Je sortais tout juste du travail, la boule au ventre, la haine contre les loups plus forte que jamais. Milwaukee était une grande ville, mais pas asser pour que je n'ai pas à travailler ici. Ma meute vivait dans cette collection et mes ennemis avaient élus domicile ici bas car j'y habitats. Je poussai un profond soupire, tatant ma joue. Une fois de plus j'avais envoyé bouler Luis et il s'était venger à coup de chevalière. Ma joue était cuissante, tout comme mon entrejambe. J'avais mal, il le savait très bien et vivait de ma souffrance. Il l'avait toujours fait, voilà près de 235 ans que je payais ma dete. Et que cela ne servait absolument à rien. Et je ne pouvais les tuer, j'étais bien moins puissante qu'eux. Ils étaient eux aussi des Originaux, ils étaient eux aussi forts. Les femmes sont les plus fortes dans les petites meutes. Pas chez les plus vieux. Immortels et dangereux.

Je me mis à vomir contre un mur et tomba au sol. Des larmes coulerent sur mon visage, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas pleuré. Je ne voulais que personne ne me voit, je voulais quils disparaissent de mes pensées. Lors des réunions des anciens, je servais de chien de compagnie, et ils changeaient tout les deux ans celui qui me possedait. Maintenant c'était Luis, l'un des plus puissant. Mais à chaque fois je faisais la même chose. Je servais les boissons et assouvissais leur pulsions sexuelles. Et ensuite, je fesais la pute. Voilà ma vie....

Il est précisément 4h17, le 23 novembre. Là bas, dans la ville de Milwaukee, une heure de moins. Là bas, ma plus ou moins petite amie doit être en train de sortir du travail. Ce soit disant boulot qui me révulse. Encore pire son cas, parce qu’elle n’a pas le choix. Ces salopards d’Originaux le lui imposent.
Je regarde les prisonniers d’Harmony Bay pioncer, j’écoute leurs ronflements. La relève est dans une demie heure trois quarts d’heure. Putain que c’est long dans ce cloaque.
Mon collègue ramène son cul à 5h24. Bordel de merde ! C’est pourtant pas compliqué de respecter un horaire ! Je lui refile un bon coup de pied dans l’train, furieux parce que maintenant il est 4h du mat’ passées à dans le Wisconsin et que c’est pas une heure pour rendre visite. Et j’sais pas pourquoi mais c’soir j’ai l’impression qu’on a besoin d’moi dans c’te foutue cité. Alors ben j’vais y aller, j’suis pas un gros bourrin moi.
Donc, je quitte la prison à 5h31 et fonce droit devant moi. Je ne reprends forme humaine qu’à deuw cents mètres de la grande ville et me rhabille. Gardien de prison oblige formation et donc uniforme militaire. Et oui. Bon, et ben aller. Allons voir si la louve m’accepte encore. Elle doit sans doute avoir senti mon odeur - qui plait pas à ceux de son peuple. La connaissant. J’espère que les autres vont pas rappliquer, y aurait de la casse…

Je crois que je pleure depuis un petit moment. Bien trop je le sens. Je déteste cela. Je me sens tellement faible. J'essuie d'un revert de main les traces de ma sottise et respire profondément. Une odeur me monte directement au cerveau. Félin ! Je me redresse brusquement, tout les sens en alerte. Respirant une nouvelle fois, je reconnais l'odeur de mon plus ou moins petit ami. Je ne sais pas si je peux vraiment l'appeler comme ça. J'aimerais bien... M'enfin c'est une autre histoire. Je hume les airs et prend la direction du grand tigre roux. Il n'est pas très loin de la ville, j'ai tôt fait de parcourir les quelques mètres qui nous séparent et la regarde, beau comme un dieu dans sa tenue militaire. Je l'embrasse avec passion et lui fais un immense sourir. Je fais pitié dans ma tenue, on voit vraiment mon travail... Un bandeau sombre couvre mon imposante poitrine, une mini jupe et des bas en résille tenus par des portes jarretelles. Sexy en diable, une pute quoi... Je regarde Aaron, heureuse de le voir ici.

-Que fais tu ici mon beau ?

Je lui souris une fois de plus. Il est tellement...wahou. Et que je peux avoir cet homme -'fin tigre- à mon bras, pour la suite de cette aventure. Être une pute à du bon des fois... Rarement, ma joue est là pour me le rappeler...

Milwaukee brille de tous ses feux. Mais je n'ai pas le temps de les approcher que Malika se tiens devant moi. Je toise sa tenue avec une pointe de douleur, agacé que ses fringues me rappellent qu'elle n'est pas sous ma protection. Je suis comme ça moi : protecteur et possessif. Mais je fine mine de rien et répond à son baiser. Elle est tellement belle...

-Que fais tu ici mon beau ?

Je glisse une main dans la sienne et l'autre au creux de son dos, puis je lui fais un sourire apaisé. Je sens mes paupières s'alourdir à la voir là devant moi, rassuré, quand je capte l'odeur d'un autre loup sur elle, lourde et violente. Oui, violente. Et la marque sur sa joue. Je mord ma lèvre inférieure au sang et mes yeux noirs -ma pupille étant plutôt dilatée dans la nuit éclairée par la ville- virent à la couleur bleue glace qui témoigne de ma colère. Ma pupille à brusquement rétréci. Mais je me concentre pour ne rien laisser voir et mon sourire s'agrandit. Cependant, je doute qu'elle soit dupe.

-Hé bien, j'avais envie de te voir. Je suis là pour toi mon coeur...

Pure vérité. Je ne suis même pas venu pour baiser. Et de ma part c'est une vraie perle... Je suis plutôt du genre joint-boulot-baston-baise-dodo. Alors que je vienne jusqu'à Milwaukee juste pour la voir et en sacrifiant mes heures de pionce, ça peut vous paraître con, mais pour moi c'est déjà bien. Voilà. Je la serre doucement contre ma poitrine et l'embrasse à mon tour, ravi de la sentir près de moi. Je suis quelqu'un de très doux quand je veux vous savez... Si si. Et la vérité c'est que si j'ai fait 600 kilomètres à 5h et demi du matin c'était pour lui dire ça.

