes antécédents. Enfin, de ceux de ma marraine. Moi, je n’ai rien fais de pareil.

-Ecoute moi bien ma jolie, ce soir en me suivant, tu as fait la plus grosse erreur de ta vie, je vais t’humilier puis te tuer.

Oula, attend trente secondes. Me tuer ?! Non mais tu rêves là ! Tu me prends pour quoi ? Je suis trop bien pour qu’on me tue. Alors il va falloir te convaincre. Je suis experte dans les pipes, pas au niveau de Rek ou Lika, mais pas mauvaise quand même. Mon piercing à la langue sans doute. Je lui fais la meilleure pipe de sa vie, et c’est des yeux empli de larmes et totalement candides que je lève vers son visage taillé à la serpe :

-Je t’en supplie ! Je te jure, je ne ferai pas de bruit, mais ne me tue pas. Pitié !

Oh que c’est mignon. Et que mes paroles sont douces pour les oreilles d’un violeur. Je sais ce que vous aimez, c’est les hommes comme vous j’aime. Et pas d’autre.

Elle souffre, elle pleure, mais quelque chose sonne faux, il y a comme un semblant de plaisir dans l’air. Du plaisir… Beurk, je hais le plaisir. Je hais tout cela, je souhaite la douleur et la souffrance, il faut que je repende le mal et la terreur pour que mon père soit fier de moi.

-Je t’en supplie ! Je te jure, je ne ferai pas de bruit, mais ne me tue pas. Pitié !

Stop ! Trop, c’est trop, à la suite de ce traitement, je me déverse au fond d’elle. Je sors de sa bouche et la retourne, frappant son visage au sol. Un rat passe non loin de nous, je l’attrape et commence à parler.

-Savais-tu qu’au Moyen-âge, on avait une technique de torture passionnante : on posait un rat sur le corps du torturé et on le bloquait avec un seau en fer qu’on chauffait, le rat trouvait alors une sortie : par le bas. Le plus marrant dans tout ça, c’est qu’on ne mourrait pas tant que le rat n’avait pas sectionné la colonne vertébrale. Les allemands eux avaient trouvés un jeu bien plus marrant, tu veux essayer ?

Mon sourire avait disparu, je ne rigolais lus. Elle mourait ce soir, c’est décidé. Je m’approche du sexe dénudé de la jeune femme, visqueux à souhait, et avance le rat encore plus près, j’ai hâte de voir sa réaction. J’attends une seule chose, ses pleurs !

J’avale brusquement, les muscles de la mâchoire contracté pour éviter de mordre. Il est un peu stupide quand même. Dire à une femme, je vais te tuer alors qu’elle a la queue dans la gueule, c’est le meilleur moyen pour ne plus pouvoir pisser. Mais moi, je suis gentille et douce. Je ne mords quand sous transformation. Non, n’importe quoi enfaite. Je mords trop souvent. Mais l’avantage que nous, les loups avons, c’est que notre morsure, loin d’être au niveau de celle des vampires, est parfaitement agréable.

-Savais-tu qu’au Moyen-âge, on avait une technique de torture passionnante : on posait un rat sur le corps du torturé et on le bloquait avec un seau en fer qu’on chauffait, le rat trouvait alors une sortie : par le bas. Le plus marrant dans tout ça, c’est qu’on ne mourrait pas tant que le rat n’avait pas sectionné la colonne vertébrale. Les allemands eux avaient trouvés un jeu bien plus marrant, tu veux essayer ?

Je regarde le rat qui se tortillé dans la main du grand blond en poussant des couinements stridents et mon sourire disparait nettement. Moi aussi, j’ai vue Game of Thrones. Mais là, je dois avouer que mes yeux brillent de peur. Il va me tuer, j’en suis sur. Alors dans ce type de situation, je fais ce que je sais faire.
J’attaque.
Mon corps se transforme très vite en celui d’une louve plus blanche que la neige et je montre les crocs. Tu me fais plus peur sous cette forme, car je peux te jurer que même si je n’ai pas la puissance de ma famille, je reste forte. On le voit bien dans mes muscles lorsque je suis humaine. La force d’une louve est bien supérieure à celle d’un humain. Inversion des rôles, tu n’es pas sensé être au courant de mon existence donc tu vas mourir.

