La douleur et des rouge sur mon épaule bloque mes pensées et tout se mélange. Les cris de Malika, le rire de Kaèr, Luis et les sbires de ces deux masses de puissance qu'ils sont. Je perd connaissance dans un nuage de fumée et l'odeur de ma propre chair brulée.
Je reprend mes esprits dans une pièce étouffante. Il fait trop chaud. Les murs rougeoient. De la braise. Je comprend avec horreur que je suis aux Enfers. Un démon aux cheveux rouges comme le sang garde la cellule. Je me redresse et gronde quand la douleur à mon épaule descend jusqu'à mon poignet. Le garÇon se retourne, et sourit avec un sadisme que je ne connais qu'à ceux de son peuple.

"-Enfin réveillé, le chat ? Comment tu te sens ?
-D'humeur à t'arracher la tete, Ça te plait comme réponse ?! Fait moi sortir de là tout de suite ! Etre fidèle aux ténèbres je veux bien mais il est hors de question que je sois sous terre !!"

Le gamin ricane, et je bondi sur les barreaux de flamme. Je les traverse sans problème et brise la nuque et démon qui riait toujours d'un seul mouvement. Alors c'est Ça... Mon coeur aussi est désormais la propriété des ténèbres... Bien... Un sourire machiavélique étire mon visage et je file hors de cet endroit en semant la mort sur mon passage. Je n'ai qu'une idée en tete : retrouver Malika. Je renifle avec soin et prend une direction sans hésiter. Si tu es tombée amoureuse de moi, ton coeur lui, doit bien s'en souvenir un peu... Attend moi mon amour. Je te promet que nous aimerons à nouveau et librement. Promis.

"-Malika... Ouou ? Sa va ?"

Mes prunnelles s'ouvrent sur ma chambre. Nin, ce n'est pas ma chambre. Où est ce que je suis ? Je n'ai aucun souvenirs, pas depuis hier. Je suis sortie du travail et le calme plat. Lucy est devant moi, une tasse de thé brûlant à la main. Elle me la tend, ses cheveux blonds brillant sur ses épaules. Ma filleule... Te rappellerai tu de quelque chose ? Je papillone des yeux, ne sachant pas vraiment où je suis. La marque sur mon épaule à disparu, celle du creux de mes reins aussi. Qu'est ce qu'il c'est passé ?

"-Lucy... Il... Comment ça se fait que je sois chez toi ? Pourquoi je ne suis pas chez moi ?"

Un doux sourire apparaît sur ses lèvres. Cette enfant à grandit trop vite. Trop tôt.

"-Tu ne travailles plus pour Luis. Il t'a... Il t'a ramèner ici et nous a dit que ton appart n'était plus tient. Que tu étais libre. Il n'a pas voulu nous en dire plus mais je crois qu'il souriait. Et il nous a aussi dit que d'ici peut nous serions de retour sur Ludtyvia. Tu te rends contre Mali ? Ludtyvia ! Mam' n'aura plus à travailler pour l'autre folle ! Et je pourrai voir Medhi là bas aussi. On ne dépend plus de personne ! Et Medhi est revenu ici ! À Milwaukee !"

Pourquoi le nom de Medhi réveillait Dr douloureux souvenir au plus profond de moi ? Luis ne m'aurait jamais laisser partir comme ça. Même pour notre retour en grâce dans la belle planète magique. Je ne comprenais plus rien, et je n'aimais pas ça... Pas ça du tout.

"-Lucy... J’étais où hier !"

Elle osa les épaules, sans réponse. Elle me fit un immense sourire et posa la tasse à mes côtés. Qu'est ce qu'il se passait ? Je n"avais jamais d'absence normalement, jamais de perte de mémoire... Je n'y comprenais plus rien.

Le soleil brille au dessus de la grande ville. Le bourdonnement des moteurs à repris. La lumière m'ébloui et je secoue la tete en feulant. Saleté ! Puis le redresse le visage vers le bleu du ciel encombré de nuages et renifle. Droite. Très bien. Je file vers l'odeur de là louve, vite complétée par celle de sa filleule. Lucy Smith... Est-ce que tu te souviens de moi, toi ? Sans aucun doute. Après tout vu ne représentait absolument rien pour moi, donc tu n'as pas été touchée par le changement. Je m'arrete dans un petit parc non loin de la maison de la famille de l'alpha de Milwaukee et me tapis dans un buisson. Quand on se sens mal, on va souvent prendre l'air non ? Et puis s'il te plait Lucy, si tu te souviens de moi et que tu sais que tout ce qui vous arrive c'est grace à moi... Si tu capte mon odeur... Fais sortir ta marraine. Il faut que je la vois... Je t'en supplie... Je ne peux pas me résoudre à renoncer à la rousse. Je la reconquerrai par tout les moyens. Je refuse d'etre totalement dépendant de Kaèr et il le sait. C'est pour Ça qu'il a accepté les conditions de Luis. Parce que pendant qu'il s'extasie du retour de son peuple sur Ludtyvia il ne s'acharne pas sur moi. Kaèr veux me regarder me démener pour reconquérir ma belle, Ça doit beaucoup le divertir et l'amuser. Salaud. Je reste donc là, comme un idiot, à prier pour que tu sortes, ma princesse.

Je regarde le ciel, le soleil. Les oiseaux chantent non loin de là. Qui pourrait penser qu'hier il s'est passé quelque chose. Car je suis sur. Je ne perd pas la mémoire, je ne comprends plus rien. J'ouvre ma fenêtre, j'ai besoin d'air ! Le soleil m'aveugle un instant mais l'air glacial de la ville me prend de plein  fouet. Je ne suis pas spécialement habillée, une simple nuisette qui doit appartenir à Cristal, vu l'odeur puissante d'Alpha qui en échappe. Je regarde les alentours et inspire profondément. Une odeur me parvient, forte, dangereuse, une odeur me donnant envie de tuer. Lucy apparaît à la porte et hume l'air à son tour.