-Je t'aime...

En face.

Je sens sa main dans la mienne, son autre main caresser mon dos. Son étreinte puissante me donne une impression de sécurité que je n'ai jusqu'à lors jamais connue. Je me sens tellement bien avec lui, je crois que personne ne m'apporte un tel réconfort. Je protège, je montre les corcs toujours mais finalement je suis loin d'être la plus puissante.

-Hé bien, j'avais envie de te voir. Je suis là pour toi mon coeur...

Wahou... Je crois que je commence à comprendre Lucy en fait. Là pour moi, prêt à me faire oublier cette nuit et toute les autres. Contrairement à ceux de mon rang, ceux de mon sang, je hais la nuit. Je hais ce qu'on m'oblige à faire. J'ai encore le goût du sperme dans la bouche, la haine que j'éprouve contre moi. Je me déteste. Sincèrement. Aaron me serre contre lui avant de m'embrasser, baiser que je lui rend au centuple. J'ai envie de lui, envie de son corps. Je ne suis pas nymphomane. Juste amoureuse d'un tigre, d'un originel de son peuple...

-Je t'aime...

Je crois que je suis complètement gaga et franchement, ça craint. Dire que je me foutais de la gueule de Lucy quand elle me parlait de Mehdi. En fait je suis pareille. Et bizarrement, j'aime ça.

-Je t'aime aussi Aaron. Et j'ai bien envie de te le prouver d'une manière bien à moi...

Un sourire coquin sur les lèvres, je quitte le bandeau de mon soutiens gorge. Nous sommes seuls, avec la lune comme seule maîtresse. Et je l'aime.
Mes lèvres glissent le long de son cou puis de son torse. Je t'aime Aaron, je t'aime tellement que s'en est dangereux pour toi...

Je regarde en détail cette femme que la nuit détruit, que j'aime. Je me sens coupable envers mon peuple mais je ne peux pas leur etre fidèle cette fois. J'en ai assez fait pour les tigres à dents de sabre. Beaucoup trop fait meme. Jouer l'étalon c'est loin d'etre l'éclate vous savez. Ah, non alors. Donc je les emmerde et j'aime une louve. Voilà.

-Je t'aime aussi Aaron. Et j'ai bien envie de te le prouver d'une manière bien à moi...

Oh, Ça Ça promet du lourd ! Je laisse mon regard embrasser les courbes de son corps parfait, la teinte envoutante de sa peau et de ses yeux. Ce n'est plus de l'amour. C'est bien au dessus de Ça. Je n'ai jamais ressenti Ça pour personne. C'est comme si j'avais été ensorcellé. Je ne vois plus qu'elle. Je ne ressent rien d'autre que l'attachement qu'elle m'inspire. Et elle me fait un effet très loin d'etre catholique... Ses lèvres me donnent la sensation d'une décharge électrique, et je sens les muscles de mon dos se tendre douloureuse alors que mes pieds pèsent plus lourd sur le sol. La chaleur au creux de mes reins devient malheureusement insupportable et je ne peux contenir un feulement furieux contre moi meme. Elle m'a à peine touché et je suis déjà comme Ça, quelle pitié !
J'agrippe sévèrement ses épaules, perdu et hagard.

"-Malika... Avant que tu fasses quoi que soit il faut que tu sache que je ne controle par tout m e s sens animaux alors... Si jamais je te repousse c'est pour ta sécurité et rien d'autre, d'accord ? "

Mon dieu que parler est difficile quand on ronronne... Pitié, pas la métamorphose !

"-Malika... Avant que tu fasses quoi que soit il faut que tu sache que je ne controle par tout m e s sens animaux alors... Si jamais je te repousse c'est pour ta sécurité et rien d'autre, d'accord ? "

Je l'embrasse pour toute réponse. Je suis louve moi aussi, je ne suis pas une de ses idiotes faibles. Je suis une Originelle, fille du roi de notre peuple. Je ne suis pas innocente et faible comme tous cherche à le croire. Bien au contraire.

Je défais son uniforme, tout en gardant ses lèvres coulées au miennes. J'ai envie de lui, envie qu'il me face tout oublier. Je veux être sienne, je nous veux tout deux avec uniquement la lune. Le temps est doux pour une fois, Milwaukee est belle vue de loin. Mes mains glissent sous son Marcel et je caresse son torse musclé au possible. Il est beau et surtout, il est mien. Mes mains glissent jusqu'à son pantalon et défont les boutons. Je sens qu'il a déjà commencé à partir. Et que je vais le suivre.

Le pauvre il va falloir l'aider à surmonter sa douleur. Je me mets à genou devant lui, et fait mon affaire. Le pauvre, il ne va rien comprendre à sa vie. Mon piercing, je ne le voulais pas. Luis, notre roi, mon mac m'a obliger à le faire. Car lorsque l'on sait s'en servir, on devient une reine et ils deviennent accros à nous. Le blond sait que est mon client principal. Il connaît sa force et sa race. Ce n'est pas pour l'argent que je couche avec lui. Mais pour le pouvoir. Mais Maèl est le seul de mes clients que j'apprécie. Et l'un des seuls qui me paye moi même. Les plumes de ses ailes, d'or pur. Mais je m'égare. Je crois que je suis en train de perdre mon petit ami. Le pauvre...