A la vue du rat, elle perd le contrôle et se transforme en louve blanche comme neige. J’avais donc raison. A cette vision, qui appartient presque au monde du songe, mon sourire s’agrandi encore. Finalement, je vais réellement m’amuser ce soir. Je quitte ma cape et sors mes grappins faucheur et me met en position de combat. J’attends quelques minutes et décide d’attaquer. Je porte un coup ravageur au niveau de son épaule droite, un coup qui la blesse profondément mais pas mortellement. Et puis, je me concentre et réunit mes mains au niveau de ma poitrine, ma main droite en un poing qui représente la force et la gauche aplatit à la verticale pour la maitrise de soi. Je commence alors une invocation :

-Par delà les montagnes et les volcans de lave, dans les mers de plaines et les prairies fleuries, tu es là, tigre à dent de sabre, viens et porte moi de l’aide, pour que je remporte la victoire.

Le tigre apparait et s’apprête à bondir sur la petite blonde lorsqu’un grondement retentit, un autre loup est apparu, cela doit certainement être son frère. Aha, les festivités vont réellement commencer.

҉Et comme le prouve les taux important de crédit à l’heure actuel, le monde va mal. En effet, depuis la crise des subprimes, le monde est…҈

La télé me soule tellement qu’elle s’éteint rapidement, sans autre forme de procès, le câble tendu déchiré par la main de Samia. La louve venant de l’autre bout du monde plante ses yeux de braises dans les miens avant d’essuyer ses lèvres pulpeuses, faisant disparaitre les dernières traces de sperme. Je sais, je ne devrais pas faire ça. Mais, en tant qu’Alpha de souche, je me dois de perpétuer le gène. Je me hais de tous ses enfants qui ne me connaitront jamais et de devoir servir d’étalon reproducteur aux loups. Je dois bien être l’un des rares à ne pas vivre juste pour les plaisirs du sexe. L’arabe me fait un grand sourire avant de chevaucher mon torse digne de ma condition d’Alpha. Je ne mets pas longtemps à la combler et elle dépose un doux baiser sur mes lèvres avant de partir. Si elle est enceinte, elle peut-être heureuse. Ma mère a choisi mon père par amour, mais il était mage de la terre. Elle a transmit la force de sa lignée, lui, la magie des siens. Nous sommes de puissants enfants, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons eu l’honneur d’être présenté au roi.
Je me couche sur mon lit, vidé de toute énergie au moment même où mon Iphone vibre sur la table de nuit. Qui peut m’envoyer un texto à cette heure ? Les gars savent que je ne sortirai pas cette nuit, et Nicky pense que je dors. Alors… ? Le prénom m’arrache un sourire. Depuis quand Lucy a besoin de moi ? Je sais très bien qu’elle sort. Mais de la à réclamer mon aide, elle ne me l’a jamais faite celle là. Et puis mon souffle se bloque dans ma gorge. Lucy !

~Rejoint nous a cette adresse avant l’heure qui suis ou tu risque d’être en deuil pour un moment… ~

La transformation est bien plus rapide que je ne le pensais possible. Ma petite sœur ! Quel est l’enflure qui fait du mal à MA SŒUR ! Je vais le tuer, l’étriper, le déchirer et en faire des boulettes pour les chats ! Par l’ancien loup ! Espèce de sale félin ! Je déboule dans l’escalier à fond de train, bousculant Malika qui montait pour aller voir Lucy. Un seul regard de ma part à ses prunelles d’or et de sang lui suffit. Nous sommes trop gros pour paraître de simples loups mais tant pis. C’est la vie de Lucy en jeu. Dotant que l’Originelle est immense, bien plus grosse que moi. Elle est bien plus vieille aussi, je n’ai que dix sept ans et elle… Personne ne le sait exactement. Restant dans l’ombre, les yeux dorés et le pelage fauve de Malika suivent de loin. Elle n’apparaitre que si le violeur est autre chose qu’un humain. Autrement l’Alpha que je suis peut très bien se débrouiller. Espèce de salopard ! Je débarque devant un immense blond, ma sœur sous sa forme lupine et un tigre à dent de sabre. Attend, il y a un problème là ? Mais je ne réfléchis pas que déjà un grondement sourd s’échappe de ma gorge. Les oreilles plaquées sur le crane, je surveille de mes prunelles si bleues l’être devant moi, grognant, montrant les crocs et frappant de la patte avant le sol. Le message est clair. Laisse ma sœur ou je te tue.

