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 Je ne supplierais pas ! [Alec]

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Sylvain

Keiràn Ikrà
Keiràn Ikrà


PROFIL► AVATAR : Cameron Monaghan
► VOTRE AGE : 25
►PORTRAIT : Je ne supplierais pas ! [Alec] Tumblr_inline_n8cshksNm11ssoiqt
► CIITATION : Never let them see you weak
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► ARRIVÉ LE : 04/04/2012
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MessageSujet: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyJeu 30 Mai - 21:13

L'horloge a sonné 1 heure du matin, au loin, en ville, et je ne suis toujours pas rentré. Assis dans un bar, chargé de plusieurs verres de Get31, je m'extirpe enfin de ma chaise confortable, paye l'addition, et gagne la rue détrempée. Le temps est épouvantable ces derniers temps, mais cette nuit, pour une ois, il ne pleut pas et la température s'est faite douce. Je cours à ma voiture, tourne la clé dans le contact et une chanson mielleuse inonde l'habitacle. Somebody wants you, Somebody needs you, Somedy dreams about you every single night...... Beurk. J’enfonce l’accélarateur, dégoûté. Il faut que je rentre chez moi, que je dorme, j’ai un contrôle important en philo demain. Si je suis trop fatigué, je vais encore me taper une note en dessous de 10 et j’ai peur que mes parents finissent par perdre patience.
Je file sur l’asphalte, complètement décalqué, jusqu’au parc des Hespérides où je gare ma BMW, un peu mal je dois l’avouer. Il règne un silence inhabituel entre les arbres, que le claquement de ma portière et le son du vérouillage du bolide ne perturbent pas. Pas de hiboux qui hululent, pas de rongeurs qui gratouillent entre les herbes, pas de crapauds qui chantent de leurs voix flûtées. Rien, pas même un criquet. Il se passe quelque chose d’anormal. Mais je n’ai pas envie de m’occuper des problèmes du monde, pas ce soir. Je ne suis pas un super-héros, encore moins le bon Samaritain. Ça attendra demain.
J’enfonce ma clé dans la serrure de la porte du garage, qui donne sur l’arrière bibliothèque où se trouvent tous les vieux ouvrages ludtyviens de la famille, détenant des savoirs oubliés depuis des siècles. L’odeur de poussière assaille mes narines, et je referme derrière moi dans un soupir. La fatigue commence à faire son effet dans mes muscles. La grande bibliothèque est tout à fait déserte. Sinistre, le craquement  des bûches jetées dans la cheminée par les domestiques toutes les heures meuble seul l’immense pièce au plafond de huit mètres de hauteur. Je presse le pas, angoissé, et traverse la gigantesque salle de bal d’un pas vif. Cette fois encore, je remercié ma cécité. Je crois que sans elle, Je n'aurais jamais pu m'habituer au noir, et je serais en train de fouiller chaque coin et recoin de l’endroit en tremblant, cherchant le diable là où il n’est pas et sursautant comme une pauvre biche traquée. Je ne supporterai pas ce noir, je suis trop craintif. Et puis dans le calme oppressant de la villa, un détail cloche. Je n’arrive pas à saisir quoi, mais ça ne va pas, c’est décalé et de ça je suis tout à fait certain. Ça se confirme à chacune des marches en arbre de l’escalier baroque européen du XVIIIième siècle que je dépasse. Il y a dans cette maison quelque chose qui ne devrait pas s’y trouver. Je vais aller me changer en vitesse, et je chercherais. Au Diable la philo quand ma famille est en danger !
Je pousse la lourde porte en marqueterie de ma chambre, et un souffle d’air froid s’engouffre dans mes cheveux. Oh mon Dieu. Ma fenêtre n’était pas ouverte quand je suis sorti. Je le sais, je l’ai vérifiée deux fois après l’avoir fermée moi-même. Donc… La chose est dans ma chambre. Et est entrée par la fenêtre…
Les mains moites, je referme lentement derrière moi et tente de contrôler les battements de mon cœur et la vitesse de ma respiration. De faire comme si de rien n’étais. Les créatures de l’ombre apprécient l’odeur de la peur, aussi il vaudrait mieux que je me calme.  Cependant, la terreur dévore mes défenses une par une. J’ai l’impression qu’il fait trop chaud dans la pièce, sans doute à cause du stress, et je continue à respirer doucement pour contrer la peur. J’ouvre la porte de mon dressing, avec l’horrible impression d’avoir un regard fixé dans le dos. Je retire mon perfecto et mon marcel gris-vert, faisant danser le papillon tribal qui repose au creu de mon rein droit, capter la lumière à l’épée de titane qui scintille de blanc métallisé à mon nombril. Je défait la boucle de mon skinny Levi’s, dérangé par l’horrible sensation d’être observé, plie le tout et le pose dans la machine à laver. Mon tatouage à l’aine attire les rayons lunaires sur l’encre noire brillante, et je mordille mon labret avec un certain scepticisme. Qu’est-ce que je pourrais bien mettre pour dormir ? Un truc confortable mais pas excessivement informe, ce serait parfait. Voyons… Pourquoi pas ma chemise de gym, celle de spectacle de l’an dernier ? Oui, excellent. J’attrape la dite chemise de lin blanc, close d’un unique ruban au niveau de la clavicule. J’aime bien être élégant et attirant, même pour dormir seul.
Je referme le dressing et me glisse sous la couette, un peu moins conscient du regard sur moi qui est pourtant toujours présent. Après tout si la chose qui se terre quelque part ici voulait me tuer, ce serait déjà fait. Et de toute façon, qui pourrait me vouloir du mal ?!


