J’étais reine de l’eau, c’était officiel à présent. J’avais pris la place de ma Famille et me nommait à présent Avalaisoun sur Ludtyvia, comme mes ancêtres, disparu très certainement à jamais, à je gouvernai le continent de l’eau maintenant. Mais j’étais apparue dans des temps bien compliqué et il me fallait arranger la situation, notamment la situation terrestre de mon peuple. Ludtyvia dévoilée, je ne pouvais pas me permettre de laisser les humains faire n’importe quoi avec mon peuple. La Terre avait toujours été un lieu de protection, où l’on pouvait vivre en paix sans utiliser la magie, c’était un lieu où l’on pouvait échapper à nos devoirs ludtyviens et voilà que les humains voulaient nous enlever nos paisibles moments terrestres. La veille, le président des Etats Unis m’avait reçu dans son bureau et nous avions parlé des droits de dissimulations qu’avait jusque-là mon peuple sur Terre. Tout allait très bien jusqu’à ce que ce stupide dragon ne détruise tout après avoir été réveillé, révélant ainsi notre monde aux humains. Certes, les humains avaient leur part aussi dans le désastre qui avait été commis mais cela n’empêchait pas que la créature fantastique aurait dû garder son calme plutôt que d’exposer toute une planète. Bref, il fallait arranger les choses et ce n’était pas gagné d’avance.
Je ne pensais en revanche pas que les humains réagiraient aussi rapidement négativement envers la magie.
A l’origine, j’avais prévu de passer la soirée sur Ludtyvia pour mettre en ordre le palais auquel personne n’avait touché depuis des années. Il y avait tellement de travail que j’en avais surement encore pour cent ans, c’est pourquoi il fallait aussi que je recrute du personnel. Mais pour cela, il me fallait d’abord vérifier ce qu’il restait dans le trésor royal. Bref, il y avait tant à faire sans compter cette histoire terrestre.
Mais voilà, après un mois d’absence, je n’allai tout de même pas continuer à jouer la disparue sur Terre et aujourd’hui, j’étais retournée au lycée après avoir écrit une petite lettre d’excuse pour mes parents adoptifs. J’avais fait comme si rien ne s’était passé mais les regards qui se posaient sur moi m’interrogeaient tellement que j’avais cru que je ne finirai pas la journée. Pourtant, s’il n’y avait eu que ça, la journée aurait été superbe.
J’avais pris la décision de dissimuler ma magie. Après ce qui venait de se passer, il m’apparaissait évident que je ne devais rien dire et ce qui m’était arrivé me pousser d’autant plus à agir ainsi. Qu’est-ce que ça aurait été si j’avais avoué que j’étais la reine de l’eau… je me rend compte que j’avais eu raison d’avoir peur, car les humains étaient prêts à tout pour ne pas se laisser envahir par la magie.
Alors que je me promenai tranquillement dans les couloirs de l’établissement, j’avais surpris une conversation entre deux professeurs. L’un était terrifié à l’idée que certains de ses élèves étaient capables de l’annihiler sans même le toucher et pour le rassurer, l’autre lui parla d’une réunion secrète qui se tiendrait dans la forêt cette nuit même. Ils chuchotaient mais cela ne m’empêcha pas de les entendre tout en restant cachée un peu plus loin, quoique le son ne fût pas excellent. Ce devait être tellement simple d’espionner quand on était de l’air, juste besoin de manipuler légèrement l’air pour porter le son jusqu’à nos oreilles. Il me faudra me méfier de l’air, leurs espions pourraient bien être dans les meilleurs des deux planètes avec une telle capacité.
Ce fut donc ainsi que j’appris l’existence de cette secte dont le chef n’était autre que Gérald Alaric, l’un des fondateurs de Milwaukee et le général des armés du pays. Son discours dans la forêt, à la lueur d’un feu, était des plus terrifiants :