"-Aaron..." murmure-t-elle en un souffle.

Elle me regarde fixement mais je ose un sourcil. De quoi elle me parle ? Ou plutôt de qui ? Qui est cet Aaron. Face à mon regard, Lucy me prend la main et me tent des vêtements. Un jean et un tee shirt confortable, que je mets rarement. Je ne comprend plus rien.

Lucy me mène jusqu'au fin fond d'un parc et me pose là. Lâchant ma main, elle appelle doucement :

"-Aaron ? Sort de ta cachette, Malika est là."

Je regarde fixement vers l'endroit d'où provient l'odeur, le nez plissé, une moue dégoutée sur le visage. C'est quoi qui pu comme ça ? C'est insoutenable, sa sent... Le félin. Le grand félin. Lucy ne semble pas dérangée, en même temps, elle se tape des humains.... Je gronde légèrement, un bruit sourd mais faible. Les poils de ma nuque sont dressés, je sens le danger.

Lucy Smith. Merci. Je m'en souviendrai. Tu es vraiment une fille bien.

Je sors lentement de ma cachette, les yeux fixés sur la rousse qui plisse son nez à mon approche. Bon. Visiblement Ça va pas etre facile. Mais tant pis. J'y arriverai. J'ajuste les manches de ma chemise blanche qui sert de veste, ma  gourmette et mon collier du service militaire. Oui, je suis dans ma tenue pro-décontractée. Alors comment Ça se fait Ça j'sais pas mais c'est un fait. Et l'autre truc c'est que j'ai pas mon marcel. Je suis torse nu sous cette foutue chemise qui ne ferme pas. Fais chier.

"-Bonjour, Lucy Smith. Merci beaucoup, je te revaudrait Ça. T'es une chic fille. Malika... Enchanté. Je voudrais - si vous le permettez - avoir une discussion avec vous."

Elle a l'air très méfiante. Sans doute me considère t'elle instinctivement comme une menace. Ce qui est tout à fait normal. Je ne peux pas lui en vouloir. Je penche la tete vers la droite, découvrant ma gorge un instant. En général Ça met les loups en confiance ce geste anodin. J'espère tant de cette rencontre. Je l'aime tant... Tellement que je choisi de défaire une des conditions de mon marché avec Satan lui même. Mais bon... Il en rajouté pour obtenir la liberté de la louve alors je suppose que Ça ne le dérange pas tant que Ça que je brise celle là. Sinon je sentirai déjà la marque maudite me brûler. Un lourd silence s'installe, et je laisse le vent frais soulever mes cheveux dans un soupir. C'est comme si le monde dépendait de sa réponse. En tout cas, le mien en dépend.

C'est un grand roux que Lucy m'a mené voir. Lorsqu'il sort, mes prunelles sont de glaces. Qui est-il ? Pourquoi ma filleule m'a menée ici ? Il put le chat, le gros chat, le tigre enfaite. Je plisse le nez, découvre les crocs. Qu'est ce qu'il me veut. Je ne le.connais pas, je ne suis pas Lucy moi. Je crois aux loups, et a rien d'autre. Mon peuple, les autres peuvent bien mourir.

"-Bonjour, Lucy Smith. Merci beaucoup, je te revaudrait Ça. T'es une chic fille. Malika... Enchanté. Je voudrais - si vous le permettez - avoir une discussion avec vous."

Lucy lui fait un sourire, embrasse sa joue et s'éclipse. Je regarde fixement le grand roux, lèvres pincées. Il a montré la.gorge tout à l'heure. Il connaît mon peuple. Mais je ne ne laisserai pas avoir par lui. Il sent le félin et les démons. Je crois me souvenirs que je n'aime pas les démons. J'en suis pratiquement sur. Je le regarde de haut en bas. Grand, roux, de splendides yeux, un torse à se damné. Et une odeur repoussante.

"-Que me veut tu tigre !? Parle moi, je t'écoute. Mais parle vite, je ne suis pas patiente. Tu es ici sur le territoire des loups, les chats n'ont pas lleur place en ses lieux, du moins pas vivant."

Je le regarde fixement, mon dieu, qu'il put. C'est atroce.

"-Que me veut tu tigre !? Parle moi, je t'écoute. Mais parle vite, je ne suis pas patiente. Tu es ici sur le territoire des loups, les chats n'ont pas lleur place en ses lieux, du moins pas vivant."

Malika... Je sens mes yeux s'emplir de larmes. Je savais à quoi m'attendre pourtant. Mais... C'est si dur de vivre la situation véritable...

"-Hé bien je... C'est... Tu n'as plus de souvenirs de cette nuit n'est-ce pas ? Il se trouve que c'est à cause de moi. Je sais, tu ne vois pas pourquoi tu devrais me croire, tu ne me connais pas du en plus le suis un smilodon garou. Le peuple oppose au tiens quoi... Mais voilà, en fait on sortait plus ou moins ensemble ce qui ne plaisait pas à Luis, et moi ce qui me plaisait pas c'était que tu sois sa prisonnière. Alors j'ai demandé à Satan d'obtenir ta liberté à n'importe quel prix. Ce qui me couterait ma propre liberté, ma fierté, et les souvenirs de moi qu'avaient les deux personnes que j'aimais. Soit mon fils adoptif et toi. Voilà. C'est tout ce que j'avais à te dire. Si tu veux en savoir davantage à propos de nous, ta filleule doit en savoir un rayon via Mehdi. Son petit ami. Elle t'expliquera aussi qui il est vraiment à mes yeux. Je voulais seulement que tu sache pour moi. Si tu veux me voir un jour, j'habite en Floride, une petite ville appelée Flamengo. Je t'aime."