Dernière édition par Tarek Thompson le Ven 26 Juil - 23:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyDim 2 Juin - 17:32

Dans le ciel, les étoiles brillent de mille feux sanglants. La lune rougeoie, comme si le sang la colorai de reflets plaisants à mes yeux. Aux Enfers, mon Satan m'avait convoqué et s'offrait une fois de plus mes services immortels. Un jeune homme l'horripilait au plus haut point et, ne pouvant sortir de son royaume s'il ne partait pas récolter des âmes, il m'avait désigné pour ce rôle. J'étais le plus cruel et le plus dangereux des démons. Élevé par une dragonne, je connaissais toutes les clefs du corps humain, celles les plus sensibles et dangereuses.
La villa des Thompson se découpait sur le ciel sombre et les chiens grondaient quand ils sentaient mon odeur. Un sourire transforma mon visage, mes ailes battirent dans mon dos et je me m'élevais jusqu'à la fenêtre de ma proie du soir. Il n'était pas encore là, mais je respirais son odeur, mélange de jasmin et de chèvre-feuille qui emplissait sa chambre. Je respirai profondément, me fondant dans les flux et reflux du vent que la fenêtre ouverte ramena dans la pièce où je savais que le petit prince n'allait pas tarder d'entrer.
Disparaissant dans le noir, je laisse mes prunelles se fermer, pour clore leur rougeoiement de braise. J'ai faim, et mes yeux ont prit la couleur du sang qui va tacher les draps cette nuit. Le bruit de pneus s'engouffrant sur le chemin de terre des Hespérides tend mon corps comme un ressort. J'ai les nerfs à vif, et lorsque l'odeur de sa peur arrive à mon nez, je ne sais comment je fais pour ne pas bondir comme un fauve. La porte de sa chambre grince et dans un souffle j'entends sa respiration se saccader. Le sang s'accélère dans mes veines, à l'instar de mon cœur mais je suis suffisamment vieux pour savoir contrôler mes pulsions. Pourtant je dois reconnaître qu'il me donne du fil à retordre avec son sang sylvain si puissant et attirant pour toutes les créatures magiques.
Il se couche enfin, juste vêtu d'une chemise de lin et d'un boxer dont la couleur m'échappe. Il se couche et la peur disparaît petit à petit à mesure que le sommeil l'envahit. J'ouvre deux yeux aussi rouges que les braises et un sourire mauvais étire mes lèvres. Il est à découvert et va souffrir plus que jamais. Même cette splendide âme qu'est son violeur ne lui aura jamais fait aussi mal.
Aussi silencieux qu'une ombre, je me glisse à ses côtés et mon souffle brûlant court dans son cou pendant que mes mains s'approchent de ses cicatrices enfantines. Mon bassin se colle au sien alors que mes crocs se découvrent. Le 2nd brille en lettres de feu, parfaitement visible dans le noir. Bonne chance... Tarek
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Sylvain

Keiràn Ikrà
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyJeu 6 Juin - 14:50

Le confort de mon lit m'aide à plonger dans le sommeil. Je me love entre les couettes, et sombre rapidement. Je ne rêve pas. Je ne m'en souviens pas en tout cas. Je ne ressens rien d'autre qu'une paix immense. Du moins jusqu'à ce qu'un poids se pose près de moi, et qu'une douce chaleur caresse ma gorge et mes hanches. Je remue, agacé. Je veux dormir. Je ne l'ai jamais désiré autant. C'est pas le moment, zut... Mais le corps brûlant se colle à moi, insistant, s'attirant un marmonnement inarticulé qui ressemble à :