« Vous savez tous pourquoi vous êtes ici. Ils veulent prendre le contrôle sur nous, sur le monde. ils veulent qu’on les croit nos amis, de notre famille. Mais ils sont dangereux. Bien plus que le Président n’a voulu le dire. Mort de trouille à la télévision quand il vous a parlé ! Ils font pression sur lui, à chaque minutes, et il ne peut rien dire. Mais rebellez-vous ! Suivez nous, prenez les armes ! Ils ne sont pas aussi immortels qu’Ilsveulent le faire croire. Nous sommes plus nombreux, nous sommes plus dangereux. Nous possédons des armes qu’Ils ne peuvent imaginer. Nous en avons déjà capturé plus d’un. Et maintenant nous savons. L’argent, l’onyx sont pour eux des poisons. Et les humains qu’Ils ont corrompus à leur solde, avec des veines promesses, avec de vains pouvoirs, sont aussi mortels que vous et moi. Nous pouvons gagner ! Le phénix est puissant ! We fight !
Cette nuit est nôtre ! Nous allons nous battre ! Mais nous devons rester discrets. Nous ne pouvons-nous permettre pour l’instant que notre identité soit connue des « sup ». C’est pourquoi seuls certains d’entre vous pourront venir avec nous cette nuit. Mais je dois prévenir ceux qui ont été choisi. La mission de ce soir est dangereuse, et il se pourrait que beaucoup d’entre vous ne reviennent pas. Et…
Comme je le disais, il vous faut être sûr de vous avant d’accepter. Vous pouvez aussi bien nous aider en tant que travailleur de l’ombre, ne l’oubliez jamais. Il nous faut des combattants, pour la grandeur de notre cause, et non des lâches ! »

Je regardai le général. C’était là de sombres paroles qu’il disait mais cela ne restait pas assez pour faire peur à l’une des souveraines de Ludtyvia. Non, les paroles, ce n’était rien. Les acclamations des humains étaient une tout autre affaire. Ils étaient prêts à le suivre et à mettre en pratique ses idéaux. Si les humains déclaraient la guerre aux ludtyviens, la bataille serait sans pitié et il ne resterait rien de la Terre, car les humains n’arriveraient jamais à attendre Ludtyvia, tout resterait sur Terre. Je n’en étais pas certaine, mais il était même probable que la race humaine soit exterminée. Et beaucoup de miens mourraient dans cette guerre inutile. Nous avions vécu en paix durant des milliers d’années, nous le pouvions encore, il fallait juste que ces stupides personnes nous écoute.
Mon voisin me regarda, surpris que je n’acclame pas le général comme les autres et je dus moi aussi applaudirai et montrer une joie à cette parole qui me tourmentait. Le général déclarait nous déclarait la guerre mais il ne savait pas encore à quoi s’attendre, connaitre nos faiblesse ne l’aiderait en rien face à une armée de créature plus résistante alors que lui, tout pouvait l’attendre. Il ignorait encore qui était les ludtyviens.
Je regardai autour de moi et reconnu quelques élèves de Milwaukee ainsi que les professeurs dont j’avais surpris la conversation mais le reste des fanatiques m’était inconnu. Mathieu Alaric avait fait sa petite apparition avant de repartir, mais il y avait aussi Engill, une cheerleader. Je ricanai intérieurement ; évidemment, ce n’était qu’une cheerleader et le capitaine des footballeurs qui étaient venu, les populaires qui n’en avait surement rien à faire des ludtyviens et qui étaient prêts à tout pour le pouvoir et une bonne réputation.
La femme rousse qui accompagnait le général passa près de moi, elle avait repéré quelqu’un pour le « projet » de « sa seigneurie » et lui s’assurait qu’il était apte à la mission. Je ne savais pas de quoi il parlait mais il était évident que ce n’était pas bon pour nous, ludtyviens. Il me fallait découvrir de quoi il s’agissait et je ne le pourrais pas en infiltrant la mission. La femme ne me sélectionnerait jamais, je devais paraitre trop chétive par rapport à certains grands baraqués qui faisait partis des spectateurs. Je devrai les espionner.
Le général avait parlé comme si tout le monde savait à quoi il faisait allusion, si je réussissais à interroger discrètement quelqu’un, je pourrais découvrir ce qu’il compte faire et contre-attaquer au bon moment pour qu’il y ait le moins de blessé possible. Car il m’apparaissait évident à présent que la diplomatie ne fonctionnerait jamais avec de tels gens.
Je choisi de m’approcher de la personne la plus proche de moi que je connaissais : Engill Anxo. Je ne lui avais jamais adressé la parole auparavant mais elle était connu de tous en tant que cheerleader et j’avais souvent fait les frais des remarques cheerleadiennes, elle devait donc savoir qui j’étais, sans compter sur ma disparition : tout le monde savait qui j’étais.