Je remonte ma chemise qui glisse sur l'énorme et cuisante marque de fer rouge. Ma chair est boursoufflée et mon articulation est à moitié paralysée. Je regarde la louve d'un air implorant et désespéré. Puis tourne les talons. Je donnerai tout ce qui me reste pour qu'elle m'interpelle et me fasse rester ne serait-ce qu'une ou deux minutes de plus auprès d'elle. Mais ne vaut il pas mieux s'arreter à un moment ? Le mal ne pourra pas refaire toute ma vie. Maintenant, je dois satisfaire ne désirs par mes propres moyens.

"-Hé bien je... C'est... Tu n'as plus de souvenirs de cette nuit n'est-ce pas ? Il se trouve que c'est à cause de moi. Je sais, tu ne vois pas pourquoi tu devrais me croire, tu ne me connais pas du en plus le suis un smilodon garou. Le peuple oppose au tiens quoi... Mais voilà, en fait on sortait plus ou moins ensemble ce qui ne plaisait pas à Luis, et moi ce qui me plaisait pas c'était que tu sois sa prisonnière. Alors j'ai demandé à Satan d'obtenir ta liberté à n'importe quel prix. Ce qui me couterait ma propre liberté, ma fierté, et les souvenirs de moi qu'avaient les deux personnes que j'aimais. Soit mon fils adoptif et toi. Voilà. C'est tout ce que j'avais à te dire. Si tu veux en savoir davantage à propos de nous, ta filleule doit en savoir un rayon via Mehdi. Son petit ami. Elle t'expliquera aussi qui il est vraiment à mes yeux. Je voulais seulement que tu sache pour moi. Si tu veux me voir un jour, j'habite en Floride, une petite ville appelée Flamengo. Je t'aime."

Je le regarde fixement. À cause de lui que je n'ai plus de souvenirs ? À cause de lui !! Salopard ! Salopard ! Je vais le tuer. Les muscles jouent sous ma peau et je fixe durement le tigre devant moi. Ainsi je suis libre grâce à lui. Qui a dit que je voulais ma liberté. Il ment, jamais je ne serai sortie avec autre chose qu'un loup. Jamais ! Je fixe la marque sur son épaule, la marque du roi des démons. Je le sais, je la reconnais. Il m'aime ? Vraiment ? Pitoyable. L'amour est pitoyable.

"-Attend voir toi ? Pourquoi tu me mens comme ça ? Jamais je n'aurai aimé autre chose qu'un loup, je ne suis pas folle ! Pour qui tu te prends ? Comment oses tu me dire "je t'aime" ! Et pourquoi tu me parles de Lucy. Comment tu l'as connaît toi ?! "

Nez plissé, je le fixai. Mes prunnelles brillaient d'un éclat noires, j'allais l'attaquer. Mes ongles de mains commençaient à poser, trop long pour quelqu'un d'humain. Pas encore des griffes, mais presque. Je respirais une nouvelle fois, son odeur me rappellerait des souvenirs, de doux souvenirs que je n'arrivais pas à me rappeller. Pourquoi je n'avais aucuns souvenirs d'hier soir ? Son explication pouvait être plausible. Mais je refussai d'y croire. J'aimais je ne pouvais sortir avec... Ça

"-Attend voir toi ? Pourquoi tu me mens comme ça ? Jamais je n'aurai aimé autre chose qu'un loup, je ne suis pas folle ! Pour qui tu te prends ? Comment oses tu me dire "je t'aime" ! Et pourquoi tu me parles de Lucy. Comment tu l'as connaît toi ?! "


Je fronce le nez, attendri par la réaction prévisible de la louve et surtout par sa réaction physique. Finalement, malgré les risques que cela comporte, je m'approche d'elle et la serre contre ma poitrine, respire l'odeur de ses magnifiques cheveux roux. Puis je l'embrasse doucement, tout simplement passionnement. Je sais que je vais m'en prendre une mais, je ne peux pas résister. Elle est trop belle. Elle a trop de place dans mon coeur pour que je puisse l'ignorer. Je ne pourrai pas survivre sans elle. J'ai besoin d'elle. Je sens que mes larmes se mettent à couler sur mes joues, et je ferme les yeux. J'attend la baffe, c'est tout. Je pense à tout ce que nous étions. A l'amour qu'elle me portait. A cette fois insensée où nous nous sommes aimés en pleine foret. Luis... Je jure que je lui ferai avaler son trone et sa fierté ! Il paiera pour les souffrances s qu'il a infligées à Malika ! Et aussi pour celles qu'il fait endurer à tous ceux de son peuple ! Je serai sur place en plus, à son service... Et quand on voit ce que Kaèr, qui était au service d'Amarok, lui a fait... Ha ! Rira bien qui rira le dernier.

"-Je comprend ta colère... Mais je t'aime. Quoi qu'il arrive je t'aime. Je connais Lucy parce qu'elle est la petite amie de mon 'fils adoptif'. Voilà. "

J'ai la voix nouée, je bafouille. Je ne me sens pas très bien. Malika... Oh Malika, si tu savais combien nous étions bien tout les deux ! Combien notre amour rayonnait... Je t'aime tant...

Je me sens partir en arrière, j'ai l'impression d'etre en train de bouillir... Fait chaud... Ma tete heurte le sol avec un bruit mat, et puis tout devient noir. Malika... Mon amour... Donne moi une chance, je t'en supplie.

Il fait une chose que je ne l'aurai jamais cru capable de faire. Est-il suicidaire ? Ses mains entourent mon corps et ses lèvres rencontrent les miennes en un baisser doux. Je suis tellement estomaqué par son culot que sur le coup je ne réagis pas. Il n'a quand même pas fait ça !