Le jeune mâle baisse ses oreilles, sors les crocs et me jauge du regard. Son corps même est plein d’agressivité, j’ai vraiment l’impression qu’il veut me tuer. C’est qu’il me ferait presque peur l’animal… Non sérieusement, mec, ça crains, je te dégomme comme je veux. C’est pas un minable comme toi qui me fera tomber, encore moins aujourd’hui, j’ai déjà choisis mon heure et je peux te dire que ce sera ni maintenant ni ici. J’observe ce loup et débute l’offensive grâce au tigre à dents de sabre. L’animal bondit donc sur le loup et j’attaque une nouvelle fois Lucy pour la blesser un peu plus, je veux que sa vie soit de plus en plus en danger pour lancer un ultimatum à son frère. Ce soir, j’ai créé un nouveau jeu, et je suis bien décidé à gagner la partie.

J’ai beaucoup de plaisir à faire souffrir les gens, à détruire les familles, à jouer avec les sentiments, bref, je suis un vrai salopard.

Le tigre qu’il a invoqué bondit sur moi, mais le sang de Lucy agit comme une dope sur ma petite personne et j’esquive, montrant les crocs avant de rugir encore une fois. Mes pattes arrière se ramènent sous ma croupe et je bondis, plantant mes dents dans la chair tendre du cou de l’animal, ne lui laissant pas le temps de réagir. Il miaula avant de s’écraser sur le sol, le sang pulsant hors de son corps. Le cri de ma sœur me ramena à l’être qui en avait après sa vie. Je retournais mon visage vers eux, laissant mes crocs à découvert. Lucy avait reprit sa forme humaine et rampait sur le sol, puant le sang et le sperme à plein nez. Le mien se plissa, laissant les rides de la colère transformer mon museau sable strié de noir en un masque de rage. Mais, avant que je n’ai pu faire le moindre geste. Malika apparait sous sa forme humaine, totalement nue et splendide dans la lumière de la lune. Je ne l’avais jamais vue de la sorte, et elle est plus belle que n’importe qui. Ses cheveux roux cachent sa lourde poitrine à nos yeux et roulent jusqu’au creux de ses reins. Son corps parfait m’apparait immense et ses yeux dorés brillent, prouvant sa force millénaire. Et, loin de la véritable nature lupine, des crocs de succubes transparaissent de sa bouche aux lèvres écarlates. Elle sent les hormones à plein nez, et personne ne pourrait résister à la force et la puissance qu’elle dégage. God Damed.

« - Laisse-les partir esprit. Car c’est au maitre des ténèbres lui-même que tu auras affaire si tu touches un poil de ses loups. »

Elle n’a as osé la voix, mais ses paroles sont claires. Il désobéit et je ne garantis pas sa vie.

L’imposant loup esquive l’attaque et pousse un terrifiant hurlement avant de bondir et de porter le coup fatal. L’animal plante ses crocs puissants et ravageurs, tranchant comme une lame de rasoir. Impossible donc pour le tigre de faire le poids face au louveteau. La créature s’écroule sur le sol et disparée en une fumée indigo. J’ai profité de l’inattention du blondinet pour m’occuper de sa sœur qui hurle sous mon traitement. Le jeune mâle nous épi du regard, la colère marquant les traits fins de son visage. Non mec, franchement, tu fais pitié, j’ai réussit à rendre sa forme humaine à ta sœur et toi tu cherche à me vaincre… Mais c’est impossible. La vue de la petite blonde couchée à mes pieds fait apparaitre un énorme sourire sur mes lèvres bleuît. Mais, une rousse apparait devant mes yeux, son corps splendide entièrement nu, caché par sa longue chevelure bouclé au couleur de l’automne, éclairée par la douce lumière de la lune. Je ne l’ai jamais vue, cette petite p*te. Ses courbes parfaites, ses yeux couleurs or caractéristique de sa puissance et ses lèvres carmin révélant des canines acérées, faisant fortement penser aux crocs des succubes. Elle respire le sexe à plein nez, et sa démarche est imposante et assurée mais vous savez qui, je suis loin d’avoir peur.

