La reptile a attrapé Amarok par la queue. J'y crois pas ! J'y crois pas ! Alors là je deviens carrément dangereuse. Déjà que le petit crétin qui s'était écrasé est énervé contre elle, elle va en avoir deux à ses trousses cela là ! Je m’approche de mon cher et tendre, et lance un regard noir à la géante. Ce qui, avec mes prunelles actuellement blanche est terrifiant.

-Tu le touches pas bitch !

Ma voix est semblable à du venin liquide. Derrière moi, Jade ébouriffe son plumage et se cabre. Elle est aussi furieuse que moi. Hime feule, danger mes chéris !

[désoler post très court, mais c’est pour ne pas bloquer le rp.]

Bordel de merde mais c'est quoi ce délire ??! AAAAÏÏÏÏÏÏEEEE !!!!!!!!!!!! Ma pauvre queue !

MAIS ÇA VA PAS MAIS T'ES MALADE !!! ÇA FAIT MAL !! ESPÈCE DE SAUVAGE T'AURAIS PU ME L'ARRACHER C'EST FRAGILE CE TRUC PUTAIN !!!!

Et voilà, je me tape la honte... Pourquoi ? Eh bien c'est simple, je suis actuellement par terre à pleurnicher et tenter de faire passer l'atroce douleur qui me parcoure toute la colonne vertébrale... Et je mesure un mètre vingt. Oui, alors que Lydia commence à s’énerver pour ma défense, je redeviens un gamin stupide et tout juste mignon. Tout juste. Parce que mes cheveux ont repris leur couleur braise initiale, et ça fait plus menaçant qu'autre chose. Où est Maël ? Ah, avec Aeryn... Bon ben tant pis...

Je m'ennuie, mais si tu me parles je m'ennuierai plus mademoiselle la gothique. Amarok il s'en fiche de ce que je fais de toute façon...

Merci p'tit frère... Trop sympa... J'ai maaaal..

"NON MAIS CA VA PAS ?! J'T'AI RIEN FAIT OK ?! SI TU VOULAIS PAS QU'J'TE POSE DES QUESTIONS, FALLAIT LE DIRE ! J'AI P'T ÊTRE L'AIR D'UN CON, JE LE SUIS SUREMENT MAIS JE PEUX COMPRENDRE CERTAINES CHOS- "

J'observais avec froideur le jeune homme cracher son sang. Il était sur le point de s'évanouir.
Puis vint m'accoster la demoiselle avec un radieux :

"Tu le touches pas bitch !"

Sans doute pour défendre ce qui allait, normalement, me servir de guide. La pauvre bête, je l'avais prise par la queue, sans doute l'aurais-je cassée si je l'avais tenue plus longtemps. Sa dulcinée, les griffes sorties et l'air menaçant, se montrait hostile. Cependant, j'avais neutralisé le "camouflage" du démon. En quelques secondes, celui-ci montrait un autre visage : il était beaucoup plus petit, la taille d'un enfant humain. Ses cheveux étaient d'un rouge de feu. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel spécimen. Aurais-je tant "joué" avec le feu au point de me brûler les doigts ?

"MAIS ÇA VA PAS MAIS T'ES MALADE !!! ÇA FAIT MAL !! ESPÈCE DE SAUVAGE T'AURAIS PU ME L'ARRACHER C'EST FRAGILE CE TRUC PUTAIN !!!!"

Je soupirai.

"Laissez-moi m'occuper de vous tous."

Je comptais bien calmer le jeu, ces gens étaient bien trop sensibles, et moi trop froide, aucune entente ne semblait possible. Leur tentative de dissuasion (surtout si la demoiselle cherchait à me faire peur) ne fonctionnait visiblement pas, nous en avions l'habitude, nous autres Reptiliens. Je ne voyais point l'efficience de la diplomatie dans une situation pareille. Pour arriver à mes fins, une incantation spécialement désignée pour chacun d'eux me paraissait comme une solution radicale et efficace, faute d'en trouver d'autres.
Je reculai d'un pas calmement. Puis, je me tournai vers le premier jeune homme agonisant et tâché de son sang.

"Etlutu... Zi dingir Anna, šu karsu ina umun ! Silimsu !"
(Jeune homme... Esprit divin du Ciel, épargne-le du sang ! Qu'il soit en bonne santé !)

Cette incantation permettait au corps du concerné de se rétablir progressivement. Je sentais que mes mots pesaient plus dans ce monde que sur Terre, d'une certaine façon. Leurs effets se voyaient renforcés.
Je me tournai ensuite vers la demoiselle.

"Kashshaptu ! Barra !"
(Sorcière ! Vas-t-en !)