"-Je comprend ta colère... Mais je t'aime. Quoi qu'il arrive je t'aime. Je connais Lucy parce qu'elle est la petite amie de mon 'fils adoptif'. Voilà. "

Mais ferme ta gueule ! Mes griffes tracent un sillon étincelante sur sa poitrine lorsque je sens l'ivoire rencontrer la fine chair de ses pectoraux. Je lui jete un regard noir, comment a-t-il osé ! Je vois les larmes sur son visage, il est l'un des derniers mâles de s race et il pleure ?! Non mais il est pas sérieux ?! Être faible comme ça ! Ne plus avoir une once de fierté. Ma fois, pour vendre son âme au diable pour une femme... Je doute qu'il soit le véritable dernier mâle. Car sinon leur race est réellement pitoyable.

Je n'attaque pourtant pas, je ne sais ce qui me prend. Normalement, voilà longtemps que je lui aurai réglé son compte pour avoir oser faire ce qu'il a fait. Mais voilà, quelque chose m'en empêche. Je crois que j'aimerai tellement que ce qu'il dise soit vrai... Au plus profond de moi, Luis a laissé une trace béante sur mon coeur. Je pensais pouvoir aimé celui qui m'était promit. J'étais encore une enfant. Et je l'ai aimé. Même après ce que mon père m'avait fait pour le beau blond. Mais lorsqu'il a sut, Luis a refusé net que la moindre chose se face entre nous. Que je sois sa femme pour l'éternité à venir. Il a couché avec moi, ou plutôt il m'a baisser, c'est sur, plus d'une fois. Mais jamais aucuns sentiments de sa part. Il est facile de l'aimer, impossible d'être aimée en retour. Et j'ai de la  chance, moi je ne suis pas morte car j'étais trop utile...

Le tigre est tombé. Net. Une chaleur folle fait fondre la neige. Sans que je ne comprenne, je sens le danger. Ma métamorphose animale est trop rapide pour que je puisse la contrôlé et mes oreilles se couchent sur mon crâne pendant qu'un grondement sourd et grave m'échappe. Les griffes de mes pattes tracent dans le sol d'énorme sillons. Gaïa va m'en vouloir. Milwaukee est son petit trésor, et surtout la ville qu'elle nettoiera si les créatures qu'elle a créé deviennent trop virulante. Ici, palais des loups et leur roi, trois familles fondatrices dont les trois heritiers sont fils et filles des Grands Familles ludtyvienne. La fille du feu, celle de l'eau. Tous sont ici. Sans exceptions.

Je rouvre les yeux quelques secondes après, mais avec une lame sous la gorge et prisonnier d'une chaleur épouvantable. Un démon me viens les mains dans le dos, un autre à fermé les bras autour de mon cou, un sabre dans chaque main. Choqué, surpris, je vacille une seconde et pose mes yeux sur Kaèr. Salaud... Oser se pointer comme Ça... J'entend mon grognement sourd comme dans un reve. Et je me prend une boule de feu en plein dans le ventre. Je laisse alors échapper un couinement pitoyable et le démon derrière moi pose son pied entre mes omoplates avant de tirer mes bras vers lui. Satan me fait un sourire suffisant, puis il s'approche de Malika. Il tourne un peu autour d'elle. Puis me regarde. Et pouffe de rire.

"-Alors tu tente de la reconquérir ! Hahaha ! Pauvre fou. Elle t'as oublié... Tu accepterais qu'elle t'aime à nouveau mais sans se souvenir de vous ? De combien vous étiez beaux... Ensembles... Oui, de ce couple unique, et hors du commun que vous formiez. Adorables...
-La ferme, espèce de sauvage !
-Oh, t,t,t... Voyons. Je peux facilement reprendre tout ce que j'ai donné... Est-ce là ce que tu veux.. Petit chat ?"

Je baisse les yeux, dérouté, et secoue faiblement la tete de gauche à droite. Je hais ce type. Je l'exècre mais je n'ai pas le choix... Il faut que je m'y fasse : je ne suis plus qu'une poupée de chiffon.

Kaèr mijote quelque chose, cependant. Et je sens que Ça ne va pas me plaire.

"-Bien ! Alors mademoiselle la louve... Je me demande ce que vous avez de si spécial, pour que Luis vous échange si cher et que le dernier smilodon garou male vende sa fierté contre votre liberté. Hm ? Que diriez vous... D'un petit combat ?
-Non !! Kaèr, pas Ça ! Tu en as assez eu ! Tu n'as pas le droit de faire Ça ! Espèce de traitre !!
-Silence !"

Les deux démons me fourrent du tissu dans la bouche, et je manque m'étouffer. Je regarde la louve, et j'ai l'impression que j'essaie de lui montrer à quel point je l'aime juste de mes yeux. Pardon Malika... Et fais attention.

"-Alors tu tente de la reconquérir ! Hahaha ! Pauvre fou. Elle t'as oublié... Tu accepterais qu'elle t'aime à nouveau mais sans se souvenir de vous ? De combien vous étiez beaux... Ensembles... Oui, de ce couple unique, et hors du commun que vous formiez. Adorables...
-La ferme, espèce de sauvage !
-Oh, t,t,t... Voyons. Je peux facilement reprendre tout ce que j'ai donné... Est-ce là ce que tu veux.. Petit chat ?"
"-Bien ! Alors mademoiselle la louve... Je me demande ce que vous avez de si spécial, pour que Luis vous échange si cher et que le dernier smilodon garou male vende sa fierté contre votre liberté. Hm ? Que diriez vous... D'un petit combat ?
-Non !! Kaèr, pas Ça ! Tu en as assez eu ! Tu n'as pas le droit de faire Ça ! Espèce de traitre !!
-Silence !"

Kaer Ragna. Le roi de démon. Ainsi, aux paroles du brun, le tigre avait raison. Nous etions ensembles. Il n'aurait rien du dire. Les oreilles.toujours couchées sur la tête, un grondement sourd, prometteur de mort s'échappe de ma gorge. Mes prunnelles d'or pur se poussent sur le démons et mes lèvres s'étirent en un sourire glacial. Un combat ? Ainsi tu veux un combat contre une Orginelle. Pourtant, je ne suis pas suicidaire. Je sais que je n'ai aucune chance face au roi. Notre peuple descend de sa race, mais contre le plus faible des siens je n'ai aucune chance. Je reprends ma forme humaine après un dernier grognement et lui jete un regard glacial. Je suis totalement nue, et je déteste ça. Je ne suis pas pudique, loin de moi cette idée mais lui permettre de ce rincer l'oeil gratuitement, j'ai du mal à le tolérer.