« - Laisse-les partir esprit. Car c’est au maitre des ténèbres lui-même que tu auras affaire si tu touches un poil de ses loups. »

Elle est calme, détendu mais vraiment, elle se fout de ma gueule. Les ténèbres c’est moi. Alors ses menaces, je m’en contre fou. Je me battrais jusqu’au bout, et je ne lâcherai rien.

« -Ahah, laisse moi rire, le maitre des ténèbres, c’est moi et tes menaces ne me font aucunement peur. »

J’attends qu’elle agisse pour attaquer, il n’est jamais bon de se précipiter.

La nuit m’attire depuis toujours. Et maintenant que le maitre des ténèbres a fait de moi une ombre de la nuit, je ne l’aime que plus. Ce soir, je voulais voir Lucy. Je ne voulais pas qu’elle sorte seule, surtout avec ce qu’elle fait à chaque fois qu’elle sort. J’ai été pute, je sais ce que c’est de coucher pour rien. Et puis, j’ai le même passé qu’elle, alors… je sais pourquoi elle fait tout ça. Pour elle, la douleur est l’amour… Pourquoi suis-je donc tombé amoureuse de Luis à votre avis ? Mais alors que je montais l’escalier, Matt descend en vitesse, attachant la boucle de sa ceinture tout en passant sa chemise sur son torse parfait. L’Alpha est mignon pour un gamin. Mais ses yeux parlent pour lui. Lucy est en danger. En temps que marraine de la belle jeune fille, je me dois de l’aider. Quittant mes vêtements en vitesse, je prends ma forme animale gigantesque. Le temps passe vite, mais Matt n’a aucune chance. Il ne l’a pas reconnu mais moi, je l’ai fais. L’ennemi public numéro 1 est là. Oh bien sur, face au chef des démons, il n’est rien et n’est pas méchant pour un sous. Mais j’aime Lucy et il n’aurait jamais dut la toucher. Parce qu’elle est la seule personne à ne jamais toucher. Kaèr et Luis eux même ne l’ont jamais fait. Ils s’affrontent comme de petits enfants, des mâles quoi. J’ai repris ma forme humaine entièrement nue, mais plus puissante que jamais. Il va payer, Kaèr me vienne en aide.

« -Ahah, laisse moi rire, le maitre des ténèbres, c’est moi et tes menaces ne me font aucunement peur. »

J’éclate de rire, mais un rire qui sonne creux. Je sais très bien qu’il ne peut être le maitre des ténèbres. Les ténèbres ont un nom. Satan. Et pas d’autre. Pauvre petit être.

« -Tu me fait rire mon pauvre. Je suis la favorite de Satan mon pauvre. Comment oses-tu t’autoproclamer maître des ténèbres ? Tu n’es rien qu’un enfant mon pauvre. »

La rouquine lâche un rire creux. Non, mais elle se fou de ma gueule là ! Elle est entrain de se foutre de ma gueule. Les ténèbres sont dirigés par ma famille depuis des génération, je suis Karasu Yomi, le prince de la famille des ténèbres, fils de Nosferatu Yomi, roi de la famille des ténèbres et descendant direct du cavalier sans tête. Les ténèbres, c’est moi !

« -Tu me fait rire mon pauvre. Je suis la favorite de Satan mon pauvre. Comment oses-tu t’autoproclamer maître des ténèbres ? Tu n’es rien qu’un enfant mon pauvre. »

Mes ancêtres ont fait l’erreur de pactiser avec les démons, c’est vrai, depuis les ténèbres perdent de leurs puissances, à présent notre espèces en est réduite à deux être seulement : moi et mon père. La dynastie des ténèbres tyrannique disparaitra avec nous. Et les démons prendront notre place.