Cette fille... Cette femme est une véritable déesse. Je crois que je vais mourir. Mon uniforme rejoins le haut de la rousse incendiaire sur le sol et je me pose la question mentale du pourquoi je me suis rhabillé... Sa chaleur manque de faire lâcher mes jambes. Je ne peux pas lui faire Ça. Elle, elle me plait. Elle me donne envie d’être tout le temps auprès d'elle. Elle me donne envie d’être fidèle. Je l'aime, elle. Les autres se sont effacées depuis que je l'ai rencontrée. Tout d'abord je voulais simplement tester ma capacité de séduction. Pouvais-je me faire désirer d'une louve, qui plus est une femme qui en avait vu bien d'autres des beaux mecs. Réponse... Oui. Mais en fait je me suis piégé tout seul. Mon cœur m'a trahi. Et maintenant je ne regrette plus sa trahison. Parce que je suis au septième ciel, et que j'aime la fille du plus puissant loup-garou de l'histoire. Je prend la lune à témoins de ce serment : je libérerai Malika et nous partirons dans un coin calme où personne ne pourra nous trouver. Et s'il me faut faire appel à ce faux jeton d'Amarok pour nous cacher tant pis ! Nous serons libres.
Je passe mes doigts avec douceur dans les cheveux de ma petite amie et lui murmure des mises en garde vis à vis de son occupation mais je pense qu'elle ne reculera pas... Misère.

"-M... Malika... Recule s'il te plait... "

Mon cul oui. La connaissant... N’empêche qu'elle est prévenue. Moi j'en peux plus. Désolé bébé !

"-M... Malika... Recule s'il te plait... "

Ses paroles me font stopper mes actions du bas, mais juste cela. Je me relève, essuyant mes lèvres. Je doute qu'il veule embrasser une femme venant de lui procurer autant de plaisir de cette façon si elle n'est pas totalement clean. Je embrasse donc tendrement avant de lui susurrer :

"-Bébé, je suis solide. Tu ne vas pas me tuer même si tu le tente. Miles est un louveteau à côté de ma puissance."

Je lui souris et grimpe sur lui. Rejetant ma chevelure rousse derrière mes épaules, je l'embrassai une nouvelle fois. Un des derniers mâles de leur race était mien. Je refusais que Gaïa le touche. Jamais. Elle ne pouvait me faire cela. Car sinon, je la tuerait à mon tour. Même si cela détruira le monde, j'aurais venger celui que j'aime. Mais pour le moment, leur n'était pas aux réflexions stupides. Je couchais avec un homme qui m'aimait pour autre chose que mon cul. Il m'aimait pour moi, du moins j'en étais sur. Il avait fait plus de 600 kilomètres pour me voir, je ne pouvais y croire. J'avais besoin de sentir sa chaleur contre moi, oublié tout les autres. Oubliée toutes ses nuits. J'aimerai tellement en cet instant être aussi pur qu'avant mes treize ans. Encore innocente, lorsqu'il n'avait pas décidé de me marier. Lorsqu'il n'avait pas encore prévu de m'apprendre se qui ferai de moi une putain. J'aimerai qu'il m'apprene tous lui même. Mais je ne le peux. Trop de temps a passé... Et je ne suis rien d'autre qu'une pute.

Bizarrerie, Malika "obéit" à ma mise en garde et viens se loger entre mes bras en mode petit écureuil. Ravi et amusé, je la renverse sur le sol et la plaque contre mon corps, mort de rire.

"-Bébé, je suis solide. Tu ne vas pas me tuer même si tu le tente. Miles est un louveteau à côté de ma puissance."


"-Y a pas qu'à coté de toi que c'est un louveteau t'sais... La faute aux chasseresses s'il se balance pas encore entre mes crocs... La prochaine fois que j'le croise Ça sera pas à découvert et là t'vas voir un peu c'qu'y va prendre !!" je grommelle à son oreille. Puis je pose mes lèvres près de son oreille et laisse ma main glisser sur sa hanche gauche. Dieu, qu'elle est belle. Dire qu'elle n'est pas totalement mienne... Oui c'est sur, les loups ont intérêt à bien se tenir ! Je suis roi, moi ! Mais Ça ne doit pas filtrer. Et si l'italien la traite trop mal alors tant pis : ce sera la guerre. Depuis le temps que je rêve de voir la couleur de son sang à cette ordure...

Je sais, le caresse la femme que j'aime en meme temps que je fait mentalement des promesses de morts pour "les siens". Mais comment peuvent ils etre les siens quand ils traitent leur princesse ainsi ??! Jamais un de mon peuple ne ferait Ça !! Jamais !!! Finalement, je récupère ma main occupée à satisfaire Malika et recule pour ne pas risquer de la blesser. J'essuie avec un rugissement de rage la larme qui roule sur ma peau. Je ne peux pas. Je sais, je devine où elle était avant de venir. Les initiales sur sa joue, l'odeur surpuissante partout sur elle... Non !!

"-Malika... Je suis... Désolé mais... J'peux pas. Je sais que... Ça te fait mal que je dise Ça... Mais non. Pas après... Après... Ça... Ce monstre ! Ce qu'il te fait je... RAAH !!! "

Furieux et en larme, je prend forme animale par accident. Je m'en veux tellement... Je lui lance un regard épouvanté, douloureux, et secoue la tête. Je t'en prie... Laisse moi te tirer de cette merde.

"-Y a pas qu'à coté de toi que c'est un louveteau t'sais... La faute aux chasseresses s'il se balance pas encore entre mes crocs... La prochaine fois que j'le croise Ça sera pas à découvert et là t'vas voir un peu c'qu'y va prendre !!"

J’éclate de rire mais mon rire s’étrangle dans ma gorge lorsque je sens sa main s'aventurer vers mon entrejambe. Je deglutis, jamais personne n'a eu le droit de me faire cela. Mais je le laisse faire, et un gémissement m'échappe. Ferme ta gueule Malika comme on me dit si bien. Et si souvent. Je repense aux marques de coup sur ma joue et sur mon corps, aux énormes cicatrices sur mes hanches. Je ne veux pas qu'Aaron me voit ainsi. Mais tant pis, qu'il me voit, de toute façon c'est déjà fait. Mes lèvres n'arrivent pas à faire taire mes cris. Je gémis, mon dieu comment arrive-t-il a me faire cet effet ? Jamais personne n'y est parvenu. Et pourtant j'ai couché avec énormément de monde. J'ai du coucher avec tellement de monde...