"-Je ne suis pas folle regicide. Je sais que je perdrai si je vous affronterai et vous le savez aussi bien que moi. Que fait un faux roi comme vous à Milwaukee ? Quand au fait qu'ils soient tous à mes pieds, je pense que mon père m'a bien dressé lorsque j'étais enfant. Je rapporte de l'argent à Luis et je fais toucher les étoiles à ce garou. Je suis une louve et une Originelle. Croyez vous vraiment pouvoir comprendre pourquoi ils me veulent ?"

Je ne bufle pas, et je suis dangereuse. Car il m'a fait comprendre ce qu'était le garou pour moi, et ça, il ne pourra me le faire oublier. Tu as perdu l'une de tes pièces mon pauvre démon. Mon âme ne sera jamais maudite et je ne te servirai jamais. Même mon cul tu ne peux plus te le payer sans m'y forcer. Dommage, même ton pire cauchemars à eu droit à moi avec mon approbation. C'est triste pour toi, régicide...

Malika n'est pas folle. Mais... Je ne pense pas que Kaèr lache le morceau. Je me souviens de ma première rencontre avec lui. Mehdi et moi venions de croiser Tarek et il s'étaient battus violement tous les deux. Le gardien avait une plaie beante a la gorge, et l'ange des ténèbres est venu ramassé ce qui lui était. Tarek, fidèle à lui meme, l'a défié et a dit qu'il n'allait pas mourir. C'est la qu'il a tourné le dos et que le démon en profité pour l'attaquer. De dos, affligé d'une blessure grave. Je n'oublierai jamais ce geste lache. C'est la qu'Amarok s'est ramené et qu'il a demandé à son cousin si c'était donc ainsi qu'il honorait son trone du son titre. Il pleurait. J'ai compris qu'il n'avait pas abandonné les démons. Qu'il avait été trahi. A compter de ce jour, j'ai méprisé Kaèr. Mais je n'ai pas du le choix... Amarok ne sait pas faire de magie noire.

"-Je ne suis pas folle regicide. Je sais que je perdrai si je vous affronterai et vous le savez aussi bien que moi. Que fait un faux roi comme vous à Milwaukee ? Quand au fait qu'ils soient tous à mes pieds, je pense que mon père m'a bien dressé lorsque j'étais enfant. Je rapporte de l'argent à Luis et je fais toucher les étoiles à ce garou. Je suis une louve et une Originelle. Croyez vous vraiment pouvoir comprendre pourquoi ils me veulent ?"
Il la fixe, et éclate de rire brusquement, au point que je sursaute. Et soudain, nous nous retrouvons dans un bois rempli de fleurs et d'animaux. Je connais cet endroit. Je tourne la tete. Oui. Malika et moi sommes là. Il nous a mis dans nos souvenirs. Il lui rend peu à peu ses souvenirs. Et Ça... C'est pas bon.

"-Kaèr à quoi tu joues ??! Vas t'en !! Tu ne peux pas faire Ça !!!
-Ah bon ? Mais enfin Aaron, elle se souviendrai de toi alors. Elle t'aimerai encore. Son coeur et ses sentiments je ne peux pas les changer. Il m'en faudrait un pour Ça. Hors... J'en suis depuis près de 1500 ans dépourvu. "

Mes yeux s'écarquillent, et je sens un froid s'insinuer jusqu'à mon propre coeur. Il n'a pas de... Mais comment peut il survivre ? Je ne comprend plus rien. Il s'avance alors vers Malika, alors que les images autour de nous accélèrent. Les souvenirs, s'accélèrent. Et Kaèr pose solidement sa main sur la poitrine de la rousse.

"-Vous serez deux damnés qui s'aiment... Vous serez... Enfin réunis."

Je vois ses doigts percer la peau de l'Originelle, et fait un mouvement pour échapper à la prise des démons. Ils me font avaler de la poussière en me plaquant au sol, mais en s'assurant que je vois Satan. Saleté !

"-Tu me le paiera... Je le jure... Sur le sang maudit de mon peuple."

"-Kaèr à quoi tu joues ??! Vas t'en !! Tu ne peux pas faire Ça !!!
-Ah bon ? Mais enfin Aaron, elle se souviendrai de toi alors. Elle t'aimerai encore. Son coeur et ses sentiments je ne peux pas les changer. Il m'en faudrait un pour Ça. Hors... J'en suis depuis près de 1500 ans dépourvu. "

Kaer s'approche de moi pendant que je sens les souvenirs s"influer en moi. L'odeur de la.forêt me prend de plein fouet, je regarde le garou coucher au sol, je l'aime... Oui je l'aime... Maintenant je le sais. C'est dans ce bois que nous avons poussé le.vice de nous unir sur le territoire des loups.  Le.démon envi nos coeur, et pose fermement sa main sur ma poitrine. Mon coeur accéléré, comme s'il savait qu'il ne lui restait que peut de temps, que ses battements étaient comptés.

"-Vous serez deux damnés qui s'aiment... Vous serez... Enfin réunis."

Je regarde Aaron, et les doigts du roi en moi me fond me reculer vivement. Je montre les dents, les yeux plissés, la haine au fond des yeux.

"-Ne m'approche pas monstre !! Tu ne peux me.damné si je n'en fais pas le voeu. Je connais les lois, vos lois. Celle des elfes et des démons. Il faut que je me damne moi même !!"