« Toi aussi tu es venue assister au discours du général. Toutes les cheerleaders sont-elles venues ? »

Le bruit des rumeurs allaient enflant au lycée. Mes sens vampiriques étaient agressés en tout temps. J’avais trop entendu parler d’une attaque. La découverte de sup avait défraillé la chronique. Surement l’événement du siècle. C’était comme prouver au monde que les exatrateresste existaient. Et très vite c’était crée des groupes anti. Il fallait bien des contestataires. Mais je sentais qu’ils allaient trop loin. Un mauvais pressentiment qui me glaçait le sang. Des petits groupes en parlaient, et moi, je les entendais parler. En salle d’art, les gens défoncés commençaient par en rire, mais les rumeurs enflaient. Je les sentais gronder et j’en avais presque peur. Mathieu, Matt, moi, beaucoup de ceux que je connaissais étaient impliqué. Lorsque le prof nous avait rassurés, j’avais surpris un regard de Lucilla dans ma direction. Je me devais de savoir ce qui se tramait. Ma meilleure amie était au courant de quelque chose et elle devait me le dire. J’avais pris la cheerleader à part et, usant pour la première fois des pouvoirs que m’avoir offert ma transformation, j’avais compris. Un rendez vous dans la forêt cette nuit. Depuis que Matt l’avait plaqué pour Nicky, elle le haïssait plus qu’elle ne l’avait jamais fait d’un autre. Elle comptait le balancer. Le faire souffrir autant qu’il l’avait fait. J’implantais d’autres pensées dans son crâne, craignant pour la vie de mon ex.

La réunion avait lieu le soir même. Je ne voulais y aller, j’étais trop prévisible. Les humains étaient loin d’être idiot, ils auraient surement de l’argent sur eux et je ne pouvais toucher le métal. Discrétion serait le maitre mot. J’attachais ma chevelure en une haute que de cheval, enfilait des vêtements sombres et souples,  accompagnais le tout d’une paire de basket qui m’offrait une faculté de course encore plus rapide que ma transformation me l’avait permis. Il fallait que je sache. Je sortis pas la fenêtre, j’aurais l’argument de mes parents s’il arrivait la moindre chose. Une chouette prit ma place et pour la première fois, je remerciais le vampire qui m’avait offert son sang avant ma mort.

J’entendais leur voix de loin, mes sens étaient décuplés sous cette forme. J’approchais au plus près et manquais piquer dans les orties lorsque je reconnu le visage du maitre de cérémonie. Je me serrais attendu à tout sauf ça. Que foutait le père de Mathieu ici ? Je me rapprochai encore plus, me perchant dans un arbre. Voilà donc la raison de toute cette agitation. Je voyais les visages, cherchant à me souvenir de chacun d’eux. Un homme en particulier attira mon attention, un brun aux prunelles de glace, un phénix tatoué dans la nuque. J’écoutais.