« -Je suis là à la demande de son second justement, toucher à Lucy fait mal à ce cher Matt et son copain sera donc aussi touché. Tu peux lui demander si tu veux. »

Evidement, c’est faux, mais ça me protège et je connais Alec, il dira que c’est vrai juste par plaisir de faire souffrir.

« -Je suis là à la demande de son second justement, toucher à Lucy fait mal à ce cher Matt et son copain sera donc aussi touché. Tu peux lui demander si tu veux. »

Très bien. Joue, joue, joue. Mais rêve de seulement toucher encore à Lucy et je te tue. Tu veux faire souffrir Tarek en touchant à Matt ? Mais espèce d’idiot ! Tarek se contre fiche de Matt. Il aime peut-être plus Lucy, elle est soit disant son ami. Comme s’il pouvait en avoir. M’enfin, je m’égare là. J’ai envie de jouer. On doit dire que ce blond est plutôt mignon. Et puis, j’ai envie de m’amuser. Je connais parfaitement mon physique de déesse, que la mort n’a rendu que plus attirant. Personne ne peut résister à cela, même en état héritier des ténèbres. Je sais, vis-à-vis d’Aaron, je ne devrais pas. Mais franchement, je suis une succube. Le sexe est plus ou moins ma raison de vivre. Quand à Alec, le bel Alec, je me contre fiche de ce qu’il veut. Mais ce que je sais surtout, c’est que le second aime à s’amuser avec Tarek, mais surtout à agir de lui-même. Il ne délègue pas. Il fait. Alors soit l’esprit ment, soit le second a changé.

« -Qu’importe, tu ne touches plus à ces loups. Satan est bien plus puissant que le second, et je doute que tu veules en découdre avec le véritable maître des ténèbres. Caleb n’est rien face à la véritable puissance compris. Mais en attendant, si tu veux t’amuser… Je suis là moi. »

Avec un véritable sourire de chasseuse en prime, laissant apparaitre mes longues canines de succube et les hormones envahir mon corps. Même lui ne pourra résister. Il n’y a qu’à voir les iris dilatés au possible de Matt pour s’en rendre compte. Le roi des Enfers connait la puissance de cette armée qu’il garde secrète. Et Maèl devrait avoir peur. Car nous sommes puissants. Il est facile de nous abattre, mais notre nombre croit de jour en jour. Et puis, il faut avoir le courage de décapiter des êtres aussi splendides que nous, et cela n’est pas offert à tout le monde.

La rouquine a l’air perdue dans ses pensées, elle est plutôt mignonne quand elle est concentrée.

« -Qu’importe, tu ne touches plus à ces loups. Satan est bien plus puissant que le second, et je doute que tu veules en découdre avec le véritable maître des ténèbres. Caleb n’est rien face à la véritable puissance compris. Mais en attendant, si tu veux t’amuser… Je suis là moi. »

Un sourire coquin étire ses lèvres et révèle encore plus ses canines, pas de doute c’est une succube. Elles sont connues pour tuer leurs amants d’un soir, et d’après ce que j’ai compris, je suis dans sa ligne de mire ce soir. Que faire ? Se laisser tenter et mourir ou refuser et regretter ? Allé soyons fou, après tout ma fin est proche alors profitons de mes derniers instants. Je reste quand même à l’affut de la moindre attaque, je ne mourrai pas, en tout cas pas ce soir. Je m’approche lentement de la lupine et lui glisse à l’oreille sensuellement :

« -Et que se passerait-il si je refuse ? »

Ma belle, je crois que j’ai finalement gagné le gros lot avec toi. Alors, par quoi je vais commencer ?

Le beau gosse ne risque rien, il est suffisamment atteint par le mal pour que mes baisers ne tuent son âme. Je pense être l’une des plus puissantes, j’ai gardé la force des louves ajoutée à celle de la mort. Mes prunelles le prouvent d’ailleurs parfaitement. La force de l’or et des véritables originaux, lignée que Luis a détruite, piquetées d’écarlate, qui hurlent une seule chose, danger. Je le fixe dans le moindre de ses mouvements, gardant tout de même à l’œil ma filleule et son frère. Matt n’est peut-être finalement pas si con, car il l’a fait se relever et prendre de nouveau sa forme lupine. Maintenant Lucy, laisse jouer les adultes. Les esprits des ténèbres ne sont pas des jouets pour les enfants….