Je ressentais jusqu'ici la puissance de cette femme, on me susurra qu'elle n'était pas n'importe qui. Je me contentais donc de l'éloigner de moi par la force des ondes.
Enfin, je regardai le démon.

"Indimmu. Zi dingir Anna, šu karsu ina ur tab ! Hamta !"
(Démon. Esprit divin du Ciel, épargne-le de la souffrance ! Maintenant !)

Ces mots anesthésierait sa douleur, jusqu'à ce qu'il s'en remette tout seul. Je ne pouvais pas guérir un démon entièrement. Il nous était prohibé de faire une telle chose car non seulement nous pouvions éveiller leur force intérieur pour qu'ils se défendent de la Lumière qui leur était donné, mais qu'il était préférable pour notre sécurité d'éviter de favoriser de telles créatures. L'inverse était tout aussi valable : nous ne pouvions pas défavoriser des créatures de Lumière au risque qu'elles se rangent contre nous. La neutralité était un état nécessaire pour notre survie car nous contrôlions deux énergies contraires.
Je m'adressai au trio.

"... Et bien ?..."


[Et non, c'est pas du "vrai" Sumérien, j'ai juste mélangé des mots de la langue xDD]

Je regarde le petit démon sans écouter les autres. Ils disent plein de choses et j'ai décroché depuis aps mal de temps maintenant. Je préfère regarder de loin, même si cela ne me ressemble pas de quitter ainsi une conversation. Heureusement qu'il y a le démon.

"Je m'ennuie, mais si tu me parles je m'ennuierai plus mademoiselle la gothique. Amarok il s'en fiche de ce que je fais de toute façon..."

Oh, il est trop mignon ce petit garçon !

Tu t'ennuies donc. ce n'est pas tellement étonnant vu tout ce monde et la conversation qui ne doit pas beaucoup t'intéresser. Mais cela m'étonnerais qu'Amarok se fiche autant de toit que tu ne le pense, c'est juste qu'il y a trop de monde, il ne peut pas s'occuper de tout le monde à la fois. Alors, comment tu t'appelles toi ? Je t'avais déjà vu mais je ne sais toujours pas qui tu es.

MAIS ÇA VA PAS MAIS T'ES MALADE !!! ÇA FAIT MAL !! ESPÈCE DE SAUVAGE T'AURAIS PU ME L'ARRACHER C'EST FRAGILE CE TRUC PUTAIN !!!!

Je regarde fixement le démon qui a fait pencher mon cœur du côté obscure de la force puis le vois tel qu’il est vraiment. J’aurai du m’y attendre mais le choc me fait perdre le fil de la discutions. J’avais déjà vu son véritable visage lorsque je m’étais introduite dans ses pensées, pourtant je crois que je me donne envie de vomir. Je vais finir en taule pour pédophilie si on me voit à ses côtés. Je suis tombée « amoureuse » d’un mirage ! Lydia, comment peux-tu être aussi stupide ! Il mesure au minimum un mètre vingt, une chevelure de braise, un corps d’enfant. L’image dont les ancêtres nous on toujours dit de nous méfier. Pour faire plus clair, nous autre les elfes avons un instinct maternel sur développer. Trop puissant. La nature fait bien les choses, nous n’avons pratiquement jamais d’enfants mais lorsque nous en avons un, il est sur aimé. Il pleure des larmes de braises, et moi, je n’ai qu’une envie c’est de le prendre dans mes bras pour le réconforter. Sauf que je lute depuis tout à l’heure contre cela car de un, il est sensé être mon petit ami et de deux, il est tellement brulant que je sens sa chaleur d’ici. Connard…

"Kashshaptu ! Barra !"
(Sorcière ! Vas-t-en !)

Je sens le pouvoir qui émane d’elle mais qu’elle rêve, je suis bien plus puissante qu’elle. Je suis plus ou moins une fille de la Lumière, et elle ne peut contrôler mon corps. Je résiste donc, et ne bouge pas d’un pouce. La défiant quelques secondes du regard, je me tourne une fois de plus vers mon petit ami. Amarok ne ressemble en aucuns cas à l’image habituelle que j’ai de lui. Tellement dommage. Il est extrêmement beau normalement, même si en temps normal je craque sur les blonds aux yeux bleus et que lui est l’exact contraire. Je sens la magie courir dans l’air, une magie presque électrique qui emplit mon être. Il y a quelqu’un de très puissant ici en plus de mon démon. Je vois de loin l’espèce d’idiot qui était arrivé en courant et qui s’était écraser au sol, celui que je n’avais même pas calculé et que je ne calculais pas plus que tout à l’heure. Il s’approcha de la reptilienne et lui parla, pfuuu. Et tout cas elle ne se rendait pas contre de la véracité de ses propos lorsqu’elle m’avait appelé Sorcière. Et oui, je comprenais ta langue, pauvre folle. Je suis une elfe, j’apprends plus vite que n’importe qui et les bibliothèque de notre pays sont les plus anciennes de la planète. Je jetai un regard glacial à Amarok, il avait intérêt de très vite reprendre l’apparence que j’aimai de lui, sinon c’était à une autre petite mage venteuse que j’allais m’en prendre. Et une fois qu’elle serait morte je doute qu’il puisse encore me résister. Car je tuerai son frère, bref les seules personnes qui lui sont chère. Lydia est une sorcière, je m’assume.