Je bufle, je n'ai aucune idée de mes paroles.  Mais il ne touchera pas mon coeur. Je ne veux pas devenir une succube. Je suis une louve libre, jamais rien ni personne n'a sut me mettre des barreaux, me mettre en cage. Je suis et je resterai libre ! Fière et dangereuse, Kaer sait qu'il fera de moi son meilleur élément. Qu'était  puissante dans ma vie de mortelle, je serai indétrônable en temps que suppôt de Satan. Mais qu'il rêve, j'aimais je ne lui offrirais mon coeur, au sens propre de la chose.

Kaèr Ragna PNJ

J'ai toujours été quelqu'un de mauvais. Aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours causé le malheur autour de moi. Prenant mon pied à massacrer des villes entières. Et alors que je regarde les yeux faussement assurés de la jolie louve, je retrouve la sensation de toute puissance que j'avais alors. Quelqu'un criait 'Dragon !!' et les gens disaient 'Ce n'est pas grave, les guerriers vont nous sauver' d'une voix tremblante.
J'attrape les cheveux roux de la petite prostituée et enfoui mon visage dans sa nuque, enivré pas son odeur. Le tigre pleurniche. Bah. Il savait bien va ! Ou aurait du savoir...
"-Crois tu donc que l'on obtient le trone démoniaque en ne faisant que ce que veulent nos pairs ? Non... J'ai implanté en chaque démon un minuscule bout de mon ame mutilée. Et je choisi mes sbires avec soin. Ceci dit, je ne prend pas ceux qui veulent. Je prend ceux que []je[/] désire... Et je te veux. Alors je t'aurais."
Je recule promptement, avant de saisir son épaule et de nous rematérialiser dans les grandes plaines brulées du continent du feu. Pas de gene... Mes mp craquent et je prend la forme d'un titanesque dragon aux écailles grises. Je secoue par réflexe ma lourde tete, et crache une langue de feu. De toute faÇon, rien ne repoussera jamais ici. Jamais. Une cicatrice grossière, qui témoigne de deux grands coups d'épée, barre l'endroit qui devrait surplomber mon coeur. J'ai fait Ça comme un boucher, après avoir massacré ma femme, l'enfant qu'elle portait et mon fils ainé. Ils me rendaient trop faible. Je me couche doucement, la tete à environ trente mètres de la louve.
"-Alors ma jolie... C'est à nous."dis-je en croisant mes pattes antérieures devant ma poitrine. Oui, à nous deux. Moustique.

"-"

Il m'aura ? Il rêve ! Il ne peut que rêver ! Jamais. Je ne veux pas, il ne peut pas ! Sa main se pose sur mon épaule, et je suis surprise de ne pas sentir la brûlure de la chaleur démoniaque. Je le fixe avec hargne, tremblante de râge. J'ai envie d'attaquer. Mais je ne peux. Un immense dragon me fait face. Kaer n'est pas un démon. Je suis sur que non. Il est un dragon, un dragon de la terre. Jamais je n'en avais vu, mais j'en étais sur.

"-"

"-Tu peux rever. Tu n'es même pas un démon mon pauvre. Comment oseas-tu tenter de posséder une louve. Tu n'es rien, même pas un véritable dragon. Certaine Chasseresse sont plus puissantes que toi mon pauvre dragoneau. Tu n'es rien ! Imbécile !"

Mes prunnelles sont plisées sur mes magnifiques yeux d'or liquides. Le feu joue en elle, mais je ne peux me transformer. Car si je le fais, il me clouera au sol. Je suis plus faible que lui, c'est obligatoire. Nous sommes sur Ludtyvia, je suis en danger de mmort.

"-Tu veux quoi Dragon ? Mon cul ou mon coeur ?"

Je suis glaciale et dangereuse. Je vais le tuer !!

Kaèr Ragna PNJ

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Oh... Pauvre petite chose qui ne comprend pas ce qui te pend au nez... C'est si triste, j'en pleurerai presque... Ha ! Ces créatures garous sont habitées d'une grande fierté. Bien plus grande que celle des démons qui se vendent eux meme pour un oui ou pour un non. C'est idiot d'avoir créé ces demi animaux avec cette faculté. Mieux valaient les créer à partir de sylvains, Ç'aurait été logique. Mais j'oubliais... Les sorcières sont des femmes, et les femmes, ce n'est pas logique. Vraiment pas du tout. Je jette un oeil au pic de la montagne juste au dessus de ma tete et me redresse. Le monde est si petit face à moi... Mes naseaux fument. On disait que je ne suis pas aussi zen que Ça en fin de compte. Bah ! Tant pis. Ce n'est que de la colère. C'est pas comme si j'avais peur, mais de toute faÇon, je n'ai peur de rien ni personne. Et ce n'est pas une petite louve qui va me résister.
Je reprend forme humaine, les bras et les épaules encore couverts d'écailles et herissées de pointes. Je remonte légèrement mon sarouel sur mes hanches et passe une main sur l'immonde cicatrice sur ma poitrine.
Le paysage entier est en flammes. Nous sommes encerclés, et elle ne peut plus s'enfuir.
"-Alors ma jolie... Passons aux choses sérieuses. Tu sais maintenant contre quoi tu devras lutter. Alors essaie d'etre sage..."
Je saisi ses cheveux et vise violement, jusqu'à ce qu'elle s'agenouille. Bien... Le jeu du chat et de la souris est lancé... J'eu un sourire carnassier, fou, et un rire machiavélique. Miaou ?

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Il attrape mes cheveux, et tire violement. Je tombe au sol, un petit cri de douleur m'échappe. Je clos aussitôt mes lèvres, il n'est pas dit qu'il me fera crier. Je ne m'inclinai pas devant lui. Je ne le ferai jamais devant personne, je ne suis pas une pauvre petite humaine. Je suis une originelle, fille du Grand roi ! Ils sont.tous à mes pieds si je le désire, je le sais, mon odeur est bien plus sauvage que celle de n'importe qui. Et ils veulent tous arriver à me séduire, à faire de moi leur "reine". Mais aucun ne peut le rêver. Surtout cet enfoiré de démon de pacotille.