-HmrMattmlapaix

Grr, pour une fois que je veux dormir... C'est un peu abusé. Bon, allez, je me force. Allez, Tarek, un peu de courage, il faut bien mettre les choses à plat de temps en temps... Pour toutes les fois où c'est toi qui le chauffe jusqu'à ce qu'il en devienne fou.
Je m'étira paresseusement, baille, et me retourne pour envoyer paître gentiment mon cher loup garou... Pour rencontrer deux yeux de feu, brillants comme les braises du poêle derrière moi. Je fais un bond en arrière dans une exclamation de surprise, tenant mes draps contre mon torse, le cœur tapant dans ma poitrine comme un tambour. Putain mais c'est quoi ce bordel ?! La fenêtre ouverte par mystère me revient en tête, ainsi que le sentiment de menace. D'accord... Un démon. Et pas n'importe lequel.
Mon souffle se bloque se bloque dans ma gorge frémissante, et je serre un peu plus mon drap contre ma peau. Pourquoi est-il ici ? qu'ai-je bien pu faire pour que Satan me délègue son second ? Fréquenter Amarok ? Ce n'est pas suffisant. Je ne comprends pas. Je déteste les situations qui m'échappent. Je ne le supporte vraiment pas, encore moins face à ce monstre dont le regard vrillé sur moi exprime toute la cruauté. Je ne sais pas ce qu'il comptait faire en se collant à moi mais je ne veux pas savoir. Stressé, je me remet à jouer avec mon labret et surtout mon piercing à la langue. Sur mon épaule les griffes tatouées dessinent des marques de chair déchirée, et cette vision m'envoie un brusque et éphémère flash mental que je ne parviens pas à distinguer vraiment mais sème une terreur réelle aux quatre vents de mon cœur. L'instinct de fuite s'insinue dans mes cellules, et je jette un regard à ma porte. Dans la salle de bal... Il y a mon poignard en argent massif, dans la salle de bal, au mur... Je pourrais peut être avoir le temps... Peut être...
Un regard vers le second, et je manque tomber dans les pommes. Seulement, je ne peux pas fuir. Il est en travers de mon chemin, et j'ai un rang, une réputation, une crédibilité à tenir. Et puis j'ai déjà fait face à plus effrayant que lui, comme les dragons que mon cousin voulait me voir affronter et que j'ai tout simplement respectés comme il se doit, finissant par papoter avec et libérer le précieux butin de ses chasses ignobles. Pourquoi il est là bon sang ?

-J-je... Pour quelle raison... Il t'envoie ? J'ai rien fait d'mal... Va-t-en... J'ai rein fait...

Oh mon Dieu, pitoyable. Mon petit frère a une voix moins enfantine. Quelle honte. J'ai vraiment rien à faire sur le trône sylvain. C'est sûr et certain. Je ne comprends pas que Gaïa laisse faire ça. Mais j'aurais au moins une once de mérite. Quoi qu'il fasse, je jure que je tiendrais, je ne supplierais pas. Ça, jamais. Je ne suis plus un môme. Il faut plus qu'un démon pour me pousser à la supplication. Et puis moi aussi, je peux le maîtriser. Je l'ai déjà fait. Je ne vois pas pourquoi je devrais plier le genou.
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyJeu 6 Juin - 15:18

Le jeune roi, et son cri, m'arrachent un sourire glacial. Je sais ce qu'il en est, et je sais pourquoi il a si peur. J'aurais des raisons de le haïr. Il m'a torturé, et je ressens encore la douleur de l'argent contre mon aine, mon sexe tendu par le plaisir qu'il faisait naître en moi et ma haine d'être maîtrisé par un enfant.
Il se lève d'un bond et son odeur me heurte de plein fouet, plus puissante que je ne l'ai jamais sentie. La peur suinte par tous les pores de sa peau et je sens mon cerveau s'activer à une vitesse folle, réfléchissant à la torture la plus douloureuse. De puissantes décharges électriques se croisent dans mon être avant de s'accorder sur un point. Aujourd'hui, il pourra se vanter de n'avoir aucune douleur psychique. Et je sais que c'est pourtant celle qu'il craint le plus. Je sais tout de ta vie petit enfant. Tu n'es qu'une poupée de son entre mes mains et je ferais de toi un parfait jouet. Le parfait acteur d'une révolte qui sera longue et sanglante. Il suivra le chemin que je lui montrerai et pour toujours, il sera mien.
Je me lève tel un chat, sensuel et doux, un sourire doux sur les lèvres. Mon attitude est féline et défini clairement mes intentions, comme si elles étaient écrites sur mon visage. Mes prunelles étincellent comme deux braises rougeoyantes et je les pose sur le visage trop fin du jeune héritier. Leur feu doit le brûler mais je n'en ai que faire. Prenant une voix douce, presque enfantine, je lâche alors que ma queue fouette l'air saturé d'une chaleur brûlante :

-Tu sais Tarek, la dernière fois, je pense que tu as eu les gestes qu'il ne fallait pas. Tu sais quoi, on va jouer à un jeu. Si tu supplies, je gagne. Si je supplie, tu gagnes. C'est parti ?

Je souris une nouvelle fois, avant de bondir trop vite pour qu'il puisse agir. Un centième de seconde plus tard, ses poignets sont ligotés au bois de son lit et à califourchon sur son ventre, je fouille dans ses épaisses boucles roux pétant. Mes crocs dépassent de quelques centimètres, enduits de poison. Une goutte roule sur mon menton avant de s'écraser sur le torse désormais nu du jeune Tarek et d'exploser en gerbes de feu qui rongent sa chaire dans un crépitement produisant une odeur de grillé qui attise mes papilles. Je récupère la lame coincée dans la chevelure de ma proie et la fait lentement glisser sur sa joue. Puis je la pose sur mon pouce et fait naître à son extrémité une fleur rouge qui coule le long de main. Alors, par quoi vais-je commencer...