« Vous savez tous pourquoi vous êtes ici. Ils veulent prendre le contrôle sur nous, sur le monde. ils veulent qu’on les croit nos amis, de notre famille. Mais ils sont dangereux. Bien plus que le Président n’a voulu le dire. Mort de trouille à la télévision quand il vous a parlé ! Ils font pression sur lui, à chaque minutes, et il ne peut rien dire. Mais rebellez-vous ! Suivez nous, prenez les armes ! Ils ne sont pas aussi immortels qu’Ilsveulent le faire croire. Nous sommes plus nombreux, nous sommes plus dangereux. Nous possédons des armes qu’Ils ne peuvent imaginer. Nous en avons déjà capturé plus d’un. Et maintenant nous savons. L’argent, l’onyx sont pour eux des poisons. Et les humains qu’Ils ont corrompus à leur solde, avec des veines promesses, avec de vains pouvoirs, sont aussi mortels que vous et moi.  Nous pouvons gagner ! Le phénix est puissant ! We fight !
Cette nuit est nôtre ! Nous allons nous battre ! Mais nous devons rester discrets. Nous ne pouvons-nous permettre pour l’instant que notre identité soit connue des « sup ». C’est pourquoi seuls certains d’entre vous pourront venir avec nous cette nuit. Mais je dois prévenir ceux qui ont été choisi. La mission de ce soir est dangereuse, et il se pourrait que beaucoup d’entre vous ne reviennent pas. Et…
Comme je le disais, il vous faut être sûr de vous avant d’accepter. Vous pouvez aussi bien nous aider en tant que travailleur de l’ombre, ne l’oubliez jamais. Il nous faut des combattants, pour la grandeur de notre cause, et non des lâches ! »

Mathieu avait fait son apparition. J’avais eu raison depuis le début. Il testait les hommes et femmes avec de l’argent. Je devais faire très attention. De la ville me parvinrent alors des flammes toutes plus puissantes les unes que les autres et je vis l’homme tatoué détaler. Quelque chose n’allait pas. Mais je ne bougeai pas de mon piédestal qui m’offrait une vue plongeante sur toute la scène. Il y avait un accro dans le plan.

Il se faisait tard et je n’étais toujours pas arrivée à ce rendez-vous où j’avais été conviée dans la journée. La forêt était de plus en plus sombre au fur et à mesure que le soleil se couchait et je commençais à redouter de trouver le lieu de réunion.
Tout avait débuté dans la rue, après les cours. Je venais de sortir du lycée après une journée plutôt calme, pour une fois, un professeur ayant été absent, et je me baladai dans la ville sans but, vagabondant plus qu’autre chose, lorsque soudain je suis entrée tout bonnement dans quelqu’un. J’ai baissé mes yeux qui jusque-là regardaient le ciel et j’ai fixé la personne, incrédule. Quelques minutes passèrent, la personne attendant visiblement que je m’excuse, ce que j’ai finalement fait ; nous avons commencé à parler, d’abord de ma bêtise de ne pas faire attention de là où je mettais les pieds, puis nous en sommes arrivés au pourquoi du comment que je regardais « attentivement » le ciel. C’était, d’après l’homme que j’avais bousculé, parce que j’avais peur d’être attaquée par une créature surnaturelle, « un monstre ludtyvien » et je ne pus qu’acquiescer à ses paroles, dans la peur de me faire surprendre, étant moi-même un « monstre ». De plus, j’étais intriguée par ses pensées et je suis donc immédiatement entrée dans le jeu, maudissant  les ludtyviens et leurs manies de se cacher parmi les pauvres terriens que nous sommes, nous faisant vivre dans la peur. Les gens autour de nous nous fixaient, un peu effrayé par nos paroles mais certains se sont arrêtés pour écouter, parfaitement d’accord avec ce qui se disait. D’autres partaient rapidement, il y avait peut-être des ludtyviens dans ceux-là mais comment en être sur ? Je n’étais surement pas la seule à vouloir tenter d’entrer chez l’ennemi pour le piéger, le découvrir. Ce n’était pas aux humains de trembler quand on y réfléchissait, mais bien aux ludtyviens qui souhaitaient juste vivre en paix et comme les humains, se fondre dans la masse. Comment éviter avec ces humains ?
Vers la fin de la conversation, une des personnes qui s’étaient arrêtée nous conseilla de nous rendre dans la forêt si nous étions prêts à nous débarrasser des « monstres », tous ont dit qu’ils viendraient et je fis de même, curieuse et horrifiée à la fois.
C’est ainsi que je me suis retrouvée ce soir au beau milieu de la forêt, en pleine nuit. J’allais faire demi-tour lorsque je vis de la lumière derrière un arbre, je m’avançai et arrivai à une clairière où était réunis un groupe de gens. Au centre trônait le général Alaric, discourant sur les  « sup’ », comme ils nous appelaient. Mathieu est même aux côtés de son père.