"-Sage ? Face à toi ? Tu reves ! Sous presque que tu es un dragon de la terre tu te prends pour le roi. Les enfers ne t'appartienent pas encore. Loin de la. Ils te trahiront, j'en suis sur. Et je te tuerai !"

Je lui fis un sourire glacial. J'avais envie de le tuer. Ça oui. Il doit mourir ! Pour le bonheur de mon peuple... Pour Aaron ! Il doit le laisser libre lui prouver que j'étais en vie. Que je me souvenais de lui. Si c'était quelqu'un qui lui apprennait, il m'en voudrait pour toujours.

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Ah ! Les loups... Quels fanfarons ceux là... Toujours à croire qu'ils vont sortir vainqueur de leurs combats, toujours à relever la tete, mais au final... Toujours ceux qui se soumettent à la simple vue d'un démon. Cette femme est différente. Elle semble, comment dire, plus forte. Mais ce n'est peut etre qu'une illusion, justement... Ou pas. Mais pour l'instant...
J'écrase mes lèvres brulantes sur les siennes, et passe ma main le long de sa jambe nue avec délectation. Dans la position précaire où je l'ai mise, sa seule solution serait de m'étrangler... Mais alors, elle s'écorcherait sévèrement les mains sur mes écailles... Pauvre femme... Si jolie, qui avait une nouvelle vie étalée sous les yeux, en compagnie de son Amour... Et maintenant liée au sol, à satisfaire mon 'appétit'... Et aux portes de la mort.
"-Ce n'est pas parce que je suis un dragon que je suis Roi... C'est parce que je suis vil, lache, prompt à disparaitre lentement mais totalement et à ainsi me faire regretter au moment opportun, manipulateur, hypnotisant, effrayant... C'est parce que je suis l'image meme, l'incarnation parfaite de l'ombre... Pauvre gourde !"
j'abattit mon bras sur son coeur à cet instant là, exalté, et le retirai tout aussi vivement. L'organe palpita quelques secondes. Puis plus rien. Un sortilège simple en fit un succube dans la foulée. Nous étions désormais aux Enfers, et Malika était mienne. Enfin, mienne...

Plaquée au sol, je suffocai de rage. Mon coeur battait plus rapidement que jamais, il sentait sa fin, proche, trop proche. Pourquoi donc ce démon, ce roi me voulait moi ? Que lui avais-je fais ? Pourquoi tous me voulaient ? Je n'étais qu'une louve voulant vivre son immortalité en paix avec elle même, en paix avec son âme soeur, louve, éternellement libre... Lorsque ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes, brûlantes et avides, je.n'avais pas le coeur à réagir. Jamais il ne me toucherai... Mais il était plus puissant que moi. Sa main remontant le long de ma jambe m'arracha un frisson de dégoût. Luis... Aaron... Tous les hommes que j'avais connu, les souvenirs se melangeaient dans mon esprit, comme si je ne dicernais plus le.vrai du faux. Ma température corporelle augmentera sensiblement et je mordis sauvagement ses lèvres.

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Va y, fait l'inventaire de tes défauts monstre ! Pourtant il ne me laissa pas le temps de la répartie que déjà je vois mon coeur être ses mains. Un dernier spasme de douleur s'abatit sur moi, mon corps se detendit d'un seul coup, sans que je ne m'y attende et le noir s'infiltra en moi. Je sentais la douleur de chacun de mes os mais ne souffrais pas. Je n'éprouvais plus rien... Mes yeux s'ouvrirent brusquement, mon coeur ne battait plus et jamais plus il ne le ferait.

"-Aaron...."murmurai-je dans un souffle.

Le tigre, je ne le reverai jamais plus. Pourtant, lorsqu'enfin je vis réellement, je restais stupéfaite. Tout était plus puissant. Moi qui n'avait jamais eu une bonne vision, je voyais aussi bien que les vampires. Le sang se retirait progressivement de mon corps, bientôt j'aurai faim et devrais tuer. Mais pour l'heure, c'était ce démon qui allait mourir ! Mes mains encerclèrent son cou, la seule chose que je pouvais atteindre vu comme il me tenait. Je serais, serais fortement. Les ecailles de son cou coupaient mes mains, le sang ruisselait le long de mes bras, tombait sur le torse du démon. Ma poitrine fremissait, la douleur me faisait clorent mes lèvres. Je sentais des crocs puissants dans ma bouche, alliant le loup et le sang. Kaer avait trouver une proie dangereuse, et fait d'elle son bras armé. Douleur...

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Les enfers. Ou plutot -de mon point vue- le paradis... Il doit y avoir pas loin de dix huit heures que Malika est inconsciente maintenant. Je me demande si elle changera son apparence. Probablement non. Je la regarde dormir, l'air paisible. Mes hommes viennent de m'informer que le tigre Aaron à été capturé. Tout se passe comme prévu... Ils l'ont mis en cellule haute sécurité, et j'espère que la louve sera réveillée d'ici ce soir. Je suis sur qu'elle saura apprécier le spectacle... Et puis cela divertira mes démons pendant le repas. C'est capricieux, ces p'tites betes, mine de rien. Oui oui, vraiment. Pas de viande trop peu cuite, pas de lave des territoires du nord... Pff et pourquoi pas une assurance vie pendant qu'on y est ? Y en a qui revent, hein...
Je descend vers les étages inférieurs, où se trouvent Malika et mes appartements privés. Quatre démons gardent l'entrée du couloir, trois autres la porte de ma chambre, et deux derniers celle de mon bureau. Un signe de tete m'indique que la louve ne va pas tarder à se réveiller. Parfait. Il fera nuit dans une heure environ, et nous mangerons donc dans une heure et demi. Elle sera sur pied. C'est absolument parfait.
Je franchit la porte d'un pas indolent, cicatrice visible sous ma chemise transparente, un sourire digne de ma moitié reptilienne étirant mes traits. Voyons voir jusqu'où cette femme me résistera avant de supplier. Que la fete commence...