Sans que je ne comprenne pourquoi, Aaron s'éloigne rapidement de moi, et essuie une larme sur sa joue. Que... Quel est son problème ? Puis je vois où se porte son regard. Droit sur mà joue, où le "LDR" brille en lettre de sang. Je maudis une fois de plus le loup alezan brûlé et plonge mes prunelles bleues dans celles de mon petit ami. J'aimerai tellement lui dire d'oublier cela. De passer outre des Grands Loups. De passer outre de notre roi mon oncle à qui j'étais promise.

"-Malika... Je suis... Désolé mais... J'peux pas. Je sais que... Ça te fait mal que je dise Ça... Mais non. Pas après... Après... Ça... Ce monstre ! Ce qu'il te fait je... RAAH !!! "

Il reprend sa forme animal, sans doute sous le coup de la colère. Et la, je me sens réellement petite. Je le regarde fixement et tendrement lui dis :

"-Aaron... Ce n'est rien... Je m'en fiche qu'il me frappe... Bébé... Je suis promise à lui.... Chéri... Je dois faire ce qu'il veut, mon père la ordonné... Mon amour... Allez... Ne t'en fait pas, ce n'est rien."

Je lui souris, et embrasse sa truffe. Je sais que je joue avec le feu à l'heure actuelle, mais tant pis. Je m'en contre fiche.

"-Aaron... Ce n'est rien... Je m'en fiche qu'il me frappe... Bébé... Je suis promise à lui.... Chéri... Je dois faire ce qu'il veut, mon père la ordonné... Mon amour... Allez... Ne t'en fait pas, ce n'est rien."


La déclaration me fait l'effet d'une décharge. Il y a une seconde de flottement et je me dresse sur mes pattes arrières dans un sursaut de rage avant d'abattre les antérieurs sur le sol où mes griffes tracent des sillons de dix centimètres de large. Les oreilles plaquées sur le crane, vers l'arrière, je lance un regard plus que significatif à Malika. Les fauves. Les animaux au sang le plus chaud du monde. Soit ceux qui s'énervent le plus rapidement. Soit, quand on est face à un smilodon furax, une menace certaine de mort. L'odeur sur elle, je la repère distinctement dans la ville. Mes pupilles fendent d'un seul coup, comme si j'avais brusquement reçu de la lumière pleine tronche. Mes cordes vocales produisent un son de vibration sourd et menaçant. Elle n'aurait jamais du dire ça. Jamais. Luis. Je vais le tuer. Je vais tous les buter. Tous !! Tous !!!
Je m'élance comme un fou vers la ville, sans même calculer qu'il m'est interdit d'apparaitre sous cette forme devant les humains. Mais je n'en ai que faire ex cet instant et seul le désir de sang demeure dans ma tete. Luis... Bientot tu goutera à l'amertume de ma haine avec la perte de tout ce qui t'est cher. Je suis issu du peuple guerrier le plus impitoyable de tout les garous. Et ça tu va comprendre pourquoi. Tu es de force égale avec moi, alors... Tu va voir tout ce à quoi tu tiens disparaitre. Absolument. Tu aimes ton trône hein ? Attend... Et si ta race disparaissait et que tu n'avais plus personne sur qui régner ? Hein ?!
Enragé, je contourne la ville du hume l'air pour trouver l'odeur des louves. Tu vas voir... Je trouverai bien un moyen d'anéantir ta race !! Et quand tu n'auras plus que des femelles stériles et mortelles sur les bras, tu verras si tu fais autant le malin !

Aaron est partit. Je sens la colère qui a pris par de chacune de ses cellules. Je ne veux pas qu'il meurt, surtout pas pour moi. Il n'a aucune chance car même s'ils sont de forces égales, le Grand Loup n'est jamais seul. Je capte l'odeur de mon petit ami et me transforme en louve. Regardant la lune une dernière fois, je me mets à courir. Je ne vais pas loin. Je sens des dizaines d'odeurs, cherchant à faire le tri dans tout cela, je capte enfin l'odeur du tigre. Sa colère est le plus visible. Mais une autre odeur apparaît, non loin. Les chiens de gardes sont de sortie. Luis a sentit le futur. J'avais oublié cette putain qu'il a toujours à ses côtés. La demie-elfe qui a cherché refuge chez Notre Roi pour espérer ne pas mourir. Je sens l'odeur du sang, et Luis apparait devant moi, fière dans sa rage. Un sourire sadique apparaît sur ses lèvres et il m'ordonne avec hargne de reprendre forme humaine. Je ne peux que lui obéir et il ordonne aux hommes à ses côtés d'aller porter un message au tigre. Attrapant mes cheveux dans l'une de ses mains, il me soulève de terre et me susurre que la place d'une princesse n'est pas à terre. Puis un sourire encore plus cruel sur le visage, il me colle à lui, dos à lui et pose une lame d'argent sur mon cou. Un hurlement strident m'échappe, la douleur est trop forte. Un mince filet de sang coule le long de ma gorge et il hurle :

"-Jeune tigre ! Vient donc te battre avec l’honneur qui incombe à ta pauvre race décimée ! Tu es faible ! Et tu vas t'incliner devant moi ou je la tue sans le moindre état d'âme ! Cette putain est à moi tigre ! "

Il appuie encore son arme contre ma gorge et mon hurlement se fait plus puissant. J'ai mal, dieu que j'ai mal ! Qu'il me tue, qu'on oubli tout cela !