-Dis moi mon beau, tu supplieras pas tout de suite hein ? Je veux pouvoir m'amuser...
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Sylvain

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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyJeu 6 Juin - 16:17

Le second arbore un sourire de chat, terrifiant et se meut dans l'ombre avec autant d'aisance qu'un fauve. Je recule lentement, tétanisé, obsédé par l'examen de la cruauté qui brille dans son regard et le mouvement de ses lèvres qui allume un feu incontrôlable dans mon ventre. Je le sens pas du tout là...
Je déglutis avec difficulté, toujours fixé sur son visage souriant et pourtant si froid, la bouche tremblante. Je pense à fuir, encore, mais avant même de réfléchir au moyen, son poids heurte ma poitrine et le tiraillement sur mes épaules me fait rapidement comprendre qu'il m'a lié au lit. Saloperie de bestiole... Ma chambre est insonorisée... Je suis mal. Je ne peux pas le repousser, il trop aguerri, et moi trop sonné par l'alcool encore. Et puis il est trop attirant aussi. J'ai de la force mentale, mais s'il y a bien une chose à laquelle je n'essaie même plus de résister, c'est la volonté de mes désirs. C'est mon corps qui commande mon cerveau, pas l'inverse. Je fonctionne à l'envers. Je suis un automate défectueux.
Je regarde son venin glisser le long de sa peau, sa couleur braise et argentée, et mord sauvagement ma lèvre inférieure quand il ronge ma peau laiteuse. La douleur me vrille les tempes, foudroyante, et je concentre mon sang sur la blessure. Je dois bien le dire, je commence réellement à craindre ce qui va suivre. Mais je suis furieux, aussi. Je joues avec mon piercing lingual de manière machinale à présent, et je compte en silence les minuscules touches de noir de mon tribal lové à l'aine pour vider mon esprit. Sa main qui se retire de mes cheveux mes cheveux attire mon regard, et mon visage se décolore -si c'est possible malgré mon teint neigeux- alors que je reconnais l'éclat de la lame de mon scalpel qui s'approche de mon visage. Mon cœur s'emballe, et ma respiration se saccade sous le coup de la douleur stridente. Je me contorsionne vivement et de toutes mes forces, dégageant mes hanches de sous son poids au prix de grands efforts puis ramène mes genoux contre mon ventre et me poitrine. Le froid de mon piercing en titane contre ma cuisse me fait frissonner, et je pose mon front sur mes rotules. J'ai peur. Je ne veux pas que ça arrive, même si je le mérite. Je ne suis pas ce qu'il a en tête mais...
J'écoute ses paroles en ravalant férocement mes larmes de souffrance. Supplier ? Moi ? Jamais. Il rêve, ça jamais, je ne suis pas un pantin ! Je préférerais ma trancher la langue !
Un faux mouvement m'arrache un nouveau cri de douleur, et je penche la tête en arrière pour soulager mes poumons, comprimés par la position. Je ne reste pas longtemps comme ça ceci dit, peu désireux de présenter ma gorge et mon ventre à ce monstre. En plus avec la soirée que je viens de passer, je dois empester le sexe à pleine nez. Surtout que j'ai eu la flemme de me doucher. Il va me massacrer. C'est impossible autrement. Je le vois dans ses yeux. Je vois le désir cuisant de me briser, de massacrer mon corps, d'abuser de mes limites jusqu'à ce que je rampe à ses pieds. Et moi je ne supplierais pas. J'ai déjà trop supplié quand j'étais enfant, assez pour toute une vie.
Je déplie finalement mes jambes à contrecœur, suffocant, les yeux dans le vague. Et j'opte pour la rapidité, parce que je suis trop épuisé et fou de désir pour tenir comme ça. Je sais, j'ai envie qu'il me frappe et ça, ça craint. Et ben merde.

-Et tu vas faire quoi ?! Tu crois pouvoir m'apprivoiser et me passer une laisse autour du cou ou quoi ? Mais tu rêves ! Quant aux supplications si tu crois me les arracher tu te plante sévèrement ! Je ne supplierais JAMAIS !! Détache moi maintenant connard !

Il va péter un plomb. C'est sûr. Dans son regard rouge, c'est évident. Dans l'étincelle de folie qui vient d'y passer. Tant pis. J'ai froid, je suis fatigué, je n'arrive pas à respirer correctement et je suis en train d'étouffer seconde par seconde, lentement. Je lui envoies mon pied en pleine figure, pour éloigner ces yeux fascinants et horrifiants, et ce faisant je tire trop fort sur mes liens et bascule sur le côté. Mon épaule émet un "crac" très révélateur et un hurlement de fauve blessé répond à la douleur intolérable. Sonné, je papillonne des cils et secoue ma tête qui tourne. Mon épaule ne met pourtant pas longtemps à se remboîter, m'arrachant un glapissement fou furieux, et je lance un regard noir au démon. A la chaleur qui règne dans la chambre, je sais que je fais connerie sur connerie. Mais je perds définitivement patience.