« Vous savez tous pourquoi vous êtes ici. Ils veulent prendre le contrôle sur nous, sur le monde. ils veulent qu’on les croit nos amis, de notre famille. Mais ils sont dangereux. Bien plus que le Président n’a voulu le dire. Mort de trouille à la télévision quand il vous a parlé ! Ils font pression sur lui, à chaque minutes, et il ne peut rien dire. Mais rebellez-vous ! Suivez nous, prenez les armes ! Ils ne sont pas aussi immortels qu’Ilsveulent le faire croire. Nous sommes plus nombreux, nous sommes plus dangereux. Nous possédons des armes qu’Ils ne peuvent imaginer. Nous en avons déjà capturé plus d’un. Et maintenant nous savons. L’argent, l’onyx sont pour eux des poisons. Et les humains qu’Ils ont corrompus à leur solde, avec des veines promesses, avec de vains pouvoirs, sont aussi mortels que vous et moi.  Nous pouvons gagner ! Le phénix est puissant ! We fight !
Cette nuit est nôtre ! Nous allons nous battre ! Mais nous devons rester discrets. Nous ne pouvons-nous permettre pour l’instant que notre identité soit connue des « sup ». C’est pourquoi seuls certains d’entre vous pourront venir avec nous cette nuit. Mais je dois prévenir ceux qui ont été choisi. La mission de ce soir est dangereuse, et il se pourrait que beaucoup d’entre vous ne reviennent pas. Et…
Comme je le disais, il vous faut être sûr de vous avant d’accepter. Vous pouvez aussi bien nous aider en tant que travailleur de l’ombre, ne l’oubliez jamais. Il nous faut des combattants, pour la grandeur de notre cause, et non des lâches ! »

J’applaudis, comme les autres, mais sans joie. Enfin, je fais semblant d’être ultra heureuse mais au fond, je me demande ce que prévois de faire ce fou de général. Mais comment en apprendre plus sans paraitre suspect ?
Soudain, une voix s’élève à mes côtés et s’adresse à moi. Je me retourne, il s’agit de la petite gothique, Aeryn je-sais-plus-trop-comment. Que me veut-elle celle-là ?

« Toi aussi tu es venue assister au discours du général. Toutes les cheerleaders sont-elles venues ? »

Je la regarde dédaigneusement, comme une cheerleader le fait toujours face aux losers, avant de lui répondre sèchement :

« À ton avis, je suis venue regarder la forêt ? Évidemment que je suis là pour le discours. Je crois que si toutes les cheerleaders étaient venues, je serais avec elle, tu ne crois pas ? On ne peut pas toute connaitre les bons coins tu sais.

Je la regardai lorsque je me rendis compte qu’elle était là, au discours du général, avec les humains les plus répugnants de la planète, ceux qui se liguaient contre les ludtyviens et alors, une idée me vint. Si elle était, c’était qu’elle était avec eux, normalement, je n’allais tout de même pas tomber sur quelqu’un qui venait comme moi infiltrer les humains. Mais en même temps, elle s’adressait à moi, une cheerleader. Que me voulait-elle ? Pourquoi s’adresser à moi en public, comme elle l’avait si bien dit, il pouvait très bien y avoir d’autres cheerleaders, et surement aussi des footballeurs, il y avait Mathieu après tout.

«  Pourquoi viens-tu me parler ? » ajoutai-je s’une voix plus gentille.

J’étais curieuse d’en savoir plus.