« -Et que se passerait-il si je refuse ? »

Je ne suis pas la seule à avoir envie de jouer finalement. Une véritable araignée tenant ses proies dans ses fils de soie. Toi mon chou, tu devrais être bien plus méfiant dans le choix de tes partenaires. Lucy n’était pas une bonne idée, elle sort avec le jumeau d’un des êtres les plus puissants de la planète et se tape réciproquement le futur roi des sylvains et le prince des enfers Et au moins deux d’entre eux l’aime plus que tout. Pauvre petit chou. Je laisse alors mon corps jouer avec les rayons de la lune, exactement comme lorsque je travaillais pour mon ancien roi. J’ai été pute pendant plus de 500 ans, alors je crois que personne ne peut me battre dans le jeu de la séduction. Même les elfes font office de petites joueuses à côté. Sorry Babe.

« -Mmmmmm, je ne sais pas. Essaye peut-être que je pourrais te mordre… »

Mes paroles sont tellement pleines de sous entendu et dires avec une voix signifiant tellement de choses que je crains qu’il ne me saute dessus. Mais, après tout, j’avais treize ans quand mon père m’a forcé pour apprendre à plaire à Luis alors…. Un peu plus un peu moins. N’empêche je suis stupide. Je ne l’aurais pas mordu, je serais aujourd’hui mariée à cet oncle dont j’étais folle. Mais il ne serait roi. De toute manière, il est trop tard pour penser à ça. Je laisse juste mes lèvres s’étirer en un sourire magnifiquement charmeur. Toi l’esprit, tu me plait dans ton aura de ténèbres. Que voulez vous, je suis une succube, le mal m’attire comme un papillon d’un flamme. Noire.

Un léger sourire puis elle avance à mon oreille :

« -Mmmmmm, je ne sais pas. Essaye peut-être que je pourrais te mordre… »

La sensualité de sa voix, associée aux énormes sous entendu de sa réponse éveille mes sens et réveille l’ardeur de mon entre jambe. Mais je ne dois pas craquer tout de suite, je dois la faire languir. Et oui, c’est pas marrant que tout se passe bien. Elle me fait un sourire charmeur et s’avance un peu lus vers moi. Je ne peux m’empêcher de sourire, un sourire dangereux, sadique. Je dis d’une voix douce mais terrifiante :

Je dis d’une voix douce mais terrifiante :

« Je crois que je vais passer une bonne nuit ce soir. »

Je la jette au sol et l’attrape par les cheveux, alors douce et innocente proie, on veut jouer ?

Tu n’imagines même pas chou. Je suis experte dans tout ce qui traite au sexe. Tu ne peux même pas comprendre ce qui va t’arriver cette nuit. Par contre, ce que tu viens de faire, c’est à oublier. Je suis peut-être une pute, mais en aucun cas, je n’accepte qu’on me brutalise comme tu viens de le faire. Oublie immédiatement. Luis ne m’a jamais sauté dans la violence. Oh, certes, les marques de sa chevalière qui s’imprimaient petit à petit dans ma joue n’était pas la preuve de la gentillesse incarnée du roi loup, mais il n’empêche que jamais au grand jamais, il a essayé de faire dans le sado maso.

J’attrape donc son bras, et usant de ma force, laissant mes biceps se gonfler sous l’effort que je leur demande, je le jette à son tour au sol.

« -Je ferais ce que tu voudras, esprit, mais en aucun cas tu ne touches à mes cheveux de la sorte. C’est compris ? »

Mes prunelles lancent des flammes, mais je reste gentille. Quand même voyons…

La rouquine se fâche et attrape mon bras, ses muscles puissants se gonflant pour que je me retrouve finalement sur le sol.