Peur. Colère. Instinct. Le monde à tourneboulé. Je freine violemment en courant l'odeur de cette ordure de luis près de celle de Malika. La voix de la louve me de déchire les tympans. Première erreur de l'ennemi. Un tigre ne s'arrête jamais une fois qu'il est lancé. Mais l'adrénaline et un accès de fureur accélèrent la croissance des plus jeunes. Et quand mon regard rencontre l'éclat de la lame pour la gorge de la femme que j'aime, le rugissement que je pousse est plus puissant que tout ce que j'ai pu faire auparavant. J'ai l'impression que la terre s'éloigne, alors que j’atteins la taille monumentale de mes ancêtres complètement animaux disparus. 3 mètre de hauteur, 5 de long. Je ne pensais pas qu'on pouvait être aussi titanesque. Je fauche tout un rang de garous d'un bon coup de patte et me dresse sur mes postérieurs. Pas de résistance ? Tu prendrais pas pour une peluche, Luis ? Tu veux te battre seul à seul, tu veux un duel ? Parfait !! Vas y transforme toi si tu l'ose ! Mais avec le bruit que je fais, animal ou non, tu vas devoir en découdre avec les forces de Gaia. Et quand ta haine sera à point, en sortant des griffes des chasseresses, revient me trouver. A moins que tu n'en ai pas le cran. A ce moment là, tu seras peut être digne d'affronter ma colère...
Je plante mon regard dans celui du Grand Loup. Le message est clair : bat toi avec ou va crever. Un roi qui refuse un duel avec un jeune tigre effronté fait pitié. N'est pas crédible. Alors viens ! Nous verrons si tu ris tant une fois face à mon agilité... Idiot

Je hurle une nouvelle fois lorsque je vois le tigre arriver. Un sourire prometteur de mort s'affiche sur le visage de l'italien. Les Chasseresses vont se ramener, il fait bien trop de bruit. Si le Grand Loup ne se bat pas, elles le protégeront. Je sais qu'il ne peut pas gagner et pourtant il ne bouge pas d'un pouce devant le loup gigantesque. Maintenant que j'y pense, depuis combien de temps je ne l'ai pas vu sous sa forme lupine. Les loups ne sont pas comme les tigres. Un jour, ses derniers atteignent leur taille maximale. Nous jamais. Tant que nous sommes en vie nous grandissons. Qu'elle taille peut donc faire le loup alezan brûlé maintenant. Luis sait que la victoire sera de son côté. Lorsque j'étais enfant je me rappelle mon père et son benjamin en train de parler des grands animaux des Steppes. Ils parlaient des tigres et présageait la mort de cette race, des derniers mâles restant. Gaïa les a oubliées. Autant finir le travail.

Le Roi caresse ma joue et l'un de mes seins. Puis levant la tête vers le gargantuesque tigre à dent de sabre il trace une ligne de sang sut mon torse. La douleur m'arrache un cri, tandis que mes prunelles supplient Aaron de faire demi-tour.

"-Tu te ferai tuer pour cette pauvre louve de pacotille ? Même pas blanche ? L'amour est bien une faiblesse. Tu te crois puissant n'est ce pas [i]petit[i/] tigre ?! Mais tu n'es rien. Je crois savoir que tu as déjà eu quelque petit problème avec les Gardes de la Grande. Ou attention, si elles reviennent tu es mort. Tu ferais mieux de te faire discret tigre. Ici tu es sur le territoire des Loups. Non acceptons déjà les vampires et les autres races ici alors passe un accord avec nous, jure moi allégeance. Je ne te le redirai pas deux fois. Tu t''incline ou vous mourez tout les deux. Je n'aurai aucun remords à tuer le dernier originel male de votre race. "

Et tout sa avec un sourire étincelant. Flippant. On dirai cette idiote de Chasseresse du bataillon 51. Aaron, je t'en supplie, incline toi. Je ne veux pas qu'il te tue. Car il ne te tuera pas tout de suite, Luis n'affronte presque jamais ses proies en face. Il porte de l'argent sur lui, il ne craint presque plus le métal. Mais les autres si.

"-Tu te ferai tuer pour cette pauvre louve de pacotille ? Même pas blanche ? L'amour est bien une faiblesse. Tu te crois puissant n'est ce pas [i]petit[i/] tigre ?! Mais tu n'es rien. Je crois savoir que tu as déjà eu quelque petit problème avec les Gardes de la Grande. Ou attention, si elles reviennent tu es mort. Tu ferais mieux de te faire discret tigre. Ici tu es sur le territoire des Loups. Non acceptons déjà les vampires et les autres races ici alors passe un accord avec nous, jure moi allégeance. Je ne te le redirai pas deux fois. Tu t''incline ou vous mourez tout les deux. Je n'aurai aucun remords à tuer le dernier originel male de votre race. "

Le regard de Malika me tue. Ses cris aussi. Cependant rien ni personne, pas même la Grande Créatrice, n'a jamais pu se vanter d'avoir brisé la fierté de l'un de mon peuple et de l'avoir fait plier. Et c'est pas aujourd'hui que Ça va commencer. Plus il me mettra en colère et plus je vais grandir. Nos sentiments se matérialisent sur notre physique. Et autre avantage, grâce à la forme de nos cordes vocales typiques des smilodons même sous notre forme animale nous pouvons parler. Simplement notre voix est bien plus rauque. J'éclate d'un rire infernal et pose sur le loup un regard amusé. Si je n'avais pas la force de te tenir tète je ne le ferai pas, pauvre fou... Alors mettons les choses au clair. Malika, j'espère que tu devineras que je ne pense pas tout ce que je vais lui dire. J'ai juste un sacré niveau quand à camoufler mes sentiments. Je n'ai jamais versé une seule larme pour mon fils ou mon frère par exemple. Ni même pour mon vénérable père.

"-Alors maintenant c'est toi qui m'écoutes mon vieux... Tu crois peut être tout savoir mais à force d'être aussi sur de soi on risque de faire une chute violente. Tu te crois malin à terrifier ton peuple pour l'asservir mais souviens toi, regarde l'histoire. Tous ceux comme toi ont été renversés ! De plus, tu n'es rien. C'est ton frère qui était roi. Tu as toujours été derrière lui et adopter ses manières ne feront pas de toi son égal. Tu ne seras jamais ton frère. Tu n'es qu'un lâche sans aucune fierté. Tu t'en prends à plus faible que toi. Même à des femmes. Et t'as même pas honte. Tch ! Depuis quand les rois craignent ils le combat ?! Si je suis si petit viens ! Tiens te battre si tu l'oses !!"