-Ecoute moi bien la reptilienne ! Je suis peut-être une sorcière mais tu ne devrais pas utiliser tes faibles pouvoirs sur moi ! Car ma puissance est bien supérieure à la tienne, et je doute que tu tiennes plus de quelques secondes face à moi. Je te conseille de ne pas énerver les elfes, nous sommes puissants et tu ne sais pas à qui tu as affaire ! lâchai-je en elfique d’une voix suintante comme du venin.

Sur ce, je rejetai ma crinière blonde derrière mes épaules, et mon visage prit sa forme elfique la plus pure. Ils allaient me reconnaitre mais tant pis. De toute façon j’avais Amarok de mon côté s’ils voulaient tenter de me capturer. Je plantai mes prunelles étincelante comme les joyaux de la couronne de ma mère dans celle de la reptilienne. Elle était peut-être bien plus grande que moi (même si sous ma forme elfique je gagnai une dizaine de centimètre sans conter les talons que j’avais aux pieds) mais j’étais bien plus dangereuse qu’elle. Le coup de queue je le verrai largement venir, mes senses sont plus aiguisés que ceux de tous les protagonistes de cette scène. Et mes ongles ainsi que mes dents sont plus tranchants que le plus tranchant des métaux. Aussi pur que le cristal mais plus tranchant. De véritables machines à tuer plus belles que la mort, les elfes sont ainsi.

Y a plus personne qui s'occupe de moi... Ah, si, la grande... C'est quoi au juste cette bête ? Et Lydia, ma chère Lydia qui... Me fusille du regard. Gloups. Bon, ça doit être du au changement d'apparence. Je me dépêche donc de me transformer, mais hélas je suis tellement sonné que la seule chose que j'arrive à faire, c'est de faire disparaître mes attributs de démon pour me retrouver comme un con, enfant sans particularité autre que d'être... Aargh... Mignon. Moi ! Un gosse super choupi qui cherche son petit frère du regard comme un pauvre désespéré. Ah, il est toujours avec Aeryn. Bon, ben moi je reviendrai quand les dangereux et l'idiot aurons fini leur cirque, hein. En attendant je vais m'occuper du trésor de ma vie...
Je file donc en chouinant vers mon frangin.

Ah, je m'appelle...
OUUUIIINNN !!!!! Maël !!!!!!! J'arrive plus à changer d'apparence, et pis j'ai maaaaaaallll !!! Et puis Lydia elle va plus m'aimer si j'arrive plus à me transformer !!! Fais quelque chose !!

Mon frère me regarde avec un air mi'dégoûté mi-consterné, et choqué. Puis il éclate de rire en disant que décidément, il a un grand frère plus con que con. Merci vieux... Connaaaarrrrd... Ouin !!

"Ah, je m'appelle...

-OUUUIIINNN !!!!! Maël !!!!!!! J'arrive plus à changer d'apparence, et pis j'ai maaaaaaallll !!! Et puis Lydia elle va plus m'aimer si j'arrive plus à me transformer !!! Fais quelque chose !!"

Je regarde les deux démons du feu se disputer. On dirait vraiment deux enfants, ils ne font tellement pas leurs âges, c'est assez impressionnant. Mais couper son petit frère en plein milieu d'une phrase alors que nous étions en pleine discussion n'est pas très sympathique. Je m'attendais à mieux venant d'Amarok. Mais bon, il a dix le nom de son petit frére, au moins, je le connais mais tout de même, c'est son frère, il pourrait mieux se comporter avec lui, surtout que comme il le dit si bien, il y a sa copine donc il pourrait d'autant plus faire un effort. Je me tourne vers lui, le regarde droit dans les yeux et lui lance :

"Tu ne pourrais pas laisser un peu ce gosse tranquille, cela ne le regarde pas ces histoires avec Lydia et le fait que tu n'arrives pas à te transformer. Ce n'est pas la fin du monde"

Je fais cependant très attention de ne pas m'approcher des deux démons, Amarok étant légèrement hors de lui même, je ne pense pas qu'il serait prudent de s'approcher. Il fait bien assez chaud comme ça, je n'ai pas la moindre envie de me brûler en plus.