Il fait noir. Je suis seule, je crois que je suis morte. Aucun souvenirs pour me rappeler où je suis. Je ne ressent plus rien. Mes sens sont muets, ne me transmetent plus rien. Lorsqu'enfin mes yeux s'ouvrirent, la première chose que je ressent, c'est la chaleur horrible qui règne en ce lieu. Tout est de rouge et de feu. Les Enfers... Je suis perdues... Aux Enfers... Non... C'est impossible ! Il n'a pas fait ça. Ma vision est plus claire, je vois tout bien mieux qu'avant. Le moindre grain de poussière, le moindre souffle de vent. Je respire profondément et l'odeur me prend aux tripes. Du souffre, du feu et surtout du sang. Beaucoup de sang. Qu'à t'il fait de moi ? Je gronde doucement, je sens son odeur non loin. Pourtant, la douleur dans ma bouche est insoutenable. ©Les crocs poussent, mais je ne crie pas, je ne dis rien.horreur

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J'entre dans ma chambre, conquérant et regarde la louve. En effet, elle est réveillée. Elle a l'air perdue. Du moins je trouve. C'est assez surprenant je trouve, de voir Malika désarÇonnée par une situation. Elle a toujours été une femme de caractère, qui assoi son autorité. Mais maintenant, ce ne sera plus comme Ça. Elle est maintenant sous ma domination, qu'elle le veuille, ou non. Je suis l'Enfer. Je suis l'incarnation de la puissance des ténèbres et de la cruauté. Et rien ni personne ne peut lutter après etre devenu mien par la magie. Elle sera sans doute très douée pour la récolte d'ames.
Je m'assieds à coté d'elle, prudent. On ne sait jamais, avec les loups ; ils sont si fiers. Moi je ne veux pas finir transformé en croquettes.
"-Alors ma belle, comment tu te sens avec tes nouveaux sens ?"
Je lui adresse un sourire que je voudrais aimable, mais je n'arrive qu'à étirer mes muscles avec froideur. Mes hommes disent que malgré la colère qui semble bouillir dans mes veines, je suis semblable au blizzard de Nerò. J'ai d'ailleurs remarqué qu'à chaque fois que je tente de sourire à ceux qui me contentent, ils se raidissent, on une mimique genée et s'excusent à propos de chose qu'ils doivent faire avant de s'éclipser. Oups... Mais il faut plus pour l'effrayer... Non ?

Cet enflure de roi des démons rentre dans la pièce ou je me trouve, sa chambre maintenant que j'y pense, vu le lit qui se trouve non loin de moi

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Je.gronde dans sa direction. Et voyant son sourire... Je comprends... Il ne me veut pas de mal. Il veut juste que... Que je lui obéisse. Que je sois sienne pour l'éternité qu'il m'a donné.

"-Pas si mal que sa... Votre Majesté "

Et sur mes lèvres un véritable sourire arrive sur mon visage. Moi contrairement à lui, lorsque je souris, on ne l'oublie pas. Surtout ce type de sourire. J'aurai ma vengeance, et il me l'a servira sur un plateau. Je montre quelque peu les crocs. Les crocs, pas la gorge. Elle, il ne l'a vera jamais. Sa non... Il ne peut que rêver je suis une louve fière ! Personne ne peut rêver ce qu'il veut. Il est démon, je sais qu'il ne sera pas insensible à mon corps, surtout que je suis toujours nue. Mes yeux se posent sur mon ventre, et je vois les.cicatrices disparaitrent. Plus aucuns marques de moi passer, la seule chose que je voulais... Et rien d'autre. Je n'ai pas peur de lui, il a trahit le.roi auquel il.avait prêter allégeance. Qu'est ce qui m'empêcherai de faire pareil avec lui ? Rien, absolument rien. J'ai des alliers puissants de mon côté, qu'il ne peut que rêver avoir. Maèl est mon allier... Et juste pour lui, Kaèr donnerai tout. Il pourrai me rendre ma liberté...

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Elle a toujours l'air perplexe, méfiante. Cette femme me donnera du fil à retordre. Bien. Je l'assignerais à la chambre de Aèl, il la calmera à la longue. Sa maitrise de l'eau est un véritable trésor... Je ne sais plus quand je l'ai vu s'énerver sur un de ses camarades qui l'avait traité de tapette mais je me souviens de son mouvement rageur et de l'autre corps plié en défi aux capacités du squelette humain. Je me rappelle ce garÇon qui se déshabillait sous la volonté de l'eau dans son corps et pleurait alors qu'Aèl le forÇait à l'embrasser. Son état d'esprit m'a séduit alors. La cruauté au fond de ses yeux. J'ai fouillé ses souvenirs. Bingo. Il est devenu le chef de l'unité qui rattrape mes pensionnaires en cavale. Il n'échoue jamais.
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Elle m'adresse un sourire resplendissant, bien différent du mien, et montre les crocs. Hmm. Décidément il va en falloir du temps pour la plier. Mais qu'importe. Je connais mon futur, et après Leiya qui pourrait me résister ? Personne. Ce n'est pas cette louve qui me tiendra tete.
"-Bien bien bien, ma jolie... Alors, dans ce cas, je voudrais que tu viennes avec moi. C'est l'heure du repas, et tu dois mourir de faim. Et puis ta présence serait un authentique honneur..."
Je laisse ma voix en suspend, guettant sa réaction. Et surtout, je surveille l'itinéraire de son regard. Ne baisse surtout pas les yeux sur ma poitrine chérie, parce je jure que je te les arrache. Tu fais une réflexion désobligeante, pas de problème. Fais en mille si tu veux. Mais fixe la marque... Et tu ne fixeras plus jamais rien. Parole de Satan.