J'ai grandi dans la montagne. Seul. Ou pas... Parfois il y avait un homme sombre qui venait. Il attendait son heure. Et moi je me sentais si seul. J'étais si jeune. Alors je n'ai pas refusé sa compagnie. Je suis peu à peu devenu une boule de violence. C'était dur. Mais je ne regrette rien. Je plante mes sabre dans le corps de trois jeune loup et envoi valser les autre. Le sang déverrouille le sceau de magie noire qui décuple ma violence et ma cruauté. Mon Maitre, admire ton œuvre. Aujourd'hui je renonce à mon âme pour Malika. Je ne vous décevrai pas... Mon Roi.

"-Alors maintenant c'est toi qui m'écoutes mon vieux... Tu crois peut être tout savoir mais à force d'être aussi sur de soi on risque de faire une chute violente. Tu te crois malin à terrifier ton peuple pour l'asservir mais souviens toi, regarde l'histoire. Tous ceux comme toi ont été renversés ! De plus, tu n'es rien. C'est ton frère qui était roi. Tu as toujours été derrière lui et adopter ses manières ne feront pas de toi son égal. Tu ne seras jamais ton frère. Tu n'es qu'un lâche sans aucune fierté. Tu t'en prends à plus faible que toi. Même à des femmes. Et t'as même pas honte. Tch ! Depuis quand les rois craignent ils le combat ?! Si je suis si petit viens ! Tiens te battre si tu l'oses !!"

Les paroles d'Aaron me déchirent. Comment peut-il dire cela ? Le loup qui me retient gronde et me jette dans les bras d'un de ses sbires. Son visage est décomposé par la rage. Pourtant, il n'attaque pas. Je me demande se qu'il attend. Les Chasseresses sans aucuns doutes. Il ne veut pas être mêlé à cette histoire. Pourtant je regarde fixement le tigre tuer trois jeunes loups nouveaux venus chez le Roi.

"- Comment oses-tu ?! Je suis le Roi tigre !! Je suis le seigneur des loups. Benjamin de Brans. Seigneurs des 6 continents ! Maître des loups ! Ce n'est pas la violence qui me fait être chef des loups ! C'est mon sang ! Pour qui te prends-tu misérable tigron ! "

La rage prend par de tout son visage, son image tremble. Il a du mal à garder le contrôle. Voilà longtemps que je me serai transformé à sa place. Je serai en train de me battre. Il respire profondément, ses yeux dorés brillant de mille feux. Les autres loups ont le réflexe de s'écarter de lui, ils savent à quel point notre roi en colère est dangereux.

"-Avant que tu n'apprennes le respect pour tes aînés, j'aimerai que tu vois la couleur de tripes de ta chère Malika."

Un immense sourire sur les lèvres, il s'approcha de moi. Je me mis à hurler et il posa sa main sur mes lèvres. Un chut sadique lui échappa et il posa une griffe sur mon ventre nu. Il arriva à se métamorphoser à moitié, et en était très fier.

"-Alors tigre ? Tu choix ? Sa mort ou ton allégeance.

Le loup en face de moi a de plus en plus de mal à se contenir. Je le regarde sortir peu à peu de ses gonds, jubilant. Un vrai plaisir. Imbécile qui ne pige pas ce qui te pend au nez... Je ne suis assez fort pour arriver à autre chose qu'une égalité mais je ne fais que gagner du temps. Des flammes rouges sang entourent peu à peu le périmètre et Dont cercle autour du roi loup et de moi meme. Il ne peut leur échapper et ma petite amie est isolée dans un autre cercle. Voilà ce que Mon Roi m'a enseigné. La magie noire. Et Ça, Ça me permet de prendre quelques libertés... Alors maintenant tu m'affrontes petit chien... Ou tu brules. Je sens la puissance de mon maitre en moi, sa cruauté prendre par de moi. Alors c'est Ça, c'est de la rue viens la puissance des démons. De leur haine... La haine envers Luis. L'amour que j'éprouve pour Malika. Un cocktail qui pourrait m'emmener au bout du monde... Je me met en position de combat et découvre les crocs. Mes griffes sortent et mes oreilles se couchent pas réflexe. Maintenant je risque ma peau. La terreur imprègne mon cerveau un instant mais je la chasse dans un grondement sourd. Pas question de montrer que j'ai peur. Il le sais bien assez déjà... Je rassemble mes forces et me remémore les enseignements de mon père. 'Si tu te concentre bien, plus ton ennemi est fort plus tu as de chances de le vaincre. Tu prend sa force. C'est Ça qui fait que les arts martiaux sont des arts.' Souffle... Fffouu... Pitié par aujourd'hui...

"-Maintenant tu arrete de reculer. Un roi face à un roi. C'est dans les règles. Je n'ai aucune chance je crois. Mais je ne céderai pas. C'est Ça, la fierté. Viens."

"-Maintenant tu arrete de reculer. Un roi face à un roi. C'est dans les règles. Je n'ai aucune chance je crois. Mais je ne céderai pas. C'est Ça, la fierté. Viens."

Cette fois la goute d'eau fait débordé le vase. Luis explose au sens propre du terme. Le gigantesque loup apparaît devant nous. Plus grand que jamais je ne pensai pas que cela était possible. Il est plus grand qu'Aaron. Ses crocs font la taille de mon torse, et son immense tête se portent sur mon petit ami. Ses prunnelles brillent d'un feu que rien ne peut éteindre. Il faut peur. Tellement peur. Je m'étais juré que jamais je n'éprouverai plus ce sentiment horrible. Et pourtant le frère de mon père est tellement effrayant.

"-Luis !! Arrete ! Je t'en supplie, je ferai tous ce que tu veux !"