-Au moins cesse de tourner autour du pot salopard ! Vas y, éclates toi mais reste pas là à me regarder étouffer comme un con ! C'est pas ça que tu veux, j'le sais, tu crèves d'envie de me faire subir tous tes fantasmes sanglants alors vas y ! Finis en putain !!
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyVen 21 Juin - 12:27

-Et tu vas faire quoi ?! Tu crois pouvoir m'apprivoiser et me passer une laisse autour du cou ou quoi ? Mais tu rêves ! Quant aux supplications si tu crois me les arracher tu te plante sévèrement ! Je ne supplierais JAMAIS !! Détache moi maintenant connard !
 
Mes yeux brillent d'une lueur amusé. Oh, il suppliera qu'il ne s'inquiète pas. Il me traite de connard, mais qu'il me traite de tout les noms d'oiseaux ou d'autre. Ce ne sont que des paroles en l'air. Il ne peut rien me faire, je suis le second du Satan et l'un des plus anciens démons des deux planètes. Alors je ne le crains pas et ne le craindrais jamais. Lorsqu'il m'a torturé, j'ai on ne peut plus souffert mais il m'a prit en traître. Il n'en aurait jamais eu le pouvoir en tant normal. Je le regarde souffler comme un bœuf, une lueur de malice dans mes prunelles entièrement noires. Alors, qu'est ce que je vais faire. Il ne faut pas le faire souffrir trop vite, car l'amusement sera moindre. Mais je jure sur Gaïa l'ancienne qu'il serra mon chien de compagnie. Et puis, souffrant du syndrome de Stockholm, il a pour habitude d'aimer les gens violant avec lui. Alors, il va on ne peut plus m'adorer. Bah oui, Masson est un bizounourse à côté de moi. Je ne suis pas un démon pour rien, mon peuple est un amalgame d'être plus mauvais et viseux les uns que les autres. Pas étonnant que nous ayons inspiré de nombreux films et surtout toutes les religions. Le mal est universel. Je me souviens un jour, d'une conquête qui m'avait juré que les créatures, du bien ou du mal existaient. Bien entendu, elle ne savait pas pour moi. Elle m'avait montré que si les mêmes êtres revenaient dans chaque religions, alors que à l'époque ou ils existaient, il ne s'était jamais rencontré. Et nous, les démons, nous avions notre place dans le cœur de tous, puisant dans leur peur les plus profondes et leur assurant un avenir de peur et de douleur. Nous n'étions pas si méchant....
 
-Au moins cesse de tourner autour du pot salopard ! Vas y, éclates toi mais reste pas là à me regarder étouffer comme un con ! C'est pas ça que tu veux, j'le sais, tu crèves d'envie de me faire subir tous tes fantasmes sanglants alors vas y ! Finis en putain !!

Tu impatientes pas vrai ? Je sais que tu aimes souffrir petit ange, mais jusqu'à quel point aimes-tu cela ? Je lui fais un immense sourire, m'emplissant du craquement foudroyant de son épaule. Je n'ai aucun mal à éviter son coup de pied pitoyable, mais par contre, je sens son odeur particulièrement tentante. Il put l'envie de sexe et la peur, créant une onde de chaleur qui détruit la pièce.Il ne m’énerve pourtant pas. Et bien que mon caractère soit tout feu tout flamme, il me fait rire plus qu'il ne me donne des envies de meurtres. Je garde mon calme, et, plus je suis calme, plus mon imaginaire travaille. Alors, que faire de toi. De visage trop fin et tes nombreux tatouages m'offrent des possibilités infinies. On va commencer par les piercings. Et puis, plus je te ferrais souffrir, plus ta capacité de guérison diminuera. Tu dois être incapable de te soigner toi même, et surtout de soigner la futur femme de mon roi. Je ne sais qui elle est, mais Kaèr a de grand projets pour elle. Il devrait faire attention, il va finir par tomber amoureux d'elle avant même que nous ne sachions qui elle est. Enfin, l'heure n'est pas aux idées toutes conçues pour savoir qui elle sera. Tarek doit se sentir seul si je ne m'occupe pas de lui. Je l'aide mine de rien, monsieur je-suis-le-centre-du-monde.Un démon s'interese à lui, et pas n'importe lequel. Il parait que je suis un dieu vivant, et que je cache ma noirceur intense grâce à ma belle gueule. C'est qui qui m'a dit ça déjà ? Masha je crois. Oui, ma jolie brune.

Un sourire sur les lèvres, je bloque les jambes de l’hérité sous mon poids et laisse le scalpel que je lui ai pris tomber sur le sol. Le métal retentit dans la chambre, mais personne ne peut entendre. Pour l'instant, Tarek, je ne m’intéresse qu'à toi. Mais, tout peut vite changer. Et celui qui prendra le plus cher sera ton cher Matt. Et le plus jeune de la tribut Thompson aussi. Nous, les démons, aussi faible que nous soyons, nous restant plus puissant que les autres races. Nous sommes membres des deux premières.... Mes dents se découvrent, laissant apparaitre mes crocs enduit de poison. Mais je ne mors pas, ce serait bien trop facile dans se cas. Non, je me contente d'approcher ma bouche de l'oreille du petit roux et de lui susurrer :

-Tu crois vraiment que je vais être aussi rapide que tu le penses ? Oh que non, tu souffrira... Longtemps...