« -Je ferais ce que tu voudras, esprit, mais en aucun cas tu ne touches à mes cheveux de la sorte. C’est compris ? »

Ses yeux se crispent et je vous jure que s’ils pouvaient tuer, je serais mort depuis un moment. Je ne comprends pas, d’habitude ça leur plait aux filles que je sois violent. Et puis, c’est chiant le sexe sans violence. Et si on s’amusai un peu, je serai curieux de savoir quels sont tes plus grandes peurs, quelles secrètes terreurs caches tu le soir, dans ton lit. Je laisse donc la fumée s’échapper de mes doigts. Aha on va vraiment s’amuser ce soir.

« -Alors chérie, tu vas t’ouvrir à moi, et tu ne pourrai même pas l’empêcher, j’aime pas bien qu’on me résister. Tu vas le regretter crois moi. »

Je respire un grand coup et attend que ma fumée face effet.

J’ai peut-être fait une erreur en l’énervant et en lui résistant. Mais même Kaèr ne peut que rêver me posséder. J’ai un caractère qui remonte à des longues années. Non, enfaite, j’ai toujours eu un caractère de merde. Aussi loin que remonte mes souvenirs. Déjà gamine, je tapais sur mes frères quand ils osaient essayer de me voler ma viande. J’ai toujours été la plus puissante de la famille. Mais je suis une fille. La magie qui s’écoule des mains de l’esprit des ténèbres et mon cœur se sert. Je sais ce qui va m’arriver… Je connais les pouvoirs de ta famille. Après tout, je suis plus vieille que tes ancêtres.

« -Alors chérie, tu vas t’ouvrir à moi, et tu ne pourrai même pas l’empêcher, j’aime pas bien qu’on me résister. Tu vas le regretter crois moi. »

Mes prunelles s’écarquillent pendant que mon cœur se met à battre plus vite que jamais. Non. Non ! Je ne sais même pas moi-même qu’elle est ma plus grande peur, mais je refuse de le savoir ! Pourtant, je tombe à genou lorsque je croise le regard d’or d’un garçon blond comme les blés aux yeux accordés avec sa chevelure. Mon fils, mon unique enfant. Vêtu de peau de bête, tenu en chaîne, incapable de s’exprimer et accroupi comme une bête. Son visage mangé par une barbe aussi rousse que ma chevelure. Et, en me voyant, ses lèvres se découvrent sur des crocs puissants. Je déglutis et malgré moi, je sens des larmes rouler sur mes joues. Non ! Non ! Pitié stop !!

Quoi !!! C’est ça sa plus grande peur, je suis déçu. La rouquine s’effondre au sol à la vue d’une espèce de petit rouquin, qui lui ressemble étrangement, serait-ce… Non impossible, c’est son fils, mais pourquoi a-t-elle peur de lui ? Il doit vraiment être puissant pour qu’elle ait peur de lui. Le rouquin, de taille moyenne, a les cheveux de sa mère, légèrement frisés. Il a une barbe mal rasée de la même couleur que ses cheveux et également pleine de frisotis. Ses yeux or font fortement penser à ceux de sa mère, il est entièrement nu et attaché par des chaines, des liens d’argent. Mais pourquoi est-il attaché ? Que de question sans réponse. Je continue d’observer la scène, passif. Malika, elle tremble, et oui, on est dangereux nous les esprits des ténèbres. Un sourire ravageur écarte mes lèvres et le contentement remplis tout mon être.

L’enfant grogne, sauvage et dangereux, quand Luis apparaît à ses cotés, un sourire étincelant sur son visage parfait. Les yeux bleus du roi brillent, et il est impossible de ne pas voir que le garçon est son fils. Notre fils. Mais le fruit de mon imagination éclate de rire, avant de déclarer d’une voie glaciale :

« -Tu sais princesse, je sais où il est moi notre tellement cher enfant. Mais jamais tu ne le retrouveras. C’est dommage, maintenant… Tu ne pourras jamais plus en avoir d’autre… Désolé… Honey »

Mes yeux pleurent et mon cœur saigne, je n’arrive même as à forcer ma conscience pour me sortir de ce traquenard. Pitié, Gaïa. Vient moi n ide. Je t’ai toujours prié. Je sais que tu es là, quelque part, à observer. Alors je t’en supplie, aide moi ! Je ne veux pas de cette folie que fait naitre mon esprit ! Autrement, Luis aurait tout fait pour retrouver notre véritable hérité. Oui, tous !