Ma voix résonne comme un clairon entre les grondements des deux garous. Luis tourne sa tête dans ma direction et voit le feu qui l'entoure. Ses yeux se glacent et il se ttourne vers Aaron, les oreilles couchées sur le crâne. Un grondement sourd lui échappe. Ah qui a-t-il donc pu prêter serment pour qu'il contrôle le feu de la sorte ? Mon coeur se sere lorsque je comprends. Il a vendu son âme. Je le sens jusqu'au plus profond de mes os. Le Roi de Démon à fait de lui son chien domestique. Il s'est vendu...

"-Aaron ! NON !!"

Le loup fini par exploser. Le feu l'effraie on dirait. Merci, Maitre. Je suis plus petit que je loup mais mes dents ont fini par atteindre la taille d'un enfant de six ans. Je mesure l'écart de taille avec précaution avant de décider comment attaquer. Environ 1m50 de différence. Un peu moins sans doute. Mais plus d'un mètre Ça c'est certain. Les flammes crépitent autour de nous et grandissent au moment où je confit comme une ombre sur les hanches pour le déséquilibrer. Mes griffes percent son flanc et je recule. Pour bondir de l'autre coté du lui asséner un violent coup de patte en pleine tete. J'ai peur. Mais mon maitre est là. Je ne peux pas perdre. Malika sera libre. Ma vie contre sa liberté.
A peine ai je pensé cela qu'une vague de chaleur rase les arbres derrière moi. Un verger appartenant aux Thompson. Zut. Une ombre se profile devant moi et un murmure s'élève dans l'air lourd tandis qu'une écrasante puissance nous entoure.

"-Tes désirs sont des ordres... Petit chat."

Je sens alors mes pattes se dérober pour moi poids et non coeur me fait horriblement mal. Le démon prend définitivement forme pour nos yeux et je bloque sur son sourire.

"-Pas ta vie si précieuse chaton. Ta liberté. Et tout ce que tu aime. Elle sera libre. Et toi... Elle t'aura oublié, bébé."

Je regarde la rousse, le roi loup. Puis Mon Roi. Je sens mes larmes monter. Je ne peux pas... Je...

"-Alors ? Chaton ?
-Parfait !"

Je suis un traître à mon sang . Mais qui de mon peuple pourrait lui tenir tête ? Qui, de toute façon, pourrait plier un démon ?

Aaron attaque et je hurle. Je vois le sang du Grand Loup et je me prend à espérer. Et si mon petit ami gagnait ? Pourtant il a touché où il ne fallait pas. Luis montre les crocs, gronde profondément et attaque. Pourtant une vague de chaleur le fait frapper et il reprendre forme humaine lorsque le loup tombe au sol. Un démon apparaît devant nous et le blonde fronce les sourcils. Il le connaît. Je le vois.

"-Pas ta vie si précieuse chaton. Ta liberté. Et tout ce que tu aime. Elle sera libre. Et toi... Elle t'aura oublié, bébé. Alors ? Chaton ?
-Parfait !"
"-NON !! AARON NON !! NE FAIT PAS SA JE TEN SUPPLIE !!AARON ! Non !!"

Les loups m'empêchent de m'approcher sur un simple signe se tête de Luis. Les lèvres du loup s'étirent en un sourire. Il sait que maintenant, il est vainqueur. Il regarde l'homme qui est apparu devant lui et incline la tête dans la direction du brun. Je grogne, cette fois s'en est trop. Il peut tenter de m'attacher mais jamais il n'aurait dû faire sa. Aaron est mien, je ne laisserai personne me l'enlever. Je montre les crocs dans la direction des loups et ils me laissent passer. Je regarde fixement le démon et lui dis avec hargne :

"-Toi ! Miserable porc ! Comment oses-tu venir ici ! Comment oses-tu vouloir sa vie ! Pauvre démon de pacotille tu crois que tu peux un jour rêver asservir les tigres !? Ou même les loups !?"

Je le regarde fixement, une moue de dégoût pur sur le visage. Qu'il crève ! Je montre une nouvelle fois les crocs, dangereuse bien que totalement nue et bondis. Je prends ma forme de louve et attaque. Je vais le tuer !! On ne touche pas à Aaron ! À moins de voulout mourir.

Malika. Malika. Son prénom comme une litanie. Kaèr fixe le loup qui a repris forme humaine à son arrivée et m'attrape pas les cheveux.

"-NON !! AARON NON !! NE FAIT PAS SA JE TEN SUPPLIE !!AARON ! Non !! Toi ! Miserable porc ! Comment oses-tu venir ici ! Comment oses-tu vouloir sa vie ! Pauvre démon de pacotille tu crois que tu peux un jour rêver asservir les tigres !? Ou même les loups !?"

Le monde cesse de tourner un instant, et je vois une vague d'air brulant projeter la rousse dix mètres plus loin. Satan n'est tout de meme pas n'importe qui. Il reserre sa prise sur mes mèches oranges pales du tire vers lui. Je pousse un glapissement de douleur melé d'un grognement menaÇant. Et je me récolte qu'une bonne baffe et une souffrance qui me donne la migraine. Dans le mouvement, le démon n'a pas laché ma chevelure. Salopard. Je vois les hommes de main du maitre des ténèbres saisir Malika et l'amener vers moi, face à moi qui suis agenouillé dans la poussière, en larmes. Je t'aime... Je veux que tu sois libre... Je le veux tellement...

Le grand brun tourne mon visage vers elle, le rien enfoui dans mon cou, et me murmure à l'oreille des vérités que je ne veux pas entendre.

"-Ainsi se brise le tigre qui n'avait pas de sentiments... Tu étais si dur... Comment c'est, l'amour ? Est-ce que tu l'éprouves vraiment ? Toi... Tu as des sentiments ?! Tu as des sentiments pour elle..."