Et, de mes dents fines, j'arrache les piercings et boucles qui orne son oreille. Que le jeu commence. Déchirant le lin blanc de sa chemise, je regarde de mes prunelles étincelantes la petite épée qui créée des reflets tentateurs sur le ventre du petit rouquin. Tout en passant une langue avide sur mes lèvres, je me penche. Et je pense que la douleur doit être particulièrement affreuse. Mes dents déchirent les chairs de son aine et de son ventre, avant de finalement transformer le piercing en un amas de chair morte. Le sang qui coule sur son ventre est comme une drogue au allure d'or pur. Oh oui, par Gaïa, tu deviendras mon animal domestique, j'en fais le serment que pour l’éternité, tu auras peur du plus petit souffle de ma part.
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyVen 26 Juil - 23:13

Je ne peux définitivement plus respirer. Mon monde s'est arrêté de tourner, et je ne peux même plus percevoir les sons. J'entends une vibration dans mes oreilles, et trésaille quand le corps du démon bloque mes jambes. Non, je ne veux pas qu'il m'approche. Je me sens trop mal, je ne vois rien, je n'entends rien, mes pieds et mes mains sont bloqués... Non ! Un hoquet étouffé franchit mes lèvres, et je refoule mes larmes, expirant en tremblant, par saccades. Son souffle brûlant près de mon oreille entraîne un sursaut de ma part, et je sens ma peau trembler comme un générateur de vibration sous la pression qui a envahi la pièce. Non... Vas-t-en pitié.

-Tu crois vraiment que je vais être aussi rapide que tu le penses ? Oh que non, tu souffrira... Longtemps...

C'est comme une incision à vif. Je ressens une brusque douleur en haut de mon oreille, et le choc me fait prendre une inspiration violente, qui déchire mes poumons en manque d’oxygène, comme on sortirait la tête de l'eau après une longue apnée. Un cri horrible retentit dans la chambre, et temps que je comprenne qu'il vient de ma propre gorge, la douleur se fait à nouveau ressentir. Pourtant, je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe. C'est quand son souffle effleure ma peau avant que la souffrance m'arrive en bas de l'oreille que l'idée se forme dans ma tête. Mais il ne peut pas être en train de... Si ? Non, il ne va pas faire ça. Pas comme ça, c'est trop... Bizarre, trop violent, trop...
Démoniaque. C'est comme un coup fouet en pleine figure, un électrochoc, alors que le son lointain du tissu de ma chemise malmené parvient à mes tympans, que la chaleur de sa respiration s'insinue sur ma peau, et que l'anticipation ma fait monter les larmes aux yeux, inondant mon visage trop pâle et trop fin pour être crédible en tant que garçon. Mais je n'ai pas le temps de sangloter, qu'un cri déchirant, inhumain si j'ose dire, un hurlement de bête sauvage, ravage mes cordes vocales. Mon cerveau déconnecte, et seule la terreur et le mal demeurent. J'ai l'impression qu'on m'a éventré vivant, comme William Wallace... Sont-ce mes ascendances irlandaises ? Je ne veux même pas savoir. Mon cœur bat trop fort, douloureusement, et mes pleurs ont séché sur ma peau. Écarquillés sur le noir vide devant eux, mes yeux doivent refléter une horreur sans nom. Et puis c'est comme une gifle, une bouffée de colère venue de nulle et que le moi, le tout petit moi qui se cache dans ma tête, tente de rattraper pour me sauver mais effleure seulement du bout de ses doigts, qui fait surface.

"NON MAIS T'ES PAS BIEN OU QUOI ??"

Ma voix brisée ricoche sur les murs, et je me sens minuscule, je rêve de disparaître dans un trou de souris, et de dissimuler mon corps vibrant de peur, de me soustraire à l'horreur de cette nuit. Je sais que je vais en pâtir. Sur mes traits, aucune trace de colère. C'était plus un hurlement désespéré que rageur. Parce qu'il est cinglé, comme moi, et que néanmoins je voudrais qu'il me réponde que non, et que maintenant il va s'en aller. Si je n'avais pas de fierté, je me mettrai à genoux et je lui demanderais de partir, que je ferais ce qu'il voudra en échange, mais je ne suis pas un garçon si faible. Alors je refoule, je mord sauvage mes lèvres déjà meurtries par l'arrachage de mon labret, et j'essaie de m'accrocher à l'image de Mathieu. Et encore une fois, je me pose la même question.
Pourquoi moi ? Pour quelle raison suis je le seul si égocentrique de la famille, pourquoi je me fais toujours remarquer, pourquoi je refuse toujours de plier, même quand je sais que je n'ai aucune chance ? Pour quoi je me prends ? Pourquoi je suis si stupide et borné ? Et surtout, pourquoi ils ne m'achèvent jamais, ces imbéciles ? Pour ne pas me faire trop d'honneur ? Pour que je la mette en veilleuse ? Je l'ignore, mais les quelques secondes que durent cette réflexion je prie très fort pour que ce monstre me fiche la paix, chose qu'il ne fera pas, il l'a clairement spécifié. Et je pense de toute mes forces, "par pitié, laisse moi". Mais ça, il peut toujours se brosser pour l'entendre à voix haute.
Même si au moment où je m'exprime là, intérieurement, je suis en train de pousser des cris aigus d'animal piégé...
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyMer 31 Juil - 11:29