Il me force à regarder Malika. Je sens une larme rouler sur ma joue, et le démon s'en va vers Luis. Je connais les détails du marché. Ma loyauté au brun et au loup blond, inébranlable, contre la femme de mon coeur. Et les services de Satan a la moindre demande... Qui pourrait refuser ? Mais les gens qui ont une place dans mon coeur m'oublieront. Je disparaitrais du leur. Les secondes attendent la réponse du blond, et je plante mon regard de glace dans l'ambre de celui de la louve. Les larmes inondent mon visage et je chuchote dans mon dernier souffle d'homme libre,

"-Je t'aime, Malika ! "

"-Je t'aime, Malika ! "

Il est bien trop puissant mais des larmes de râges et de douleurs roulent sur mes joues. Je ne veux pas ! Je ne veux pas de leur marché, je ne veux pas ma liberté face à celle d'Aaron. J'ai juré allégeance à Luis la dernière fois, en échange de la vie de la soeur de mon aimé. Et voilà. Nous sommes à un point de non retour. Je fixe mon regard dans celui du beau roux, mes prunnelles d'or lui soufflent de ne pas faire cela. Que les Chasseresses vont arrivé, stopper ce cauchemard. Qu'elles auront une sorcière à leur côté. Je regarde Luis, importante. Pitié. Pitié Luis...
Les secondés s'égrainentt, insoutenables. Mon coeur me semble arrêter, le loup blond prend un malin plaisir à faire durer le temps.

"-Vous savez Votre Majesté, cette petite pute m'est chère. Il me coûte de m'en débarrasser, elle vaut son petit poids en or. "

Sa déclaration est appuyée par les rires gras de ses hommes de main. Il s'approche de moi et passe sa main sur mon visage, et attrape mes cheveux. Il regarde Aaron lorsqu'il les tire violement, m'arrachant un cri de douleur. Puis, enfin, il se tourne vers le grand brun et déclare :

"-Je veux notre retour en grâce sur Ludtyvia en échange. Que jamais plus nous ne soyons traquer. Et je veux que si jamais un jour il te venait à l'idée de faire d'elle une des tiennes, que se soit moi qui damne son âme à jamais. Je ne la toucherai plus, soit, mais le tigre me doit obéissance. Un prêté pour un rendu, je pense que le marché se vaut."
"-NON ! Aaron !!! Comment oses tu ?! Comment osez vous marchander ma vie et mon futur !! Je vous tuerait !! JE VOUS TUERAI TOUT LES DEUX !!!"

Ma voix déchire l'atmosphère. Pour la première foie, j'en viens à souhaiter l'arriver des Chasseresses. Je regarde Kaer, et crache à ses pieds. Il me dégoûte ! Réellement. Mes muscles jouent sous ma peau, mais ses hommes de mains me tiennent. Je le TUERAI. Peut importe le temps que cela me prendra !

"-Vous savez Votre Majesté, cette petite pute m'est chère. Il me coûte de m'en débarrasser, elle vaut son petit poids en or. Je veux notre retour en grâce sur Ludtyvia en échange. Que jamais plus nous ne soyons traquer. Et je veux que si jamais un jour il te venait à l'idée de faire d'elle une des tiennes, que se soit moi qui damne son âme à jamais. Je ne la toucherai plus, soit, mais le tigre me doit obéissance. Un prêté pour un rendu, je pense que le marché se vaut."
"-NON ! Aaron !!! Comment oses tu ?! Comment osez vous marchander ma vie et mon futur !! Je vous tuerait !! JE VOUS TUERAI TOUT LES DEUX !!!"

Mon souffle se bloque dans ma poitrine, alors que je reviens à la réalité. Ses yeux sont hypnotisants... Le sourire de Kaèr s'étire, et ses yeux se plissent, lui donnant un air de... [i]renard[i/]. Son pire sadique empli l'air tendu d'électricité et il agrippe mes cheveux pour de bon. Je pousse un hurlement déchirant alors que ses bijoux d'argent se plaquent contre la chair de mon cou. Sa voix résonne terriblement, et je sens alors une terreur glacée s'insinuer vers mon coeur.

"-Soit !"

Un cri désespéré m'échappe alors, et je vois briller les yeux du blond dans la nuit. Je tend les mains vers les étoiles, et les chaines infernales de Kaèr s'enroulent autour de mes chevilles et de mes poignets. Son rire se fait de plus en plus omniprésent, et il lève un fer rouge. La marque maudite qu'il appose à ses possessions. Si je le trahi, elle me brulera et je serait immédiatement amené à comparaitre devant lui. Comme le collier d'un bon chien. Je ne suis donc plus rien... Les sentiments... M'ont réellement détruit. Jusqu'à ma fierté légendaire. Et Malika m'a oublié. Mehdi aussi. Installé pour de bon à Milwaukee, il ne sait meme plus qui le logeait à Flamengo. J'ai tout perdu. Juste pour sa liberté. Ma mienne que j'aimais plus que tout, que TOUT au monde.... Contre la sienne. Elle va s'en aller. Et j'ai tout perdu pour me retrouver sans rien. Absolument... Rien...

Et je hurlement de souffrance qui lacère la nuit noire n'a pas d'égal.

"-Soit"
"-NON !!! PITIER !!! PITIER LAISSEZ LE !!"

Ma voix se brise dans ma gorge. La douleur d'Aaron me détruit de part en part. Je vois le Roi des démons s'approcher de mon petit ami, un fer brûlant à la main. Je ne peux ! Je ne veux ! Pitié laissez le ! Mes suplications mentales sont tellement douloureuses. Luis, Kaer, leurs prénoms tournent en boucle dans mon esprit, je les tuerai. J'en fais le serment. Ils mouriront. Je regarde Aaron, pourquoi as-t'il fait ça ? Luis... Uniquement à cause de Luis. Mais je lui avais bien dis que je ne craignais plus le loup auquel j'avais prêter allégeance. Qui me possédait contre mon grès avec tellement de puissance. Miles n'était qu'un enfant, qu'un bisounourse face au Grand Loup. Lorsque l'odeur de la chaire brûlée de mon petit ami arriva jusqu'à mon nez, je tombais dans le pomme. Je savais qu'à mon réveil je n'aurai plus aucuns souvenirs mais j'espérais tellement qu'il cherche à me retrouver. Que je ne l'envoi pas bouler par pitié.

Aaron.... Je t'aime...