Le temps semble s'allonger, les souffles de douleurs du jeune hérité Sylvains transpercer sa chaire. Je laisse sa peur engloutir mes derniers états d'esprit pour faire disparaître les souvenirs de mon âme et me laisser aussi noir que mon roi. Mon sourire est semblable à celui du chat de Cheshire. Mes dents blanches brillent comme des lampions dans la noirceur de la chambre, tachées par des éclats de sang doré. Les deux longues canines, fruit de ma race, sont éclairées par le venin qui s'échappe d'elle, voulant ronger les chaires, transformer la peau en des muscles et des os à vif.

"NON MAIS T'ES PAS BIEN OU QUOI ??"

Cris. Cris tant que tu peux. Je veux voir ta souffrance. Satan m'a préposé à ta souffrance, mais tu serais plus qu'un pion sur le jeu d’échec qu'est notre vie. J'ai vu ma vie connaitre une ascension fulgurante. Je suis parti de rien, et voilà que maintenant, je suis second. Caleb. Mais, le trône me tend les bras. Je ne sais ce qu'il se passera dans le futur, mais je sais que si Satan meurt, je ne serais plus rien. Alors qu'importe la puissance du cousin. Je suis un démon à part entière, l'un des plus vieux. Peut-être qu'il peut se permettre de me butter, de graver "Mud Blood" sur mon haine, mais... je jure sur Gaïa qu'il ne verra pas la naissance du soleil alors que je m'asserais devant son cadavre. Et que la souffrance sera le lot de sa chaire. Qu'il verra sa princesse souffrir sous les coups de mon roi. Oui, tu souffriras. Et tu me verras devenir le meurtrier de l'être le plus cher à tes yeux...

Je laisse mes prunelles suivrent le corps du jeune sylvain et s'arrêter sur l'encre qui bleuit et forme des êtres abstraits sur sa peau. Une idée prend naissance dans mon esprit et je laisse le scalpel de ma main entourer les tatouages et les faire disparaître sous le sang.

-J'aime pas les mecs tatoués de partout Tarek. Tu devrais.... Je vais, les enlever. D'accord ? Non, enfaite, je ne te demande pas ton avis. Tu verras, tu seras mieux après.

Et, de la pointe de cette arme qui lui a servit, je supprime l'encre de ses veines.
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Sylvain

Keiràn Ikrà
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PROFIL► AVATAR : Cameron Monaghan
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►PORTRAIT : Je ne supplierais pas ! [Alec] Tumblr_inline_n8cshksNm11ssoiqt
► CIITATION : Never let them see you weak
► CREDIT : Me, tumblr
► ARRIVÉ LE : 04/04/2012
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► AGE DU PERSO: 17 ans
►TITRE(s):
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyDim 8 Sep - 12:11

Quand j'étais encore qu'un gamin, j'ai le souvenir que mon pèere me répétait des phrases toutes simples. Il disait que c'étaient des "mantras" des choses qu'il faut se répéter quand on sens qu'on est en train de sombrer. Et que ça pouvait s'inventer à l'infini. Je me répète donc "ne cèdes pas !" en boucle. Et pourtant je sens que je ne tiendrais pas. Pourquoi ils sont barges à ce point, les démons ? J'comprends pas. On a pas de psychopathes chez les sylvains, du moins hormis des serial killer de mouches. Lui, ou même Amarok dans ses mauvais jours...
Il me fait peur. J'ai tellement mal que j'y vois plus rien. Je sais j'me répète. Mais j'ai pas trop de capacité de réflexion là tout de suite...
La lame du scalpel est glacée, contre ma peau.

-J'aime pas les mecs tatoués de partout Tarek. Tu devrais.... Je vais, les enlever. D'accord ? Non, enfaite, je ne te demande pas ton avis. Tu verras, tu seras mieux après.

Q... Keuwah ? Hein ? Att-attend... Il va pas ? Non, sans rire, il blague là ?!
Mon coeur prend un rythme effréné et ma respiration avec. Et je serre les dents, le plus fort possible, alors que l'acier mord lentement ma peau. Jamais je n'aurais pu imaginer une souffrance pareille. Même moi, j'ai jamais fait aussi mal à quelqu'un, j'en suis certain. Pas à lui, quoi qu'il en dise, en tout cas. Il craint l'argent, ok. Mais il est dix fois plus vieux et entraîné qu'Amarok qui en avale, lui. Alors c'est pas juste, c'est pas fair-play. Il se venge pas à valeur égale ! ... J'ai maal-euh, putain ! Et je respire comme un asthmatique en plus. Pas pratique pour parler, ces espèces de râles qui me remontent de la poitrine.

"C... C'pas logique... ton deal. Y peut y avoir qu'un... putain de gagnant. ... Fff, imbécile. T'devrais... M'buter t'aurais... Plus de chance de m'faire flancher... en Enfer. Crétin.

J'aimerais savoir d'où je tire cette force mentale quand même. Enfin, "force".... Cette esprit de contradiction plutôt, cette rage sourde permanente. Qui s'envole quand la lame perce la peau de ma cheville. J'aurais pas cru.... Et j'arrive a formuler des mots tellement j'ai mal.

"NON ! A.. ARRÊTES !! STOP ! S'IL TE PLAIT, ARRÊTES !!!

Et aller, bien Tarek, vive les résolutions... Voici une pelle, mon ami ! Pour partir t'enterrer dans un joli trou, oui, youhou ! Et on arrête de pleurer... Non ? Bon. Pitié, tues moi maintenant. Je peux plus vivre avec ça sur la conscience.
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MessageSujet: Re: Je ne supplierais pas ! [Alec]   Je ne supplierais pas ! [Alec] EmptyLun 9 Sep - 21:31

"C... C'pas logique... ton deal. Y peut y avoir qu'un... putain de gagnant. ... Fff, imbécile. T'devrais... M'buter t'aurais... Plus de chance de m'faire flancher... en Enfer. Crétin.

Je ne réponds rien, laissant ma lame tracer des sicles éternels. Son odeur laisse un parfum merveilleux dans l'intégralité de mon corps et je souris à l'avenir. Je le sens flancher, et ses paroles cherchent à le convaincre lui même que tout va bien. Mais en réalité, il souffre et ne va pas tarder à craquer. A supplie, à rêver que la douleur s'achève.  Un putain de gagnant. Tu regardes trop Hunger Games toi. Et tu as du t'en rendre contre, car tu ne gagneras jamais.

"NON ! A.. ARRÊTES !! STOP ! S'IL TE PLAIT, ARRÊTES !!!

Parfait. Là, tu vois, tu viens de faire exactement ce qu'il fallait. Je laisse la lame détruire les derniers tatouages et laisse la lame tomber sur le sol dans un bruit mat. Mes dents étincelles un instant à la lumière et je pose un doigt sur mes canines bien trop pointue, faisant naitre une goutte de sang. Geste tout à fait inutile soit dit en passant, mais le vermeille m'a toujours attiré. Les braises qui me servent de prunelles se posent sur le jeune Fondateur et je laisse mon esprit s'envoler quelques minutes. Il a supplié. Normalement, si j'étais un gentil petit garçon, je le laisserai en paix. Mais je suis un démon, et je n'en ai pas fini avec lui.

"Alors Tarek. Comment tu vas survivre à ça ? A tout enfaite ? Mason va bien ? C'est dommage qu'il ne soit plus là pour en parler. Remarque, je peux demander à Satan de faire de lui un succube, son âme est tellement noire. Oh mon pauvre. Je t'aurais bien sauté, mais tu aimes tellement ça... le viol."

Souffrance psychologique. J'ai pleins de petites idées pour le futur. Les démons peuvent changer de formes à volonté, et je ne vais pas m'en empêcher. Non. Il n'aimerais pas, rien qu'une fois dans sa vie, avec Mathieu à ses côtés ? Pour mieux le détruire ? Dommage que je n'ai pas le droit de toujours au héros de ses dames. Gaïa empêche quiconque armé de mauvaises intentions de s'approcher de lui. Tant pis. Je ferais avec. Il y a bien d'autres personnes auxquelles tiennent Tarek quand même. Je les connais. La petite Squall, son plus jeune frère. Son cheval tient même. Ou même la plus horrible des tortures. Le familier. Voilà pourquoi j'ai tué le mien. Ils rendent bien trop faibles et pour un mage, le moindre contact détruit. Le lien est bien trop fort. J'en ai détruit des plus solides que lui. Je me souviens encore du visage décomposé d'Antony. Le futur roi du vent me craint déjà. Après tout, je n'y suis pour rien si sa jeune soeur est venue draguer ma petite personne.

Je regarde le petit roux, attendant que le venin de mes paroles fassent effet. Les coups ne sont rien face aux blessures psychologiques. Car elles reviennent longtemps après vous hantez. Je revois encore ma mère parfois dans mon sommeil. Ma mère et les centaines de pierres qui roulaient sur son corps, faisant tomber des larmes d'eau et de sang. Mais ce n'était que des images depuis longtemps disparues. Je ne devais plus y penser. La faiblesse, l'unique faiblesse des démons. Leur passé, parfois trop obscurs pour vouloir ce plonger dedans. Julia, Mère. Les deux seules femmes qui ont meublés mon coeur.

Mais je ne dois pas vivre dans les souvenirs. Avancer, toujours plus fort, toujours plus loin. Tuer, violer, baiser. Vivre aussi un peu de temps en temps. Être plus méchant que les autres, plus puissant. S'améliorer de temps en temps. Mais ne pas revenir sur ses pas. Jamais.
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